ÇA A PASSÉ SI VITE !
J’ai décidé de faire ce blog en guise de témoignage et de reconnaissance pour tout mon parcours si enrichissant au cours de ma maîtrise en gestion Publique à l’ENAP.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
J’ai décidé de faire ce blog en guise de témoignage et de reconnaissance pour tout mon parcours si enrichissant au cours de ma maîtrise en gestion Publique à l’ENAP.
C'est la question à laquelle les intervenants ont su répondre dans le cadre du séminaire portant sur les communications publiques et la gestion des médias à l'auditorium de l'ENAP, le jeudi 19 novembre 2015. Nous avons eu la chance d'avoir une tablée d'experts œuvrant dans différentes disciplines, couplées d'étudiants de l'ENAP. En fait, l'objectif de cette rencontre était de nous outiller en nous sensibilisant sur la communication publique. L'évolution de la technologie a fait que nous devenons tous un peu journalistes par l'entremise de Twitter, Facebook et une multitude de webjournaux de ce genre. Tout ce dont la propagation de la communication a besoin, c'est d'un émetteur et d'un récepteur. La crédibilité de ce genre d'information est très variable. Toutefois les chaînes d'informations les plus crédibles restent encore celles d'institutions bien établies, par exemple Radio-Canada et le journal Le Devoir. La nouvelle évolue toujours et n'est jamais fixe. Il a été bon de nous éclairer sur les différents types d'information comme celui de la confrontation, ou comme l'émission de radio du matin en provenance du Saguenay avec l'animateur Monette, et celle de CKOI-FM avec J.F. Filion. Au niveau des médias sociaux, on peut retrouver les «bad buzers» tels le client mécontent, l'incompris, un employé de l'intérieur qui veut se venger, ou le «troll», celui qui veut semer la zizanie. Notre réaction face à ce type de publicité négative doit être rapide et il faut établir une communication directe. Ce qui est à proscrire dans ce type de situation est de blâmer, de mentir ou tout simplement de faire un « mea culpa» précipité. Comme le mentionne Ian Lafrenière, du service de la police de la Ville de Montréal (SPVM), commandant et responsable de l'équipe média, on n'est jamais totalement prêt face à une crise médiatique. Selon lui, il est très important d'aiguiser notre écoute aux questions posées. Aussi, se doter d'une politique de communication afin de mieux gérer les crises. M. Lafrenière a eu recours à des formes imagées telles que le carré et le triangle; il a illustré la forme géométrique du carré pour représenter le carré de sable qui exprime que l'on doit s'attarder à ce que l'on connaît dans un milieu précis.
«Il faut rester dans ses affaires», dit-il, et ne parler que de ce que l'on connaît.» On donne les faits et quand on ne peut répondre à une question, on explique pourquoi on ne peut répondre que « cela peut nuire à l'enquête ou je ne peux vous répondre pour l'instant, car ceci pourrait donner de l'information à nos adversaires». En fait, il faut rester honnête dans ce que l'on dit. Il importe aussi que cette politique de communication soit partagée à l'ensemble des acteurs de l'organisation. La forme du triangle, quant à elle, illustre que l'information suivre une hiérarchie et circuler de façon ordonnée, et doit être transmise par la personne responsable en communication reliée aux agents relationnistes. Cette manière de procéder aide à augmenter la crédibilité de l'organisation. Au sein de la SPVM, des relationnistes médias travaillent sur le terrain 24 heures par jour. Leur présence constante sur le terrain permet de fournir une information des plus justes. Un clip de tournage présenté lors du séminaire nous a permis de comprendre comment la transmission d'une partie de film peut fausser la perception du scénario. Le premier clip représentait deux individus, un policier et un autre qui se tabassaient sur le capot d'une voiture policière au milieu du désert. La victime semblait être le policier. Puis le tableau visuel s'élargit et l'on aperçoit une motocyclette devant la voiture policière. Je me suis dit que cette moto ne semblait pas être un modèle ordinaire. C'est alors que j'ai réalisé par instinct qu'il s'agissait d'une lutte entre deux policiers. En toute fin, on nous dévoile le portrait global et confirme ce que j'ai perçu. Cet exercice visuel a été fort intéressant et n'a pas manqué sa cible, car il nous a fait réaliser comment une parcelle de film peut facilement nous tromper et nous induire en erreur. M. Lafrenière relate également qu'en communication, 80% du message se trouve dans le non-verbal. L'image est forte et peut être trompeuse quand elle est présentée hors contexte, alors il faut la considérer avec prudence. C'est la même chose que de citer une personne interviewée hors contexte, ceci peut-être un jeu scabreux auquel les journalistes se prêtent pour favoriser le sensationnalisme et hausser ainsi les côtes d'écoute ou de tirage. Il existe de bons policiers et de mauvais, comme de bons journalistes et de mauvais. Les qualités exigées pour faire de bonnes communications selon Ian Lafrenière sont : l'honnêteté, la volonté, la transparence, l'humilité, la disponibilité, l'écoute et la crédibilité. J'ai pu observer comment le commandant Lafrenière s'exprime en public. Son aisance, son humour et sa grande simplicité dans ses propos le rendent sympathique aux yeux du public. Ceci est un ingrédient indéniable pour un communicateur et permet par le fait même par le fait même d'augmenter sa côte de crédibilité. Je remarque également son talent de pédagogue qui rend son échange plus pertinent. Il renchérit en soulignant combien la présence des journalistes a son utilité et son importance : « Le journaliste est le pont avec vous ». Il exprime combien il est important de parler et de donner sa version des faits. « Il faut occuper le terrain pour éviter que quelqu'un le fasse pour vous.» Ses propos décrivent à quel point il est nécessaire de se responsabiliser en matière de communication dans les services publics. Autrement dit, il faut s'organiser, sinon l'on risque de se faire organiser! Une communication claire est de rigueur, alors il faut se soucier des médias; pour créer une bonne image, l'on doit relayer l'information juste.
D'autre part, Louis Lemieux, journaliste de haut calibre selon le professeur Rémy Trudel, dit: « Nous sommes dans un monde
médiatique. Les médias sociaux s'animent quand on n'a pas aimé ce qui s'est fait à la télé. Après la crise de Paris, l'arrivée des réfugiés a enflammé les médias sociaux et devient une plaque tournante. Dans les médias on va chercher ce dont on a besoin, on entend ce que l'on veut entendre.»
Notre troisième invité, Louis Aucoin, stratégiste en communication, nous relate ses expériences d'occasion ratée avec le projet de gaz de schiste. Pour un autre projet, celui de gaz naturel, de la région du Saguenay, la stratégie de communication consiste à cibler les principaux concernés, c'est-à-dire les gens de la région. Cette manière de procéder favorise l'acceptation du projet. Il note aussi qu'une communication limpide augmente sa crédibilité. Il est important de sécuriser les gens, selon lui : « Si je ne suis pas compris, je ne suis pas crédible.»
Venant du milieu de la santé, la présentation étudiante qui a retenu mon attention est celle de Frédéric Parizeau et de Myriam Feno. Ils nous ont entretenus sur le sujet du traitement des plaintes dans le réseau de la santé. Selon un sondage mené auprès de la population, 62% se montrent insatisfaits de ce système, et 35% sont satisfaits. Les plaintes soulevées dénoncent la lenteur du processus de plaintes. Nos présentateurs affirment les effets négatifs de la nouvelle Loi 10 qui accentue le délai du traitement des plaintes. Premièrement, la nomination du CA se fait par le ministre de la Santé. La nouvelle mégastructure créée avec le remaniement ralentit davantage le traitement de la plainte, car le nombre des commissaires s'en trouve diminué. Le système est inefficace par le pouvoir limité du commissaire. Il n'existe aucune balise, telle l'obligation de reddition de compte, il n'y a pas de délais d'intervention avec l'article 39, l'organisation peut refuser de communiquer la plainte pendant une période de cinq ans. Afin de redresser la situation, les étudiants proposent ces pistes de solutions:
«Répondre aux citoyens, créer un cadre de référence comme le reddition de compte, rendre imputable quant au traitement de la plainte dans un délai précis et favoriser l'accessibilité des rapports du commissaire.» Cette amélioration pourra augmenter la crédibilité du système de gestion des plaintes. Ces différentes présentations m'ont permis de connaître une multitude de facettes que peut prendre la communication dans le domaine public. À l'ère d'un monde médiatique, l'on doit tirer parti des médias sociaux afin que l'administration publique devienne le reflet d'une volonté de masse.
Ce séminaire a bien valu mon déplacement. Bravo encore à l'unique M. Trudel et félicitations aux présentateurs!
Par D.Grégoire
Dans ce texte, l’auteur analyse les deux thèses majeures qui s’opposent lorsque nous abordons la question du recul de l’État face à la mondialisation : à savoir les approches déclinistes qui soutiennent que la mondialisation a eu pour effet le recul l’État-providence; et les approches transformationnistes qui affirment que l’État providence s’est adapté à la mondialisation. Pour étayer son propos, l’auteur analyse des études empiriques sur l’évolution de trois éléments : les dépenses publiques, les exportations et les investissements directs étrangers (IDE) dans les économies néolibérales et les économies sociales-démocrates. Il arrive à la conclusion que la mondialisation ne contribue pas au recul de l’État-Providence. Son exposé présente assez clairement pour un néophyte les différents concepts économiques qui sont abordés. Sa méthodologie aussi permet d’analyser dans le détail les différences de points de vue entre ces deux courants de pensée. Cependant, il ne nous permet pas de savoir si l’évolution du nombre d’États ayant adopté le modèle de l’État-providence a été influencée par la mondialisation. De plus, même si les déclinistes concluent trop vite à un déclin de l’État-providence, il nous semble un peu trop laborieux de conclure à une transformation de l’État-providence lorsqu’un sur trois des hypothèses de départ n’est pas vérifié. Ce texte a par contre le mérite de montrer qu’il existe une alternative au modèle néolibéral considéré à tort comme la seule option viable. Au moment où le tout libéral est tentant pour nos gouvernants en proie aux difficultés économiques de nos pays, il demeure que certains pays continuent à appliquer le modèle de l’État-providence avec un succès qui se confirme dans le temps.
Chapitre 3 :
Le Québec et les pays scandinaves : les différences
Plusieurs experts pensent que le Québec aura de la difficulté à maintenir les services publics tels qu’ils sont aujourd’hui. Le vieillissement de la population et les finances instables sont mis en cause. Cependant le Québec souhaite conserver ses acquis tels que le soutien aux familles et peut se vanter d’être une société où les écarts d’inégalité sont les plus faibles comparativement au reste du Canada et aux États-Unis. Quels seront donc les moyens pour arriver à maintenir ses services?
La Suède, le Danemark et la Finlande constituent un bon point de comparaison avec le Québec parce qu’ils ont vécu une réforme semblable sur les plans économique et social tout en parvenant à enregistrer des résultats positifs.
Les auteurs poursuivent deux objectifs dans ce chapitre
1. Évaluer où se situe le Québec par rapport à la Suède, la Finlande et le Danemark sur le plan économique et social.
2. Expliquer les différences et démystifier certaines croyances.
La croissance
Les données sur l’évolution du PIB réel par habitant, nous démontrent que tous ont connu une croissance de leur PIB depuis le milieu des années 90 et que la Finlande et la Suède ont connu une progression plus marquée que celle du Québec.
Le marché du travail
Au niveau du taux d’emploi, le Québec a connu une forte croissance, en partie, grâce à une augmentation du taux d’emploi chez les femmes entre les années 90 et 2010. Le Québec distance aujourd’hui la Finlande et tend à rejoindre la Suède et le Danemark dans ce domaine.
Les inégalités
Les auteurs utilisent le coefficient de Ginni pour démontrer les écarts d’inégalité au sein de pays membre de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).
Il est à noter que dans les pays scandinaves la redistribution des revenus est beaucoup plus grande qu’au Québec. Avec ce coefficient, les auteurs nous font remarquer que le Québec se situe entre les pays scandinaves et les pays anglo-saxons (Grande-Bretagne et États-Unis). Toutefois, au sein du Canada, le Québec est la province qui affiche le plus faible niveau d'inégalité.
Comment expliquer les différences?
Même si l’éducation peut être une bonne explication aux différences d’écart de revenus et de succès économique, les auteurs démontrent qu’il est difficile d’établir un réel lien. Notons que le pays détenant le meilleur pourcentage de diplomation universitaire chez les 25 à 64 ans est le Danemark avec 25%. Pour sa part la Suède s’en tire avec 23% tandis que le Québec affiche un taux de 22%. Finalement la Finlande détient le plus bas pourcentage avec 20% de diplomation.
Par contre le budget de recherche et développement serait appuyé plus fortement par le privé en Finlande, en Suède et au Danemark par rapport au Québec.
Le travail et la productivité
La Finlande, le Danemark et la Suède ne travaillent pas plus, mais ce qu’ils produisent vaut plus cher.
Les exportations
La grande différence est que le Québec connaît un déclin marqué de son solde commercial depuis les années 2000 contrairement aux 3 pays scandinaves étudiés. Cette situation s’explique par la dépendance du Québec vis-à-vis le pétrole et la difficulté de joindre le marché américain notamment à cause de la faiblesse du dollar. Une amélioration du solde commercial s’impose selon les auteurs. Ceux-ci se demandent qu’elles sont les solutions : Augmenter les exportations et les importations? Ils notent toutefois qu’un possible retour à la normale puisse passer par une dévaluation de la monnaie telle que vécue en Suède suite à la crise de la fin des années 80.
L’équilibre budgétaire
Du côté de l’équilibre budgétaire il n’y a pas de différences significatives à relever outre qu’au début des années 2000 les 4 territoires ont récupéré la cote triple A de Standard et Poor’s. De plus le Canada et la Finlande ont équilibré leur budget 11 années sur 12, contrairement à 10 sur 12 au Danemark et 9 sur 12 pour la Suède. Ces deux premiers pays ont donc été mieux préparés pour affronter la récession de 2008.
La gestion de la dette
Entre 1990 et 2010 la dette du Canada, en proportion de son PIB a toujours été plus grande que celle des pays scandinaves. Fait à noter, il est difficile de calculer la dette du Québec, car les données de l’OCDE proviennent de pays souverains.
Alors qu’en 2009 la moyenne des pays membres de l’OCDE affichait des dettes moyennes de 92,5% du PIB, le Canada pour sa part affichait une dette de 82,4% du PIB. Un écart énorme le séparait des trois pays : la Finlande et la Suède qui avaient tous deux une dette qui représentait 51,8% de leur PIB respectifs. Tandis que le Danemark pour sa part affichait une dette de 51,2% du PIB.
En effectuant les calculs pour pouvoir y comparer le Québec, nous observons quand même une dette beaucoup plus significative que le Danemark, la Suède et la Finlande.
Les dépenses publiques et la taille de l’État
Dans les trois pays scandinaves étudiés, les dépenses publiques, en proportion du PIB, ont beaucoup diminué entre 1990 et 2005.
Pour la Suède, l’explication de cette amélioration porterait sur le fait que le secteur privé ait pris une plus grande place.
En fait, ces trois pays ont procédé par un redressement qui est passé par une décentralisation de la gestion des services publics.
Toujours en Suède, les écoles sont devenues responsables de l’embauche et de l’évaluation de leurs personnels. La dérèglementation et la décentralisation ont amené l’état à cesser certains financements. Tous ses changements ont aussi touché le secteur de la santé qui a été en partie privatisé et pourtant le système suédois est reconnu comme l’un des meilleurs au monde. Il faut préciser que le patient doit lui-même payer une partie de ses soins de santé en plus de son impôt.
La clé du succès est que ses trois pays ont une meilleure organisation et une meilleure connaissance de la croissance des couts du système. De plus, ceux-ci ont un plus grand contrôle des dépenses pharmaceutiques.
En conclusion il a été démontré par les auteurs que les pays scandinaves sont plus productifs. L’écart de performance peut difficilement être expliqué par la scolarité. Par contre, les investissements en recherches et développement ont été plus importants et leurs périodes de surplus commerciaux plus longues, comparativement au Québec.
Les Scandinaves ont une grande confiance dans leurs institutions publiques grâce à la transparence de leur gouvernement. Leur secteur public est populaire car il fonctionne bien. La perception du Québec face à son système public est tout autre selon les auteurs.
Il est démontré qu’il y a eu des changements importants du côté des pays scandinaves tant dans la gestion de la dette publique que dans le secteur de la santé. Toujours selon les auteurs, le Québec aurait intérêt à s’inspirer de ces réformes.
Bibliographie
PAQUIN, S. et LÉVESQUE P-L (2014). Social-démocratie 2.0: Le Québec comparé aux pays scandinaves, Québec, Les Presses de l’Université de Montréal, pages 75 à 94
Par: Laurence Boucher-Cadieux
Mercredi dernier, la nouvelle ministre fédéral de la santé, Dre Jane Philpott, annonçait ses priorités auprès des fonctionnaires de son ministère et s’adressait à eux afin de se présenter et de répondre à leurs questions. Il y a quelques semaines, sa lettre de mandat du Premier Ministre avait été rendue publique. Une première à l’échelle fédérale! Ses fonctionnaires ont pu lire que la priorité absolue de la ministre consiste à renforcer notre système de soins de santé universel financé par les fonds publics et à veiller à ce qu’il s’adapte aux nouveaux défis.
La santé et les services sociaux sont une compétence exclusive des provinces et territoires. Cependant, le gouvernement fédéral donne le pouvoir de dépenser dans des domaines qui relèvent des états fédérés et ce, en imposant ses conditions. La Loi canadienne sur la santé (LCS) est la loi fédérale qui régit l'assurance-santé et donc, ces dites conditions. En effet, la LCS établit les conditions d'octroi et de versement applicables aux services de santé assurés et aux services complémentaires de santé. Ces conditions doivent être respectées par les provinces et territoires afin d’obtenir l’intégralité des versements au titre du Transfert canadien en matière de santé (TCS). L’article 3 de la LCS, qui énonce la politique canadienne de la santé, établit l’objectif premier à atteindre, c’est-à-dire : « de protéger, de favoriser et d’améliorer le bien-être physique et mental des habitants du Canada et de faciliter un accès satisfaisant aux services de santé, sans obstacles d’ordre financier ou autre ».
Il existe treize régimes d'assurance maladie provinciaux et territoriaux distincts. Ces régimes partagent certaines caractéristiques et normes de protection de base communes. Afin d’obtenir ses TCS, chaque province et territoire doit d’assurer de satisfaire aux conditions d’octroi, tel que stipulé dans l’article 7 de la LCS. Ces conditions sont :
• La gestion publique
• L’intégralité
• L’universalité
• La transférabilité
• L’accessibilité
Chacune de ses conditions sont pleinement définies dans les articles 8 à 12 de la LCS. Notre programme d'assurance maladie national prévoit donc que tous les résidents du Canada aient un accès satisfaisant aux services hospitaliers et médicaux nécessaires sans avoir à débourser de frais et selon des modalités uniformes. Cependant, nous savons tous que ce n’est malheureusement pas appliqué pour les populations autochtones. La ministre a clairement indiqué qu’une des priorités de son mandat est l’état de santé des premières nations et Inuits. Lors de la rencontre, on a d’ailleurs reconnu être en territoire Algonquin au début de la présentation et avons eu la chance d’écouter une performance musicale traditionnelle algonquine. Comme ces gestes tranchent avec ceux du dernier gouvernement ! Quel départ inspirant mais les actions concrètes suivront-elles ?
Le gouvernement s’est engagé à établir une relation de nation à nation renouvelée avec les peuples autochtones et à mettre place les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation. Bien sûr l’ensemble de celles-ci dépassent le mandat du ministère fédéral de la santé mais celui-ci a beaucoup de pain sur la planche afin d’améliorer les services de santé et de créer des partenariats novateurs avec les Premières Nations. Ses priorités seront probablement mises en place par la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) qui appuie la prestation de services de santé publique et de promotion de la santé sur les réserves et dans les communautés inuites. Interrogée sur le premier aspect à être abordé, Dr. Philpott a répondu que la santé mentale se devait d’être en haut de la liste. Bien que les taux varient beaucoup d'une communauté à l'autre, ils sont, dans l'ensemble, plus élevés que la moyenne canadienne. Nous pouvons donc tous convenir qu’il s’agit bel et bien d’une priorité.
Safya Ratnani
Références :
http://laws-lois.justice.gc.ca/PDF/C-6.pdf
Les Villes ont des pouvoirs que le gouvernement du Québec leur confie. Cette délégation est décrite, entre autres, dans les lois. Dans le cadre de leur fonction, les élus et les gestionnaires doivent les respecter. D'autant plus que l'article 322 de la LCV ainsi que les articles 149 et 150 du Code municipal du Québec indiquent que les séances du Conseil doivent être publiques et qu'elles doivent allouer une période de questions à ces citoyens.
Blog 2 : Des soins de première ligne publics, accessibles et continus, réalité ou utopie?
Par Geneviève Ling pour le cours ENP 7505
Introduction
Il est reconnu depuis des décennies qu’une approche de la santé globale, holistique de l’individu est importante. En effet, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) relevait déjà en 1946 que la santé est un état complet de bien-être physique, mental, et social, pas seulement l’absence de maladie ou d’infirmité. En 1978, la conférence internationale sur les soins de la première ligne, Alma - Ata, concluait que l’objectif de la santé pour tous était primordial et passait par la promotion et la protection de la santé des gens. On sait également que les soins primaires, de proximité sont la base d’un système de services et des soins de santé efficace.
La santé et le bien-être sont déterminés non seulement par des déterminants biologiques, mais également par des facteurs comme les habitudes de vie, l’environnement socioculturel, économique et physique. L’intervention en amont de la maladie pourrait permettre de limiter les effets, voire éliminer certains facteurs précurseurs de maladies chroniques. Il parait donc évident qu’une approche proactive, de compréhension globale de l’individu doive redevenir l’enjeu du futur.
L’administration publique ou le management public comme on l’appelle récemment a été toujours un sujet d’études et beaucoup de chercheurs ont essayés de comprendre son fonctionnement et à faire des comparaisons entre le management public et le management privé mais une question essentiel se pose toujours sur l’administration publique est-elle une science ou un art.
En effet, après l’apparition des sciences sociales la dimension scientifique de l’administration publique est devenue pertinente et cela à travers l’apport des différentes écoles de pensé tel que l’école classique avec Taylor et Fayol qui a mis l’accent sur la rationalisation, l’optimisation de la production, la création de l’organisation scientifique du travail et la notion du « one best way » c’est à dire qu’il y a une seule manière optimale de gestion.
Puis, avec weber qui a définit la bureaucratie ou l’administration moderne et ses principes de gestion, ensuite l’école des relations humaine qui a donné une importance au facteur humain dans l’organisation et puis l’école systémique qui donne une nouvelle façon de voir l’organisation comme un système ouvert sur son environnement et qui a des relations dynamiques avec ce dernier.
En suite l’école de prise de décision à travers un nouveau concept celui de la rationalité limité c’est à dire qu’il n y a pas une seule solution optimale et la prise de décision doit être la plus satisfaisante.
A vrai dire, l’apport de tous ces écoles de pensé a permis de voir l’administration publique comme une science c’est a dire un ensemble des connaissances produites sur la base de méthodes d'investigation rigoureuses, vérifiables et reproductibles et qu’il faut avoir une attitude objective et ne pas avoir recourt au jugement de fait et au jugements de valeur et on s’intéresse donc à expliquer le phénomène administratif d’une manière scientifique à travers des théories , des modèles et des concepts dans le but d’avoir des loi a caractères générales dans la gestion publique qui peuvent être reproduits indéfiniment. Et dans ce cas on se préoccupe alors aux éléments matériels tel que la comptabilité, la planification, la recherche opérationnelle…et ce en utilisant surtout des approches descriptives et analytiques et on se basant sur les autres sciences tel que le droit, le management, la politique…
Mais aussi plusieurs chercheurs dans le domaine de l’administration publique estiment que cette dernière est purement artistique et qu’il n y a pas des modèles et des concepts généraux qui s’appliquent dans toutes les situations et cela est due à la complexité et l’étendu vaste du domaine de management public. Dans ce cas on a recourt à des approches normatives, critique et prescriptive et on a tendance à utiliser des méthodes qui se basent sur le jugement de valeurs, l’expérience des fonctionnaires, la créativité, l’intuition, le rêve…
Par exemple le gestionnaire d’un organisme public fait toujours face à de multiples demandes de différents intervenants tels que les citoyens les groupes d’intérêts, les parties politiques…et ces demandes sont parfois contradictoires et il n’y a pas une solution scientifique bien précise et dans ce cas il faut ce basé sur la créativité la subjectivité pour agir et pour satisfaire les besoins toute les parties en respectant la loi et en ayant comme objectif la préservation de l’intérêt public général.
Le côté artistique se manifeste aussi dans l’interprétation des lois applicables c’est à dire qu’il ne faut pas appliquer la loi tel quelle mais des fois on est dans des situations ou on doit se focaliser davantage sur l’esprit de la loi et on doit lire entre les lignes pour voir ce que le législateur a voulu dire en instaurant cette loi.
Aussi le côté artistique dans le management public se manifeste surtout dans la communication et la mobilisation et c’est là l’importance d’avoir des leaderships dans les organisations publiques qui peuvent influencer et mobiliser, par exemple un pays comme la Grèce qui passe par des difficultés financière et il faut convaincre le peuple qu’il y a des sacrifices à faire et que le plan de sauvetage sera douloureux, ou aussi dans le cas des crises, des catastrophes naturelles ou des attaques terroristes il faut que le gestionnaire public soit rassurant et maintient la stabilité de l’État.
Dans ces cas on n’a pas vraiment des méthodes scientifiques et des concepts préétablis qui nous donne la façon d’agir mais il faut se basé surtout sur la créativité sur la subjectivité sur le savoir être…
Personnellement, je pense que le management public représente un mélange des deux approches c’est à dire qu’il est à la fois une science et un art.
En effet, dans plusieurs cas du phénomène administratif on doit utiliser des méthodes objectives et scientifiques tel que dans la budgétisation, la planification, le contrôle de gestion…mais des fois aussi et vue la multitude des intervenants et la complexité de la sphère publique il se peut qu’on peut ne pas avoir une solution scientifique et à ce moment précis il faut se basé sur le côté artistique en faisant recourt à l’imagination, la créativité, l’expérience des fonctionnaires, la subjectivité…
Et c’est ce double recourt à la science et l’art qui fait la complexité du management public contrairement au management privé qui se base essentiellement sur l’approche scientifique, et cela nous amène à un autre débat très intéressant à savoir la différence entre le management public et privé et est ce qu’il y a un style de management général ou bien chaque domaine a ses spécificités et sa propre méthode de gestion.
Bibliographie : MERCIER, Jean 2002. « Administration publique et études administratives ».
Tlili Souheil etudiant en maîtrise administration publique, Blogue numéro 2
Par Marie-Monique Jean-Baptiste
Suite de la première partie
Par Marie-Monique Jean-Baptiste
Dans ma quête de compréhension sur les peuples autochtones, je suis tombée sur un livre portant un titre assez intriguant. J’ai eu beaucoup de plaisir à le lire et je partage avec vous les principaux extraits qui m’ont interpellée.
Par Marie-Monique Jean-Baptiste
Faire de la politique est un exercice qui demande de faire des sacrifices, de faire des choix et prendre des décisions qui ne sont pas toujours évidentes. C'est d'autant plus difficile pour des représentants des groupes de la société comme des femmes autochtones qui ont fait ce pari. Dans ce qui suit, vous découvrirez les enjeux et les défis auxquels elles font face et les besoins que ces dernières expriment en la matière.
Le dernier séminaire de la session avait pour objet de saisir l’importance et les enjeux des médias dans la communication et l’administration publiques. Tous les administrateurs qui ont été confrontés à une crise savent à quel point la gestion des médias est primordiale. M. Ian Lafrenière, commandant de la Section des communications et relations médias du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a débuté la soirée de belle façon en nous parlant des défis de son organisation, laquelle doit couvrir 1000 événements majeurs par et traiter 25 000 appels téléphoniques de journalistes par année. M. Lafrenière a insisté sur les valeurs de transparence et d’intégrité qui doivent nous animer lorsque nous devons répondre de nos actions devant ce contre-pouvoir que représentent les médias, mais aussi sur la nécessité de bien connaître la situation sous tous ses angles et de ne rapporter que les éléments factuels.
M. Louis Lemieux a commencé son intervention en disant que nous avons les médias que nous méritons. L’ancien journaliste de Radio-Canada et animateur a témoigné des difficultés d’exercer le métier de journaliste dans un contexte où les réseaux sociaux font de toute personne qui tweete, qui écrit, qui blogue ou qui vlogue devient l’égal d’un journaliste membre de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec.
Le dernier invité de la soirée, M. Louis Aucoin, possède plus de vingt années d’expérience en communication stratégique. De son côté, il a insisté sur la nécessité de connaître notre « cible » (le message qu’on veut faire connaître), et d’adapter notre message à notre auditoire (médias sociaux, radios de confrontation, journaux télévisés, communiqués de presse, etc.). Comme il a géré plusieurs dérapages médiatiques, il a pu donner des exemples très concrets de situations embarrassantes où les médias sociaux deviennent des catalyseurs de la crise, même dans le cas où un média traditionnel (la presse écrite par exemple) sert de bougie d’allumage à ce qui alimente ensuite les utilisateurs sur les médias sociaux. Il a aussi mis en relief le rôle particulièrement puissant que peuvent jouer les stratèges en communication dans la sphère politique et citoyenne, non seulement par le contrôle de l’image qu’ils exercent, mais parce qu’ils connaissent des personnes qui peuvent faire la différence en termes de perception (pouvoir politique, décideurs, journalistes, etc.). Dans sa bouche, l’expression « gestion des médias » prenait tout son sens…
Ce séminaire nous a permis de prendre conscience de la gestion des médias de l’intérieur, car les stratèges en communications peuvent calmer ou nourrir l’indignation populaire en temps de crise. Comme le soulignait M. Lafrenière, il faut développer une approche « proactive » dans nos organisations publiques afin de se préparer à gérer une crise avant qu’elle n’éclate.
Pascale Sirard
Résumé Chapitre 8 du livre Social-démocratie 2.0 : La TVA sociale, une idée pour le Québec ?
Auteurs : Stéphane Paquin et Luc Godbout
En 2008, les pays de l’OCDE ont fait face à une récession importante. Les mesures de relance mis en place ont aggravé le problème de la dette publique. De plus, le vieillissement de la population, la reprise économique qui tarde ainsi que la concurrence globale rendent la situation des finances publiques de ces pays des plus complexes. En effet, les dépenses sociales augmentent mais pas les revenus. Les auteurs décrivent le parcours d’un de ces pays, le Danemark qui a su gérer ce défi par des mesures novatrices et audacieuses.
Ce petit pays de moins de 5,5 millions d’habitants a réformé son économie en bâtissant un système basé sur trois principes : un marché du travail flexible, une protection sociale très généreuse et des politiques actives de l’emploi. Surnommé le Triangle d’or Danois, ce système est financé par une taxe qui fut introduite progressivement. Cette taxe est la TVA sociale.
Au Danemark, où le taux de syndicalisation atteint les 70%, le cadre législatif ainsi que le code du travail sont minimes. En effet, il n’y aucune indications légales concernant le cadre du travail, tant au niveau des salaires, des horaires que des mises à pieds ou licenciements. D’un autre côté, le revenu d’un travailleur qui perd son travail est assuré par l’État, soit par le biais de l’assurance-chômage soit par d’autres initiatives. Ces dernières sont conditionnelles à la recherche active d’emploi. Visant la réinsertion rapide des travailleurs, des délais stricts leurs sont imposés et une fois ceux-ci dépassés, ils doivent suivre des formations et/ou accepter l’emploi offert et ce, même si une baisse de revenus s’y rattache.
L’impôt sur les revenus demeure la principale source de revenus pour l’État danois car aucune cotisation sociale n’est perçue. Cependant, en 1988, on supprime les cotisations des employeurs pour l’assurance-chômage et invalidité. La TVA sociale passe de 22 % à 25 %. Ainsi, la compétitivité des entreprises s’en voit augmentée et leur croissance stimulée, ce qui est un des objectifs de la TVA sociale. En effet, cette mesure prend en considération les nouvelles réalités économiques reliées aux économies de marché ouvert et revoit le dosage traditionnel des impôts et taxes qui favorise les produits importés au détriment des entreprises locales à qui on impose le fardeau des charges sociales.
L’ouverture des marchés oblige la révision du fardeau fiscal imposé aux entreprises. Au Québec, le système actuel de taxes et d’impôts pénalise les entreprises locales car elles contribuent aux charges sociales et non pas leurs compétiteurs internationaux. D’autres pays, payant de très bas salaires à leurs employés, peuvent importer des produits à des prix très compétitifs et ce, en contribuant peu ou pas aux charges sociales locales. La TVA sociale danoise a comme objectif de changer la répartition des sources traditionnelles de revenus de l’État et du même coup, stimuler la croissance en rendant les entreprises locales plus compétitives sur le marché internationale. En effet, la TVA sociale permet de réduire le coût du travail et ainsi rendre le pays plus attrayant pour des investisseurs étrangers. TVA sociale assure une anti-délocalisation des entreprises en réduisant les coûts de production. Tous les produits importés sont également soumis à la TVA lors de l’achat. Ils contribuent donc aussi au financement des programmes sociaux.
Dans les faits, ce sont les consommateurs qui contribuent car ils paient la TVA sur tous les achats, même les produits alimentaires, et leur pouvoir d’achat s’en trouve diminué. Les entreprises choisissent souvent d’augmenter leurs profits plutôt que de baisser leur prix de vente…jusqu’à ce que les lois du marché opèrent et forcent la baisse des prix afin de faire face à leurs concurrents. Cette réalité peut causer de l’inflation et évidemment affecte la capacité de la population à consommer. De plus, pourrions-nous prévoir que cette baisse de pouvoir d’achat contribuerait à favoriser sur la contrebande ?
Les réformes fiscales et celles associées aux lois du travail ont produit des résultats étonnants et concluant pour la société danoise. La situation économique du Québec en 2014 a plusieurs points communs avec le Danemark de la fin des années 1980. En effet, l’endettement de la province est important, la croissance économique et le développement commercial n’atteignent pas les niveaux désirés. Cependant, le Québec est-il politiquement prêt à mettre en place de telles réformes ?
Safya Ratnani
« La reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. »
Préambule de la Déclaration universelle des droits de l'homme (1948)
Cette mission universitaire à NY a été un moment particulièrement intéressant du cours de Gestion participative. La visite de l’ONU (notamment les salles où siègent le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale) a été fort instructive. Nous y avons appris comment fonctionnent la représentation, les délibérations et l’élaboration de différentes politiques au sein de l’Assemblée générale. Par la suite, nous avons rencontré M. Jean-Claude Lauzon, Délégué général du Québec à NY qui nous a entretenus de la représentation du Québec à NY.
Le vendredi, nous avions une journée assez chargée. Notre rencontre avec Son Excellence, M. Paul-Robert Tiendrébéogo, Ambassadeur à l’ONU de l’Organisation internationale de la Francophonie a été très appréciée de la part des étudiants. Nous y avons appris l’importance de l’alliance des états francophones dans la défense de leurs droits, qui vont bien au-delà des questions linguistiques (essor économique, accords de coopération multilatérale, développement durable, promotion de la paix, de la démocratie, des droits de l’homme, appui à l’éducation, la formation et l’enseignement, etc.).
En après-midi, nous avons rencontre deux hauts fonctionnaires de la Mission permanente du Canada auprès des Nations Unies, qui nous ont expliqué le rôle de la délégation du Canada et à la promotion de ses intérêts à l’ONU (développement international, sécurité des droits de la personne, droits des femmes, des enfants et des autochtones, lutte contre le terrorisme, etc.). Les diplomates nous ont décrit l’importance de leur rôle au de plusieurs commissions et comité sur lesquels ils siègent.
Par la suite, nous avons rencontré M. Julian Florez, responsable du Programme Alimentaire Mondial, qui est la plus grande agence humanitaire pour la lutte contre la faim dans le monde. Le PAM s’occupe non seulement d’urgences humanitaires, mais il lutte également pour améliorer la sécurité alimentaire de milliers de personnes démunies et sous-alimentées. Le PAM a notamment institué un programme de dons en espèces ou de bons qui permettent aux plus pauvres de se procurer eux-mêmes les aliments dont ils ont besoin. Cela réduit non seulement le transport d’aliments, mais permet à ces personnes de regagner un peu de leur dignité.
La professeure Champagne a clos cette mission par une conférence très intéressante sur le rôle de l’ONU et sur certains « mystères diplomatiques », notamment la décision du panel du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, qui a élu, à sa présidence, l’Ambassadeur de l’Arabie Saoudite, pays où des violations de droits de la personne sont souvent constatés (application de la charia, décapitations, etc.).
Pascale Sirard