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PRINCIPES ET ENJEUX AUT-15

  • Intra I - Kevin Beausejour

    Kevin Beauséjour

    Travail #1
    Blogue

    Il y a deux semaines, Martine Biron, analyste politique au bureau de Radio-Canada publiait une analyse sur les compressions que la CAQ devrait faire pour financer ses promesses qu’elle a promise lors des dernières élections.
    Cette obsession, comme nous la décrit Mme Biron est pour François Legault un endroit pour réussir là où certains de ses prédécesseurs ont échoué. C’est-à-dire de réaliser les promesses les plus importantes qu’ils ont promises lors des élections provinciales. Ainsi, le Conseil du trésor a fixé des cibles de compressions budgétaires pour chacun des ministères.

    On parle alors, ici de décroissance de l’État, car le premier ministre souhaite économiser une certaine somme d’argent provenant de différents ministères pour réussir à implanter ses promesses électorales qui se chiffrent à près de 1 milliard de dollars. Comme mentionné dans l’article de Mme Biron, il n’y aurait que le ministère de l’Éducation qui aurait été épargnée, puisqu’une des promesses de la CAQ est de réduire la taxe scolaire. Toutefois, d’un autre côté comme nous l’avons vue avec la sortie du ministre cette semaine, il y a un autre grand projet qui commence à voir le jour et ces les maternelles 4 ans. Donc d’un côté, nous coupons dans la croissance de l’État et de l’autre il souhaite mettre en place un service qui est déjà en place, mais de manière beaucoup plus étendue au sein du réseau scolaire.

    Sur le plan de l’application de nos connaissances vue dans notre cours de principes et enjeu de l’administration publique, il y a clairement un enjeu face à ce que le gouvernement de la CAQ souhaite réellement faire. Car dans leur objectif de proposer d’ici 5 ans les maternelles 4 ans, ils vont devoir embaucher plusieurs personnels spécialisés, puisqu’un des objectifs de ce nouveau service est de dépister les problèmes d’apprentissages plus tôt dans le développement de l’enfant.

    Au final, selon le ministre Roberge, le coût des classes de maternels 4 ans sera entre 400 et 700 millions par année. Toutefois, pour le moment l’acceptabilité sociale de ce projet n’est pas vraiment liée à un enjeu financier, mais plutôt à un problème physique, c’est-à-dire le manque de classe pour accueillir ses jeunes enfants qui vont provenir principalement des CPE. Cependant, ce problème physique va rapidement se trouver dans un enjeu financier puisque le gouvernement va devoir financer ses nouvelles classes physiques d’une manière ou d’une autre.

    Comme nous le rappel Marco Bélair-Cirino du devoir, les promesses seront financées par des économies sans nuire aux services à la population. Ainsi, peut-être que nous aurons droit à une compression budgétaire de la part du gouvernement caquiste pour financer l’ajout de ses classes au sein du réseau scolaire et que cette compression proviendra d’une décroissance de l’État au niveau des commissions scolaires. Cette compression lui permettra d’un autre côté de réaliser une de ses promesses électorales.

    Finalement, au cours des derniers mois, les journalistes ont eu tendance à comparer le Québec et l’Ontario principalement dû au fait que les deux gouvernements élus se ressemblaient étrangement et pouvaient s’apparenter à un certain niveau de populisme. Il faudrait maintenant que ça soit au tour du gouvernement du Québec de se comparer avec l’Ontario pour tirer des conclusions de l’implantation des maternelles 4 ans.

  • PARCE QU’ON EST EN 2015 : LA REPRÉSENTATION DES FEMMES AU CONSEIL DES MINISTRES

    Travail effectué dans le cadre du cours ENP 7505 - Intra 2
    Par Julie Demers

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  • Blog#2 - Jean Ismert - Responsabilité sociale des médias

    Le développement de la responsabilité sociale des médias

    Il faut remonter au XVII et XVIIIe siècle pour voir les premiers signes d’influences des médias en communication politique. Dans cette période pré-industrielle, le développement d’une classe moyenne, la bourgeoisie, cherchait à prendre plus de pouvoir au détriment des monarchies de l’époque. Au même moment, le courant des Lumières joue un rôle majeur dans l’émancipation de nouvelles idées, de la poursuite d’une démarche scientifique et non basée sur la foi, ainsi que la quête de la vérité. En 1964, dans sa publication Aeropagitica, John Milton avançait le droit à la liberté de pensée et le droit à l’information pour exercer sa rationalité. Deux centenaires plus tard, John Stuart Mill amenait sa vision utilitariste en affirmant « je peux faire ce que je veux tant que je ne cause pas de dommage aux autres ». Cette affirmation ne pourrait pas être plus populaire à l’heure actuelle où une information diffusée en primeur en envoie une autre aux oubliettes. À l’époque de Mill, les premiers médias livrent deux batailles, celui du droit de publier des informations anti-gouvernement et celui d’assister aux assemblées parlementaires. Après plusieurs gains, les médias de l’époque se verront attribuer certaines tâches qui vont augmenter la notion de responsabilité sociale des médias (informer, divertir, indépendance financière, surveiller le gouvernement). L’idéologie du libre marché s’installe progressivement, tout comme la liberté des médias, pour le meilleur comme pour le pire.
    Avec les deux guerres mondiales, on note une participation accrue des gouvernements dans le contrôle des médias pour polariser l’effort de guerre en diffusion leurs messages à la radio lors des heures de grandes écoutes. Indirectement, le gouvernement recommence à jouer un rôle de financement. Mais avec le développement de la radio et par la suite de la télévision, certaines réflexions arrivent quant à la difficulté de contrôler le gouvernement à cause de son expansion (plan Marshall, état providence). De plus en plus de voix s’élèvent pour que des standards de qualités soient définis. Force est d’admettre qu’il y a encore beaucoup de gens réclamant des standards avec l’apparition de pseudo journalistes, ou peut-être plus des leaders d’opinion.
    Toujours est-il que de nos jours les médias sont tellement présents qu’ils influencent l’agenda building des politiques. Nous avons qu’à nommer la décision gouvernementale de lancer la commission Charbonneau suite aux émissions de journalismes d’investigation Enquêtes. Pour prouver le pouvoir pondérant des médias dans l’espace public certains auteurs se sont intéressés à l’agenda setting. Cette notion signifie que les enjeux sélectionnés et présentés par les médias gagnent en importance aux yeux des citoyens, donc de l’opinion publique et par conséquent intègrent l’agenda politique. En plus, le « cadrage » utilisé par les médias pour donner l’information est de plus en plus remis en question quant à l’objectivité de l’information circulée. Tout est aussi une question de timing. Aujourd’hui, avec l’étendu d’Internet, les stratégies des communications politiques se tournent vers des médias sociaux sans même que l’utilisateur s’en aperçoit. Par exemple, durant la première campagne électorale de Barak Obama, ce dernier a mis en place un empire pour élaborer un plan de Microtargeting cherchant à utiliser la base de données internet pour aller chercher plus de votes dans les États dits «swing states. À ce niveau, Facebook a été d’une utilité incroyable pour les démocrates cherchant à attirer les votes des électeurs indécis.
    Le phénomène est tel qu’on ne réalise même plus l’ampleur des médias dans le contrôle de l’information et dans l’impact qu’ils possèdent sur le gouvernement. Nous entrons dans une aire nouvelle ou beaucoup de personnes véhiculent de l’information sur internet, informations reprises ensuite par des milliers de personnes sans même avoir de preuve valide dans certaines circonstances. Tout cela mène à penser que plus les technologies se développeront plus le rôle et l’éthique journalistique devra être redéfinie.

    Jean Ismert

  • Blog #2-Le scrutin majoritaire uninominal à un tour, une réforme à venir?-Principes et enjeux de l'administration publique

    Le scrutin majoritaire uninominal à un tour, une réforme à venir?

    Le parti libéral de Trudeau s’est engagé. Une réforme de l’actuel mode de scrutin est à prévoir.

    États de la situation

    Au Québec et au Canada notre mode de scrutin actuel est le majoritaire uninominal à un tour. Ce type de scrutin appartient à la catégorie majoritaire. Environ 40% des pays répertoriés par l’union interparlementaire, ayant un mode de scrutin, l’utilisent.

    Les avantages
    • Simple.
    • Tends à créer un gouvernement majoritaire.
    • Avantage les grands partis.
    • Lien plus étroit entre un député et les électeurs, du fait qu’il habite dans la circonscription (représentativité géographique).
    • Élection d’un représentant et non d’un parti.

    Les inconvénients
    • Un candidat peut être élu même si une majorité a voté contre lui. Citons l’exemple du Parti conservateur, qui en 2011, a été élu à 39%. Ce qui revient à dire que 61% des gens ont voté pour un autre parti.
    • Un vote de plus que l’adversaire assure au candidat une place à l’Assemblée nationale ou à la Chambre des communes.
    • Manque d’équité dans la représentation des plus petits partis
    • À l’échelle mondiale, il a été démontré que les femmes y sont moins bien représentées (présence de partis plus traditionnels).
    • Les valeurs et les idées de la population ne sont pas représentées équitablement

    Qu’elles sont les autres possibilités?

    Deux grandes catégories de modes de scrutin sont utilisées à travers la planète, nommons :

    Catégorie majoritaire (celle utilisée au Québec et au Canada) :
    Cette catégorie est le mode d’élection le plus ancien. Il peut être uninominal (vote pour une personne) ou plurinominal (vote pour plusieurs personnes). Il peut se dérouler sur un tour ou sur deux tours. Outre qu’au Québec et au Canada, ce mode de scrutin est notamment utilisé en France (deux tours) et en Grande-Bretagne (un tour).

    Catégorie proportionnelle :
    Cette catégorie permet de faire élire des candidats afin de représenter la population, dans ses valeurs et ses idées, le plus équitablement possible. Environ 58% des pays répertoriés par l’union interparlementaire ayant un mode de scrutin l’utilisent. Si 15% de la population votent pour un parti, celui-ci sera représenté par 15% des sièges.

    Avantages
    • Population équitablement représentée.
    • Partout dans le monde, ce système, en comparaison au majoritaire uninominal, favorise l’élection des femmes.
    • Il rend impossible la prédominance d’un parti qui n’aurait pas l’appui de la majorité de la population.

    Inconvénients
    • Les électeurs ne sont pas nécessairement représentés par un candidat provenant de leurs circonscriptions. Le lien établi entre les élus et les électeurs sont donc moins forts.
    • Impossible de choisir qui représentera une circonscription. Bien souvent les candidats sont choisis et par la suite ceux-ci se font donner la responsabilité d’une région.

    Aux dernières élections, si le système de scrutins proportionnels pur avait été utilisé voici comment se chiffreraient les sièges :

    Libéral : 134 vs 184 actuellement
    Conservateur : 109 vs 99 actuellement
    NPD : 67 vs 44 actuellement
    Bloc québécois : 16 vs 10 actuellement
    Parti vert : 12 vs 1 actuellement

    Un autre mode de scrutin, moins utilisé, mais qui comporte plusieurs avantages, peut être utilisé : Le scrutin mixte. Environ 3% des pays répertoriés par l’union interparlementaire ayant un mode de scrutin l’utilisent. Ce mode combine le proportionnelle et le majoritaire. L’électeur vote deux fois. Une première pour un candidat dans sa circonscription et une autre pour le parti de son choix. Au Canada le NPD propose ce système de scrutin pour remplacer notre système majoritaire actuel.

    Une population mieux représentée? Les femmes mieux représentées? N’est-ce pas ce que nous souhaitons?
    Plusieurs questions restent : Dans les prochaines années, pourrons-nous assister à une réforme du mode de scrutin? Quel mode de scrutin nous irait mieux? Est-ce que ce changement fera une différence dans la participation des citoyens aux élections?

    Laurence Boucher-Cadieux


    Bibliographie :

    www.aceproject.org The electoral knowledge network : Systèmes électoraux

    www.vie-publique.fr Les différents modes de scrutin et leurs effets

    www.ledevoir.com Le Canada mûr pour une réforme du mode de scrutin? 14 oct. 2015

    www.ici.radio-Canada.ca Et si? Les résultats de l’élection sous la loupe de la proportionnelle 20 oct. 2015

    www.democratie-nouvelle.qc.ca

  • Blog #2 - Péage sur les ponts : s'inspirer de l'audace londonienne

    Le péage sur les ponts est un sujet qui revient régulièrement dans l'actualité montréalaise. À tout le moins, c'est une question qui génère des débats passionnés dans les médias. Pour plusieurs, l'imposition d'un péage serait complètement injuste envers les habitants des couronnes, dont la plupart sont obligés de traverser les ponts nuit et jour pour aller travailler sur l'île.

    Tout d'abord, dans le cas du pont Champlain, l'idée d'un péage est lancée par le gouvernement fédéral (Conservateur à l'époque) lorsque le projet du nouveau pont Champlain est annoncé. Le péage doit servir à rembourser à terme une partie importante du coût de l'infrastructure. Cette idée est tout de suite critiquée par l'ensemble des partis d'opposition, le gouvernement provincial ainsi que les élus municipaux concernés pour les raisons que l'on connaît. Avec le changement de gouvernement suite à l'élection fédérale, tous ces acteurs se réjouissent et espèrent l'annulation de ce péage.
    Ensuite, c'est un groupe d'économistes indépendants qui recommande l'imposition d'un péage sur tous les ponts ceinturant de l'île de Montréal. Cette fois-ci, le but clairement affirmé de cette mesure est de réduire la congestion routière de Montréal, preuves à l'appui. À la suite de cette proposition, la levée de bouclier est moins vive que dans le cas du pont Champlain, mais l'idée se bute quand même invariablement à la question du transport collectif, ou plutôt, de l'absence de transport collectif adéquat : on ne peut pas implanter de péage parce que «les gens sont obligés de traverser les ponts en voiture».

    Parfois, il faut prendre un peu de recul pour mieux comprendre un enjeu.

    Dans un article paru le 30 novembre 2015, la journaliste Florence Sara G. Ferraris nous invite à «s'inspirer de l'audace londonienne» qui, plus de 12 ans auparavant, a adopté la position qui cause tant d'opposition ici. Du jour au lendemain, un secteur de 22 kilomètres carrés au centre de Londres s'est fait encerclé par un péage (le plus cher d'Europe). Résultat ? 40 % de réduction de la congestion dans ce secteur et un taux de satisfaction élevé des citoyens. Le secret du succès ? Un investissement massif dans le transport en commun pour bonifier l'offre de transport collectif avant l'implantation du péage. Londres n'a donc pas seulement été audacieuse, elle a aussi été prévoyante et rationnelle; elle a mis au point une stratégie, puis l'a implantée.

    Cet article permet de se rendre compte à quel point nous sommes loin d'en arriver là, mais il illustre aussi une différence fondamentale entre le cas de Londres et le cas de Montréal. À Londres, la stratégie a été élaborée par l'agence de transport de Londres (l'extension de la mairie), et c'est aussi cette agence qui l'a implantée. À Montréal, pour un péage sur les ponts et un réseau de transport conséquent, les acteurs impliqués seraient les mairies, la STM, l'AMT, la STL, le RTL, le MTQ; le gouvernement fédéral possède quelques ponts (Jacques-Cartier, Champlain, Mercier), les autres étant au gouvernement provincial; l'avenir de l'AMT est incertain, les réseaux de transport municipaux ne s'entendent pas et la CUM a été remplacée par la CMM et le conseil d'agglomération de Montréal. Est-ce un contexte propice à la mise au point d'une stratégie rationnelle, prévoyante et audacieuse ? Rappelons que dans la version initiale du nouveau pont Champlain, aucune voie dédiée au transport collectif n'était prévue. Par ailleurs, le projet du SRB sur Pie-IX a été lancé en 2009 a d'abord été prévu pour 2012, puis 2017, puis 2018, puis 2020, puis 2022… Imaginons le chaos si on avait l'audace de vouloir implanter une bonification de transport collectif comparable sur l'ensemble des accès à l'île de Montréal dans le contexte actuel !

    Quand on se compare, on se console. Vraiment ?

    Retour à l'exemple londonien. Le secteur tarifé de Londres n'est pas mort à petit feu à la suite de l'implantation du péage, les commerces n'ont pas fermés, les gens n'ont pas fui le secteur, ils viennent simplement plus en transport collectif, à pied et à vélo; l'environnement est plus sain et plus sécuritaire, le volume de voitures sur les rues a plutôt diminués, les rues se sont décongestionnées, les autobus peuvent circuler et la ville retire du péage l'équivalent de 2,4 milliards de dollars par année réinvestis dans le transport collectif. Londres a aussi exempté de péage les taxis et les conducteurs de voitures électriques et une surtaxe pour les véhicules particulièrement énergivore, autant d'autres façons d'encourager certains comportements.

    En conclusion, pour revenir au débat initial sur les péages sur les ponts de Montréal, il semble y avoir une opposition entre deux visions d'un centre-ville idéal : la vision d'un centre-ville moderne, où les voitures circulent sans entraves dans des rues larges et la vision d'un centre-ville futuriste, où les piétons occupent l'espace public en sécurité et se déplacent en toute liberté en utilisant un réseau de transport collectif efficace. L'exemple londonien démontre plutôt que ces deux visions peuvent aller de pair.

    SARA G. FERRARIS, Florence (2015). «Sur la route: s'inspirer de l'audace londonienne», 30 novembre 2015, Le Devoir, [En ligne], http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/456601/transport-collectif

  • La conférence de Paris et la souveraineté

    La Conférence internationale sur le climat, qui a officiellement débuté le 30 novembre à Paris, représente une occasion historique de déterminer et mettre en place des politiques concrètes et universelles de lutte contre les changements climatiques. Face à ceux-ci, on ne peut que constater l'interdépendance des différents acteurs planétaires, ce qui fait de l'environnement le domaine qui nécessite la plus grande souveraineté partagée. En effet, la responsabilité commune face à l'environnement exige que l'on exclue la logique de compétition entre États que l'on retrouve dans plusieurs autres domaines.

    L'environnement se présente comme le bien public mondial par excellence, dont la protection ne peut que passer par la mise en place de véritables politiques publiques qui dépassent le cadre national. On doit donc dépasser les logiques interétatiques classiques de l'État et établir une norme stable, collective et négociée, qu'implique toute gouvernance supranationale (Laidi, 2004). L'établissement d'une telle norme peut toutefois sembler menaçant pour de nombreux acteurs politiques, puisqu'elle aurait pour effet l'affaiblissement de la souveraineté des États. Cette conséquence représente d'ailleurs un débat important entourant la COP21, et semble être l'un des principaux obstacles rencontrés dans la rédaction d'un accord environnemental supranational.

    Depuis un certain temps déjà, des voix s'élèvent pour demander à ce que l'accord qui sera conclu dans le cadre la COP21 soit juridiquement contraignant. Ainsi, les différents États qui y prennent part se verraient forcés de répondre à toutes les obligations qui seraient déterminées par l'accord. Les pays du Commonwealth se sont prononcés en faveur d'un tel accord, de même que de nombreux autres États participants à la rencontre (Shields, 2015; Agence France-Presse, 2015a). Le président français est même allé jusqu'à avancer que l'accord ne pourrait être conclu que s'il y avait des dispositions contraignantes. Ainsi, la crise climatique encourage ces pays à partager leur souveraineté.

    Cette vision n'est toutefois pas partagée par tous les acteurs étatiques. De nombreux États considèrent qu'il faut par-dessus tout protéger leur souveraineté. Cette vision a toujours été incarnée par les États-Unis, qui jugent inviolable l'exclusivité de ses pouvoirs à l'intérieur de ses frontières et son indépendance sur la scène internationale. Ainsi, alors que de nombreux pays insistaient sur l'importance d'avoir un accord contraignant, le secrétaire d'État américain avançait qu'ils seraient impossible pour eux de ratifier un accord comprenant des objectifs de réduction d'émission de gaz à effet de serre juridiquement contraignant (Shields, 2015).

    Une aversion pour la rédaction de normes contraignantes représente évidemment un obstacle important à l'issue d'une solution équitable, équilibrée et durable. Sans l'application de ces normes collectives contraignantes, on peut se questionner de façon tout à fait justifiée sur la réelle portée qu'aurait l'accord sur le climat. Mais l'idée d'une gouvernance supranationale est difficile à légitimer et à intérioriser (Laidi, 2004). Les pays de l'Union européenne, qui vivent depuis des années dans un système de gouvernance supranational, semblent encore avoir encore du mal à s'y faire lorsqu'on touche certains sujets sensibles...

    Et le Canada, où si situe-t-il sur ce débat? Comme les autres pays du Commonwealth, il se prononce pour un accord contraignant. Toutefois, comme le souligne la ministre de l'Environnement, il ne pourra pas l'être dans toutes les dispositions. Conscient du défi que représente l'idée de contrainte juridique, on propose que les pays aient l'obligation de présenter des objectifs de réduction d'émission de gaz à effet de serre ainsi que de créer des mécanismes de suivi transparents (Agence France-Presse, 2015b). Il serait toutefois exclu que les États soient contraints juridiquement de respecter ces objectifs. Ainsi, la souveraineté des États serait en grande partie préservée. Ces propos sont d'ailleurs soutenus par un spécialiste des négociations climatiques, cité par le Devoir, qui soutient qu'il est peu probable qu'un accord sur le climat contient «des clauses de pénalités en cas de non-respect» (2015).

    D'autre part, si le nouveau premier ministre canadien s'est présenté faute de temps à la COP21 avec les cibles de réduction de gaz à effet de serre déterminées par le précédent gouvernement conservateur, on peut déjà anticiper une rupture avec le désintéressement des questions internationale des dernières années. En effet, depuis son élection, Justin Trudeau clame haut et fort que le Canada est enfin de retour sur la scène internationale. Sa participation enthousiaste à la conférence sur le climat de Paris représente déjà une amélioration par rapport à ce qu'on a connu sous le gouvernement conservateur. Je rappellerai en ce sens qu'en 2014, le premier ministre Harper avait brillé par son absence au sommet des Nations unies sur le climat, qui avait pourtant réuni 125 chefs d'État. La COP21 représente pour le gouvernement canadien une occasion en or de rebâtir sa crédibilité internationale et de jouer un rôle déterminant dans l'établissement de l'ordre mondial.

    Par Joliane Boulay


    Références

    Agence France-Presse (2015a, 28 novembre). Climat : le Commonwealth veut un accord «ambitieux» et contraignant. La Presse.ca. Repéré à http://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/changements-climatiques/201511/28/01-4925810-climat-le-commonwealth-veut-un-accord-ambitieux-et-contraignant.php
    Agence France-Presse (2015b, 29 novembre). Climat : Ottawa veut un accord partiellement «contraignant». La Presse.ca. Repéré à http://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/changements-climatiques/201511/29/01-4925970-climat-ottawa-veut-un-accord-partiellement-contraignant.php
    Laidi, Z. (2004). La grande perturbation. Paris : Flammarion
    Shields, A. (2015, 2 décembre). Quelles «contraintes» pour un accord? Le Devoir.ca. Repéré à http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/456802/climat-quelles-contraintes-pour-un-accord

  • IntraII-Blog2. Préparé par Woodline TAVERNE

    La DETTE : pour un gouvernement, le recours à l`endettement est une injustice et une solution de facilité devant l`incapacité de payer?

    Introduction :

    Dans le cadre de fonctionnement d`un État, d`un gouvernement, il peut se voir retourner vers l`emprunt pour assurer certaines missions d`intérêt général. Selon (Joanis et Montmarquette, 2004), l`endettement est l`un des moyens utilisés par le gouvernement pour financer ses dépenses à coté par exemple du système de taxation et d`imposition. En effet, l`endettement a pour avantage dans le présent d`éviter d`exiger aux citoyens de payer davantage pour les services publics à assurer par le gouvernement. Cet endettement pourra avoir aussi des conséquences pour les générations futures dans la mesure où elles vont devoir participer au remboursement des dettes non consenties. La question serait dans quelle mesure le recours à l`endettement peut être considéré comme injuste et en même temps un moyen de sorti devant l`incapacité de l`État d`honorer ses engagements. Une appréciation du recours à l`endettement sera faite en deux parties. Ainsi, dans un premier temps, nous allons voir de quelle manière l`endettement est-il une injustice (1), et dans un second temps, l`endettement comme un moyen pour compenser les dettes déjà contractées(2).

    I- Le recours à l`endettement est -il une injustice?
    La première question qui se pose quand on apprend que l`État a l`intention de recourir à l`endettement est «qui va payer la facture»? Il n y a pas d`autre personne que le citoyen à rembourser cette dette, car, elle se réalise dans le but d`assurer la mission d`intérêt général. Dans ce cas, on pourrait se demander pourquoi l`État ne demande pas aux citoyens d`assurer ces coûts via les taxes et les impôts? La réponse est apportée par (Joanis et Montmarquette, 2004). Selon ces derniers, quatre (4) raisons motivent l`État à éviter le système de Taxation et d`imposition au moment d`engager les dépenses publiques. Premièrement, c`est pour garantir la stabilité des revenus des citoyens et pour éviter qu`ils aient à le payer instantanément. Ainsi, le montant de la dette sera étalée sur une plus longue durée et on ne le sentira pas de la même façon s`il fallait le faire au moment où les dépenses s`engagent. Deuxièmement, elle permet de stimuler l`économie en période de récession par des investissements majeurs considérés comme de «bonne dette» dans la mesure où ces investissements sont appelés à être utilisés pendant de longue période et par d`autres générations.
    Troisièmement, la dette permet à l`État de faire un report des charges fiscales liées aux dépenses publiques par le fait que les futurs contribuables tireront également des avantages découlant de ces dépenses. De ce motif, on peut dire que cela pourrait permettre à l`État de mieux prévoir les moyens d`ajustement pour rembourser les dettes sur les revenus des contribuables. En dernier lieu, pour assurer l`équité entre les générations bénéficiaires des avantages de la dette. Aussi, les gros investissements seront profitables à plusieurs générations, il serait plus juste d`éviter d`appauvrir une génération par le coût des dépenses qui seront utiles à d`autres générations.
    En effet, la dette au prime abord est considérée comme injuste parce que les autorités publiques la contractent au nom des citoyens contribuables qui n`ont pas donné leur consentement au préalable. Elle peut être considérée aussi comme injuste, pour reprendre (Perrot, 2010), lorsqu`elle constitue une «mauvaise dette» dans le sens qu`elle permet de répondre tout simplement aux besoins primaires/ quotidiens. Toutefois, lorsque ces dettes visent à engager des investissements à long terme qui seront profitables à plusieurs générations, la dette publique a de bonne justification et ne pourrait être vue comme injuste dans le sens qu`elle répond aux besoins collectifs.

    II- La dette, comme solution devant l`incapacité de payer
    Comme déjà mentionné dans la première partie, toute dette publique requiert de bonne justification. Cependant, la question est jusqu`où on peut aller avec ces justifications? Un État peut- il rester éternellement dans le recours à l`endettement? Selon (Perrot, 2010), la dette et la croissance ne sont pas opposés dans la mesure où la dette contractée servira à investir pour favoriser la croissance de l`État en question. Pour l`ancien premier ministre Jacques Parizeau cité par (Desrosiers, 2007), il serait mieux pour le gouvernement de se pencher sur la croissance économique plutôt de se plaindre des problèmes de dette. On ne doit quand même pas se faire des illusions, favoriser la croissance nécessite inconditionnellement des investissements très coûteux. Si l`on n`a pas de capacité économique pour le faire, les recours à l`endettement ne pourront pas être écartés. Par conséquent, le taux d`endettement va devoir augmenter surtout si ces investissements sont déficitaires. La dette peut être une solution devant l`incapacité de payer, mais exige de la part du gouvernement de la prudence et de la définition de ses priorités et ses objectifs de façon rationnelle. Ces nouvelles dettes doivent permettre non seulement d`investir sur le long terme mais également de contribuer à rembourser les dettes antérieures. Rien n`est garanti, parfois ces investissements sont plutôt déficitaires parce l`État avait mal mesuré les conséquences.

    Conclusion :
    Pour finir, dans le cas du Québec, le recours à l`endettement n`est pas synonyme de l`injustice, encore moins une facilité devant l`incapacité de payer ses dettes. La dette publique constitue plutôt, pour reprendre le professeur Rémy Trudel, une alternative pour trouver les moyens financiers dans la mesure où les fonds publics ne permettent pas de répondre aux objectifs visés. Ces dettes permettront au gouvernement d`assurer le financement des immobilisations et des projets innovateurs qui vont susciter parallèlement la création d`emploi.
    Woodline Taverne

  • L’administration publique est avant tout essentiellement une science. Ce n’est pas là que s’exerce le côté « artiste » du comportement administratif !

    L’administration publique ou le management public comme on l’appelle récemment a été toujours un sujet d’études et beaucoup de chercheurs ont essayés de comprendre son fonctionnement et à faire des comparaisons entre le management public et le management privé mais une question essentiel se pose toujours sur l’administration publique est-elle une science ou un art.

    En effet, après l’apparition des sciences sociales la dimension scientifique de l’administration publique est devenue pertinente et cela à travers l’apport des différentes écoles de pensé tel que l’école classique avec Taylor et Fayol qui a mis l’accent sur la rationalisation, l’optimisation de la production, la création de l’organisation scientifique du travail et la notion du « one best way » c’est à dire qu’il y a une seule manière optimale de gestion.

    Puis, avec weber qui a définit la bureaucratie ou l’administration moderne et ses principes de gestion, ensuite l’école des relations humaine qui a donné une importance au facteur humain dans l’organisation et puis l’école systémique qui donne une nouvelle façon de voir l’organisation comme un système ouvert sur son environnement et qui a des relations dynamiques avec ce dernier.
    En suite l’école de prise de décision à travers un nouveau concept celui de la rationalité limité c’est à dire qu’il n y a pas une seule solution optimale et la prise de décision doit être la plus satisfaisante.

    A vrai dire, l’apport de tous ces écoles de pensé a permis de voir l’administration publique comme une science c’est a dire un ensemble des connaissances produites sur la base de méthodes d'investigation rigoureuses, vérifiables et reproductibles et qu’il faut avoir une attitude objective et ne pas avoir recourt au jugement de fait et au jugements de valeur et on s’intéresse donc à expliquer le phénomène administratif d’une manière scientifique à travers des théories , des modèles et des concepts dans le but d’avoir des loi a caractères générales dans la gestion publique qui peuvent être reproduits indéfiniment. Et dans ce cas on se préoccupe alors aux éléments matériels tel que la comptabilité, la planification, la recherche opérationnelle…et ce en utilisant surtout des approches descriptives et analytiques et on se basant sur les autres sciences tel que le droit, le management, la politique…

    Mais aussi plusieurs chercheurs dans le domaine de l’administration publique estiment que cette dernière est purement artistique et qu’il n y a pas des modèles et des concepts généraux qui s’appliquent dans toutes les situations et cela est due à la complexité et l’étendu vaste du domaine de management public. Dans ce cas on a recourt à des approches normatives, critique et prescriptive et on a tendance à utiliser des méthodes qui se basent sur le jugement de valeurs, l’expérience des fonctionnaires, la créativité, l’intuition, le rêve…

    Par exemple le gestionnaire d’un organisme public fait toujours face à de multiples demandes de différents intervenants tels que les citoyens les groupes d’intérêts, les parties politiques…et ces demandes sont parfois contradictoires et il n’y a pas une solution scientifique bien précise et dans ce cas il faut ce basé sur la créativité la subjectivité pour agir et pour satisfaire les besoins toute les parties en respectant la loi et en ayant comme objectif la préservation de l’intérêt public général.

    Le côté artistique se manifeste aussi dans l’interprétation des lois applicables c’est à dire qu’il ne faut pas appliquer la loi tel quelle mais des fois on est dans des situations ou on doit se focaliser davantage sur l’esprit de la loi et on doit lire entre les lignes pour voir ce que le législateur a voulu dire en instaurant cette loi.

    Aussi le côté artistique dans le management public se manifeste surtout dans la communication et la mobilisation et c’est là l’importance d’avoir des leaderships dans les organisations publiques qui peuvent influencer et mobiliser, par exemple un pays comme la Grèce qui passe par des difficultés financière et il faut convaincre le peuple qu’il y a des sacrifices à faire et que le plan de sauvetage sera douloureux, ou aussi dans le cas des crises, des catastrophes naturelles ou des attaques terroristes il faut que le gestionnaire public soit rassurant et maintient la stabilité de l’État.
    Dans ces cas on n’a pas vraiment des méthodes scientifiques et des concepts préétablis qui nous donne la façon d’agir mais il faut se basé surtout sur la créativité sur la subjectivité sur le savoir être…


    Personnellement, je pense que le management public représente un mélange des deux approches c’est à dire qu’il est à la fois une science et un art.
    En effet, dans plusieurs cas du phénomène administratif on doit utiliser des méthodes objectives et scientifiques tel que dans la budgétisation, la planification, le contrôle de gestion…mais des fois aussi et vue la multitude des intervenants et la complexité de la sphère publique il se peut qu’on peut ne pas avoir une solution scientifique et à ce moment précis il faut se basé sur le côté artistique en faisant recourt à l’imagination, la créativité, l’expérience des fonctionnaires, la subjectivité…

    Et c’est ce double recourt à la science et l’art qui fait la complexité du management public contrairement au management privé qui se base essentiellement sur l’approche scientifique, et cela nous amène à un autre débat très intéressant à savoir la différence entre le management public et privé et est ce qu’il y a un style de management général ou bien chaque domaine a ses spécificités et sa propre méthode de gestion.



    Bibliographie : MERCIER, Jean 2002. « Administration publique et études administratives ».

    Tlili Souheil etudiant en maîtrise administration publique, Blogue numéro 2

  • Nos élus font de l'oeil-Soirée de débat 1 octobre 2015

    Soiree de Débat 2015.pdf

  • La relation fragile politiciens-administrateurs

    Le phénomène qu'est l'interaction entre les politiciens et les fonctionnaires est infiniment complexe et fragile, mais aussi indispensable au bon fonctionnement de l'État. Comme les élus et les fonctionnaires participent ensemble à l'élaboration des politiques publiques, l'établissement de relations harmonieuses entre eux permet une plus grande cohérence et une plus grande efficacité. Un exemple récent de l'actualité a toutefois démontré que les interactions sont loin d'être toujours harmonieuses.

    En effet, les propos du ministre de l'Éducation, M. François Blais concernant son ministère ont été largement médiatisé au cours du mois d'octobre. Celui-ci aurait affirmé lors d'une rencontre avec l'ADEREQ que son ministère est vieillot, lent, s'appuie sur peu de données fiables et résisterait fortement à l'apport de tout changement. Plus encore, le ministre aurait suggéré que certains fonctionnaires pourraient se faire montrer la porte.

    Ces propos, qui ont été rapportés dans les grands quotidiens, ne doivent pas rassurer les employés de ce ministère, qui évoluent déjà dans un environnement incertain. En effet, il faut se rappeler que de 2010 à 2015, ce sont cinq députés différents qui ont occupé le poste de ministre de l'Éducation, et que depuis l'arrivée du ministre Blais, l'organigramme du Ministère a été modifié. Ainsi, au cours des cinq dernières années, le Ministère de l'Éducation a dû, à l'arrivée de chaque nouveau ministre, s'adapter à leurs demandes et attentes particulières. Plus encore, on peut se douter qu'avec un tel roulement de ministres, ceux-ci n'avaient guère le temps de connaître et comprendre leur ministère en profondeur. Ces conditions pourraient-elles avoir créé une certaine méfiance des fonctionnaires envers le ministre, et, effectivement, une résistance aux changements proposés? Lorsque chaque projet débuté avec un ministre est remis en question par le suivant, et au rythme auquel cela se produisait, il est évident que les fonctionnaires ont dû avoir l'impression d'être dépassé par les événements.

    En ce sens, la différente perception du temps qu'ont les fonctionnaires et les élus et la rotation rapide de ministre n'a pu que représenter un obstacle supplémentaire dans l'établissement d'une relation stable entre M. Blais et les fonctionnaires de son ministère. À force de bâtir des projets qui sont ensuite rejetés, il est possible que les fonctionnaires en soient venus à perdre de l'enthousiasme pour les réformes, qui ne semble jamais aboutir. Un exemple qui peut être ici donné concerne l'abandon du projet des fusions scolaires, sur lequel le ministère travaillait depuis plus d'un an. Soumis à la réalité électorale, M. Blais tente d'apporter des changements rapides, dont les résultats seraient, autant que possible, appréciables au cours de son mandat. De leur côté, les fonctionnaires, qui ont un horizon beaucoup plus large, cherchent davantage à trouver des solutions et programmes qui auraient des effets positifs à long terme. Ils n'ont donc pas le même sentiment d'urgence qu'a M. Blais. La perception du ministre de l'Éducation selon laquelle son ministère est particulièrement lent peu être en partie expliquée par ces facteurs.

    On peut comprendre également que dans le contexte d'austérité, les tensions entre les ministres et les fonctionnaires doivent être exacerbées. En effet, un ministre qui défend les programmes de son ministère, tente de le protéger des compressions et essaie même d'aller chercher des ressources supplémentaires a davantage de chance de développer une bonne relation avec ses fonctionnaires, puisqu'ils partageraient tous des intérêts communs. Les fonctionnaires qui d'une part voient leur budget diminué et d'autre part se font demander de fournir les meilleurs services possible doivent avoir l'impression d'être laissés à eux-mêmes.

    On attend habituellement d'un ministre qu'il défende l'image publique de son ministère. Or, les commentaires du ministre Blais s'y attaquaient plutôt, et il n'est pas surprenant dans cette situation que le Syndicat de la fonction publique et parapublique se soit rapidement mêlé à la discussion pour défendre le ministère de l'Éducation. De telles allégations auraient pu limiter le pouvoir du ministre au sein de son propre ministère et augmenter la résistance aux changements. En effet, comme le souligne Claude Morin (dans Michaud, 2011), une condition sina que non à la réalisation de réformes est l'absence absolue de mépris du ministre à l'égard de ses fonctionnaires. M. Blais ne pouvait donc se permettre d'avoir un conflit avec les travailleurs de son ministère, surtout de façon aussi médiatisée que cela l'a été.

    Le ministre de l'Éducation a donc dû réagir rapidement pour réparer les pots cassés, et a promptement réitéré sa confiance en son ministère et ses fonctionnaires, soulignant leur savoir-faire, leur expertise et leur appui.

    Mais la relation entre les fonctionnaires et le ministre ne repose pas que sur les épaules du ministre, et certaines remarques de M. Blais méritent qu'on s'y attarde. Par exemple, selon lui, la plupart des experts invités à s'exprimer seraient choisis pour leur positionnement semblable à ceux des hauts fonctionnaires. Si cela est vrai, les fonctionnaires manqueraient grandement à leur responsabilité de servir le gouvernement de façon objective et impartiale. Pour qu'un ministère soit efficace, le ministre doit avoir confiance dans les informations qui lui sont données. La confiance représente d'ailleurs l'une des récompenses du bon travail des fonctionnaires.

    Bien sûr, les éléments soulignés ici ne comprennent qu'une partie du problème. Il est tout à fait possible que le ministère de l'Éducation soit particulièrement difficile à diriger. Un autre ministre aurait d'ailleurs donné raison à M. Blais sur la question de la forte résistance au changement qu'on trouverait au ministère de l'Éducation. Toutefois, les éléments ici présentés démontrent la complexité du maintien d'une bonne relation entre les élus et les fonctionnaires.

    Joliane Boulay

  • Réalités autochtones

    D’abord, j’aimerai attirer l’attention des lecteurs sur mon expérience personnelle à l’égard des autochtones avant de commencer mes études en 2e cycle à la prestigieuse école d’administration publique en 2015. Je souhaite que ce témoignage sensibilise mes collègues futures gestionnaires publics.
    Lors de ma formation au baccalauréat à l’UQAM en enseignement de l’univers social au secondaire (histoire, géographie), seulement un cours abordait des questions autochtones. Lors de ce cours, j’ai réalisé un travail sur le traité de Murray et les droits ancestraux. Peu de cours destinés à la formation des enseignants de l’histoire relatent l’histoire complète des autochtones telle que exposée dans le livre De Kébec à Québec.


    En effet, je croyais que les Amérindiens du Canada étaient en voie d’extinction, que les minuscules de groupes qui existent sont confinés dans des réserves et que tout ce qui les concerne est sous juridiction fédérale.
    Les rares fois où j’explorais l’univers amérindien c’était lors des visites aux musées et encore là il s’agit de l’histoire. Puis, mes connaissances sur leur mode de vie contemporain se limitaient aux enjeux de la vente de cigarettes illégales, aux quelques itinérants autochtones qui quêtent de l’argent sur la rue St-Laurent ou proche du métro Atwater à Montréal.
    Ce qui m’amène à dire que la réalité autochtone est peu connue du grand public et elle mérite d’être étudiée.
    Ce n’est que tout récemment que j’ai découvert la fragilité du système social et les nombreux problèmes sociaux auxquels les groupes de premières nations font face. L’été dernier (août 2015), j’ai visionné le documentaire Third World Canada qui avait été projetté à l’ENAP. La productrice Andrée Cazabon nous montre les conditions extrêmes de pauvreté que vivent les enfants dans une communauté autochtone dans le nord de l’Ontario. Aussi, la conférence donnée par Michèle Audette et Ghislain Picard m’a beaucoup sensibilisé aux enjeux des autochtones.
    Or, certains se demandent si les droits ancestraux créent deux classes de citoyens

    Un peu d’histoire
    Bien avant l’arrivée des Français et des Britanniques au 16e siècle, les peuples amérindiens avaient des coutumes particulières pour assurer leur survie. Certaines alliances militaires et commerciales avaient eu lieu entre des nations autochtones et les nouveaux conquérants sans que les autochtones abandonnent leur mode de vie. Dès la Conquête britannique, La Grande Bretagne ne tentera pas d’imposer ses lois au premières nations, (…) les Britanniques reconnaissent que ces Autochtones forment des nations distinctes ayant leurs propres règles et coutumes » (De Kébec à Québec, p 50). C’est ce qu’on appelle les droits ancestraux encore revendiqués aujourd’hui. Ils sont liés aux revendications territoriales, comme le droit à la chasse et à la pêche, et à l’autonomie gouvernementale.
    On peut croire que les autochtones sont des habitants du Canada et par ce fait ils ont les mêmes droits que les citoyens canadiens, mais après plusieurs lectures j’ai appris que les membres des Premières nations « jouissent en effet d’un statut juridique particulier, très différend de celui des citoyens canadiens» (De Kébec à Québec, p 127) .


    Dès la Proclamation royale de 1763, une relation fiduciaire a été établie avec la Couronne, c’est-à dire que l’État canadien agit à titre de protecteur des intérêts autochtones. Ensuite, La Loi sur les Indiens de 1876 a effacé les droits politiques des autochtones. Ces derniers obtiennent le droit de vote aux élections fédérales rien qu’en 1960. À cet effet, on affirme que «tous les aspects de la vie autochtones sont en effet régis par des règles juridiques particulières, qui ne concernent pas les autres membres de la population canadienne». (Secrets d’État ?, p 685)

    Enjeux contemporains :
    D’une part, concernant les droits ancestraux. Ce qu’il faut retenir, certains peuples autochtones désirent obtenir une autonomie gouvernementale sur la gestion de leur territoire. Ils sont allés jusqu’à l’ONU, en 2007, afin de faire valoir la Déclaration des peuples autochtones. Mais, le Canada a eu de la difficulté à l’accepter, car il s’inquiète pour l’intégrité de son territoire. Le gouvernement canadien craignait davantage que les peuples autochtones obtiennent une reconnaissance internationale, ce qui menacerait la souveraineté canadienne et l’intégrité du territoire canadien qui pourrait être divisé. Après des pressions, le Canada a reconnu cette déclaration, mais il a spécifié que celle-ci ne peut servir à un caractère juridique.
    D’autre part, il existe une panoplie d’enjeux socioéconomiques, tous reliés entre eux. Tellement qu’ils existent des problèmes que les responsables autochtones ne savent pas quel aspect privilégier tels que le chômage, logements insalubres, suicide. Ce qui retient mon intention comme future gestionnaire en administration publique : il existe un accroissement de la population autochtone, surtout chez les jeunes. Donc, il serait intéressant de développer des actions en matière d’éducation pour les jeunes autochtones. Au Québec, les ministères adaptent leurs programmes selon les différents groupes et ne font pas des programmes destinés uniquement aux Amérindiens. Pour cela, il est important de s’attaquer à la pauvreté, encourager l’éducation des enfants, offrir des services adéquats selon des hauts standards dignes des pays développés.

    En conclusion, je souhaite que l’espace médiatique québécois encourage la présence autochtone. Cela nous aide à connaître et à s’approprier cette culture. De plus, je recommande que le gouvernement instaure l’apprentissage d’une langue issue des Premières Nations à l’école dès le niveau primaire. Cela devra faire partie des principes et des fondements de l’identité canadienne et québécoise. Enfin, il est nécessaire de renforcer le programme éducatif des écoles par des cours sur l’histoire des autochtones et des Métis.

    Moona B. Principes et Enjeux

  • L’instauration de l’État de doit le révère de la médaille: Cas du printemps arabe





    Dans le cadre de notre cours « principes et enjeux de l’administration publique », on a mis l’accent sur l’importance de l’état de droit et sur le fait que chaque pays doit avoir une constitution et des institutions qui assurent le respect de cette dernière.

    De nos jours, le modèle démocratique est vu comme le meilleur mode de gouvernance. En effet, loin de ce cadre théorique, on remarque que l’instauration de l’état de droit peut avoir de sérieuses répercussions sur le destin des peuples et peut être une arme à double tranchant qui peut servir à affaiblir l’état voire à le détruire.
    Le peuple opprimé lutte contre la tyrannie et défend sa liberté, que pour lui n’a pas de prix, mais hélas, des fois non seulement il paie le prix et ne devient pas libre mais aussi il se trouve face à une nouvelle dictature basée sur l’injustice, l’anarchie et l’absence totale de l’état.

    Dans ce qui suit, on va mettre en lumière l’expérience de chaque pays de ce qu’on appelle le printemps arabe.
    Pour commercer, on va prendre l’exemple de la Tunisie, ce pays qui a fait la première étincelle et a déclenché le cycle de ces révolutions. En effet, sur le plan théorique, l’expérience tunisienne est considérée comme le triomphe du modèle démocratique et le symbole du succès révolutionnaire qui a été récompensé par un prix Nobel. Mais sur le plan pratique, on remarque que d’une part, la Tunisie a passé quatre ans d’instabilité politique qui ont mené à une crise économique, un surendettement et une forte dépendance envers les bailleurs de fonds. D’autre part et malgré la crise économique elle a dépensé une fortune tout au long de la période post-révolutionnaire afin d’avoir une nouvelle constitution, mais malheureusement cette dernière n’est pas respecté et on ne cesse pas de faire des exceptions à travers des lois anticonstitutionnelles telles que la loi de lutte contre le terrorisme qui met en doute les libertés garantis par la constitution..
    Bien que le peuple tunisien a pu se pencher vers la liberté et il a réussi à arracher l’ancien gouvernement répressif de ses racines mais l’environnement d’instabilité, la crise économique…vont encourager le retour puissant de ce qu’on appelle l’ancien système et peu à peu les gouverneurs vont tendre vers l’utilisation des vieilles méthodes de gouvernance qui préservent les intérêts des lubies ce qui va laisser la place à une dictature plus forte et plus dangereuse que la précédente comme le cas de l’État Égyptien.

    En effet, l’Égypte a voté pour une constitution qui a servi à diviser le peuple en deux puisque cinquante pourcent du peuple a été contre cette dernière et puis à travers un « coup d’État », l’armée a pris le pouvoir pour finir par une crise économique et faire régner le pays dans un climat d’instabilité et d’insécurité. Et à cause de la division du peuple, le scénario de la guerre civile n’est pas exclu et l’Égypte le pays du Nil pourra partager le même destin que sa voisine la Libye.

    La Libye, ce pays riche avec ses ressources naturelles où la révolution a engendré une disparition totale de l’état et a laissé la place aux gangs et aux organisations extrémistes pour gouverner. Et actuellement, ce pays demeure une menace pour les pays voisins et même pour le monde entier puis qu’il peut être un abri et une source de financement pour les organisations terroristes.

    En ce qui concerne le dernier pays du printemps arabe qui est la Syrie qui lui aussi comme les autres pays déjà cités, voulait finir avec l’oppression et l’abus de pouvoir et visait à garantir un avenir prometteur pour son peuple à travers sa révolution, se trouve actuellement dans le désordre et l’insécurité et une bonne partie du peuple syrien sont devenus des réfugiés et l’autre partie vit dans un climat d’insécurité et d’anarchie totale.

    Pour conclure on va dire que d’après ces exemples, on remarque qu’il faut des préalables pour l’instauration d’un état de droit, autrement dit, il faut que le peuple soit prêt pour un tel changement radical et surtout pour être gouverné par un tel système. Également il est primordial de mettre en place des institutions qui veillent et assurent la continuité de l’état de droit.

    Personnellement, je pense que si on n’est pas bien préparé pour l’instauration d’un système démocratique, la situation va se détériorer et les conséquences que ceux soient sur le pays ou sur le peuple vont être dramatiques et dans ce cas je préfère la gouvernance par une dictature stable que d’être gouverné par l’anarchie et la loi du plus fort. Et c’est bien pour cela que Donald Trump, en tête des sondages de la primaire républicaine pour 2016 aux États-Unis a déclaré dans une interview que « Le monde se porterait nettement mieux si les anciens dictateurs irakien Saddam Hussein et libyen Mouammar Kadhafi étaient toujours au pouvoir ».

    Aussi il y a des pays comme la Chine et la Russie, ou le modèle démocratique n’est pas le plus adéquat et son application peut avoir des répercussions néfastes sur le pays lui-même et sur le monde entier.

    Tlili Souheil étudiant en maîtrise administration publique

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  • La survie de la langue officielle au Québec

    Qu’en est il du parlé de la langue française ?
    J’écris ce blog à la suite d’un vécu dans un dépanneur au centre ville de Montréal. Pour la petite histoire, un après-midi je rentre dans un dépanneur, je demande des informations aux deux vendeurs concernant un article en m’exprimant en français. Les deux vendeurs me demandent de me reprendre en anglais car ils ne s’expriment que dans cette dernière. L’un d’entre eux continu sur la même lancée et me rétorque que c’est en anglais que tout les clients qui fréquentent son dépanneur s’expriment.

    Cette situation peut paraitre anodine pour certains, mais pour moi non, car le Québec sauf si je ne m’abuse, est officiellement une province francophone et la loi 101 l’indique clairement. Mais il est bien d’être réaliste, la situation que j’ai vécue est un cas isolé parmi tant d’autres et traduit combien de fois le poids de la langue française au Canada a baissé depuis le début des années 2000 et se situe sous la barre du 77% ce qui était au paravent maintenu au dessus des 80% pendant le 20e siècle, alors que celui de l’anglais se maintient.

    Selon le chercheur Charles Castonguay, cela s’explique en partie par le fait que le nombre de nouveaux immigrants (qui pour la plus part ne parle pas français) augmente chaque année, les anglais ne quittent plus le Québec pour aller dans les autres provinces du Canada et l’on parle davantage l’anglais dans le domaine publique et en particulier au travail. Il y a dans la région de Montréal environ 50.000 personnes qui parle le français à la maison mais qui parlent l’anglais au travail. Édouard Hoyer (2000) dans le rapport de la commission des états-généraux sur la situation et l’avenir de la langue française au Québec explique aussi le recule du français par le fait que le Québec tienne le record en émigration. Selon lui il y a plus de gens qui sortent que de gens qui entrent. Le Québécois serait donc un peuple en voie de disparation et même l’immigration avec un plafond de 30 000 personnes par an ne peut compenser pour tout ces francophones qui quittent le Québec.

    Faut-il s’inquiéter quand même le danger vient de l’intérieur ?

    Comme le dit souvent le professeur Rémy Trudel on ne peut en vouloir aux anglophones de parler leur langue car ils sont plus nombreux que nous les francophones et ils ont le droit de défendre leur patrimoine linguistique. De plus le Canada est un pays bilingue. Mais le Québec aussi a le droit de défendre sa langue officielle qui est le français. Le fait même que le Québec dispose d’une télévision et d’une radio ‟nationale” qui diffusent des programmes essentiellement en Français ne devrait même pas fait l’objet de débat car cela est tout à fait légitime qu’on use de tous les moyens pour protéger cette langue que nous partageons avec bon nombres de peuples venus d’ailleurs.

    Dans la défense de ce patrimoine linguistique, l’administration publique Québécoise est à saluer car elle joue un rôle exemplaire et est un moteur dans la promotion du français. Comme l’exige la charte de la langue française ses activités reflètent le fait que le français est au Québec la langue officielle et langue commune de la vie publique. L’administration publique n’utilise que le français dans l’affichage. D’autres langues peuvent exceptionnellement être utilisées, par exemple, si la santé ou la sécurité publique l’exigent ou conformément à la réglementation, lorsqu’il s’agit d’un affichage de l’administration publique à caractère touristique ou commerciale.

    Contrairement à l’administration publique, le privé au Québec exige le plus souvent la connaissance de l’anglais pour occuper certains postes dans certaines grandes entreprises, cela ne présente pas de danger pour la langue française ; mais il y a danger lorsqu’une entreprise n’exige pas la connaissance du français et engage des anglophones unilingues dans ces postes où ils doivent échanger couramment avec leurs collègues. Ce ci a comme résultat le fait que la langue d’usage interne de l’entreprise devient rapidement l’anglais. Et la même chose se produit aussi dans l’administration publique fédérale. La plus part des services publics fédéraux localisés au Québec ont pour l’un des critères phares de sélection le bilinguisme. Si vous ne vous exprimez qu’en français et que vous ne parlez pas anglais vos chances pour travailler au fédérale sont significativement mince, même si c’est pour intégrer un service localisé dans la province du Québec. Il donc semblerait que la maitrise de l’anglais soit plus payante que celle du français.
    Cela m’étonnerait fort que la maitrise du français soit une exigence dans les provinces anglophones, imposée aux personnes qui veulent intégrer l’administration publique fédérale encore moins le privé.
    Il faut donc obliger les employeurs à respecter la langue officielle du Québec dans la mesure du possible, et si tel est le cas il devrait avoir plus de gens vivants au Québec qui se francisent que ceux qui ne s’anglicisent.

    Il est vrai que plusieurs festivals comme les ‟francofolies” de Montréal sont organisés pour promouvoir la langue et quant bien même la loi 101 existe le français ne cesse de reculer au Québec et encore plus au Canada. Il y a donc urgence en la matière avant que la langue française au Québec n’appartienne seulement qu’au Folklore.
    Édouard Hoyer (2000) propose par exemple de laisser tomber les lois anti-anglais qui ne fonctionnent pas très bien et qui n’aideront pas le Québécois à mieux parler français, il propose plutôt de passer par des choses positives comme dire qu’au Québec on est pour, pour la famille, pour le français et d’autres choses positives. On devrait mettre un enseigne à la frontière du Québec: «Bienvenue au Québec» en français, en anglais, et en toutes les langues du monde. On devait enlever le signe qui est là maintenant: «Nous aimons seulement les ‘pur-laines’ et ceux qui parlent le français».

    Pour clore ce blog je dirai simplement, soyons fiers de notre langue, au travail, comme dans les commerces, dans la rue, à l’école, dans notre culture. Fiers du Québec en Français.

    Kouadio Amani Koffi Roméo

    Note :
    Le rapport de la commission des états-généraux sur la situation et l’avenir de la langue française au Québec (2000).
    Présentation de Charles Castonguay intitulé : la dégringolade du français au Québec, Revue Le métallo, printemps 2015 page 8.

  • RESUMÉ DU CHAPITRE 15 DU LIVRE SOCIAL DÉMOCRATIE 2.0, par KOUADIO AMANI KOFFI ROMÉO


    Le texte dont nous vous faisons l’économie des idées ici est le chapitre 15 du livre SOCIAL DÉMOCRATIE 2.0. Il s’inutile «la lutte contre la pauvreté au Québec : vers une social-démocratie nordique ?», les auteurs Hicham Raïq et Axel Den Berg nous présentent les programmes et politiques sociales Québécoises qui ont été marquées par de grandes innovations depuis les années 1990.

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