Intra I - Kevin Beausejour
Kevin Beauséjour
Travail #1
Blogue
Il y a deux semaines, Martine Biron, analyste politique au bureau de Radio-Canada publiait une analyse sur les compressions que la CAQ devrait faire pour financer ses promesses qu’elle a promise lors des dernières élections.
Cette obsession, comme nous la décrit Mme Biron est pour François Legault un endroit pour réussir là où certains de ses prédécesseurs ont échoué. C’est-à-dire de réaliser les promesses les plus importantes qu’ils ont promises lors des élections provinciales. Ainsi, le Conseil du trésor a fixé des cibles de compressions budgétaires pour chacun des ministères.
On parle alors, ici de décroissance de l’État, car le premier ministre souhaite économiser une certaine somme d’argent provenant de différents ministères pour réussir à implanter ses promesses électorales qui se chiffrent à près de 1 milliard de dollars. Comme mentionné dans l’article de Mme Biron, il n’y aurait que le ministère de l’Éducation qui aurait été épargnée, puisqu’une des promesses de la CAQ est de réduire la taxe scolaire. Toutefois, d’un autre côté comme nous l’avons vue avec la sortie du ministre cette semaine, il y a un autre grand projet qui commence à voir le jour et ces les maternelles 4 ans. Donc d’un côté, nous coupons dans la croissance de l’État et de l’autre il souhaite mettre en place un service qui est déjà en place, mais de manière beaucoup plus étendue au sein du réseau scolaire.
Sur le plan de l’application de nos connaissances vue dans notre cours de principes et enjeu de l’administration publique, il y a clairement un enjeu face à ce que le gouvernement de la CAQ souhaite réellement faire. Car dans leur objectif de proposer d’ici 5 ans les maternelles 4 ans, ils vont devoir embaucher plusieurs personnels spécialisés, puisqu’un des objectifs de ce nouveau service est de dépister les problèmes d’apprentissages plus tôt dans le développement de l’enfant.
Au final, selon le ministre Roberge, le coût des classes de maternels 4 ans sera entre 400 et 700 millions par année. Toutefois, pour le moment l’acceptabilité sociale de ce projet n’est pas vraiment liée à un enjeu financier, mais plutôt à un problème physique, c’est-à-dire le manque de classe pour accueillir ses jeunes enfants qui vont provenir principalement des CPE. Cependant, ce problème physique va rapidement se trouver dans un enjeu financier puisque le gouvernement va devoir financer ses nouvelles classes physiques d’une manière ou d’une autre.
Comme nous le rappel Marco Bélair-Cirino du devoir, les promesses seront financées par des économies sans nuire aux services à la population. Ainsi, peut-être que nous aurons droit à une compression budgétaire de la part du gouvernement caquiste pour financer l’ajout de ses classes au sein du réseau scolaire et que cette compression proviendra d’une décroissance de l’État au niveau des commissions scolaires. Cette compression lui permettra d’un autre côté de réaliser une de ses promesses électorales.
Finalement, au cours des derniers mois, les journalistes ont eu tendance à comparer le Québec et l’Ontario principalement dû au fait que les deux gouvernements élus se ressemblaient étrangement et pouvaient s’apparenter à un certain niveau de populisme. Il faudrait maintenant que ça soit au tour du gouvernement du Québec de se comparer avec l’Ontario pour tirer des conclusions de l’implantation des maternelles 4 ans.