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  • FIN D'UN CHAPITRE

    Pour moi, c’est la fin d’un chapitre et le début d’un nouveau, mais comment exprimer toutes les émotions que je vis actuellement ? Cette joie et cette fierté qui m’envahissent d’avoir réussi ce défi de vie, mais aussi cette tristesse de laisser derrière moi une famille et ce magnifique lieu d’apprentissage qui est l’ENAP. Je remercie particulièrement cette école réputée qui m’a permis de conclure une maîtrise en gestion de l’administration publique (profil pour gestionnaires) en reconnaissant mes années d’expérience en gestion.

    Il y a donc trois ans que j’ai décidé de me lancer dans le vide et de réaliser ce rêve. J’ai rapidement compris que j’étais à ma place. Évidemment, j’ai fait beaucoup de sacrifices et pour la première fois de ma vie, je n’ai pas réussi à trouver un équilibre entre ma vie personnelle, ma vie professionnelle et académique, mais je ne regrette rien, je savais que ce chapitre de ma vie serait court et temporaire. Ayant cumulé 19 années en gestion dans le réseau de la santé, je devais me déstabiliser et bousculer mes habitudes pour me dépasser et acquérir de nouvelles connaissances et compétences. Aujourd’hui, je peux confirmer que le sacrifice en vaut la chandelle. À cette fin, il y a eu les cours obligatoires et tous les autres qui ont tous été aussi enrichissants et pertinents à mon évolution personnelle comme professionnelle.

    Les enseignements reçus particulièrement des Principes et enjeux de l’administration publique m’ont fait réaliser l’importance de bien connaître les grands principes du régime politique canadien et québécois et ceux qui régissent l’administration publique afin de mieux saisir la complexité du système de santé, de ses défis et de ses enjeux. Le Management des organisations publiques m’a permis de mettre en perspective les grandes réformes du système de santé et d’en comprendre les principes fondamentaux. Le cours Compétences de gestion et développement de carrière m’a fait réaliser qui j’étais comme gestionnaire et les compétences que je détenais et celles que je devais développer. La matière vue dans ce cours, jumelée à celle des Habiletés de direction m’ont permis d’avoir une plus grande maturité dans mon rôle de gestionnaire ainsi qu’une plus grande confiance.
    Individus et groupe en milieu organisationnel, Planification des services et organisation en réseau, Gestion financière, Les médias et l’administration publique, Gestion de projet, Planification stratégique des ressources humaines, Gestion des compétences, sont autant de cours qui m’ont fait prendre conscience de l’importance de mon rôle comme gestionnaire. À travers les sessions, j’ai découvert des auteurs réputés, j’ai réanimé mon plaisir de lire et satisfait ma soif d’apprendre et de m’améliorer, j’ai également développé mon sens critique sur des sujets et des enjeux d’actualité.

    Je ressors grandie de cette belle expérience et mieux outillée pour faire face aux défis à relever, que ce soit sur l’éthique, la transformation des réseaux, la gestion des ressources humaines, la performance, l’imputabilité, la responsabilité populationnelle… Je peux affirmer que tous les cours suivis ont contribué à l’approfondissement des mes connaissances, à la reconnaissance de qui je suis comme personne et comme gestionnaire et à devenir meilleure.

    J’aimerais remercier particulièrement le corps professoral qui a vraiment à cœur de former des gestionnaires compétents, pour leur passion, leur expertise remarquable et leur générosité, entre autres les professeurs Tremblay, Fortier, Gagnon, Prévost, Lozeau, Maltais, Tornare et Ducharme. Également, j’aimerais remercier mes chers collègues de classe avec qui j’ai échangé, partagé, appris et qui m’ont tellement donné. Et merci au Séminaire d’intégration et au « Proftrudel » qui m’ont permis de réaliser combien mon parcours académique m’a été profitable et enrichissant.

    Le défi relevé, c’est la fin d’un chapitre importante de ma vie et je l’espère le début d’un nouveau qui saura mettre à profit toute l’expertise acquise afin d’améliorer l’expérience, les services et d’optimiser les ressources et ainsi faire une différence pour les clients du réseau de la santé. Je n’oublierai jamais cette belle expérience, merci l’ENAP.

    Kathleen Belley

  • Intra I - Kevin Beausejour

    Kevin Beauséjour

    Travail #1
    Blogue

    Il y a deux semaines, Martine Biron, analyste politique au bureau de Radio-Canada publiait une analyse sur les compressions que la CAQ devrait faire pour financer ses promesses qu’elle a promise lors des dernières élections.
    Cette obsession, comme nous la décrit Mme Biron est pour François Legault un endroit pour réussir là où certains de ses prédécesseurs ont échoué. C’est-à-dire de réaliser les promesses les plus importantes qu’ils ont promises lors des élections provinciales. Ainsi, le Conseil du trésor a fixé des cibles de compressions budgétaires pour chacun des ministères.

    On parle alors, ici de décroissance de l’État, car le premier ministre souhaite économiser une certaine somme d’argent provenant de différents ministères pour réussir à implanter ses promesses électorales qui se chiffrent à près de 1 milliard de dollars. Comme mentionné dans l’article de Mme Biron, il n’y aurait que le ministère de l’Éducation qui aurait été épargnée, puisqu’une des promesses de la CAQ est de réduire la taxe scolaire. Toutefois, d’un autre côté comme nous l’avons vue avec la sortie du ministre cette semaine, il y a un autre grand projet qui commence à voir le jour et ces les maternelles 4 ans. Donc d’un côté, nous coupons dans la croissance de l’État et de l’autre il souhaite mettre en place un service qui est déjà en place, mais de manière beaucoup plus étendue au sein du réseau scolaire.

    Sur le plan de l’application de nos connaissances vue dans notre cours de principes et enjeu de l’administration publique, il y a clairement un enjeu face à ce que le gouvernement de la CAQ souhaite réellement faire. Car dans leur objectif de proposer d’ici 5 ans les maternelles 4 ans, ils vont devoir embaucher plusieurs personnels spécialisés, puisqu’un des objectifs de ce nouveau service est de dépister les problèmes d’apprentissages plus tôt dans le développement de l’enfant.

    Au final, selon le ministre Roberge, le coût des classes de maternels 4 ans sera entre 400 et 700 millions par année. Toutefois, pour le moment l’acceptabilité sociale de ce projet n’est pas vraiment liée à un enjeu financier, mais plutôt à un problème physique, c’est-à-dire le manque de classe pour accueillir ses jeunes enfants qui vont provenir principalement des CPE. Cependant, ce problème physique va rapidement se trouver dans un enjeu financier puisque le gouvernement va devoir financer ses nouvelles classes physiques d’une manière ou d’une autre.

    Comme nous le rappel Marco Bélair-Cirino du devoir, les promesses seront financées par des économies sans nuire aux services à la population. Ainsi, peut-être que nous aurons droit à une compression budgétaire de la part du gouvernement caquiste pour financer l’ajout de ses classes au sein du réseau scolaire et que cette compression proviendra d’une décroissance de l’État au niveau des commissions scolaires. Cette compression lui permettra d’un autre côté de réaliser une de ses promesses électorales.

    Finalement, au cours des derniers mois, les journalistes ont eu tendance à comparer le Québec et l’Ontario principalement dû au fait que les deux gouvernements élus se ressemblaient étrangement et pouvaient s’apparenter à un certain niveau de populisme. Il faudrait maintenant que ça soit au tour du gouvernement du Québec de se comparer avec l’Ontario pour tirer des conclusions de l’implantation des maternelles 4 ans.

  • Bilan de ma formation - Marie-Josée Guilbault

    LE 1er AVRIL 2015. C’est à ce moment que mon intérêt pour entamer une maîtrise en administration publique a pris racine. Et oui, avec l’entrée en vigueur de la loi 10 venait l’abolition des agences de santé et de services sociaux, et conséquemment de ma fonction. Comme 30 % de mes collègues du réseau d’ailleurs. Me retrouvant alors cadre en replacement, dans un nouvel établissement de santé, loin de chez moi, en territoire inconnu et sans repère, je suis retombée à la case départ comme si j’étais tombée sur un serpent. Il me fallait donc trouver une échelle rapidement.

    LE GRAND SAUT. J’étais étourdie. Le choc pouvait difficilement être plus grand. J’ai alors décidé de sortir de ce marasme et je me suis lancée tête première. Je débutais donc à l’automne de la même année ma maîtrise à l’ÉNAP. Je ne réalisais alors pas ce qui m’attendait. Compte tenu de ma situation familiale, j’ai opté pour les cours en ligne dans un premier temps.

    ENRICHISSEMENT. Je me suis accrochée tout au long de ces années en m’immergeant dans ces lectures sans fin – mais combien intéressantes – pour oublier cette réforme brutale. Celles-ci m’accompagnaient souvent sur mes heures de lunch ou jusqu’aux petites heures de la nuit. La nouvelle gestion publique. Le flow. L’éthique. Les nouvelles générations. Les médias. Les politiques publiques. Individus et groupes en milieu organisationnel. La sécurité. Les ancres de carrière. La planification stratégique. Les styles de leadership. L’influence. La communication publique.

    RENCONTRES. Il m’aura fallu deux années de cours en ligne avant de me décider à retourner sur les bancs d’école. Avoir su. J’ai alors réalisé, au fil des échanges, que plusieurs vivaient les mêmes défis, les mêmes peurs mais surtout, les mêmes intérêts et le même parcours.

    INSPIRATION. Quel plaisir je ressentais à écouter ces professeurs aux riches carrières me transmettre avec passion leurs savoirs, me partager leurs mémoires souvent parsemées d’anecdotes. Claude-Michel Gagnon, Rémy Trudel. Vous aurez été marquants à ce chapitre.

    Je garderai aussi un souvenir précieux de la matière proposée dans le cadre du cours Gestion des ressources humaines. Madame Lemire, si vous me lisez, je vous dis merci. Les apprentissages faits dans votre cours m’ont permis de mettre les mots sur mes quotidiens et se sont révélés une véritable thérapie.

    MOMENTS DE DÉCOURAGEMENTS. Il y a eu quelques moments de découragements bien sûr. Les cours Gestion budgétaire et Structure des organisations m’auront donné bien des mots de tête. Et que dire du cours Multiples niveaux de la gestion par résultat. Mais j’en suis venu à bout, un module à la fois.

    ET MAINTENANT… c’est avec un brin de tristesse que je tournerai la page sur cette belle aventure. Je fermerai les livres et rangerai les notes de cours et de lectures, pas très loin, c’est certain. Je pourrai enfin transformer cette pièce qui faisait office de bureau, ou de capharnaüm comme me le rappelaient fréquemment les membres de ma famille, en un espace de détente.

    Merci l’ÉNAP. Vous m’avez permis de remonter l’échelle.

    Marie-Josée