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RESUMÉ DU CHAPITRE 15 DU LIVRE SOCIAL DÉMOCRATIE 2.0, par KOUADIO AMANI KOFFI ROMÉO


Le texte dont nous vous faisons l’économie des idées ici est le chapitre 15 du livre SOCIAL DÉMOCRATIE 2.0. Il s’inutile «la lutte contre la pauvreté au Québec : vers une social-démocratie nordique ?», les auteurs Hicham Raïq et Axel Den Berg nous présentent les programmes et politiques sociales Québécoises qui ont été marquées par de grandes innovations depuis les années 1990.

Comme innovation on note le développement d’un réseau de services de garde ou centre de la petite enfance qui est une mesure par laquelle le gouvernement prend une partie de l’engagement des parents en vers leurs enfants en ce qui concerne ce qui concerne la socialisation entre enfants et parents. D’après les auteurs, cela est simulable à une forme de défamiliarisation qui est une caractéristique des pays scandinaves. Cela a permis aussi aux mères qui ont des enfants de bas-âges d’avoir plus de chance sur le marché du travail. Comme les services de garde d’autres politiques sociales, mesures et programmes comme ceux dans le domaine de l’habitation ont été développé.
Cette orientation politique au Québec est ainsi qualifiée de « social-démocrate», ce qui est carrément différent de celui de ses voisins nord-américains qui ont des politiques de retranchement dites «néolibérales». En effet, les programmes et politiques sociales au étant inspirés en partie par les modèles sociaux démocrates scandinaves, le Québec avait une volonté de lutte contre la pauvreté dans le fond. Des indicateurs socio-économiques et politiques ont permis donc à ces auteurs de montrer que le Québec s’est un peu plus rapproché des pays scandinaves en terme de lutte contre la pauvreté mais en même temps le Québec étant une province Canadienne fait partie de la région économique Nord-américaine caractérisé par le capitalisme Anglo-saxon ou le libéralisme de marché. Il subit ainsi de fortes pressions, mais continue malgré tout à construire un modèle de politique sociale plus généreux pour les familles même si les reformes de la dite politique puise aussi dans des principes libéraux.
Les auteurs ont donc jugé pertinent de savoir dans quelles mesures les politiques sociales Québécoises ciblant fortement les familles qui ont des enfants et d’inspiration sociale démocrate arrivent à réduire le taux de pauvreté à des niveaux les plus bas.

La méthode

Pour répondre à la question les auteurs font leurs analyses d’abord en s’intéressant séparément aux taux de pauvreté des familles biparentales et monoparentales. Le taux de pauvreté étant considéré ici comme le résultat de deux forces majeures celle du marché et celle de la politique sociale. Ensuite pour identifier les effets nets des politiques sociales et les effets minimaux que l’on peut attribuer aux politiques sociales et aux systèmes de taxation, Raïq et Van Den Berg comparent les points de départ que sont les taux de pauvreté engendrés seulement par les revenus du marché aux taux de pauvreté finaux après tout les effets compensatoires de politiques gouvernementales. Enfin ils procèdent d’une part, à la comparaison entre les taux de pauvreté enregistrés pour les deux types de familles au Québec et ceux enregistrés dans les trois provinces les plus habités, ainsi que ceux enregistrés au Canada et aux États-Unis. D’autre part cette même comparaison sera faite entre les taux enregistrés au Québec et les taux enregistrés dans les pays de l’Europe du nord.

Les familles et la pauvreté : une perspective comparative
Les auteurs font leur analyse à parti des données du Luxembourg enregistrées sur la période 1990 à 2004 étant donné cette période marque le lancement des programmes sociaux au Québec qui vont à l’encontre de e qui se passe ailleurs au Canada. L’analyse des taux fait ressortir que:
 Pour la catégorie de foyer biparentale qui ont des enfants
Le Québec pour la période de 1994 à 2000 connait une réduction du taux de pauvreté semble t-il grâce aux nouvelles politiques de lutte contre la pauvreté malgré une certaine détérioration des conditions de marché avant taxe et transferts. Contrairement au Québec les taux de pauvreté enregistrés en Ontario et en Colombie Britannique de 1991 à 2004 se ressemblant assez bien n’ont pas connu d’amélioration significative après taxes et transferts.
Par rapport au Canada et aux États-Unis, le Québec présente un taux de pauvreté similaire avant et après les transferts, puis en 2004 le taux de pauvreté diminue et se compare favorablement à celui des pays nordiques. Le virage de « sociale démocrate » que le Québec a pris depuis les années 1990 semble avoir fait passer la province d’un régime d’État providence assez semblable au modèle «libéral» à un régime qui semble digne du titre « social-démocrate» au moins s’agissant des familles biparentales qui ont des enfants. Le Québec de 2004 ressemble ainsi donc à la Suède pendant sa grande crise de la première moitié des années 1990, où les taux de pauvreté des familles biparentales tournent autour de 2% malgré la situation économique difficile.
 Pour la catégorie des foyers monoparentaux
Cette catégorie est la plus vulnérable des deux catégories. Les taux de pauvretés enregistrés au Québec et dans les autres provinces sont sensiblement les mêmes et on connu une diminution sur la période 1991 à 2004. L’hypothèse selon laquelle les programmes et politiques généreux du Québec envers les familles qui ont des enfants, ont un effet d’amélioration sur les taux de pauvreté se voit nuancer en ce qui concerne les familles monoparentales. Ces derniers présentent des écarts importants avec les familles biparentales au Québec reste encore très loin de ceux des pays nordiques et fait presque le double des taux enregistrés dans ces pays là, mais même dans ces pays les taux de pauvreté pour les familles monoparentales sont plus élevés que ceux enregistrés pour les familles biparentales. Le constat est que de 1991 à 2004 la situation des familles monoparentales semblent se détériorer par une combinaison d’une détérioration des conditions du marché et une moindre efficacité des politiques.

Conclusion
Au terme de cette analyse les auteurs concluent que, le Québec depuis quelques années a pu se démarquer de ses voisins nord-américains par ses politiques de lutte contre la pauvreté ciblant des familles qui ont des enfants. Ses politiques semblent avoir porté leurs fruits pour les familles biparentales, ces dernières ayant bénéficié le plus largement possible du virage « social-démocratie » en atteignant l’efficacité des pays scandinaves.
Ce qui n’est cependant pas le cas pour les familles monoparentales car les politiques sociales Québécoises n’ont pas réussit à réduire la pauvreté à des niveaux plus bas les différencierait de leurs voisins nord-américains.
Le Québec dans sa course vers le paradis des familles à encore du chemin à faire pur décrocher le label « social-démocratie » qui caractérise les pays scandinaves car les politiques Québécoises contre la pauvreté et les programmes de soutien aux familles qui ont des enfants mise en œuvre depuis les années 1980 n’ont atteint que partiellement l’objectif de la dite vision « social-démocratie ».

Commentaires

  • Un résumé à méditer Houadio

  • Kouadio

  • Super intéressant. Pour ton information, aux dernières nouvelles, Le gouvernement du QC continue ses progrès dans la lutte contre la pauvreté. On annonce une consultation publique.
    http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?idArticle=2311065708

    Mais, en même temps, on annonce aussi un projet de loi 70 qui concerne les nouveaux demandeurs d'aide sociale qui sont aptes au travail. http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2015/11/10/004-quebec-assistes-sociaux-couper-aide-social-projet-loi-travail.shtml

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