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Proftrudel2 - Page 2

  • 5 ans d’efforts bientôt récompensés

    J’ai intégré le marché du travail il y a près de 7 ans dans un milieu très stimulant. Par un heureux concours de circonstances j’ai orienté ma pratique d’avocate au sein d’une municipalité. Le comble est que j’ai eu la chance d’y avoir des supérieurs qui ont cru en moi et qui m’ont suggéré de m’inscrire à la maîtrise en administration publique à l’ENAP, ce que je fis, évidemment.

    Dans le cadre de ma formation à l’ENAP, j’ai apprécié côtoyer des étudiants de toutes les sphères de l’administration publique. Cela m’a permis de réaliser que malgré le pallier de gouvernement ou l’organisme public pour lequel on travaille, les enjeux sont souvent les mêmes. Mon passage à la maîtrise a été tellement enrichissant. J’y ai beaucoup appris en raison de la qualité des professeurs, certes, mais aussi en raison de la qualité des étudiants. Les expériences de chacun ajoutent à la formation pour la rendre si concrète et collée sur la réalité. J’ai aussi apprécié le large éventail de cours offerts qui m’ont permis de suivre une formation sur mesure en fonction de mes intérêts et des besoins de mon organisation.

    Cette formation m’a menée au cours ENP7931 – Séminaire d’intégration pour gestionnaires avec le professeur Rémy Trudel. Dans ce cours, plusieurs activités « parascolaires » étaient organisées. Je n’ai malheureusement pas eu la chance de faire partie du voyage à l’Assemblée nationale. J’ai toutefois assisté à la portion du colloque AEENAP portant sur la « Participation citoyenne et l’administration publique ». Les interventions de monsieur Pierre Lessard-Blais, maire de Mercier-Hochelega-Maisonneuve et de madame Diane De Courcy m’ont particulièrement marquée. Madame De Courcy nous a d’ailleurs parlé de « saine délinquance ». Ce concept m’a beaucoup interpellée puisqu’il s’agissait de mettre des mots sur une notion qui me fait beaucoup réfléchir depuis le début de mon parcours professionnel et encore plus depuis le début de mon parcours à l’ENAP. La saine délinquance désigne bien la façon dont on peut faire changer et avancer les choses, particulièrement dans un cadre rigide comme celui de l’administration publique. Après tout, comment pouvons-nous évoluer sans sortir des sentiers battus? De plus, j’ai aussi participé au brunch et donc eu la chance d’assister à l’allocution du ministre de l’Éducation, monsieur Jean-François Roberge. Dans le séminaire d’intégration, j’ai beaucoup apprécié l’approche du professeur Trudel qui est basée sur les échanges et sur des expériences concrètes. La façon dont est structuré le séminaire d’intégration permet un recul sur chacun des cours suivis et donc brosse un portrait très concret des apprentissages réalisés tout au long du programme. Ce fut une façon de conclure en beauté mon parcours à la « prestigieuse » École d’administration publique.

    Ainsi, 5 ans plus tard, me voilà au terme d’une formation exigeante, particulièrement alors qu’on travaille à temps plein avec deux enfants en bas âge, mais remplie de fierté avec l’assurance que les bénéfices perdureront tout au long de ma carrière.
    Marilyne Tremblay
    ENP7931 – Groupe 22

  • Un refus qui se transforme en un périple des plus enrichissants !!!!

    Travaillant comme éducatrice spécialisée depuis quelques années au sein du CRDITED auprès d’une clientèle en trouble grave du comportement ayant une DI-TSA je me suis retrouvée à être confronté à la décision : Clinique ou Gestion !! Ayant étudié en psychologie la connaissance clinique était présente et l’importance de cette clientèle me tenant à cœur j’avais comme désir de faire un changement. La notion de gestion restant vague pour moi et m’intriguant, je me suis laissé tenter après quelques commentaires de mes supérieures. J’ai alors fait une demande, deux demandes, et toutes deux m’ont été refusées me mentionnant que je n’avais pas d’expérience en gestion donc je ne pouvais être admisse dans une maîtrise en gestion de la santé et service sociaux sans avoir de l’expérience en gestion (Oui oui je sais personne ne comprends les réponses que j’ai puisque plusieurs sont rentrés sans expérience…je dois être une exception au processus). J’allais alors tout abandonné et c’est mon conjoint que je dois remercié qui m’a OBLIGÉ de me réinscrire une troisième fois. Je vous avoue que ma lettre de présentation c’est résumé par une ou deux phrases très brève. Surprise! Surprise ! J’ai alors reçu ma réponse d’admission en Automne 2012 et c’est alors que mon périple académique a commencé !!!

    Emballé par cette nouvelle aventure et ne connaissant absolument rien à la gestion, je me souviendrai toujours du premier cours avec monsieur Dakey dans le cours Management des organisations cliniques où mon sentiment était d’être un imposteur. Je comprenais la théorie mais n’était pas en mesure de me l’approprier ou de la transposer dans mon travail. Je me suis alors rappelé la raison de mes deux premiers refus et je me suis questionnée à savoir si j’étais bien à ma place. J’ai alors obtenu au courant de ma première session mon premier poste de gestion comme chef de programme d’une résidence à assistance continue. La mise en pratique de tout ce que j’apprenais comme nouvelle connaissance dans mon travail était une source intarissable d’apprentissage et de recherche/d’analyse. Ce fût un réel coup de foudre de la gestion et de cette clientèle. En 2013, on m’a alors offert l’opportunité d’ouvrir une nouvelle résidence à assistance continue en partenariat avec le Centre Jeunesse pour une nouvelle offre de service. Il m’était offert d’aller chercher un programme en Oregon et de venir l’implanter dans notre établissement. Mes deux années d’études avaient déjà laissé des traces de réflexion plus analytique sur mon rôle et mes responsabilités en tant que gestionnaire d’un établissement. Je me construisais en tant que gestionnaire au travers de mes expériences de gestion mais principalement, je dirais, de cette interrelation entre mon travail et mon parcours scolaire. Au fil des années qui ont suivis j’ai réalisé plusieurs mandats, projets, qui m’ont permis de mettre à l’essai les connaissances académiques acquissent. L’ENAP m’a permis de me développer sur plusieurs facettes et fait de moi une grande partie de la gestionnaire que je suis maintenant. J’ai alors eu mon premier enfant et durant mon congé de maternité j’ai obtenu un poste de coordonnatrice du programme TC TGC et de l’hébergement RAC dans ma direction au CISSSMO qui m’a permis de toucher à une nouvelle facette de la gestion plus stratégique et macro. J’ai alors réalisé que les connaissances acquissent lors de mon parcours académique avaient plusieurs portées et me seraient utile tout au long de mon parcours professionnel et me permettraient de me développer encore plus.

    Je peux dire, 7 ans plus tard, plusieurs projets et réalisations derrières moi, deux enfants, et bientôt un diplôme de maîtrise en administration publique, que cette investissement de temps, d’énergie, de sacrifice en a valu amplement le coût. Je ressors grandit de toutes ces rencontres faites avec des étudiants/gestionnaires toutes différents et intéressants les uns des autres. Ce qui a développé chez moi un désir de partenariat et de l’importance que les autres peuvent nous apporter. Les professeurs rencontrés tout au long de mon parcours m’ont transmis le désir d’en savoir toujours plus et de pousser plus loin mes réflexions, une soif d’apprendre. Merci à tous ces professeurs !!!! J'espère que cette aventure qui se termine avec ce cours, ne sera que le début de plusieurs autres tout aussi enrichissante que celle-ci.

    Laurence Pérusse Tardif

  • Très belle aventure !!

    Comment décrire et faire le bilan d'une telle aventure ? En 2013, cadre intermédiaire dans le réseau de la santé et des services sociaux, je débutais le programme de Maîtrise à l'ENAP. Le questionnement à savoir comment concilier les études, le travail et la vie privée. Le doute concernant l'apprentissage considérant que l'école était terminée depuis plusieurs années. L'expérience de vie amène son lot d'habitude et de certitudes... celles-ci seront modifiées. Premier cours, on plonge, on reste ouvert, on découvre.

    Quelle belle expérience pleine de belles rencontres. Les professeurs passionnés et nous guidant dans nos apprentissages. Les collègues étudiants, des professionnels également passionnés et volontaires de s'impliquer ainsi dans une course vers un objectif commun. On constate à travers le programme l'importance de la collaboration et du réseau. On expérimente ceux-ci à travers le cheminement de la Maîtrise. Dans les moments de creux de vague, il y a toujours un collègue qui se pointe et repositionne le tout. Malgré tout, j'ai pris deux sessions de repos pendant ces six années. Le cumul de fatigue, le manque de temps pour ma vie privée ou un heureux mélange de tout. Mon retour après cette période n'a fait que confirmer ma décision à poursuivre.

    Cette aventure m'a permis de côtoyer des gens extraordinaires que je serai toujours heureux de revoir dans les diverses occasions. Certains d'entre eux ont réellement fait la différence. Certains professeurs ont également su insuffler leurs passions et ouvrir la porte à des changements dans ma perception de la gestion. C'est avec un plus grand bagage que cette aventure se termine. Il y a également une pointe de tristesse, mais beaucoup de fierté. Il est impressionnant de constater à quel point ce gestionnaire de 2013 a changé! Un coup de chapeau spécial à ProfTrudel pour faciliter la synthèse du programme par vos conseils, votre bonne humeur et votre façon de susciter la passion dans vos groupes. Merci à l'ENAP pour les programmes, l'accueil, le professionnalisme et le développement des connaissance.


    Mario Duprey

  • La Maîtrîse à l'ÉNAP : une formidable aventure pour enrichir concrètemenr les services aux citoyen.ne.s !

    Le ou vers le 20 novembre 2011, alors que j’en ai plein les bras avec une inondation dans un Centre de loisirs de Rosemont, les deux pieds dans l’eau, une gestionnaire de l’arrondissement que je n’avais encore jamais vu arrive sur les lieux du sinistre. Elle vient me voir, et plutôt que de me parler des interventions qu’elle fera pour m’aider à gérer le sinistre, elle m’interpelle en me disant : « J’ai entendu dire que tu travailles ici en gestion du Loisir depuis très longtemps ; tu n’as pas envie de passer à autre chose ? Tu as certes l’expertise pour obtenir un poste dans nos Services. Si tu veux te démarquer pour obtenir un poste de cadre, je te suggère d’aller faire une maîtrise en gestion municipale à l’ÉNAP ; tu seras très avantagé dans les processus de sélection, car les gestionnaires de haut niveau détiennent tous des baccalauréats, mais pas de maîtrise ». J’adore tellement l’idée d’aller approfondir mes connaissances en administration publique municipale que sans plus tarder, je fais le nécessaire pour monter mon dossier. Si bien qu’en moins d’une semaine, mon dossier est rendu au registraire, pour un début en janvier 2012 ! C’est alors le début d’une grande aventure. En plus de travailler à temps plein, et d’être un élu scolaire à la CSDM, j’étais alors nouveau papa, et nous nous apprêtions à la naissance de notre 2e enfant ! Il était clair que mes études allaient alors se faire à temps partiel, et lors de certaines années, de façon encore plus partielle !!!

    Une fois passée le moment de l’euphorie de novembre-décembre, nous arrivons en janvier 2012, et là, je stresse et je suis excessivement nerveux. À juste titre : je n’avais pas mis les pieds en classe depuis 1993. Et je me demandais soudainement : « mais qu’ai-je fait là ? De quoi aurai-je l’air en classe à mon âge ? Suis-je vraiment à ma place ? » Alors que la nervosité était à son comble, j’entrais dans le cours de « Principes et enjeux de l’Administration publique », enseigné par Monsieur Rémy Trudel. Il nous met à l’aise, s’intéresse à nos parcours, a une bonne touche d’humour, et surtout, nous enseigne avec passion en partageant de multiples anecdotes de sa vie professionnelle en politique ! Après ce 1er cours, la nervosité et l’inquiétude sont tombées, j’ai hâte de revenir la semaine suivante !

    Tout ceci pour dire que dès le départ de mon parcours, j’ai été motivé, et la motivation n’est jamais repartie jusqu’à la toute fin, soit en mars 2019. Bien sûr il y a eu des périodes de découragement, mais la motivation a été présente tout au long de mes 7 années d’études à l’ÉNAP. Bien sûr la passion des enseignants pour l’administration publique y a été pour beaucoup, mais également la richesse des échanges et des partages avec les autres candidats à la maîtrise dans les multiples cours, ainsi que le contenu des lectures proposées, sans oublier tous les invités spéciaux et activités complémentaires. Également, l’aspect très concret et pratique de nombreux travaux réalisés en équipe a constamment permis de faire des liens immédiats entre la théorie et la réalité vécue dans les organisations publiques. Ce sont tous ces élément ce qui font que j’en ressors avec un bagage des plus enrichis. Voilà pour l’appréciation générale.

    Sur le plan académique, la majorité des cours suivis étaient des plus pertinents. Personnellement, certains cours devraient être obligatoires dans le parcours, contrairement à d’autres. «Compétences de gestion et développement de carrière » devrait sans contredit être un «must» pour toutes et tous, question de bien comprendre d’où nous partons, personnellement, pour mieux savoir où l’on va ; ce cours est une mine d’or d’apprentissage personnel. À l’opposé, le cours « management des organisations publiques » avait un contenu beaucoup trop redondant, et ainsi, je crois que la part de contenu qui est pertinente devrait être intégrée au cours «Principes et enjeux… ». Quant au cours « Mobilisation des acteurs locaux », c’est LE cours essentiel en gestion municipale selon moi, le partenariat étant au cœur de chacun des services de proximité d’un quartier. Quant aux enseignant.e.s, la majorité est de très grand calibre, j’ai eu droit, pour la majeure partie du temps, à de l’enseignement de grande qualité.

    Sur le plan de l’application des cours dans ma vie professionnelle, aucun doute à cet égard, tout me sert ! À chacune des sessions suivies, au fur et à mesure que je réalisais des apprentissages, que ce soit en mobilisation, en structure, en politiques publiques, en organisation du travail, j’ai toujours fait en sorte de diffuser auprès de mes équipes de travail les notions apprises afin de voir dans quelle mesure il était possible de les intégrer dans notre gestion quotidienne du Loisir et dans la qualité du service auc citoyen.ne.s ; et chaque fois, ça fonctionnait. J’ai donc fait en sorte de multiplier les impacts des cours suivis dans mon parcours professionnel, puisqu’en agissant ainsi, mes équipes de travail réagissaient avec une vision critique mais constructive, afin de réussir à faire cadrer les concepts dans notre réalité Loisir, ce qui a toujours permis d’enrichir les notions apprises. Les impacts se font aussi visiblement ressentir sur ma crédibilité au travail, l’ÉNAP ayant une excellente réputation. Aussi, le fait d’étudier au 2e cycle en gestion municipale est non seulement très bien perçu, mais aussi, je dois dire que c’est un diplôme qui « dérange » dans mon milieu de travail en Loisir municipal, dans la mesure où la grande majorité des directeurs.trices en Culture, sport, loisir et développement social au sein de la Ville de Montréal ont pris la décision d’arrêter leurs études avec l’obtention d’un diplôme de 1er cycle et de ne pas poursuivre vers des études supérieures.

    C’est donc une maîtrise qui va me servir tout au long de la poursuite de ma carrière, assurément, et me permettre de me démarquer pour l'atteinte de postes stratégiques dans les organisations publiques.

    Merci pour tout, l'ÉNAP a changé ma carrière !


    Jocelyn Pauzé, candidat à la maîtrise à l'ÉNAP


  • Récit d'une aventure palpitante!

    En 2016, alors que je venais de quitter un poste de gestionnaire qui me passionnait, mais avec lequel je n’étais plus en adéquation sur le plan de mes valeurs, j’avais besoin de faire le point pour comprendre, objectiver ce que j’y avais vécu. J’aurais pu consulter un coach, repartir dans un autre milieu sans prendre le temps de faire le point, mais j’ai plutôt pris la sage décision de revenir sur les bancs d’école pour apprendre de la théorie et des expériences de mes professeurs et collègues de classe.
    Après une pause de 30 ans, j’ai décidé de reprendre à petite dose en m’inscrivant au printemps 2016 au programme court de deuxième cycle en gestion pour cadre en exercice. Je ne croyais pas que ce retour en classe allait m’apporter tant de motivation et de sérénité à la fois. J’étais intéressée à développer de nouvelles connaissances en assistant aux cours et en réalisant les lectures proposées. Je me suis même liée d’amitié avec des gestionnaires qui vivaient les mêmes défis que moi.
    Le premier cours sur le Management des organisations publiques enseigné par Patricia Gazzoli m’a permis d’acquérir les fondements de la gestion, au plan historique et son évolution vers la gestion moderne. Je retiens l’acronyme bien connu dans le monde de la gestion : POCCC ou PDOC pour P pour prévoir, O pour organiser, C pour commander, C pour coordonner et C pour contrôler. J’ai appris les différents courants de l’administration publique. Je retiens l’importance de la planification stratégique dans l’entreprise, la créativité, la participation des employés et des citoyens dans les décisions.
    Par la suite, le cours, Principes et enjeux de l’administration publique, offert par Stéphane Tremblay, ce cours a représenté tout un défi sur le plan des nombreuses nouvelles connaissances à acquérir en plus des attentes rigoureuses du chargé de cours. J’y ai beaucoup appris sur la politique, l’État et l’administration publique et les enseignements reçus ont été essentiels à mon cheminement, particulièrement en gestion publique.
    Mon troisième cours fut déterminant dans mon cheminement. En effet, professeur Dominique Morneau dans son cours Individus et groupes en milieu organisationnel a été marquant dans mon cheminement comme première étape de réflexion sur la personne que je suis et l’impact que mes attitudes, mon style et mes agissements peuvent avoir dans mes rapports personnels et professionnels. La formule du cours m’a poussé à m’ouvrir à moi-même ainsi qu’aux autres pour analyser continuellement mes réflexes et mon impact sur l’autre. Il a été le début de ma quête visant à comprendre de façon plus objective les motifs de mon départ de mon emploi antérieur. Il a été plus qu’un cours universitaire, une démarche au cœur de la personne que je suis.
    Par la suite, j’ai décidé de tenter un cours en ligne offert par Mme Louise Lemire sur la Gestion des ressources humaines. Ce cours a été essentiel dans ma formation de gestionnaire de la fonction publique. Les enseignements reçus sur le contrat psychologique du travail ainsi que les facteurs favorisant l’attraction et la rétention du personnel sont indéniables à mon développement professionnel de gestionnaire et me guideront quotidiennement dans mes interventions. Toutefois, j’y ai découvert que cette modalité de formation correspondait moins avec mon style d’apprentissage qui est plus social.
    Le cours qui a représenté le plus grand défi est sans contredit celui de M. Claude Paul-Hus intitulé Gestion financière du secteur public. Ce cours m’a grandement sortie de ma zone de confort considérant ma formation dans le secteur de la santé et des services sociaux. J’ai dû multiplier mes efforts et mon temps pour acquérir les nombreux nouveaux enseignements reçus. Je suis fière d’avoir relevé le défi haut la main dans la réalisation d’un travail final intégrant l’ensemble des compétences nouvellement acquises. J’ai pu comprendre la pertinence de réaliser une analyse historique et comparative présentant l’évolution financière, la performance historique, la performance comparative ainsi que l’interprétation de ratios, des liquidités et de la marge brute pour prendre des décisions de gestion objectives s’appuyant sur des faits.
    Ma formation avançait bien et retrouvant cette grande stimulation que m’apportait le développement de nouvelles connaissances dans le domaine de la gestion, j’ai décidé de poursuivre ma formation au DESS. J’ai donc enchaîné avec le cours Habiletés de direction enseigné par Isabelle Fortier, qui m’a grandement aidé à comprendre les motifs m’ayant menée à démissionner de mon poste précédent. En effet, je retiens que c’est dans la difficulté et les défis que nous développons le plus notre capital leadership. J’y ai appris que cette première expérience de gestionnaire m’a confrontée à différentes formes d’adversité internes et externes, qui finalement auront développé, un peu plus ma résilience. Ce cours m’a appris que je dois m’adapter aux styles d’influence, de communication et de personnalité des autres pour mieux les comprendre, ce qui aura par ricochet un impact sur moi. Ces enseignements furent d’une grande richesse, je vous en remercie sincèrement, Mme Fortier.
    Puis, je n’aurais jamais cru que ce cours plus technique sur Le tableau de bord, outil de suivi, de gestion et de programmes enseigné par Manuela Mendonça, allait me servir autant dans ma pratique. Je crois sincèrement que ce cours me servira dans mes nouvelles fonctions de gestionnaire en me permettant d'apporter un éclairage plus objectif aux décisions de gestion à prendre, par la mesure des écarts des données disponibles en fonction d’une norme établie.
    Après ce cours fort technique, j’ai décidé d’approfondir ma connaissance de moi en suivant le cours Développement personnel du gestionnaire par Jean-Yves Bourdages. Ce cours m'a permis de faire un temps d'arrêt pour sonder mon cœur et mon âme avec une profondeur que je n’avais jamais visitée auparavant. C’était la première fois de ma vie que je pouvais faire les liens entre les évènements vécus au cours de ma vie, ma façon d’y réagir ainsi que l’impact sur mes relations et ma façon d’assumer mon rôle de gestionnaire. Plus qu’un cours, cette expérience humaine restera longtemps gravée dans ma mémoire.
    Ma soif d’apprendre n’étant pas encore rassasiée, j’ai décidé de compléter finalement ma maitrise pour avoir la chance de compléter mon portfolio de compétences tout en ayant la satisfaction d’obtenir un nouveau diplôme de deuxième cycle. J’ai donc complété mon dernier cours obligatoire, Compétence de gestion et développement de carrière par Jean-Claude Laurin. Ce cours m’a offert l’opportunité d’apprendre à mieux connaître mes forces, mes défis, mes préférences, mon style d’influence ou de communication et leur impact dans mon rôle de gestionnaire.
    La réalisation de mon projet d’intégration m’a permis de constater les compétences qui me manquaient pour remplir mes fonctions actuelles de gestionnaire. M. Rémy Trudel a su m’insuffler sa passion de l’apprentissage. J’ai donc l’intention de poursuivre mes apprentissages en suivant les cours : École d'été sur la participation dans les actions publiques à l'égard des jeunes, Gestion de crise et reprise des activités, Gestion des médias sociaux, Droit de l’administration publique et Les innovations collaboratives au travail.
    Je suis fière du chemin parcouru et reconnaissante à mes professeurs de l’ENAP pour leur grande générosité à partager le fruit de leurs connaissances et de leurs expériences professionnelles. Ma formation à l’ENAP a été plus qu’un accès à la connaissance, une grande source de motivation et de stimulation. Un merci sincère à tous mes professeurs ainsi qu’aux collègues de classe qui m’ont inspiré par leur généreux partage sur leurs expériences notamment dans les milieux de la santé, de l’éducation, des municipalités et des services policiers.

    Josée Larocque, étudiante à la maîtrise en administration publique

  • Ça sent la coupe? Non... ça sent la fin de mon parcours, par Sonia Brochu

    Si quelqu’un m’avait dit un jour que je m’inscrirais à une maîtrise en administration publique et que je finirais, 4 ans plus tard, par avoir un beau diplôme à encadrer, je ne l’aurais pas cru! Et pourtant…
    Je travaille à titre de gestionnaire depuis quelques années comme directrice de l’admission pour l’Ordre des technologues en imagerie médicale, en radio-oncologie et en électrophysiologie médicale et ai deux employés sous ma direction. J’ai débuté les cours en administration publique à l’automne 2015 dans le but de parfaire mes connaissances en gestion et en connaître davantage sur la grosse machine gouvernementale. Mon supérieur immédiat prévoyait son départ à la retraite quelques années plus tard et me suggérait de suivre une telle formation pour éventuellement m’ouvrir de nouvelles portes et être apte à le remplacer (j’ai compris plus tard, en écrivant mon récit de vie dans le cadre du cours compétence de gestion et développement de carrière que ce ne serait pas pour moi! Merci de m’avoir autant éclairé).
    J’ai pu retirer plusieurs bénéfices des cours suivis dans le cadre de mon cheminement, tant dans mon développement personnel que professionnel et ai pu mettre en pratique plusieurs notions. Par exemple, le cours « compétences de gestion et développement de carrière » a été très révélateur pour moi, car il m’a permis de découvrir, par les travaux exécutés dans le cours, le type de gestionnaire que j’étais, mes ancres de carrière et où je me projetais dans l’avenir. C’est d’ailleurs à l’intérieur de ce cours que j’ai pu constater que le poste que j’occupe actuellement répond entièrement à mes aspirations professionnelles, car il m’offre l’équilibre personnel-professionnel dont j’ai besoin.
    J’aimerais mettre l’emphase sur le cours « individus et groupes en milieu organisationnel » qui m’a secoué solidement et m’a remis en question autant dans ma vie personnelle que dans ma vie professionnelle. Ce cours a eu un réel impact dans ma vie, car il m’a donné des outils pour mieux interagir avec mes employés, mais aussi avec mes proches, mon conjoint, mes enfants, qui me trouvent d’ailleurs pas mal drôle quand je leur parle de drapeau blanc, de Yin et Yang ou de faire de l’exercice pour améliorer leur bien-être! Il m’a montré à utiliser différentes façons de communiquer avec les autres, de gérer les conflits, d’orchestrer des changements et même d’influencer les gens (attention ici, on parle d’influence positive et non machiavélique). Je voudrais d’ailleurs ajouter que toutes ces notions transmises par le professeur Dominique Morneau, son style d’enseignement et tous les collègues qui ont vécu l’expérience avec moi ont contribué à faire de moi une meilleure personne. Merci!
    Le cours de gestion de projet m’a également aidé à mieux élaborer les nombreux projets que je dois présenter au conseil d’administration de mon ordre professionnel. Grâce à ce cours, j’ai « enfin » compris toutes les étapes de planification d’un projet depuis la définition jusqu’au contrôle, en passant par l’identification des parties prenantes et les planifications en ressources humaines, en ressources matérielles et financières. De plus, le plan opérationnel et l’identification des résultats attendus et la gestion des risques associées à chaque étape de travail d’un projet m’ont aidé à arriver mieux préparer aux réunions du conseil d’administration afin de répondre de façon assurée à chaque des questions.
    Le cours de gestion financière en administration publique m’a aussi appris beaucoup. Dans le cadre de mon travail, je suis appelée à élaborer les budgets sous ma direction, à réaliser une comptabilité de gestion et à faire une reddition de compte. N’ayant aucune connaissance en ce domaine au début du cours, j’ai pu mieux comprendre les différentes étapes et comprends un peu mieux lorsque mon conjoint qui est comptable de formation essaie de m’expliquer quelque chose!
    Le cours d’éthique et intégrité dans les services publics fut des plus intéressants pour moi à travers les lectures et les travaux réalisés. Il m’a aidé à comprendre ce qui se fait en matière d’éthique au Canada et ailleurs dans les pays de l’OCDE et m’a permis de mieux comprendre les quelques scandales survenus (scandale des commandites, attribution des contrats au ministère des Transports, etc.). J’ai beaucoup aimé.
    En terminant, le cours d’intégration avec Prof Trudel fut très révélateur pour moi. N’ayant pas réellement la fibre politique naturellement à l’intérieur de moi, l’enseignant m’a montré tout le bénéfice que nous pouvions en sortir. La visite du Parlement, la rencontre avec la députée de mon comté et ministre des Affaires autochtones, Madame Sylvie D’Amours, ont été des moments marquants pour moi. Étant de nature réservée, cette démarche politique m’a sortie de ma zone de confort et m’a tellement appris sur le gouvernement et sur la passion qui habite les politiciens. Nous entendons souvent que ce que les médias veulent bien nous faire entendre, mais j’y ai découvert tout un autre monde.
    En bref, mon passage à l’ENAP a marqué un tournant dans ma vie, car j’y ai rencontré des enseignants inspirants ainsi que des collègues étudiants hors pair.
    Merci pour tout!

    Sonia Brochu

  • LE MARATHON ACADÉMIQUE 2008 -2019

    Bonjour chers collègues apprenants, je me nomme Martin Tétreault et le séminaire d’intégration de cet hiver 2019 avec le
    professeur Rémy Trudel représente mon dernier lieu d’enseignement avant la fin de ma maîtrise. Je profite de ce blogue pour faire un résumé de cette riche expérience qu’a été mon parcours à l’école nationale d’administration publique.

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  • Un marathon de 45 crédits : Emil Zátopek avait raison (par Chantale Lapointe, ENP7931, Gr. 21)

    « Si tu veux courir, cours un kilomètre. Si tu veux changer ta vie, cours un marathon. » Emil Zátopek (1922-2000), médaillé olympique, course de fond.

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  • Des apprentissages forts utiles

    J’ai commencé ma maîtrise pour gestionnaire à l’ÉNAP il y a de cela trois ans, alors que l’organisation péri gouvernementale pour laquelle je travaillais depuis 15 ans venait d’être abolie par le gouvernement du Québec. J’ai eu la chance d’être internalisée, ainsi que les mandats de mon organisation, dans une grande municipalité. Cependant, victime du syndrome de l’imposteur, je craignais de ne pas posséder toutes les compétences requises à mes nouvelles fonctions. C’est dans cet état d’esprit que j’ai commencé mes premiers cours. Je dois tout de même vous avouer que j’avais le projet de réaliser une maîtrise en gestion depuis quelques années, sans jamais trouver le moment propice (jeunes enfants à la maison) d'entreprendre ce projet.
    En fait, j’avais débuté avec le DESS, mais après deux cours, j’ai décidé de m’investir dans la maîtrise. C’est que, très rapidement je me suis sentie remplie d’une nouvelle énergie, de nouveaux apprentissages et, surtout, de nouveaux outils pratiques et concrets applicables immédiatement dans mon contexte professionnel.
    On dira ce que l’on voudra, mais faire une maîtrise quand on travaille à temps plein, avec un conjoint qui travaille en cinéma (c’est-à-dire jamais à la maison), des enfants et un chien, c’est tout un défi! Cependant, ce défi m’a permis de mieux me construire et me développer, de connaître et reconnaître mes compétences et de devenir une gestionnaire encore mieux outillée.
    Tous les cours m’ont apporté des notions ou des outils. Cependant, celui qui m’a été le plus bénéfique est celui portant sur les Compétences de gestion et développement de carrière (ENP7212). Grâce à l’analyse de mon récit de vie, de mon profil de compétence, j’ai été en mesure d’élaborer mon plan de développement. Ces travaux m’ont vraiment permis de consolider mes compétences et, surtout, de me rendre compte que j’ai de grandes compétences de gestion, reconnues par mes pairs. Je ne sais pas pour vous, mais moi je suis une femme qui doute toujours un peu d’elle-même. Et bien, ce cours m’a vraiment aidé à mieux me définir, me comprendre et me sentir solide face à mes compétences. Dans le cadre d’une récente entrevue pour un poste de responsabilités accrues, j’ai utilisé les éléments de mon profil de compétences et cela m’a permis de mieux mettre de l’avant mes qualités et habiletés. Je suis d’ailleurs très heureuse de vous annoncer que j’ai obtenu le poste.

    De nombreux autres cours m’ont également apporté des outils de gestion, tel qu’en gestion de projets, gestion de politiques municipales, gestion financière et gestion de ressources humaines. Plusieurs autres cours m’ont ouvert à différentes perspectives, tels que le droit, la gestion contractuelle, l’éthique, etc.
    Bien que tous ces cours m’aient apporté des connaissances et outils vraiment utiles, j’ai particulièrement apprécié les échanges avec les collègues de classes. Mon réseau de contacts s’est agrandi substantiellement à travers mes années d’études. J’ai été sensibilisée aux enjeux vécus par les collègues qui travaillent dans des milieux de travail différents du mien, entre autres dans le secteur de la santé, Revenu Québec et le gouvernement fédéral. Dans mon contexte professionnel, je collabore régulièrement avec d’autres institutions et je suis maintenant en mesure de mieux tenir compte de leurs réalités dans mes échanges et dossiers.
    Par ailleurs, ayant côtoyé à L’ÉNAP des collègues de travail, mais provenant d’autres services, je collabore maintenant davantage et mieux avec eux dans le cadre de différents dossiers professionnels.

    Je fais un bilan très positif de ces trois années qui ont considérablement changé ma vision de la gestion. Pratiquement tous les professeurs et chargés de cours ont été inspirants et ont su favoriser un climat d’échange et d’apprentissage additionné de travaux pratiques en lien avec notre milieu de travail. La plupart des cours m’ont permis d’approfondir mes dossiers professionnels, que ce soit en gestion de projet, en droit municipal, en gestion financière du secteur public, en management stratégique, etc. Mon style de gestion des ressources humaines a été très influencé suite à une visite d’espaces de travail collaboratif organisée dans le cadre d’un cours en ressources humaines, pour illustrer les différentes mesures à prendre en vue de favoriser la mobilisation et la rétention des employés. J’ai, depuis, passé d’une gestion axée davantage sur les résultats et les extrants à une gestion plus participative, ce qui a permis d’atteindre des résultats d’une plus grande qualité.
    C’est donc avec soulagement, mais également beaucoup de nostalgie, que je termine ma maîtrise. Je peux affirmer être maintenant mieux outillée pour affronter les défis quotidiens de gestion et mon assurance professionnelle est nettement accrue.
    Un merci tout spécial à monsieur Rémy Trudel qui est un professeur et un pédagogue hors du commun qui nous a fait découvrir des volets différents à l’ÉNAP : celui des coulisses de la politique et celui de l’importance d’entretenir des liens et un réseau. Monsieur Trudel a su nous faire vivre des expériences qui nous ont rendus fiers de faire partie de la «prestigieuse École nationale d’administration publique » (Trudel, 2019).
    Un grand merci!

    Rébecca Langevin, ENP 7931, Hiver 2019

  • Le bilan de mon passage à la prestigieuse école d'administration publique

    Dans mon cas, le processus menant à l’obtention de la maîtrise en administration publique fût long! Plus de 7 années se sont écoulées depuis mon premier cours, suivi à Québec à la session d’hiver 2012. Que de chemin parcouru!

    L’idée de faire une MAP pour gestionnaires, option gestion des services de santé et services sociaux, a germé alors que j’étais profondément insatisfaite de mon milieu de travail. Titutlaire d’une maîtrise clinique depuis 2004, j’exerçais des fonctions de conseillère cadre dans différentes organisations de la santé depuis près de 10 ans et j’aspirais à des fonctions de gestion hiérarchique. Il m’arrivait régulièrement d’être en désaccord ou de ne pas comprendre les décisions prises par mes supérieurs. Je me suis dit qu’une maîtrise en administration me permettrait de mieux comprendre les décisions prises.

    Dès mon premier cours à Québec, ENP 7505, j’ai été en contact avec des hauts fonctionnaires de la fonction publique québécoise, des historiens, des politiciens ; des personnes au parcours remarquable, poursuivant leurs idéaux. J’ai réalisé que pour m’épanouir dans un milieu de travail, il me fallait être dans une organisation où je ne me sentais pas continuellement en conflits de valeurs. L’ENAP venait, en quelques semaines, de changer ma vie une première fois. La décision de changer d’emploi fût prise au printemps suivant.

    Les cours qui ont suivi m’ont aidée à mieux me connaître, à travailler avec mes forces et mes limites, et à remettre en question des principes établis. Ils m’ont aussi permis de côtoyer des étudiants-gestionnaires de tous les milieux de l’administration publique et de m’enrichir de ces contacts et des ces cultures différentes de la mienne. J’ai rencontré des professeurs passionnés, qui m’ont fait découvrir l’histoire de l’administration publique, ses enjeux et ses défis.

    Tous ces apprentissages m’ont aidée à me développer, à occuper différents postes de gestion dans le réseau de la santé et à progresser dans ma carrière. J’estime que mon parcours à l’ENAP bénéficie grandement à l’organisation pour laquelle je travaille et que ma contribution à l’amélioration des services en est bonifiée. J’estime aussi que mes employés bénéficient de mes nouvelles connaissances en gestion du changement et en comportement humain.

    À travers cette aventure, j’ai aussi appris à puiser dans mes réserves de persévérance et de renoncement pour mener à bien un projet, et j’ai constaté que je pouvais compter sur la présence de mon conjoint et de ma fille pour m’appuyer.

    Me voici aujourd’hui en fin de course, 7 ans plus tard, après un déménagement, deux changements d’organisation, une réforme majeure du réseau de la santé, l’obtention du DESS en administration publique, une pause de deux ans de 2015 à 2017 et un retour à l’ENAP pour terminer mon parcours. C’est avec fierté que je me présenterai à la collation des grades pour célébrer ce succès !

    Isabelle Yelle, ENP 7931, Hiver 2019

  • L'ENAP, mais pourquoi donc ? (par Valérie Matteau)

    En janvier 2016, j’ai commencé une maîtrise en administration publique – volet gestion municipale, profil pour gestionnaires à l’École nationale d’administration publique (ENAP). Comme j’avais déjà obtenu une première maîtrise en étudiant à temps partiel et en travaillant à temps plein, je savais tout ce que ce projet nécessitait : beaucoup de temps et d’énergie assurément, mais aussi une curiosité et une volonté d’apprendre les rudiments du management municipal. J’aspirais déjà à ce moment à devenir gestionnaire et je considérais que l’obtention d’un diplôme en management serait fort utile et pertinente. Je ne m’étais pas trompée!

    J’ai toujours été un peu surprise de constater que plusieurs gestionnaires en milieu municipal ne détiennent pas de diplôme universitaire dans ce domaine. Issus d’un autre domaine d’affaires dans lequel ils ont obtenu un baccalauréat ou une maîtrise (en loisir, en ingénierie, en finances…), plusieurs croient que le métier de gestionnaire municipal s’apprend « sur le tas »…après tout, c’est en forgeant qu’on devient forgeron, n’est-ce pas? Pourtant, à mon avis, la maîtrise en administration publique est au secteur municipal ce que le MBA serait à l’entreprise privée, soit un élément incontournable. Au-delà du métier qu’on peut évidemment apprendre au fil du temps, il est à mon avis essentiel de bien comprendre toutes les facettes du métier de gestionnaire et toutes les particularités du milieu municipal, deux domaines complexes aux multiples nuances. L’ENAP permet donc à ses futurs diplômés de jeter les bases de leur métier et d’ouvrir leurs horizons. Voilà à mon avis la principale motivation pour entamer des études à l’ENAP!

    La maîtrise en gestion municipale permet d’acquérir des connaissances à plusieurs niveaux. Les cours généraux et de tronc commun jettent les bases des théories du management et du fonctionnement des organisations publiques. Une série de cours permettent de comprendre le milieu municipal que ce soit du point de vue financier, contractuel, médiatique, juridique, des politiques publiques, etc. Finalement, le programme de l’ENAP inclut des cours traitants de psychologie et d’habiletés de gestion, éléments essentiels pour développer son plein potentiel professionnel. À la fin de leur parcours académique, les diplômés de l’ENAP sont outillés pour être des gestionnaires municipaux performants et connaissants.

    Pour assurer une qualité d’enseignement supérieur, l’ENAP peut compter sur un corps professoral chevronné. Certains professeurs sont des chercheurs aguerris tandis que d’autres sont des experts travaillant toujours dans leur domaine. Ils sont tous hautement qualifiés. Ils ont aussi à cœur la réussite de leurs étudiants et sont disponibles pour répondre à leurs questions. Quelques professeurs se démarquent aussi par leur implication dans le processus d’apprentissage de leurs élèves grâce à l’organisation d’activités académiques comme des colloques, des sorties à l’Assemblée nationale, des conférenciers, etc. Sur cet aspect, le prof Trudel est une sommité qui rend l'apprentissage hautement intéressant.

    Au fil de la quinzaine de cours requis pour obtenir un diplôme de maîtrise, j’ai eu le privilège de rencontrer des dizaines d’autres étudiants qui comme moi œuvrent comme gestionnaires dans des organisations publiques. Ces prises de contact sont favorisées par les modes d’enseignement qui encouragent les échanges et les discussions en classe ainsi que, pour plusieurs cours, les travaux d’équipe. Je conserverai ce réseau de connaissances professionnelles jusqu’à la fin de ma carrière et je n’ai aucun doute que je pourrai à tout moment contacter un ancien collègue de l’ENAP lorsque le besoin se fera sentir pour bénéficier de son expérience.

    Trois ans après avoir commencé mes études de maîtrise à l’ENAP, je constate le chemin parcouru et la somme des connaissances acquises. Je suis satisfaite de mon choix et j’encourage toute personne désirant avoir une carrière fructueuse dans la fonction publique québécoise à s’inscrire à un des programmes offerts à l’ENAP.

    Joyeux 50e anniversaire à l’ENAP et longue vie à ses programmes d’enseignement!
    Valérie Matteau, ENP7931

  • La fin d'une aventure

    À l'hiver 2014, j'ai pris la décision de faire un retour aux études avec un programme court en évaluation de programmes publics à l'ENAP. J'étais gestionnaire à la fonction publique fédérale depuis près de 10ans et nouvelle maman d'une belle petite fille. J'avais envie de me donner un petit défi supplémentaire avec 5 cours de 2e cycle. Difficile à croire que 5 ans plus tard, je suis en train de terminer une maîtrise! Je me suis questionnée sur ce qui a été un facteur de motivation pour poursuivre mes études et aller décrocher la maîtrise plutôt que le programme court ou encore le DESS... Après réflexion et sans l'ombre d'un doute, la qualité de l'enseignement à l'ENAP, la flexibilité des horaires et les résultats concrets sur la qualité de mon travail et mon cheminement de carrière ont été des facteurs de succès.

    Mon programme de maîtrise à combler tous mes besoins et aspirations professionnelles et bien plus encore! Chaque cours à contribuer à développer mon esprit critique et nourrir davantage ma volonté de me perfectionner dans l'exercice de mes fonctions. Mon parcours à l'ENAP, m'a permis de cotoyer des professeurs mais aussi des étudiants formidables qui m'ont sensibilisé à toutes les sphères de l'administration publique que je connaissais peu les enjeux tel que le niveau municipal ou encore le réseau de la santé. J'ai bâti un réseau de contacts solides dont je pourrai faire appel.

    Comme gestionnaire, ce que j'ai particuliement apprécié est l'intégration de connaissances et de compétences stratégiques mais également très concrètes et opérationnelles. Des cours ont sollicité une réflexion sur mon style de gestion et de communication tandis que d'autres m'ont donné les outils pour être plus efficace et efficiente dans la livraison des services de mon unité. En fin de programme, j'ai la certitude que le temps que j'ai investi à l'ENAP est l'une des meilleures décisions dans mon parcours académique.

    Le séminaire d'intégration de l'ENAP est d'ailleurs celui qui me donnera le plus de nostalgie de ces dernières années. Ces dernières semaines ont été formidables grâce au prof Trudel. Le samedi matin, lorsque la famille dort et profite des premiers moments du weekend, le prof Trudel nous offrait un accueil chaleureux dans la salle de classe. Mais surtout, il nous a offert des expériences inoubliables dont la plus belle journée de notre vie à l'Assemblée Nationale :) où j'ai pu témoingner de sa passion de l'enseignement et de sa générosité à nous faire connaître et démystifier un monde où il inspire le respect et la confiance. Le prof Trudel nous enseigne également la gratitude et de nourrir ce sentiment envers les gens qui ont contribuer à notre développement professionnel. Je crois, qu'au fond, c'est l'un des plus important apprentissage de reconnaitre les personnes qui ont investit du temps et de la confiance en nous.

    C'est avec un immense sentiment de fierté et d'accompliseement que je remercie tout le corps professoral de l'ENAP. On ne sait jamais... peut-être à la prochaine :)

    Aude Lortie
    8 mars 2019





  • Journée mémorable et inoubliable à l'Assemblée Nationale de Québec, le 26 fev 2019!

    Journée mémorable et inoubliable!! Plusieurs acteurs en place (prof Trudel, députés et employés courtois) ont fait de cette journée un souvenir marquant et historique!

    Tout a été pensé du début à la fin, bravo au Prof. Trudel d’avoir si bien orchestré cela! Du café le matin à l’arrêt à l’ÉNAP de Québec!

    Le tout débute par le traditionnel café/ croissant qui sera un bon départ à cette sortie. Prof. Trudel pense à tout, même aux collations pour le trajet. Il a le sens de l’organisation, un leader naturel, surtout que nous étions un groupe de plus de 50 personnes, à lui seul!

    Ainsi, c’est dans le confort de l’autobus (pédago bus) et du chauffeur expérimenté, dénommé Marc, que ce déroule le trajet qui fût sans longueur. Prof. Trudel à combler le tout! De l’horaire de la journée, au temps d’antenne à CNV parlant de nous et de notre participation à l’assemblée, je suis aux anges, c’est flatteur de se sentir comme une vedette à cette sortie, grâce au dévouement de prof Trudel, qui est un grand homme dans cette institution de l’ÉNAP et surtout, sans oublier la période de cours à bord du bus qui est toujours aussi plaisante et constructive car les exemples, les notes et les articles de journaux sont justes et appropriés.

    Arrivée au parlement de Québec, la visite du salon rouge, salon bleu et autres, je me sens comme un enfant émerveillé par les structures architecturales, on y respire l’histoire. Je suis subitement submergée par tous les évènements qui y sont déroulés, passant par nos anciens politiciens, ministres ainsi qu’à la triste fusillade en 1984!

    La proximité du politique et des ministres me font réaliser de notre rôle important dans la société, un rôle (personnellement) qui ne nous a pas été si bien été enseigné et éduquer antérieurement par les institutions scolaires ou papa et maman, mise à part la civilité, les lois et règlements! Au lieu des cours d’ECR pourquoi ne pas nous instruire sur le système politique au Québec? Pour avoir plus de participation, faut-il instruire pour en avoir plus?

    De plus, trop longtemps, nos politiciens sont comparés à des « bons à rien » par les journalistes ou par des commentaires lors des rencontres avec des collègues, amis et lors des discussions familiales durant les fêtes !! Et hier en chambre parlementaire, des sujets très d’actualité me faisaient prendre conscience que des projets, des motions, dont un pour nous les futurs diplômés de la prestigieuse école de l’ÉNAP avec 50 ans d’existence, etc. étaient mis en place pour améliorer les systèmes tel que celui sur l’immigration, l’éducation, le financement pour les ainés, les aidants naturels, etc. Des ministres professionnels, pleins d’ambitions et de convictions et là pour un monde meilleur, pour le peuple québecois!

    L’acceptation au dîner, suite à l’invitation du député de circonscription de St-Jérôme M. Chassin fût une rencontre riche en discussions. Des liens se forment et des activités futures seront peut-être mise en placent par des projets communs. C’est un privilège que nous avons vécus tous ensemble. Plus de quinze députés se sont présentés à ce diner ou plusieurs ont pris ce temps si précieux pour venir parler avec nous. Je suis très reconnaissante de ce geste marquant.

    Une belle activité que je recommande à tous.

    Carina Capuano