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GESTION PARTICIPATIVE AUT-16 - Page 2

  • Financement participatif - Kiva Loans



    Bonjour;

    Dans le cadre de nos cours sur l’économie participative, et en lien avec la conférence donnée au sujet du CrowdFunding, je propose de partager avec vous mon expérience avec une plate-forme de financement participatif de petits projets à l’échelle internationale. J’y participe depuis plusieurs années avec des petits montants qui sont recyclés une fois qu’on me les rembourse afin de financer des nouveaux projets.
    En fait, Kiva Loans est une organisation à but non lucratif fondée en octobre 2005 par le couple Matt et Jessica Flannery intéressé par la microfinance.
    Elle permet aux internautes de prêter de l'argent à des institutions de microcrédit dans des pays en voie de développement. Ces institutions certifiées prêtent à leur tour l'argent reçu à des habitants du pays dans lequel elles opèrent. Le siège de Kiva est basé à San Francisco. Le financement de l’organisation est assuré grâce aux dons de ses utilisateurs et des partenariats d'autres institutions.
    Le profil des demandeurs de financement est diffusé sur le site internet de l’organisation. Ainsi, les prêteurs peuvent via le web chercher parmi les entrepreneurs en fonction de la zone géographique et de l’activité, et choisir à qui prêter leur argent. Plusieurs catégories de projets à financer sont proposées que ce soit dans le domaine de la santé, le social, l’agriculture, l’éducation, les affaires, etc.
    Le site permet de suivre en temps réel le montant recueilli par chaque demandeur. Il est parfois impressionnant de constater la rapidité avec laquelle certains projets sont financés. En l’espace de quelques minutes, des montants de plusieurs milliers de dollars sont ramassés!
    Kiva réunit l'argent des prêteurs individuels et le transfère au partenaire correspondant afin qu'il débourse l'argent au profit du demandeur. Au fur et à mesure que les entrepreneurs remboursent leurs prêts, le partenaire transfère les fonds à Kiva qui rend l'argent aux internautes ayant prêté à cet entrepreneur. L’argent récupéré peut être retiré ou prêté à un nouvel entrepreneur.
    Paypal est l’outil utilisé gratuitement pour transférer les fonds des prêteurs vers la plate forme de Kiva.
    En date du 1er Juin 2015, il y avait 1 319 213 utilisateurs ayant prêté pour un total de 727 768 425 $. Les demandes de prêts au nombre de 673 080 ont été financées par l'intermédiaire de 296 partenaires locaux dans 86 pays. Le taux de remboursement des prêts est de 98.69%.
    Le site offre plusieurs options dont la création de groupes virtuels de personnes partageant des intérêts communs pour un domaine en particulier. Ainsi, on peut faciliter le financement de certains projets qui nous tiennent à cœur et en plus pouvoir échanger et partager des idées et des connaissances qui permettraient au demandeur de mieux atteindre ses objectifs.
    Personnellement, je choisis de financer des projets pour des femmes démunies qui cherchent à assurer un revenu mensuel pour subvenir aux besoins de leurs familles et scolariser leurs enfants. La plupart s’en sortent et continuent d’agrandir leur projet (exemple : ouvrir une épicerie locale, achat de machine de couture, etc.).
    Je vous invite à découvrir cette plate-forme et encourager des entrepreneurs dans des pays en voie de développement à construire un avenir meilleur.
    Site internet : https://www.kiva.org/


  • Tout le monde rêve de sa place au soleil : même les personnes handicapées ou pourquoi le Québec semble avoir cessé de rêver ? Sylvain Le May

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  • L'entreprise sociale et collective et la Gestion participative

    L’entreprise sociale et collective et la Gestion participative

    L’Association étudiante de l’École nationale d’administration publique a profité du 3e Sommet international des coopératives 2016, tenu dans la ville de Québec en octobre dernier, pour créer en amont, un événement d’une journée, le forum G2ESC, où théoriciens, praticiens - professeurs de gestion spécialisés, directeurs généraux, présidents de conseils d’administration, étudiants – ont partagé leur réflexion sur les thèmes de la gestion et de la gouvernance des entreprises sociales et collectives (organismes à buts non lucratifs. marchandes à vocation sociale, coopératives, mutuelles, fondations caritatives). J’ai eu l’occasion de prendre part à la discussion autour de la Table-ronde sur Les règles de la gouvernance des entreprises sociales et collectives et souhaite ici partager le fruit de ma réflexion.

    Le Sommet international des coopératives aura permis à ses participants de poursuivre la discussion et d’aborder les grands thèmes proposés dans son programme portant sur les enjeux économiques, le développement des entreprises coopératives, la sécurité alimentaire, l’emploi et l’accès aux soins et services de santé.

    Les liens communs entre ces deux plateformes d’échange sur l’entreprise sociale et collective se révèlent multiples, comme le partage du bien collectif, la responsabilité sociale et environnementale. C’est toutefois sous l’angle d’une perspective de pratiques de gestion et de gouvernance partagées à partir de valeurs démocratiques et participatives que portent les propos de ce billet. Je crois que l’entreprise sociale et collective ressort comme un des acteurs stratégiques des plus importants dans l’adhésion et la promotion d’un mode de gestion plus participatif et d’une gouvernance plus collaborative.
    Notre système économique a indéniablement permis l’amélioration du bien-être d’une partie de la population mais la présence de situations d’iniquité demeure et met en lumière des tensions importantes dans la manière dont s’organise l’activité économique.

    La démocratie participative est un thème qui prend une consonance de plus en plus forte dans la réflexion collective qui aborde le développement économique à l’échelle mondiale comme à l’échelle locale. Parce que cette première économie est génératrice de grandes préoccupations d’iniquités sociales et de pauvreté récurrente au sein des communautés. Parce qu’un nombre de plus en plus important d’initiatives et d’acteurs locaux encouragent la deuxième par la participation citoyenne comme réponse aux changements requis, la mission de toute initiative « participative » doit tendre à renforcer le pouvoir et l’accès aux ressources de ceux qui en ont historiquement détenu le moins(Rabouin, 2009).
    Parce qu’elle propose une nouvelle forme de démocratie faisant une large place aux procédures de délibération, de négociation et de décision budgétaire et parce qu’elle reconnaît aux citoyens, aux membres, aux bénéficiaires la légitimité de participer pleinement à ce processus, la gestion participative, la participation démocratique et l’engagement citoyen doivent apparaître de plus en plus comme des éléments constituants de la gestion et de la gouvernance des entreprises sociales et collectives.
    La prémisse de base qui supporte cet avis se retrouve dans le fondement même de la mission des entreprises sociales et collectives qui repose sur des principes de coopération, de solidarité et de démocratie.

    L’objet même de la coopérative - la satisfaction de besoins communs - et parmi ses principes directeurs - la propriété collective et le contrôle démocratique, l’adhésion volontaire et ouverte, l’engagement envers la communauté - confèrent à ses membres une double identité: celle de propriétaires - puisqu’ils détiennent les parts de la coopérative - et celle d’usagers ou d’utilisateurs - puisqu’ils bénéficient de ses activités économiques (Mertens & Rijpens, 2014).
    Dans sa définition d’une coopérative, le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM, Mémoire 2016) décrit l’entreprise coopérative comme organisation démocratique et économiquement viable qui favorise la prise en charge des individus et des entreprises autour de besoins communs qu’eux-mêmes définissent.

    Autre exemple du côté de la fondation, publique ou privée, où plusieurs motivations peuvent mener à leur création, mais qui sont fondamentalement mises sur pied pour l’amélioration des opportunités économiques et des conditions sociales d’une communauté déterminée. La fondation regroupe de personnes désirant soutenir une cause sociale particulière et des services directs à la population (Agence Revenu Canada, 2012).

    Nul ne peut douter que la synergie qui sous-tend les actions des entreprises sociales et collectives soit fondée sur des valeurs de justice, de solidarité et de responsabilité. La mission de ce type d’entreprise repose ainsi sur des valeurs collectives qui, selon moi, gagnent à venir se traduire, de manières variées soit, mais de façon bien cohérente, dans les structures et les modes de fonctionnement de ce type d’organisation. Permettant l’engagement réel d’une forme d’économie solidaire et durable dans sa philosophie même de gestion et de gouvernance, la réponse qu’elle apporte aux besoins de ses membres et de la collectivité se voit rehaussée d’une valeur ajoutée, valeur participative, éducative. .
    Parce qu’elles mettent leur finalité sociétale au cœur de leur modèle économique et reposent bien souvent sur des modes de gouvernance démocratiques et participatifs, les coopératives expérimentent d’autres manières de créer de la valeur et de la partager (Mertens & Rijpens, 2014) et contribuent à réinjecter de l’égalité dans notre société. Le but social qu’elle vise et les valeurs qu’elles véhiculent lui en confèrent toute la légitimité.

    De plus, cette valeur ajoutée de gestion et de gouvernance plus participative vient appuyer la promotion de son modèle d’entreprise et offrir un plus grand rayonnement des apports collectifs qu’il génère dans nos sociétés.

    Coopératives et démocratie: - un état des lieux de la question pour encourager la vitalité démocratique des coopératives - est une réflexion et une invitation déjà lancée dans le milieu par certains auteurs (TRUDEL et Michelot, 2014) : le projet de déclaration du Sommet international des coopératives 2016 en portera peut-être les premiers éléments d’action et de cohésion les plus concrets.

    FF
    ENAP

  • La ville aux citoyens! - La participation citoyenne via le PB.

    Par Claude Cardinal - Étudiant ENAP
    14 octobre 2016

    À Montréal, le CEUM (Centre d’écologie urbaine de Montréal) a une expertise reconnue au Québec en ce qui concerne la participation citoyenne. En plus d’œuvrer au cœur de la région métropolitaine, le CEUM offre ses services pour accompagner les organismes qui désirent mettre en place une mécanique d’implication directe des acteurs d’un milieu.
    Pour le CEUM, la ville se définit comme un système où l’humain est au centre d’un ensemble de systèmes. L’humain interagit directement ou indirectement avec les systèmes et doit donc avoir un impact dans l’évolution de ses systèmes, il doit participer!
    Cette définition cadre avec l’approche que préconise le PbP (Participatory Budgeting Project) qui est l’organisme phare dans le monde en ce qui a trait à la mise en place de PB (budget participatif) avec qui le CEUM collabore.
    Depuis 2008-2009, le CEUM offre des services-conseils dans des activités de participation citoyenne. L’expertise qu’ils ont développée pour la mobilisation est sollicitée de toutes parts. Lors de la présentation en classe le jeudi 6 octobre dernier à École National d’administration publique, madame Isabelle Gaudette, chargée de projet et de développement est venue nous présenter ce que le CEUM peut offrir comme accompagnement. Nous avons pu constater que la philosophie qui se dégage de la gestion de projets au CEUM cadre directement avec le principe de gestion participation citoyenne.
    Pour le CEUM, le budget participatif peut de réaliser sous diverses formes, tel que l'aménagement d’une cour d’école, gestion communauté d’habitation, cela dépasse le cadre du budget municipal et peut s’adapter à une multitude de formes.
    Le CEUM offre ses services pour encadrer et accompagner les gens et organismes dans les quatre étapes importantes d’un PB. Ces étapes sont : idéation, le projet, le vote et la réalisation.
    Le budget participatif est un exercice de démocratie qui se situe à mi-chemin entre la démocratie représentative et la démocratie directe. C’est un exercice décisionnel avec un pouvoir réel pour les citoyens.
    Un des grands défis pour le CEUM est de faciliter l’intégration par les citoyens des mécanismes de participation. Les réflexes de démocratie représentative des citoyens sont difficiles à changer. Lorsque ces derniers constatent l’impact réel qu’ils ont dans l’évolution de leur milieu, il devient très difficile d’effectuer un retour en arrière.
    Selon le CEUM et le PbP, le succès d’un tel processus réside dans une participation du citoyen la chacune des quatre étapes du processus. Le citoyen s’approprie alors les décisions et devient un acteur dans l’évolution de l’idée, et ce, jusqu’à la réalisation du projet.
    Selon PbP, cette approche combinée à l’utilisation de données ouvertes a même permis de réduire les malversations contractuelles dans certaines villes américaines.
    Actuellement, c’est plus de 2500 projets de PB dans le monde. Pour Paris, c’est un demi-milliard d’euros qui est géré via budget participatif, à New York c’est 31.8M$ répartis en 114 projets qui est sous PB. Au Québec, nous avons eu l’expérience du plateau Mont-Royale et tout récemment les villes de Matane et de Saint-Basile-le-Grand avec 200 000$ sous le PB. Est-ce une tendance marginale?

  • Communiqué de presse 2

    Des donnants naturels joueront au golf pour les aidants naturels
    Par Geneviève Ling
    ENP8020

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  • Communiqué de presse 1

    LE CIRQUE S’ALLIE AUX MUSICIENS DE LA RELÈVE POUR UNE BONNE CAUSE
    Par Geneviève Ling
    ENP8020

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  • Azur, le nouveau métro de la STM pour améliorer ses services

    Communiqué de presse
    Pour diffusion immédiate
    Azur, le nouveau métro de la STM pour améliorer ses services

    Quai bondé (Station Mc Gill direction Honoré Beaugrand vers 16h30)
    Vendredi, 15 avril 2016 : En attendant le grand déploiement des trains Azur, les usagers subissent régulièrement les contre coups de l'engorgement, des pannes, et des retards qui compliquent leurs déplacements en particulier aux heures de pointe. Le réseau actuel semble avoir atteint ses limites après un demi-siècle de services. Pour y remédier, STM mise sur les nouveaux trains pour améliorer à la fois son offre de service et accroître l’achalandage sur son réseau.

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  • Nids-de-poule : Coderre investira plus 250 millions de dollars en 2016 pour la réfection des rues

    Communiqué de presse :
    Pour diffusion immédiate
    Nids-de-poule Coderre investira plus 250 millions de dollars en 2016 pour la réfection des rues.

    Montréal le 15 avril 2016
    Les nids de poules, une catastrophe coûteuse pour tous les Montréalais.
    Les nids-de-poule sont partout et quasi inévitables par les conducteurs montréalais qui en font les frais. Aucun colmatage régulier ne semble constituer une solution économique et efficace pour donner du répit aux usagers ni aux responsables municipaux.
    Montréal recherche des solutions pour améliorer la sécurité sur les rues de la métropole. Partout, les maires d'arrondissements se désolent de l'état des rues. Certaines sont en si piteux état, que les solutions habituelles de colmatage sont dérisoires.
    Dans l'arrondissement de Rosemont-La-Petite-Patrie, estime que plusieurs artères nécessitent une réfection complète plutôt que d'y faire des colmatages Le Maire demande à l'administration Coderre d'allouer des ressources suffisantes pour investir dans les infrastructures.

    Les ingénieurs de la Ville Centre indiquent, qu'il ne peut y avoir de solution définitive pour traiter les nids de poule puisque les conditions de gel et dégel sont récurrentes à chaque saison.

    Par voix de communiqué le Maire Coderre a annoncé hier que la métropole consacra pas moins 250 millions de dollars en 2016 pour la réfection en profondeur des rues. C'est une enveloppe substantielle de près trois fois plus qu'en 2013. L'administration Coderre dit vouloir poursuivre ses efforts pour corriger le retard accumulé dans l'entretien de ses rues et de ses réseaux d'aqueduc et d'égout. Avec plus de 400 chantiers prévus en 2016.
    Il reste donc à suivre qu'elle en sera la répartition entre les différents arrondissements par rapport aux améliorations escomptés par les élus et les usagers.

    Monique Mboulè

  • Deux patientes victimes d’attouchements à l’hôpital Bon secours : la direction du CIUSSS prend des mesures exceptionnelles (fictif)

    Laval le 25 mars 2016 - La situation présentée dans les médias fait état de patientes ayant subi des attouchements à caractère sexuel la nuit, dans le service de chirurgie ORL. Un ou plusieurs membres du personnel seraient à l’origine de cela. La direction du CIUSSS de Laval-Nord tient à préciser qu’elle prend très au sérieux la situation ainsi que les allégations faites par les patientes. Des mesures exceptionnelles ont été prises.

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  • Uber …, l’économie de partage envers et contre tout?

    Montréal, le 15 mars 2016 - La commission parlementaire sur le transport rémunéré de personnes par automobile vient de terminer ses auditions. Plusieurs membres, dont le ministre des transports Jacques Daoust, ont fustigé Uber, perçu comme le modèle à abattre. Ont-ils vraiment compris les véritables enjeux qui se cachent derrière cette guerre entre l’industrie du taxi et Uber ?

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  • Le Conseil du statut de la femme choisit de s’arrêter au Cégep régional de Lanaudière à Joliette

    Joliette, le 21 mars 2016, - C’est dans le cadre de sa tournée provinciale de présentation de la conférence Sexe, égalité et consentement que le Conseil du statut de la femme a choisi le Cégep régional de Lanaudière à Joliette parmi l’un des neuf établissements collégiaux de la province qui auront le privilège de la recevoir.

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  • Changement de cap pour le Cégep régional de Lanaudière à Joliettes : un pari réussi!

    Joliette, le 15 avril 2016. - Le 7 avril dernier, le Cégep régional de Lanaudière à Joliette ouvrait grand ses portes en soirée dans une formule complètement renouvelée. Au son d’une musique traditionnelle jouée avec enthousiasme par les étudiants du programme de musique du Collège, les visiteurs ont d’abord pu observer les magnifiques arrangements des étudiants en horticulture, déguster la production de tomates et de concombres des étudiants en agriculture et ont pu avoir accès à l’ensemble des installations, des services et des laboratoires du collège, le tout de façon très animée afin de leur faire vivre la vie au Cégep régional de Lanaudière à Joliette. Plus de 300 personnes ont choisi de braver une température loin d’être clémente pour venir participer à cette activité.

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