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GESTION PARTICIPATIVE AUT-16 - Page 5

  • Les revenus de la SAQ...une vache à lait pour les québécois? Et si ces revenus ne suffisaient pas à payer les problèmes causés par son liquide magique aux effets euphorisants !

    Les revenus et les dépenses votés annuellement par le gouvernement québécois sont au cœur des finances publiques. Chaque dollar dépensé doit faire l'objet de reddition de compte par le ministère responsable de cette dépense. Mais, est-ce que les élus tout autant que les citoyens connaissent vraiment ce que coûte les conséquences de la mise en application de certaines lois? Prenons l'exemple des lois votées sur la publicité tout autant que la commercialisation de l'alcool. Est-ce que les élus connaissent les impacts et les coûts sociaux de ces lois et règlements ?

    Les citoyens tout autant que les élus semblent se laisser influencer par la publicité pro-alcool qui est dans nos vies depuis de nombreuses années. L'alcool est associé au plaisir, à la gang de chum, à la séduction, à la jeunesse. Aussi, sous un angle différent, l'alcool quant il est associé à la conduite d'un véhicule moteur, est perçu comme un briseur de vies et même à la mort. Pourtant, derrière ces deux images opposées, il y en a plusieurs autres et il y a surtout, un coût qui s'y rattache.

    Les coûts de l'abus de substances au Canada (CCLAT, 2006)

    Une étude sérieuse du Centre canadien de lutte aux toxicomanies (CCLAT/ CCLT) montre les coûts réels de l'abus de substances psychoactives au Canada (CCLAT, 2006). Conclusion intéressante de cette recherche, il coûte aux canadiens 39,8 milliards de dollars par année pour amortir les coûts directs liés aux abus d'alcool, de tabac et des drogues illicites.

    Au Canada, c'est plus de 14,5 milliards de dollars dépensés chaque année simplement pour amortir les coûts associés à l'abus de l'alcool. Dans le tableau qui suit vous pouvez constater où va cet argent et à quel point l'alcool à des ramifications partout dans nos vies.

     

    Grandes catégories de dépenses

    Détails

    Montant annuel en millions de dollars

    Coûts directs des soins de santé

     

    Hospitalisation courte durée et en psychiatrie; traitement interne et externe; soins ambulatoires; médicaments d'ordonnance; etc.

    3 306.2

    Coûts directs de l'application de la loi

    Services de police, tribunaux; etc.

    3 072.2

    Coûts directs de la prévention et de la recherche

    Recherche; programme de prévention; etc.

    53.0

    Coûts directs autres

     

    Dommages causés par accidents de la route et incendies; pertes associés au milieux de travail; etc.

    996.1

    Coûts indirects: perte de productivité

    dues à l'invalidité et à la mortalité précoce

     

    7 126.4

    Total

    14 554.0

    Données tirées du document: Les coûts de l'abus de substances au Canada 2002. Centre canadien de lutte contre l'alcoolisme et les toxicomanies (CCLAT), 2006.

     

    L'alcool est légal et pourtant, il tue ! «L’Organisation mondiale de la santé (OMS) révèle que durant la seule année 2012, l’usage nocif de l’alcool a tué 3,3 millions de personnes dans le monde, plus que le SIDA, la tuberculose et la violence réunis» (Ben Amar et coll., 2014). «Selon l’OMS, l’alcool est responsable de plus de 200 maladies. Ainsi, 5,9 % des décès dans le monde (7,6 % chez les hommes et 4 % chez les femmes) sont reliés à l’alcool, ce qui signifie un décès toutes les 10 secondes» (Ben Amar et coll., 2014).

     

    Longtemps vu comme une vache à lait des québécois la Société des alcool du Québec (SAQ) est perçue comme l'entité qui finance les différents programmes du gouvernement. Qu'en est-il vraiment ?

     

    Nous retrouvons sur le site Internet de la SAQ l'énoncé qui suit qui, de toute évidence, semble constituer une bonne nouvelle: «C’est ainsi qu’au terme de l’exercice, la SAQ a versé un dividende de 1,030 milliard de dollars au gouvernement du Québec, soit 9 millions de dollars de plus que le montant anticipé pour cette année de référence dans son Plan stratégique 2013-2015. Au total, les revenus des gouvernements fédéral et provincial tirés des activités commerciales de la SAQ – sous forme de dividende, de droits fédéraux et de taxes à la consommation – ont atteint 1,945 milliard de dollars, dont 1,560 milliard de dollars remis au trésor québécois»(site Web de la SAQ, 14 juin 2013).

    Il s'agit donc de 1,5 milliards de dollars versés annuellement dans les poches des finances publiques. Montant considérable. Parallèlement à cela, au Québec, les coûts sociaux de l'alcool s'élève à plus de 3 milliards de dollars annuellement. Ceci représente 416 dollars donnés, par année, par chaque québécois pour amortir cette dépense. Il y a un écart négatif de 1,5 milliards de dollars entre ce que la SAQ met dans les coffres publics et les coûts associés à l'abus d'alcool.

    Je ne veux pas insinuer qu'il faille bannir la consommation d'alcool et retourner à l'époque de la prohibition. Je cherche simplement à porter à votre attention que certaines décisions prises par notre gouvernement, largement influencés par les lobbyistes pro-alcool, pourraient augmenter le fardeau fiscal lié à l'abus de l'alcool. En effet, faites attention aux idées qui suivent... en ce qui les concerne, la modération a bien meilleur goût !

    ·         Privatisation des réseaux de distribution d'alcool;

    ·         Prolonger les heures de vente des produits d'alcool;

    ·         Augmenter les points de vente des produits d'alcool;

    ·         Réduction de taxes sur les produits de l'alcool;

    ·         Réduction du prix minimum de la bière;

    ·         Etc.

    Dès qu'on modifie une loi avec l'intention de plaire aux commerçants en lien avec la vente d'alcool, on oublie les coûts sociaux qui s'y rattachent. On oublie aussi la détresse causée par l'alcool pour certains d'entre nous qui en sont dépendants.

    Je vous laisse sur cette citation de Julien Arsenault de La Presse Canadienne :

    «Les modifications de Molson Coors et de Labatt au Registre des lobbyistes ratissent très large. Le ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, le ministère de la Justice, le ministère de la Santé et des Services sociaux, le ministère des Finances, le ministère du Conseil exécutif, l’Assemblée nationale ainsi que le Cabinet du premier ministre sont entre autres dans la mire des brasseurs (journal métro,  4 août 2014)»

     

    Geneviève Lefebvre

     

    Références:

    Ben Amar, M., Léonard, L., Lefebvre, G., Paré, R., Scheenberger, P. (2014). Drogues: Savoir plus, Risquer moins. Centre québécois de lutte aux dépendances (CQLD).

    Rehm, J., Baliunas, D. Brochu, S., Fischer, B. Gnam, W. Patra, J. Popova, S., Sarnocinska-Hart, A. Taylor, B. (2006). Les coûts de l'abus de substances au Canada 2002. Centre canadien de lutte contre l'alcoolisme et les toxicomanies (CCLAT).

    http://www.saq.com/content/SAQ/fr/a-propos/medias/communiques-presse/resultats-financiers-de-l-exercice-2012-2013.html

    http://journalmetro.com/actualites/national/534089/taxes-sur-la-biere-molson-et-labatt-lobbyistes/

    http://jeuenligne.ca/index.php?post/2010/08/16/Sant%C3%A9-publique-et-pouvoir-politique-face-aux-lobbies-industriels-contre-la-sant%C3%A9%3A-tabac%3B-alcool....-jeu-d-argent-%28gambling%29

  • Mon expérience - Cours de Gestion participative et défense des droits

    La Gestion participative est au coeur des valeurs fondamentales de plusieurs de nos plus grandes institutions démocratiques. Tout au long des dernières semaines dans le cours de Gestion participative et de ma participation aux différentes activités, j'ai été à même de constater l'importance que pouvait prendre ces principes au sein de différentes grandes organisations publiques et parapubliques. Au cours des dernières semaines et plus particulièrement le 2 novembre dernier, nous avons pu constater que la participation publique des citoyens était encore importante pour l'exercice démocratique visant l'élection des nouveaux commissaires scolaires. Malgré un faible taux de participation, plus de 4,86% de la populations croit encore dans cet exercice de participation citoyenne.

    MON EXPÉRIENCE AU SEIN DE L'AEENAP

    Étant impliqué en tant que vice-président académique au sein de l'AEENAP, je suis à même de bien comprendre l'importance de la gestion participative. Pour moi, les premiers éléments de notre mission au sein du CA de l'association étudiante est justement, le service aux étudiants. Pour y arriver, nous devons travailler en équipe et ainsi nous partager les nombreuses tâches pour la réussite de notre mission. Nous devons nous assurer que notre travail puisse se réaliser avec un esprit critique pour ainsi nous dépasser dans la réalisation de nos différents projets. Depuis mon arrivé au sein du CA, je m'assure d'apporter de nouvelles valeurs importantes pour la réussite de notre mission: l'honnêteté, l'intégrité, la loyauté, le respect et la transparence. Je ne suis pas à ma première expérience au sein d'un conseil d'administration, cependant je peux vous confirmer que ma participation au sein du CA de l'AEENAP m'a permis de comprendre que chaque personne a bien sa propre vision de la gestion participative. Cependant, nous arrivons à travailler pour le bien-être des étudiants et la réalisation de nos nombreux projets. Une expérience à suivre! 

    LE BRUNCH PARTICIPATIF

    J'ai eu le plaisir de travailler en tant que chef d'équipe pour le projet du Brunch participatif. Pour ce faire, j'ai appliqué les règles de base de saine gestion participative en m'assurant d'être entouré d'une équipe dynamique, motivé et professionnel. J'ai eu beaucoup de plaisir à organiser ce projet en collaboration avec mes ami(e)s de l'AEENAP: Laurent, Flore, Andrée-Anne et Ismaïl. Nous avons eu un grand succès avec plus de 125 participants. Nos invités VIP ont été impressionnés par l'organisation et l'attention porté à leurs parcours académique et professionnel. Les parents et amis ont eu la chance quant à eux de constater dans quel environnement nous évoluons à l'ÉNAP. Le plus grand défi a été de mobiliser tous les étudiants pour la planification logistique du brunch. L'individualisme s'est révélé une contrainte dans la planification de notre activité à court terme au niveau des autres membres de l'AEENAP qui ne faisaient pas partie du comité organisateur. Tous les étudiants du cours ont été très généreux avec leur apport important au Brunch. Ils ont contribué d'une façon exceptionnelle au succès de ce Brunch en ayant cuisinés pour la plupart de bon petits plats. Un beau travail d'équipe et une bel exemple de gestion participative à grand déploiement.

    L'ÉLECTION SCOLAIRE À LA CSDM

    J'ai eu le plaisir de travailler avec un candidat aux élections scolaires dans le quartier du Plateau Mont-Royal. J'ai été surpris par le manque d'intérêt de la part des citoyens envers les élections scolaires. En plus de faire du porte à porte, j'ai participé à la campagne de marketing visant la visibilité du candidat. Il est spécial de constater que ces hommes et femmes travaillent avec un minimum d'argent. Ils ont la chance de rencontrer les citoyens et citoyennes afin d'échanger avec eux et les convaincre d'exercer leur devoir de citoyen. Quel bel exercice de mobilisation sociale qu'une élection. Je peux vous avouer que les candidats aux élections scolaires ont toute mon admiration car ils font beaucoup avec peu de moyen. Avec un maigre taux de votation de 4,82% à la CSDM, nous ne pouvons pas nous réjouir de la réussite de ce bel exercice démocratique. Cependant, nous pouvons constater que certains citoyens ont toujours à coeur d'exercer leur participation citoyenne afin de faire changer les choses. Se présenter aux élections scolaires aujourd'hui est un bel exercice d'humilité. Je suis heureux d'avoir contribué à celui-ci car en bout de ligne, il s'agissait pour moi de mettre en pratique mes théories de gestion participative au sein d'une équipe de campagne. Encore une fois, les principes de travail d'équipe et la présence de valeurs importante dans tout ce processus démocratique me permettent de croire que la gestion participative est toujours au coeur de toute implication citoyenne. 

    MA PARTICIPATION AUX DIFFÉRENTES ACTIVITÉS DU COURS

    J'ai participé à tous les séminaires et les visites extérieures tel que la visite à l'Hôtel de ville de Montréal, à la Maison Radio-Canada ainsi qu'à l'Assemblée nationale du Québec. De toutes celles-ci, j'ai été marqué par deux activités précises: La conférence du Chef Christian Awashish et notre visite à l'Assemblée nationale. Malgré la conférence du Chef Awashish et mon entretien avec lui, j'ai toujours une complète incompréhension  mais une plus grande sensibilité face aux problèmes récurrents des Premières nations. De plus, le non-respect du territoire ancestral des Premières nations est toujours un des enjeux important dans toutes les conférences provinciales et fédérales. Je crois que l'éducation des jeunes de ces peuples et l'enrichissement de leurs cultures par le biais de partenariat stratégique avec certains paliers des gouvernements permettront à moyen terme d'améliorer leur qualité de vie.

    Ma visite à l'Assemblée nationale a été quant à elle des plus intéressantes. Ayant été invité dans la tribune du Président de l'Assemblée, j'ai été agréablement surpris par tous les moyens technologiques qui étaient mis à sa disposition afin de bien gérer la «discipline» et la saine gestion de travaux des députés. En plus d'avoir une très grande répartie, monsieur Jacques Chagnon se doit d'être vif d'esprit en plus de connaître toutes les règlements procédurales. Ma participation à la commission parlementaire sur la loi 15 à quant à elle été un peu plus décevante. J'ai été déçu de constater que les membres de ces commissions ont plus de plaisir à jouer sur leur tablettes intelligentes que d'écouter intelligemment les présentations des acteurs présents. La démocratie participative a ses points forts et ses points à améliorer. Comme toutes mes expériences au sein du cours, nous pouvons cependant concéder que l'exercice de participation citoyenne est au coeur des présentations qui sont faites au sein des différentes commissions parlementaires. 

    CONCLUSION

    Dans toutes les différentes expériences que j'ai réalisé au sein du cours, j'ai été à même de constater l'importance de l'implication des citoyens dans le processus de démocratie et de gestion participative. Les éléments les plus importants dans ces deux processus demeurent l'esprit d'équipe et le partage de valeurs importantes pour la réussite de ceux-ci. Autant dans le projet de Brunch participatif que dans mon expérience lors des élections scolaires, j'ai pu contribuer à la réussite collective de ces deux activités grâce à la force de mon équipe et aux partages des valeurs qui me sont propres en tant qu'individu. Avec du recul, je constate que la gestion participative en tant que concept est beaucoup plus présente que je ne le pensais dans la participation des citoyens et ce, dans différents cadres d'activité. Une belle expérience de gestion participative ce cours !

     

     

    Serge H. Malaison, CD

    ENP8007 - Gestion participative et défense des droits (Automne 2014)

  • Mon "expérience participative" de la gestion

    Laissez-moi vous raconter mes deux petites expériences « démocratiques » de gestion de cet automne. La première expérience est l’activité marquante du brunch et la seconde se rapporte à la rédaction d’un projet en lien avec les professeurs écrivains.

    Dans la cadre du cours, Gestion Participative, une des principales activités que nous avions à réaliser était celle d’organiser le brunch participatif avec comme invités VIP les Ministres  de l’Education et le Ministre des Transport, respectivement Monsieur Bolduc et Monsieur Poeti, eux-mêmes diplômés de la prestigieuse école nationale d’administration publique qu’est l’ENAP.

    Ce fut, en effet, une très belle activité qui a suscité un grand enthousiasme sur le plan  participation de tous les étudiants de la classe, ainsi que leurs nombreux invités venus assistés à l’évènement.

    Comme nous l’avons appris, encourager la participation de tous demeure un  atout important car cela fait ressortir deux aspects des modes de gestion qui sont le mode participatif et le monde démocratique. Il a été décidé que chaque étudiant invite au moins deux personnes et apporte de la nourriture en conséquence. De ce fait, il y a eu appropriation de ce projet de brunch par les étudiants et pour une meilleure gestion, la mise en place d’un comité d’organisation avec un leader désigné. En plus, des tâches collectives à effectuer telles que la mise en place du décor, la disposition des tables et nourriture, le rôle clair de chacun a été préalablement défini pour le plein succès de cette édition 2014 du brunch participatif. Un des avantages à en tirer était la belle occasion de réseautage que cela offrait, faut le souligner !

     

     Quant au second projet, il avait pour but de d’honorer les professeurs écrivains de l’ENAP. En effet, chaque année ils publient de nouveaux ouvrages sur des sujets de l’administration publique. Le but de notre travail était de planifier une activité de reconnaissance pour ces professeurs et surtout permettre aux étudiants des différents programmes de découvrir leurs ouvrages, mais également d’échanger avec eux. Pour ce faire, nous avons choisi la formule « 5@7 » dans une atmosphère détendue et conviviale ou les auteurs pourront présenter brièvement leur travail, puis répondre aux questions des participants, suivie d’une période de vente dédicacée d’exemplaires.  

    Tout d’abord, comme travail préliminaire, nous avons entrepris un recensement des ouvrages qui ont été publiés récemment.

    Au terme de nos recherches, nous avons donc identifié quatre professeurs qui devraient être les vedettes de notre événement de reconnaissance dont les œuvres sont les suivantes :

    ·         Robert Bernier : Les Défis québécois : conjonctures et transitions, Avril 2014, PRESSES UNIVERSITÉ QUÉBEC, ISBN : 9782760539723 (2760539725)

    ·         Bachir Mazouz : La Stratégie des organisations de l'État : Contexte d'analyse, paramètres de décision et gestion du changement, Août 2014, PRESSES UNIVERSITÉ QUÉBEC, ISBN : 9782760540798 (27605407911)

    ·         Stéphane Paquin et le chercheur Pierre-Luc Lévesque : Social-démocratie 2.0:le Québec comparé aux pays scandinaves, 26 Août 2014, P.U.Montréal ISBN : 9782760633988

    ·         Pr Rémy Trudel et de Florent Michelot : « Pour une approche culturelle en santé », volume 1, Hiver 2014, Revue d'études luso-francophones en santé, volume 1,    ISBN: 978-2-924415-00-9

     

    En plus de nos professeurs, nous avons pensez associer certains  doctorants et étudiants à la maitrise font des publications qui sont très peu connues de notre communauté étudiante.  Ce qui permettra aussi une forte mobilisation des participants à l’évènement, mais également une visibilité pour ceux qui souhaitent parler de leurs travaux. 

  • Gestion participative (brunch et reconnaissance CJM-IU)

    La gestion participative fait partie de l’actualité québécoise depuis quelques semaines. Cependant, les Québécois semblent tergiverser dans leurs désirs de fonder leur administration publique selon l’approche de gestion participative. D’un côté, le conseil de ville de St-Basile-Le-Grand innove en proposant à ses citoyens de pouvoir s’investir dans la gestion leur ville en ayant la possibilité d’utiliser un budget pour réaliser un projet établi par la population. De l’autre coté, notre gouvernement au pouvoir soumettre à l’assemblé nationale un projet de loi retirant la notion de gestion participative du réseau de la santé et des services sociaux. Sans compter que le même gouvernement souhaite revoir la place des commissaires et des commissions scolaires dans le réseau de l’éducation. Diminuant ainsi la place des citoyens dans la gouvernance de ce réseau.
     
    Brunch participatif
    De mon côté, j’ai réalisé deux activités gérées avec l’approche participative. D’abord un brunch participatif auquel mon rôle a été davantage d’être participant. Lors de notre première séance de cours, le professeur a énoncé ses attentes et certaines personnes ont souhaité s’investir dans l’organisation. Pour les autres, le rôle était davantage de collaborateurs/invités. La réalisation de l’événement, je dois noter que celle-ci a été réalisée de main de maître. La nourriture, l’ambiance, l’animation et les invités étaient remarquables. Tout au long du processus j’ai senti que j’avais la possibilité de m’impliquer et que je pouvais influencer les résultats de celle-ci. 
     
    Événement reconnaissance
    Nous avons été mandatés par le directeur des services milieu à l’enfance du CJM-IU afin d’organiser un événement en lien avec la semaine des centres jeunesse et la reconnaissance du personnel. Une fois le mandat bien identifié nous nous sommes réunis afin d’établir un échéancier clair et une distribution efficace des tâches. Certes nous avons aussi fait une tempête d’idée sur notre événement ce qui a laissé place à la créativité. Lors de cette discussion, l’apport du groupe hétérogène (issu et non issu du CJM-IU) a été fort profitable. Nous avons dû sortir de notre zone de confort et nous avons pu profiter des expériences riches de tout un chacun. La répartition des tâches aussi un élément gagnant de notre organisation. Durant le processus de réalisation, nous avons dû régulièrement consulter notre mandataire afin de valider nos orientations avec lui. Durant ces rencontres, j’ai vraiment senti une confiance mutuelle et un respect des rôles de tout un chacun. Cette attitude nous permit d’avancer avec assurance et diminuer les zones d’incertitude qui aurait pu créer des conflits. Notre sentiment d’engagement envers l’événement était aussi grandissant. L’un des enjeux importants que nous avons rencontrés est la planification de nos rencontres. Nous avons tous des horaires très chargés avec nos emplois, nos études et nos vies personnelles. Si j’ai de nouveau à me plonger dans une telle situation, je planifierai dès le départ les moments des rencontres. De plus, un autre enjeu auquel nous avons été confrontés est la rapidité avec lequel nous pouvons prendre une décision. Je crois que cela est un côté sombre de gestion participative. À plusieurs reprises, nous avons été freinés dans les opérations à effectuer, car nous souhaitions prendre une décision concertée.
     
     
    En conclusion, la gestion participative est fort intéressante et porte amène les gens a agir en complémentarité, a exprimé leur créativité et à faire ressortir leurs forces. Cependant, les gestionnaires d’état remettre en question cette approche, car selon moi ceux-ci méconnaissent les avantages et les effets positifs de cette approche. 
     
    Jimmy Rémillard

  • La participation citoyenne au coeur de toutes actions

    La participation publique est une condition essentielle au développement du capital social et à la vie des personnes, elle est au cœur de toute décision citoyenne. Est citoyen, celui qui participe à la vie des institutions politiques et au façonnement du bien commun. Cette dimension est pleinement réalisée lorsque le statut de citoyen a une importance objective pour l'individu. En outre, la participation citoyenne peut être comprise comme étant un processus d'engagement de personnes agissant seules ou au sein d'une organisation en vue d'impacts sur une décision portant sur des choix cruciaux affectant leur communauté. Cette participation peut se faire dans un cadre formel, institutionnalisé ou être organisée à l'initiative de la société civile (Recours collectif, manifestations...). Au regard, de cette logique, notre but dans ce contexte, est d'être sensibilisé à l'importance et à la pratique de la gestion participative et à pouvoir exercer notre participation citoyenne à travers la connaissance des pratiques de défense de droits. Pour ce faire, l'opérationnalisation de cette préoccupation s'est concrétisée par des missions qui ont été des actions expérimentales de gestion participative à savoir l'organisation le 09 octobre 2014 de la conférence du  Docteur Fernando P. Cupertino de Barros portant sur "le système de santé du Brésil et la participation citoyenne" et du brunch participatif le 19 octobre 2014 qui recevait les ministres Yves Bolduc, Ministre de l'éducation; Robert Poeti, Ministre des transports et les députés Véronique Hivon, Carole Poirier (Parti Québécois) et Chantal Soucy (Caolition Avenir Québec). L'objectif de la communication est la diffusion d'une information pertinente permettant à chacun de comprendre, de s'approprier et de s'adapter en permanence aux aléas afin d'être autonome et efficace à son poste. Si nous faisions la corrélation avec le contexte dans lequel nous devrions collaborer, l'échange, l'enrichissement réciproque, la coordination et l'interactivité entre les personnes ont été le leitmotiv de notre fonctionnement. Le projet étant de mettre tous nos efforts en commun pour réussir autant que possible l'activité de réseautage, le déroulement de la conférence et du brunch. Le canal, le support pour transmettre l'information dans ce contexte s'appuie sur les habiletés à communiquer de tout un chacun. La prise de décision relevant du processus de communication de l'équipe permettait une adaptation à la situation dans laquelle elle est élaborée. La manière de gérer de façon coopérative a instauré un climat à la relation et a conduit à un pilotage coordonné de nos interactions. Le but ultime étant de traduire l'information que nous recevons en objectifs claires facilitant une prise de décision objective dans une structure d'actions définies. Cette démarche met en exergue des principes directeurs de la gestion participative lesquels donnent la priorité au groupe comme unité décisionnelle sans pour autant obstruer la responsabilité du "gestionnaire" qui demeure entière.

    La gestion participative peut et doit se manifester dans toutes actions humaines. Aucun état de droit ne doit et ne peut exercer sa démocratie sans impliquer les acteurs clés de la société. Le pouvoir exécutif initie les projets mais le contrôle tout en incombant au législatif doit être tout autant légitimer par la société civile. La communication, le partage et la délégation découlant de ce concept permet le partage des risques en ce sens que le leadership s'exerce en suscitant l'adhésion des parties prenantes.

    Massiagbe Diabaté.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Participation à l'élection scolaire et Brunch participatif

    Le cours ENP-8007 « Gestion participative et défense des droits » m’a permis d’appliquer et de constater les valeurs fondamentales qui fondent la gestion participative. J’ai participé à plusieurs activités sociopolitiques dont les deux principales sont ma candidature à l’élection scolaire à titre de Commissaire Scolaire et ma contribution au brunch participatif dirigé par mon collègue Serge Malaison.

    L’élection scolaire

    Ayant toujours été impliquée dans les activités éducatives de mes enfants, et aussi ayant le désir de participer activement dans les décisions administratives et politiques entourant l’Éducation, j’ai décidé de me présenter à l’élection scolaire qui a eu lieu le 2 novembre 2014.

    Encouragée par ma famille et mes proches, j’ai donc déposé ma candidature pour la circonscription 7 de la Commission scolaire des Samares. C’est la circonscription dans laquelle je réside et où, à part mes voisins, j’ai très peu de connaissances. Je voulais sortir de ma zone de confort et vivre une expérience électorale dans un terrain inconnu et apprécier pleinement les rencontres avec des gens qui ne me connaissent pas.

    Je n’ai aucune expérience en matière d’élection. J’ai suivi une formation offerte par la DGE en ligne pour les candidats autorisés. Tout était nouveau pour moi : la liste électorale, la limite des dépenses permises, les publicités etc.

     J’ai décidé de contribuer seulement 600$ à ma propre campagne, sans aucune autre contribution. Je voulais démontrer, qu’il est possible de faire une campagne pour l’élection scolaire à moindre frais. Ma limite de dépenses fixée par la DGE est de 4981.50$.

    Pour économiser sur les coûts, j’ai conçu moi-même mon carton publicitaire, et j’ai fait affaire avec une entreprise en ligne pour les impressions. J’ai aussi ouvert une page facebook à titre de candidate autorisée.

    J’ai ensuite consacré 1 heure de marche par jour pour rencontrer les citoyens dans les quartiers. Je n’ai pas fait de porte-à-porte, c’est à dire sonner aux portes, mis j’ai laissé dans les boites aux lettres mon pamphlet publicitaire. Par contre, je m’arrêtais toujours pour discuter avec les citoyens qui étaient à l’extérieur. J’ai eu beaucoup de plaisir à discuter avec mes concitoyens, et en général, les gens sont très accueillants et très ouverts à discuter. Bien sûr, ce qui revenait le plus souvent c’était le questionnement sur la pertinence d’une élection scolaire. Ces rencontres et discussions furent un réel plaisir et m’a fait apprendre sur moi-même comme quoi, je n’ai pas de difficulté à approcher des gens inconnues sur un sujet qui ne les intéresse pas.

    La dernière semaine de campagne, j’ai envoyé un communiqué au journal local, et un article est paru à cet effet avec ma photo. Mon adversaire a fait la même démarche, mais malheureusement pour moi, elle a eu aussi l’appui de deux ex-présidents de la Commission scolaire. La dernière journée de campagne, une de mes collègues de l’ENAP, Caroline Gamache m’a proposé son aide pour faire du pointage et une journée porte-à-porte. Caroline et sa mère ont beaucoup d’expérience en organisation politique, alors elles m’ont référé des électeurs bien ciblés et qui se sont effectivement déplacé le jour du scrutin.

    En ce qui concerne les résultats, le taux de participation dans ma circonscription était de 4.16% et j’ai obtenu  29.6% des votes. Le taux de participation n’est pas surprenant vu le manque d’enthousiasme envers le processus qu’ont manifesté certains politiciens et certains journalistes.

    En conclusion, je peux dire que ce fut une des expériences les plus enrichissantes de ma vie. Aller à la rencontre des citoyens valait toute la peine et l’effort fournis. Je suis aussi très satisfaite de ma démarche et de mes résultats personnels. Quant au taux de participation, il y a de quoi se poser de sérieuses questions pour toute la province.

    Le Brunch participatif

    La deuxième activité à laquelle j’ai participé était le brunch participatif  dirigé par mon collègue Serge Malaison à l’ENAP. Mon rôle était d’apporter un plat et de venir avec au moins deux invités, et de préférence des personnalités publiques. Ma première invitée, Flavie Trudel est une fervente défenseure des droits des citoyens, elle est candidate de Québec Solidaire dans mon comté depuis les 3 dernières élections. Ma deuxième invitée, Lova Ramboarisata, est Docteur en Responsabilité sociale et environnementale et est enseignante à l’UQAM.

    Pour ma contribution au brunch, j’ai apporté un plat malgache pour 30 personnes, afin d’apporter diversité et couleur aux autres plats apportés par mes collègues.

    Mes invités ont apprécié le tout, et nous ont félicité pour cette activité qui a été une réussite : le temps était respecté, la nourriture était très bonne et diversifiée, la musique était parfaite. Et ce qui se démarquait le plus c’est la collaboration de tous et le professionnalisme de Serge Malaison qui a su orchestrer tout cela efficacement et agréablement.

    Mes deux activités m’ont permis de confirmer mon hypothèse selon laquelle y a un juste milieu intéressant à rechercher entre la démocratie représentative et la gestion participative pour s’adapter aux besoins des citoyens. Effectivement, le quasi-inexistant taux de participation aux élections scolaires et la grande réussite du brunch participatif, sont des pistes de questionnement sur l’avenir du modèle de démocratie représentative que nous avons actuellement au Québec.

    Myriam Feno, ENP8007, Automne 2014

  • La Participation Citoyenne

    Tout d’abord, la gestion participative permet de prendre de meilleures décisions, permet d’améliorer la cohérence et la cohésion des équipes de travail mais surtout permet de susciter la motivation et l’implication. C’est pour ces raisons je me suis toujours engagée dans des projets qui incluaient le mode de gestion participatif. C’est ainsi que je me suis impliquée dans l’association étudiante de l’École nationale d’administration publique (AEENAP). Je suis donc chargée des communications. J’ai comme rôle de faire diffuser les informations et les événements auprès des étudiants de l’ENAP. J’utilise tous les réseaux de communication tels que les réseaux internet (infolettre) et les affiches pour les diffuser. De même que je participe à la création, avec l’équipe de l’AEENAP, à des événements qui implique la participation de tous les membres du Conseil d’administration.  De ce fait, le meneur du projet, permet aux autres administrateurs d’influencer et d’augmenter la qualité des décisions ce qui augmente la confiance mutuelle entre chacun des administrateurs. Ce qui est à mon avis fort important de souligner est que la priorité est donnée au groupe comme unité décisionnelle et non seulement au leader du projet. Tous les administrateurs peuvent donner leur avis en rapport avec leurs connaissances, leurs capacités et via leurs expertises.

     

    Au regard des caractéristiques opérationnelles de la gestion participative, le système de l’AEENAP la représente bien. Le Conseil d’administration tient une rencontre, et ce, une fois par mois décidée d’avance au début de la session. Le Secrétaire nous informe à l’avance des points qui seront abordés au sein du Conseil d’administration. Tous les membres du CA ont accès à l’information et nous recevons un compte-rendu écrit à la fin de la rencontre. Tous peuvent apporter des points et les présenter lors de la réunion. Cependant, la gestion du temps peut être difficile lors de celle-ci.

     

    Ensuite, la participation au brunch participatif fut un projet extraordinaire. En effet, Serge, le maitre d’œuvre, a su, avec brio, déléguer et faire confiance en ses collaborateurs. Il a su avoir un fort leadership et a été en mesure de nous délaisser certaines tâches ce qui nous a permis de prendre des décisions et de permettre de travailler en collaboration. Travailler en équipe n’est jamais une chose facile mais nous apprenons à faire confiance et à avoir foi dans les capacités des gens et dans l’expertise de chacun. De plus, la gestion participative demande d’être malléable c’est-à-dire qu’il faut être en mesure de répondre aux imprévus tel que lors de l’organisation du brunch participatif le samedi. Néanmoins, nous avons su s’adapter et être imaginatif. Pour préciser davantage, cela a permis de libérer notre puissance créatrice pour résoudre les problématiques rencontrées et pour atteindre nos résultats escomptés. En effet, le résultat final fut excellent. Les ministres et les députées furent enchantés tout autant que les participants. Le brunch participatif a été une belle réussite.

     

    Pour terminer, je participe pour une seconde fois à la Simulation du Parlement européen (SPECQUE) qui se déroulera à Lille en août prochain. Je serai à ma première expérience en tant que chef d'une délégation. En effet, cette année j’ai le rôle de recruter la nouvelle délégation et de les préparer tout au long de l’année jusqu’au jour J. Cela va me permettre de développer davantage mon leadership et le partage décisionnel. Nous serons un groupe de quatre étudiants qui devront réussir à collaborer ensemble pour mener à bien notre projet. La participation de tout le monde devra être au rendez-vous car nous allons devoir organiser des activités de financement qui va demander de mobiliser une quantité importante de personnes. Tout au long de la préparation nous allons devoir, ensemble, être créatif et trouver de nouvelles idées. L’organisation se déroulera en équipe avec un partage du pouvoir décisionnel.

     

    En conclusion, chacune des différentes missions expérimentales de participation participative m’ont permis de mettre en application le modèle de la gestion participative. Dans chacun des projets, j’ai dû travailler en équipe et prendre des décisions avec celle-ci. Nous avions tous une ou des tâches à réaliser pour mener à bien la mission commune tout en s’entraidant. Ce fut de belles expériences et de belles rencontres. En espérant que d’autres étudiants puissent le vivre à leur tour!

     

    Flore Bouchon

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Bilan des activités de gestion participative

     

    La semaine de la reconnaissance est instaurée depuis plusieurs années au CJM-IU et celle-ci est une occasion privilégiée de reconnaître le travail et la contribution de chacun des membres du personnel et de les en remercier. Nous avons donc décidé de prendre en charge cette activité et avons offert à notre directeur de modifier la façon de faire habituelle et d’opter pour une formule « 3 à 5 » de type gala. Orientée vers un mode de gestion participative, la direction des services milieux à l’enfance (DSME), direction dont je fais partie, permet à ses employés d’être créatifs, engagés et de mettre de l’avant les initiatives personnelles des employés.

    C’est dans un mode de gestion participative que s’est inscrite notre activité, laquelle a été organisée par cinq étudiants, dont trois travaillant au sein de l’organisation. Pour l’organisation du Cocktail de la reconnaissance, nous avons mis en œuvre les sept niveaux de délégation. Dans un premier temps, mes deux collègues travaillant au CJM-IU et moi-même avons rencontré et remis à notre directeur un plan détaillé de l’échéancier qui nous permettrait d’actualiser notre activité dans les temps ainsi que le résumé de l’animation. Lors de cette même rencontre, nous lui avons donné une soumission pour la nourriture, la boisson et la décoration (information et persuasion). Selon ses commentaires, nous nous sommes ajustés et avons modifié certaines décisions eu égard à l’animation et aux achats et avons invité le reste de l’équipe à donner leur avis (consultation). Nous avons ensuite cherché des solutions afin de faire balancer notre budget et modifié la décoration de la salle, laquelle ne faisait pas l’unanimité (consultation/participation). Suite aux solutions apportées par le reste de l’équipe, nous avons pris les décisions de diminuer le budget octroyé pour la décoration, d’envisager d’autres possibilités de traiteur offrant des prix moins dispendieux et entrevu la possibilité de faire appel à un orchestre (gestion participative). Nous avons ensuite défini les paramètres, les possibilités, demandé au reste de l’équipe de décider (cogestion) et avons alors arrêté notre choix sur le traiteur, la décoration et l’orchestre. Par la suite, nous avons procédé à une répartition des tâches afin que le 19 novembre, date à laquelle se tiendra l’activité, que tout un chacun sache ce qu’ils ont à faire dans la mise en place de l’activité (commander la nourriture, aller chercher la nourriture et la boisson, préparer l’organisation de la salle, l’animation etc..). Bien que l’organisation de l’activité s’est déroulée positivement et que l’harmonie était présente au sein du groupe, il n’en demeure pas moins qu’il fut difficile d’arrimer les horaires de tout un chacun afin de pouvoir orchestrer nos horaires. Mis à part cette limite, je peux affirmer que la gestion participative s’est déroulée sans difficulté. 

    La gestion participative du brunch était un peu plus limitée que celle de l’organisation de la journée de la reconnaissance du CJM-IU. Dans un souci de maximiser les ressources, notre groupe d’étudiants composé de cinq personnes a décidé de prendre en charge les fruits et les fromages en quantité suffisante pour tous les invités. Le jour de l’activité, j’ai pris soin d’arriver à l’avance afin de pouvoir aider mes collègues organisateurs à préparer la salle, mettre les ustensiles sur les tables, participer à la présentation visuelle des plats et être prête à servir un cocktail d’accueil lors de l’arrivée de nos invités. Je peux cependant dire que compte tenu du fait que nous étions plusieurs à prendre part à la gestion participative de cette activité, que mon apport a été moins grand et que je me suis sentie inutile à certains moments du brunch.

     

    En bref,  ces deux expériences de gestion participative m’ont permis de constater qu’il est beaucoup plus profitable et avantageux d’être intelligent en groupe et que le partage des décisions permet à chacun de mettre à profit ses expériences personnelles. C’est dans la mise en commun des idées novatrices que l’on arrive à des résultats étonnants et les deux expériences de gestion participative précitées en sont un bon exemple. 

    Par Véronique Belisle, Gestion participative et défense des droits-automne 2014

  • PARTICIPATION CITOYENNE DANS UN SERVICE DE POLICE : UN EXEMPLE DU SPVSJ À REFAIRE ?

     En 2009, le Service de police de la Ville de Saint-Jérôme (SPVSJ) débutait un projet innovateur de gestion participative avec une implication citoyenne. Une première pour un service de police.Ce projet de CSP élargie devait avoir lieu un soir par mois pour une durée d’une année avec des représentants citoyens provenant des 14 districts électoraux municipaux. La responsabilité de la sélection fut attribuée à l’ensemble des conseillers municipaux qui devait soumettre le nom d’un résident de leur district. Il n’y avait pas de critère de sélection, ni de règle établie quant au choix du candidat. La mission de la CSP élargie était de prendre des décisions ensemble afin d’améliorer la sécurité publique de la ville, de diminuer les requêtes des citoyens et d’augmenter le sentiment de sécurité des résidents.

    À la première rencontre, les citoyens devaient évaluer leur degré de sécurité et en expliquer la raison. La deuxième portion, était de leur faire connaître l’organisation et la ville (les statistiques de la criminalité, le taux de résolution du crime, le budget d’opération, les ressources matérielles, les installations, les ressources humaines, la mission, les objectifs, les réalisations, etc.), de répondre à leurs questions et d’évaluer à nouveau leur sentiment de sécurité. Ce qui s’est avéré positif puisque le fait d’en apprendre davantage sur l’organisation et de son fonctionnement a rassuré l’ensemble des participants.

    Pour les réunions qui ont suivi, les citoyens devaient apporter  une liste des requêtes de citoyens de leur quartier afin d’en établir ensemble un ordre de priorité et de faire les choix et les solutions qui s’imposaient ensemble. Rapidement, la direction du service s’est rendu compte que la majorité des requêtes apportées par les représentants étaient des problématiques qui les touchaient directement. Malheureusement, c’est qu’en plus, dès qu’une résolution de problème était appliquée et qu’elle donnait des résultats probants, le citoyen ne venait pas à la rencontre suivante.  Pour la totalité des rencontres, il n’y jamais eu l’ensemble des participants. Certains citoyens mentionnaient qu’ils trouvaient l’idée intéressante, mais que des réunions de soir empiétaient trop sur leur vie et que de toute façon ils n’avaient rien à suggérer alors qu’en réalité, la direction ne voulait pas qu’il soulèvent que des problèmes, mais qu’ils réfléchissent et qu’ils décident avec eux sur les actions à privilégier et à prendre. De plus, les citoyens mentionnaient souvent que la seule solution qui devrait être envisagée était l’augmentation des ressources physiques (avoir plus de présence policière), mais sans subir une augmentation des coûts d’opération. Finalement, l’ensemble des participants s’est heurté aussi à une certaine tension structurelle entre les décisions des membres élus de la CSP et les décisions de la CSP élargie (une requête traitée avant une autre par exemple) et le projet n’a pas été renouvelé.

    L’idée de ces CSP élargies était innovatrice et il y avait là une option très intéressante à faire progresser pour une organisation policière. Cependant, tel que soulevé dans le texte « Un modèle québécois ? Gouvernance et participation dans la gestion publique» (HAMEL et JOUVE) je me demande pourquoi les gestionnaires et les élues craignent ce concept?  En cette période ardue pour eux, il est difficile de comprendre pourquoi cette idée de démocratie participative n’émerge pas à nouveau comme beaucoup de grandes villes à travers le monde. Alors que devant la multitude de problèmes de gestion d’une ville cela pourrait par exemple faciliter la prise de décision des projets d’immobilisations dans des contextes budgétaires difficiles et surtout, d’être transparent dans le processus décisionnel.

    Mais il y a également un désintérêt à l’implication citoyenne. Pourtant, face à un certain écœurement des pratiques politiciennes, on doit se mobiliser et créer des conditions d’un réel exercice de la démocratie qui ne se limite pas à voter. Mais comme précise Trudel (texte 4), « est-ce que les exigences de la vie contemporaine (individuelles) permettent-elles de redéployer la gestion participative dans les services publics ? ». Il est certain que ce n’est pas facile de participer quand on est chômeur et que notre souci est de faire vivre sa famille, pas facile non plus de participer quand on est cadre et qu’en plus de notre charge de travail, il faut être disponible pour sa famille et pour la collectivité.

    De plus, comme un service de police est souvent évalué par le sentiment de sécurité des citoyens, il faut travailler sur une question de perception de sécurité. Pour l’influencer, il faut multiplier les canaux de communication. La CSP élargie en était un puisqu’il fut prouvé que les citoyens qui avaient accès aux activités et aux actions (qui étaient informés) se sentaient plus en sécurité. Mais pour adopter à nouveau cette idée de gestion participative, il faut établir des conditions gagnantes et s’engager dans les deux sens. Les élus et dirigeants doivent s’associer à la population afin qu’elle puisse participer aux décisions dans la mesure où celle-ci est prête à s’engager, à réfléchir et à proposer des idées dans l’intérêt général de la ville et non, que pour son propre intérêt.

    Cependant, comment convaincre les élus et directeurs des services d’expérimenter ces nouvelles pratiques alors que présentement la principale préoccupation est l’impact du projet de loi 3, du défi de gestion qu’il impose, et ce, sans l’appui et la confiance des citoyens. Ce bouleversement organisationnel met en cause certains acquis des employés qui se sentent bafoués. Les gestionnaires quant à eux se sentent impuissants devant le désengagement qui se dessine peu à peu. Ils doivent mobiliser alors qu'eux-mêmes sont touchés par la législation. Comment parvenir en plus à augmenter la confiance et des citoyens, les impliquer et leur faire reconnaître le bien précieux que peut être un employé municipal engagé? Par une participation citoyenne renouvelée, une vision commune, une ouverture des décideurs à être transparent, une adhésion et une représentativité réelle des citoyens et des employés, une cohérence entre le discours et l’action et surtout, une planification sur un horizon temporel réaliste. Bref, par des conditions de réussite !

     

     

    Sophie Côté

    Gestion participative et défense des droits, session automne 2014

     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Bilan de ma participation à deux acitivités - Gestion participative

    Une belle découverte pour moi !

     Je me permets d’amorcer ce texte en avouant que je suis un peu honteuse. Il y a maintenant 28 ans que je travaille dans le milieu de la santé et je suis gênée d’avoir à admettre que je ne connaissais pas les comités d’usagers qui existent dans les différents établissements de santé au Québec.

    La Coalition montréalaise des comités des usagers (CMCU)

     

    MONTRÉAL, le 29 sept. 2014 - Le jour même où le ministre Barrette déposait à l'Assemblée nationale son projet de loi no 10 introduisant un bouleversement sans précédent dans l'organisation des soins de santé au Québec, des comités des usagers issus de toutes les missions du réseau montréalais exprimaient leur intérêt envers la constitution d'une nouvelle force citoyenne : la Coalition montréalaise des comités des usagers (CMCU).[1]

     

    Le 25 septembre dernier, j’ai assisté, sur invitation de ma collègue de l’ÉNAP Mélissa Couture à une rencontre des membres de cette coalition. Toute une découverte pour moi !

     

    Les objectifs de cette coalition sont, entre autres :

    ·         Rassembler les comités des usagers de l’ile de Montréal pour se donner une voie collective et défendre les intérêts des usagers;

    ·         Questionner l’Agence de santé et des services sociaux de Montréal concernant certaines préoccupations;

     

     Inquiétudes pour les usagers :

    ·         La réduction du nombre de comités des usagers sur l'île (un effet collatéral des fusions à grande échelle prévues par le projet);

    ·         La diminution du nombre d'administrateurs issus du comité des usagers au sein du CA des nouveaux centres régionaux et suprarégionaux et leur désignation ultime par le ministre;

    ·         Le réel respect qu'accorderont ces gigantesques entités à une représentation adéquate des clientèles desservies par d'anciens établissements qui, avant la réforme, étaient voués à une mission très spécifique.

     

    Dans le projet de loi 10, il est question de réduire le nombre de comité d’usagers à 28 au lieu de 200 et en ce qui a trait au conseil d’administration, il y aura un seul membre des comités d’usager. La coalition a envoyé une lettre au ministre Barrette, en date du 3 novembre, cette lettre reste sans réponse.

     

    Comité d’usagers de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal

     

    J’ai aussi participé en tant qu’observatrice au comité d’usagers de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, où ma collègue Mélissa est coordonnatrice. Là, aussi j’ai découvert des gens vraiment impliqués et surtout très vulnérables.

     

    Plusieurs démarches sont entreprises par ce comité d’usagers. Une pétition a été remise à Françoise David le 30 octobre dernier afin d’être approuvée avant d’être diffusée au grand public et une manifestation a eu lieu le 31 octobre dernier avec plus de 7 000 personnes.

     

     La disparition des comités d’usagers dans chaque établissement aura des impacts majeurs sur les usagers. La clientèle en santé mentale ont souvent besoin d’un  support immédiat lors de crise, alors, ils vont se référer à qui dans ces moments souvent très difficiles ? Où est la voix du public dans la nouvelle réforme du Dr Barrette ? C’est plutôt inquiétant !

     

    En assistant à ce comité, je me suis découvert un intérêt très marqué pour cette cause. En nous impliquant, nous avons le pouvoir d’influencer le cours des évènements. De par cet engagement, nous devons toutefois faire preuve d’une grande ouverture d’esprit.

     

    Advenant le cas où, les comités survivent au projet de loi 10, je demanderai à faire partie du comité d’usagers de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.Merci à toi Mélissa de m'avoir permis d'assister à ces deux comités.

    Participation au brunch du 19 octobre 2014

     

    Lorsque le professeur Trudel a annoncé lors de la première séance du cours Gestion participative et défense des droits que nous devions participer à l’organisation d’un brunch et que devions inviter trois personnes, je dois être honnête, ma réaction fut plutôt négative. Dans un premier temps, je ne pensais pas que des personnes de mon entourage seraient intéressées à ce genre d’évènement.  Je me disais que mes invités allaient peut-être s’ennuyer étant donné qu’elles ne baignent pas du tout dans ce domaine. Au contraire, nous avons eu une très belle matinée, mes amies ont été charmées ! Elles étaient surprises de voir dans quel univers je passais tous mes temps libres.

     

    N’étant pas de nature très ‘’politisée’’ cet évènement m’a permis de voir ces personnages politiques sous un autre œil. J’ai aimé écouter ces personnes parler de leur parcours à l’ÉNAP ainsi que de leur parcours de vie professionnelle. De grandes personnes.

     

    Contrairement à ce que je pensais, il n’y a pas que des gens inintéressants en politique !

    Merci prof Trudel de m’avoir permis de le découvrir.

     

    Lucille Turner

    Gestion participative et défense des droits 



    [1]SOURCE Coalition montréalaise des comités des usagers (CMCU)

     

  • Bilan de deux activités de gestion participative

    Introduction

    Dans le cadre du présent cours, j'ai eu l'occasion de participer à plusieurs activités de gestion participative[1]. Il va sans dire que le facteur humain est au cœur de ce modèle de travail. La consultation n'est donc pas suffisante et la participation de tous est importante dans le processus décisionnel. Le fait que mon professeur prêche pas l'exemple facilite ainsi la compréhension de ce concept. C'est dans cet esprit participatif que je me suis impliquée dans des activités autant intéressantes que diversifiées tout au long de la présente session.

     

    Première activité de gestion participative: Activité reconnaissance au CJM-IU

    Lorsque nous avions à décider d'un projet pour la réalisation de notre activité participative, le choix m'était évident d'en faire une au sein de mon employeur (Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire). Avec la réorganisation qui est actuellement en cours dans l'organisation, nous avons décidé de mettre en place une activité reconnaissance pour le personnel de ma direction lors de la semaine des centres jeunesse. Mon directeur nous a accordé une grande autonomie dans la réalisation de notre projet tout en s'assurant que nous lui faisons des rétroactions au fur et à mesure que le projet avance. Lorsqu'il nous a donné son aval pour que nous prenions en charge l'activité, il ne nous a pas donné un rôle consultatif, mais il nous a plutôt considérés comme les acteurs clés de la démarche. Sa reconnaissance de mes capacités et de l'apport que je peux amener permet une meilleure adhésion à mon organisation. Quoique minime, j'ai fait face à une difficulté particulière lors de la mise en œuvre du projet. Avec les agendas chargés des uns et des autres, la mise en place d'un horaire convenable à tous fut toute une gymnastique. Hormis cette anicroche, il va sans dire que la complémentarité de nos personnalités, de nos idées ainsi que de nos expériences antérieures a permis une efficacité hors pair dans notre planification.

     

    Deuxième expérience de gestion participative: Brunch participatif à l'ÉNAP

    Le brunch participatif du 19 octobre dernier a été un franc succès tant par le management du comité organisateur que la collaboration active des étudiants. La définition même de la gestion participative implique l'utilisation du potentiel créatif des différentes personnes dans les différentes étapes du processus décisionnel. La responsabilisation étant un facteur de motivation, le fait d'avoir fait partie d'une cellule étudiante mandatée d'acheter des provisions m'a donné un sentiment d'appartenance même si je n'étais pas responsable de l'activité proprement dite. Je trouve que l'implication est tout à fait autre lorsque nous faisons partie, même si notre rôle est mineur, de la mise en œuvre d'une activité. L'impact que cela a eu est l'augmentation de mon sens des responsabilités. C'est donc avec fierté et appartenance que j'ai fait découvrir mon univers de l'ÉNAP à mes invités.

     

    Constats généraux et conclusion

    J'ai eu l'occasion de faire partie d'un groupe de personnes non seulement intéressantes, mais qui souhaitées aussi participer activement à la conception et la mise en place d'un même projet, pour le bien d'un collectif. Ici, l'important n'est pas d'avoir des opinions communes, mais plutôt d'être en mesure d'arriver à réaliser un objectif commun. Certes, les idées de tous et de chacun ne font pas toujours l'unanimité, mais c'est dans cela que je trouve la beauté de la gestion participative: l'échange, la collaboration et l'implication sont ainsi tous des facteurs importants à la bonne compréhension et la cohésion d'un ensemble de personnes qui travaillent pour un même objectif. La prise de décision partagée peut prendre plus de temps à concrétiser, mais elle permet une réflexion riche en sens et en occasions. Avec du recul, je réalise que lorsque je suis mobilisée dans des décisions à prendre, j'ai non seulement un sentiment d'appartenance, mais aussi un sentiment de réalisation de soi, caractéristique, selon moi, nécessaire pour une administration publique en santé.

     

    Nathalie Pilibossian

    [1] Les concepts concernant la gestion participative sont tirés du texte 5 des notes de cours de monsieur Rémy Trudel du cours ENP8007 Gestion participative et défense des droits.

     

  • GESTION PARTICIPATIVE DANS LE MONDE FÉLIN DU QUÉBEC : ANIMA-QUÉBEC ET LE PROGRAMME DE CERTIFICATION DES MILIEUX D’ÉLEVAGE

    par : Caroline Gamache

    Le chat, cet animal méconnu

    Bien que faisant partie de nos vies depuis le début de la civilisation, le chat est encore un animal méconnu. Contrastant avec le chien dont certaines races ont été développées et produites depuis l’Antiquité, l’élevage systématique des races de chats débute réellement à la fin du XIXe siècle

    De ce fait, il existe beaucoup moins de races de chats que de races de chiens.  Il y a aussi beaucoup moins de recherches qui ont été faites sur cette espèce animale, sur tous leurs aspects : comportements, études sur les problématiques de santé, réponse à la captivité, comportement du consommateur avant/après acquisition, politiques publiques spécifiques à l’élevage, gestions publiques des colonies, etc.

    Cette méconnaissance porte les administrateurs publics à gérer les problématiques félines de la même façon que les problématiques canines ou tout simplement les amalgamer dans une politique unique modelée sur une politique canine.  La résultante est habituellement un échec du côté félin et des mesures plus sévères de répression tentent d’être appliquées sans plus de succès.

    Anima-Québec

    C’est en 2011, que le scandale du Berger Blanc (http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2011/04/20/008-enquete-fourriere-animaux.shtml) a véritablement mis en lumière l’ampleur des lacunes du gouvernement provincial et du manque d’expertise, de ressources et de prise des municipalités quant à ces enjeux.

    Anima-Québec, le mandataire du MAPAQ pour l’application de la Loi sur la protection sanitaire des animaux (P-42), particulièrement a dû faire de douloureux constats.  Ses activités d’inspections étant grandement insuffisantes compte tenu des ressources très limitées ont été critiquées de toutes parts.  L’organisation s’est remise en question et il a été décidé d’abandonner les activités d’inspection.  L’organisation a plutôt saisit l’occasion s’orienter vers la mise sur pied de programmes québécois de certification pour les lieux de garde.  Fort du support du milieu vétérinaire et d’une subvention du MAPAQ, Anima-Québec a annoncé la réorientation de ses activités en commençant par les élevages de chiens et de chats (http://www.animaquebec.com/anima-quebec-reoriente-ses-activites-vers-leducation-et-linformation).

    Le Regroupement des chiens champions du Québec (RECCQ) et Chats Canada Cats(CCC) se sont alors impliqués pour l’inclusion des éleveurs, non seulement lors de la création des programmes de certification, mais dans l’organisme lui-même.  Mon expérience de gestion participative, je suis la représentante du Chats Canada Cats au sein d’Anima-Québec.

    Par la suite, 2 comités ont été mis sur pied pour travailler sur les certifications, l’un pour les chiens et l’un pour les chats.  Les éleveurs de chats ont été nommés au comité par le Chats Canada Cats, après un appel de candidature, en fonction de leurs compétences spécifiques, de la race qu’ils élèvent, de la région qu’ils habitent, de leur expérience d’élevage et de leur dossier irréprochable d’éleveur.  Le comité s’est réunit une dizaine de fois et à plusieurs reprises, les membres de comité ont envoyé des sondages aux membres du Québec du CCC pour connaitre leurs pratiques actuelles sur tel ou tel aspect et ainsi s’assurer de prendre les meilleurs décisions possibles.  La représentante du CCC au CA est membre du Comité de la certification féline. 

    La difficulté dans le programme de certification des milieux de garde félin, c’est qu’Anima-Québec est en train de faire quelque chose qui est présentement unique au monde.  Il existe plusieurs guides de toutes sortes dans le monde canin, mais aucun dans le monde félin et le seul « code de pratique d’élevage félin » existant a été écrit par des vétérinaires qui n’ont jamais pratiqué l’élevage de chats.  Il n’y a donc pas de « bases » sur lesquelles se fier.

    Le programme de certification félin est très avancé et le lancement est prévu pour la première moitié de 2015.  Des opérations de communication auprès du public et des éleveurs ont commencés lors des « Salon national des animaux de compagnie » (SNAC) des mois d’octobre et décembre 2014, ainsi que sur Twitter et de site Web d’Anima-Québec. 

    Les gens qui veulent se procurer un animal de compagnie auront alors une référence sérieuse pour connaitre les bons éleveurs du Québec.

    Suivez-nous à www.animaquebec.com ou @ANIMAquebec

  • La place de la gestion participative

    Durant tout le long de ce cours, nous avons pu percevoir les effets de la gestion participative ou encore de la démocratie participative.  En effet, selon Rabouin (2009, p. 16), la démocratie participative se veut complémentaire à la démocratie représentative et suppose une certaine forme de participation directe des citoyens à l’intérieur d’espaces formels prévus à cet effet. D’après la Politique de consultation et de participation publique de la ville de Montréal  (p. 3), la  participation est un partenariat entre les citoyennes et citoyens et leur administration municipale.  Cette participation directe des citoyens nous l’avons clairement vécue en assistant à toutes les activités prévues en passant par la conférence de M. Charest qui a été une réelle inspiration sur le plan Nord, la conférence du Dr. Cupertino qui a su nous partager les mérites du système de santé brésilien, le brunch participatif qui a renforcé le sens d’une belle organisation participative et finalement la participation au conseil municipal de Montréal qui était un bel exemple d’exercice de geste démocratique  des citoyens. Toutefois d’aucun comme Coté, Levesque et Morneau (2007, p. 20) remettent en cause la démocratie participative en la caractérisant d’ «illimitée par les temps qui courent». Et ils vont plus loin lorsqu’ils mentionnent « on s’en va vers l’anarchie; c’est la fragmentation de la société…..» (Coté, Levesque et Morneau, p. 20).  Cependant, nous pensons que la démocratie participative à toute sa place au Québec et que les populations doivent pouvoir s’exprimer  et participer de manière intellectuelle dans les instances publiques qui le permettent.

    BRUNCH PARTICIPATIF

    Lors de l’activité du brunch participatif, j’avais pour responsabilité la table d’accueil des invités, il s’agissait entre autre de m’assurer de noter les noms des participants présents, de faire des cocardes pour ceux qui n’avaient pas de noms. J’ai eu l’opportunité d’inviter trois personnes pour le brunch et deux de mes invités ont pu se joindre à nous et ils ont totalement apprécié l’organisation, et  je partage leur opinion face à l’organisation du brunch qui fut un très beau succès, c’est l’exemple d’une belle preuve de la gestion participative. Mes invités ont eu la chance d’écouter les personnalités politiques invitées qui dégageaient un vrai sens du leadership, de la passion dans leur travail.  À la fin du brunch, mes invités ont pu profiter des échanges rapides avec les personnalités politiques ce qui fut un réel bonheur.

    CONFÉRENCE DR. CUPERTINO

    Lors de l’activité de la conférence du Dr. Cupertino, étant donné que j’avais cours ce jour je n’ai pu arriver avant pour aider mes collègues au montage de la salle. Cependant, pour m’assurer que l’équipe ait toute l’aide nécessaire j’ai demandé à deux bénévoles que je tiens une fois encore à remercier de se joindre à nous pour l’organisation de cette activité,  il s’agit de Myriam Fano et Aude Espérandieu. Pour cette activité, je me suis occupée à la fois de l’accueil des invités avec Karine Ravenelle une des membres de l’organisation de l’activité et de l’accueil des invités à l’auditorium avec Massia Diabaté qui était aussi une des membres de l’organisation de l’activité. À la fin de la cérémonie avec l’aide de Massia et de  Myriam une des bénévoles citée plus haut nous avons démonté la salle de réception du cocktail, rangé tous les documents, et nous nous sommes assurées que la salle soit vide et propre comme nous l’avions trouvé avant la conférence. Cette activité, m’a permise de constater que le travail d’équipe est la clé du succès, même si les différentes personnalités ne sont pas toujours faciles à adapter, la motivation, la recherche de la qualité et le respect d’autrui doivent être les guides de  la gestion participative.

    Dominique Ngando

  • La réalisation de deux expériences participatives au cours de gestion participative et défense des droits par Marie-Renée Foisy

    Un des objectifs du cours ENP-8007 était d'expérimenter et de vivre des projets participatifs afin d'intégrer les principes de base du mode de gestion participative. La première expérience participative que j'ai organisé a été de réunir 5 cadres de mon organisation le 9 octobre, suite à une activité de perfectionnement-conférence/atelier sur le leadership «On dirige comme on est» qui a été offerte le 7 octobre. Étant donné que cette formation était obligatoire par le Directeur Général, j'ai invité 5 personnes à participer à une rencontre afin d'échanger sur l'atelier et d'en dégager certains constats. Dès l'approbation de mon professeur Monsieur Trudel sur mon projet, j'ai rencontré individuellement les participants afin d'expliquer le but et les objectifs de cette mission.  Par la suite, je leur ai fait parvenir une invitation par courriel.  Lors de l'atelier, je me suis permise de leur faire un rappel  concernant notre forum de participation qui allait avoir lieu 2 jours après le perfectionnement. Cette démarche apprenante fut un  moyen d'intégrer notre expérience de la demi-journée dans notre quotidien de gestionnaire.

    Le 9 octobre, les 5 cadres ont accepté avec enthousiasmes  mon invitation de venir partager leur expérience. Cela a suscité auprès d'eux de la motivation, une implication organisationnelle et une certaine responsabilisation en tant que cadre. Pour bien se préparer à cet échange et surtout de maximiser nos discussions, je leur ai fait parvenir des questions.  Cela a favorisé l'adhésion à mon projet et en même temps, je leur ai témoigné une reconnaissance de leur contribution à ma mission. Ils n'ont pas été des spectateurs tels que vécu lors de l’atelier mais plutôt des participants ayant un intérêt direct sur l'enjeu de faire une rétroaction de la formation. (texte no 10).

    Afin d'assurer le fonctionnement adéquat de la démarche participative, nous avons convenu que les interventions devaient se faire dans le respect mutuel c'est-à-dire chacun aurait un droit de parole, son opinion et surtout d'avoir le droit d'être écouté activement. De plus, nous avons incorporé des valeurs qui font parties de la gestion participative notamment la transparence, la confiance mutuelle et l’ouverture d’esprit.(texte 5)  Cela a été pour les participants ainsi que moi-même une expérience significative, agréable et très positive. À l’unanimité, nous avons trouvé que le titre de l’atelier était attrayant et accrocheur. Nous avons pu entamer une réflexion personnelle en préparation à l’atelier.  Par ailleurs, elle a atteint un sommet élevé lorsque les participants ont pu assister à mon forum de participation.

    La table d’échange participative que j’ai organisé s’est avérée nécessaire par tous les participants. Ils ont pu exprimer leur préférence et les justifier.  Force est de constater que  cette plénière aurait dû être faite à la suite de l’atelier. Il n’y a pas eu de véritable échange avec l’ensemble des cadres comparativement à mon projet de gestion participative. Un perfectionnement quand tous les cadres sont présents peut devenir un moyen de mobilisation. Cela devient encore plus signification, s’il existe un forum de participation comme ma plénière. En plus, des retombées bénéfiques  auprès des cadres et de l’organisation peuvent être enregistrées (voir les différentes modalités organisationnelles des forums participatifs du texte no 10).

    En conclusion de ma première expérience participative, j’en ressors grandi et valorisé car les participants ont été généreux de leur temps, ont démontré une volonté de contribuer à un meilleur climat de travail et d’un esprit d’équipe. Cette expérience est à refaire!

    Ma deuxième expérience participative  à laquelle j’ai contribué a été le brunch participatif le 19 octobre.  Cet exercice de réseautage participatif avait pour but de reconnaître la réussite de diplômés de l’ÉNAP qui œuvrent au sein de l’administration publique à titre de ministre et député.  Mon rôle a été de faire deux tâches spécifiques pour cette activité. La première était d’inviter 3 personnes à cet évènement et de m’assurer de leur présence.  Je leur ai fait parvenir un courriel en leur expliquant le but de cette rencontre.  Afin de garantir qu’ils soient présents, je leur ai fait un rappel quelques jours avant le brunch. Ma deuxième responsabilité était d’apporter 30 mini-croissants, 30 mini-chocolatines et 30 mini-tournicotis de l’Amour du pain. Les 2 conditions étaient essentielles à la réussite de la mission. Nous avions tous également la responsabilité d’avoir des ustensiles et des plats de service pour  la nourriture. Malheureusement, certains n’ont pas suivi cette directive de notre coordonnateur d’évènement.  Cela m’a déçu car cette consigne était pourtant claire, simple et nécessaire pour notre brunch. Donc, j’ai donné un coup de main pour finaliser la table du brunch. Je me suis engagée auprès de mes pairs afin que cette activité d’envergure soit un triomphe.

    Cette gestion participative a été un franc succès car nous avons utilisé le potentiel créatif de tous les participants du cours, aux différentes étapes du processus décisionnel, en vue d’atteindre les résultats attendus de notre objectif du brunch participatif. Les valeurs de la gestion participative ont été au premier plan. Le tout s’est fait dans le respect des participants, d’ouverture d’esprit, dans la confiance mutuelle (malgré des petits problèmes mineurs) et  la certitude que chacun allait accomplir ses responsabilités.  Ce fût une très belle expérience personnelle.  En plus, cela a permis à mes invités de mieux connaître l’ÉNAP et de participer à l’hommage que nous avons fait aux 5 gradués de cette école prestigieuse!

    Marie-Renée Foisy

     

     

     

  • Gestion participative - Bilan de participation

    La gestion participative est un concept peu reconnu et somme toute peu utilisé de manière formelle dans mon milieu de travail soit, la fonction publique fédérale.  Prendre la chance de m’inscrire à un cours qui ne porte que sur le sujet est un coup de dé car mon directeur exécutif s’attend évidement que je ramène de nouvelles connaissances et expériences qui pourront être bénéfiques pour mon organisation en plus de venir appuyer mon développement personnel.  Explorer la gestion participative et la défense des droits dans le cadre d’un cours ouvre mes horizons et me pousse à questionner à nouveau ma conception de la contribution individuelle dans la prise de décision dans nos administrations publiques.

     

    Brunch participatif de l’ÉNAP

    Prendre part à un brunch pour reconnaître le succès d’anciens étudiants de l’ÉNAP est en soi une invitation que j’aurais acceptée sans hésitation.  Contribuer à organiser l’événement l’a donc rendu d’autant plus intéressant.  Je me suis longuement questionné à savoir quels seraient mes invités avant d’opter pour des proches qui sont évidemment intéressés et engagés socialement.  Cela était une belle opportunité de faire rayonner mon institution et démontrer le bien-fondé de ma démarche académique.  Quant à l’organisation même du brunch, je suis reconnaissante envers mes collègues du comité organisateur ainsi qu’à notre association étudiante.  Je considère ma participation peut-être moindre que d’autres, mais je suis contente d’avoir pu fournir de la nourriture, d’avoir contribué au service de la boisson et d’avoir placé les couverts.  Je présume que mes collègues se sentiront comme moi par rapport à l’envergure de leur implication, mais comme nous étions beaucoup, il est normal que cela semble moins important.  Cela vient donc démontrer que si plus de gens étaient prêts à s’investir dans des initiatives comme les budgets participatifs, certaines organisations bénévoles ou encore dans les commissions scolaires, la tâche serait bien moindre, car elle serait divisée, mais les retombées seraient plus grandes, car chacun se sent redevable des résultats et plus impliqués dans la démarche.  L’une des grandes valeurs ajoutées de la gestion participative est d’ailleurs de développer chez le participant un plus grand sentiment d’appartenance.

     

    Événement reconnaissance au Centre jeunesse de Montréal

    Je suis impressionnée par l’ouverture du directeur du CJM de permettre non seulement à des employés d’organiser un événement reconnaissance, mais d’inclure des participants d’autres organisations.  Nous avons pu prévoir une activité rassembleuse et tenter de trouver de nouvelles façons de valoriser les employés.  Étant de l’externe, j’ai donc pu faire preuve de créativité, car je n’étais pas tenue ni attachée par les traditions comme si je faisais partie de l’équipe.  Ainsi, mon regard externe m’a permis de faire preuve d’écoute et de proposer autre chose.  Organiser une activité en gestion participative favorise l’engagement des membres de l’équipe et nous avons donc travaillé avec un objectif commun.  Cela m’a rappelé certains principes de gestion que j’utilise dans mon travail sans trop y penser, soit faire preuve d’équité pour les employés, de s’aligner avec les orientations stratégiques de l’organisation et de chercher les opportunités d’innovation.  Ainsi, je sens que ma contribution est en fait une influence positive et que j’utiliserai certainement à nouveau ce modèle pour organiser des événements, mais surtout pour déléguer avec une plus grande confiance des mandats qui gagneront à être réalisés en groupe. 

     

    La gestion participative sollicite les motivations intrinsèques des individus impliqués et contribue non seulement au développement de ceux-ci, mais valorise la contribution de chacun.  Que ce soit à petite ou à grande échelle, les bons résultats sont au rendez-vous pour autant qu’elle soit encadrée et que les acteurs jouissent de la pleine confiance des dirigeants ou de la population à qui s’adressent les réalisations.  Évidemment, cela a aussi des limites comme les délais décisionnels, le degré d’implication de chacun et les contraintes imposées par le milieu, mais ceux-ci sont aisément amoindris par une bonne planification et par la multiplication de telles initiatives.  Bref, la gestion participative fait dorénavant partie de ma façon de concevoir et comprendre la gouvernance, car je crois sincèrement que, comme dit le proverbe, seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin!

     

    Geneviève Dziuszko

    ENP8007