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  • Blogue no 2 : Les devoirs à la maison

     

     

    INTRODUCTION

    Si on demande à n’importe quel parent ce qu’il pense des devoirs de leurs enfants à la maison, ils nous répondraient qu’ils préféreraient mieux passer un moment beaucoup plus agréable avec ceux-ci. Or, entre 36 et 40 % des élèves du primaire passent de 30 à 60 minutes par jour à réaliser leurs devoirs (Deslandes et autres, 2008).

     Ce n’est pas que les parents ne soient pas intéressés par l’éducation de leur progéniture, mais plutôt qu’ils en ont plein les bras avec les ponts à traverser, les bonbons d’Halloween à acheter ou la gastro du petit dernier qui leur a volé quelques nuits bien méritées.

     

    En effet, selon le conseil supérieur de l’éducation (2014)[i]

     

    La société et la famille ont changé au cours des dernières décennies. La participation massive des deux parents, ou du parent seul, au marché du travail, la forte croissance du recours à des services de garde après la classe, les transformations familiales telles que séparation, monoparentalité et recomposition créent un contexte qui rend souvent difficile la réalisation des devoirs à la maison. Ces difficultés sont considérablement accrues quand, par exemple, l’enfant a des problèmes d’apprentissage, ou que ses parents ne maîtrisent pas encore le français ou qu’ils se sentent étrangers à la culture scolaire. 

     

    Du point de vue purement démagogique, la disparition des devoirs à la maison feraient bien l’affaire de plusieurs parents occupés. C’est pourquoi je n’ai pas été surprise d’entendre de la bouche du ministre de l’éducation lui-même, Monsieur Yves Bolduc, qu’il entendait supprimer les devoirs à la maison. Monsieur Bolduc a tenu ses propos, devant plusieurs témoins, lors du brunch participatif organisé par notre enseignant Rémy Trudel dans le cadre du cours « Principe et enjeux de l’administration publique ».

     

    Venant d’un ministre qui n’a pas vraiment la cote en ce moment (on n'a qu’à penser à ses propos concernant le « fait de ne pas avoir assez de livres dans les bibliothèques des écoles n’aura jamais tué un élève »), ce n’est pas surprenant de vouloir séduire une partie de l’électorat avec cette proposition.

     

    1. INFORMATION

    Je me suis donc demandée : mais qu’en pense la recherche? C’est bien beau dire que nous sommes fatigués comme parent et qu’on aimerait mieux se la couler douce avec nos enfants le soir venu, mais est-ce que le fait de faire des devoirs à la maison aide vraiment nos enfants à mieux réussir ou pas?

     

    Plusieurs études démontrent qu’il y aurait un impact positif à faire des devoirs à la maison au secondaire (Cooper, Robinson et Patall, 2006). Toutefois, la situation serait différente au primaire. En effet, l’impact ne serait pas significativement positif, même qu’il pourrait être négatif pour les élèves qui présentent des difficultés d’apprentissage (Cooper, 2007).

     

    2. DÉCISION

     Comme on peut le soupçonner, la solution implique plusieurs nuances. Suite à une réflexion faite par le conseil supérieur de l’éducation (2014), on recommande de

     

    1. Mener localement une réflexion collective sur les devoirs : selon les caractéristiques du milieu scolaire, les besoins des élèves pourraient être différents.

    2. Assurer l’équité et la cohérence dans les mesures d’accompagnement scolaire et d’aide aux devoirs : il serait important de fournir aux élèves ainsi qu’à leurs parents le soutien nécessaires en ce qui a trait aux devoirs.

    3. Faire de l’accompagnement et de l’aide aux devoirs une occasion de meilleure collaboration école-famille-communauté : les attentes et les besoins des parents devraient faire l’objet d’une discussion avec le personnel scolaire.

     

    Il y aurait donc des avantages et des inconvénients à donner des devoirs aux élèves.  Si je comprends bien, il serait important d’aborder la question des devoirs selon la situation de chacune des écoles. Il semble que les devoirs devraient être une façon parmi d’autres de permettre aux élèves d’avancer dans leurs apprentissages. La réflexion en ce qui concerne les devoirs devrait aussi se faire en tenant compte de la réalité des parents (niveau de scolarité, alphabétisation, etc.). En d’autres mots, les devoirs peuvent être pertinents si l’enseignant poursuit un objectif pédagogique précis et que les parents peuvent réellement soutenir leurs enfants pour les réaliser.

     

    CONCLUSION

    En conclusion, je considère que cette préoccupation concernant les devoirs est importante, mais elle nous éloigne malgré tout d’enjeux plus essentiels tels que la gratuité du système scolaire, les subventions au système privé ainsi que sa gestion démocratique (Bernatchez dans Michaud, 2014). Cette question en ce qui a trait aux devoirs est peut-être aussi un symptôme d’un malaise plus profond : le désengagement des parents face à un système où ils ne sentent pas impliqués ou entendus. À voir le niveau de participation aux élections scolaire, nous pouvons nous poser la question.

     

     

     

    Claudine Pelletier


     

     

    RÉFÉRENCES 

     

    Deslandes, Rollande et autres (2008). « Regard parental sur les devoirs et les leçons en fonction des caractéristiques familiales et du rendement de l’élève ». Revue canadienne de l’éducation, vol. 31, no 4, p. 836-860.

     

    Conseil supérieur de l’éducation (2010). Pour soutenir une réflexion sur les devoirs à l’école primaire.  Version abrégée. Avis à la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Québec : Le Conseil, 38 p.

     

    Cooper, Harris (2007). The Battle over Homework: Common Ground  for Administrators, Teachers and Parents. 3rd ed. Thousand Oaks,  Calif.: Corwin Press, 117 p. 

     

    Cooper, Harris, Jorgianne Civey Robinson and Erika A. Patall (2006).  “Does Homework Improve Academic Achievement? A Synthesis  of Research, 1987-2003”. Review of Educational, Research,  vol. 76, no. 1, p. 1-62.

     

     

     

     



    [i] « Créé en 1964, le Conseil supérieur de l'éducation est un organisme gouvernemental autonome, composé de vingt-deux membres issus du monde de l'éducation et d'autres secteurs d'activité de la société québécoise. Institué en tant que lieu privilégié de réflexion en vue du développement d’une vision globale de l’éducation, il a pour mandat de conseiller la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport sur toute question relative à l'éducation. Le Conseil compte aussi cinq commissions correspondant à un ordre ou à un secteur d'enseignement : préscolaire et primaire, secondaire, collégial, enseignement et recherche universitaires, éducation des adultes et formation continue. Ce sont près d’une centaine de personnes qui, par leur engagement citoyen, et à titre bénévole, contribuent aux travaux du Conseil. »

     

     

  • Les attentats des dernières semaines nous amènent-ils à revoir notre sens de la démocratie

    Blog #2

    Dans un pays comme le Canada, une province comme le Québec nous pensions peut-être que notre démocratie nous épargnerait de tout attentat. Nous sommes, je crois, accueillants pour les gens qui désirent venir vivre chez nous. Beaucoup de Canadiens aiment aussi voyager à travers le monde, voir les gens, des façons de vivre différentes de nous, et parfois même, nous allons faire du bénévolat dans des pays à grands besoins. Pourtant cela n’a pas empêché que le pire survienne.

    Les faits 

    le Lundi 20 octobre 2014, un jeune homme fonçait sur deux militaires et en tua un. Premier acte de terrorisme perpétué par une seule personne. « La «radicalisation domestique» est «malheureusement la forme de terrorisme la plus difficile à détecter et à prévenir parce qu'il s'agit d'individus dont la motivation croît à l'écart des groupes et qui agissent de façon spontanée»

    [i]Dans le même ordre, le 22 octobre, une seconde fusillade, mais à Ottawa cette fois, au parlement. Une personne a foncé sur l’édifice et y est entrée, elle a tué un soldat. Ces deux personnes agissaient seules. Ils ont rejoint un groupe sur internet d’une armée de l’Islam radical.

    «Vous avez vu les communications qui viennent de ce groupe armé. Il appelle littéralement les gens à attaquer les représentants des forces militaires et policières dans nos pays. Alors, c'est malheureusement ce qui s'est produit», a affirmé M. Couillard. Selon lui, «le risque augmente». Mais «il faut relativiser. Il ne s'agit pas de sombrer dans l'inquiétude outre mesure. Il faut s'assurer que nos forces de sécurité soient outillées et qu’elles fassent leur travail et que la population sache qu'elle peut leur faire confiance.[ii]

     

    Le premier ministre Steven Harper s’adresse à la population le soir de l’attaque à Ottawa en mentionnant que nous avons été victimes d’une attaque terroriste, mais que nous ne nous laisserions pas intimider. Ces gens tentent d’atteindre nos valeurs, nos institutions.[iii] Pendant ce temps, le maire de Montréal, Denis Coderre, qui a fermé l’hôtel de ville pour assurer la sécurité, nomme que le conseil de ville du lundi 27 octobre aura lieu comme prévu et que les gens pourront venir poser leurs questions comme d’habitude.  [iv]

     

    Analyse de la situation

    Nous avons certes été très secoués, dans la même semaine, nous avons été victimes de deux attentats terroristes organisés de la même manière soit individuellement et par le biais de site internet. Ces gens sont difficiles à repérer et à arrêter. Peut-être cela nous amènera-t-il à revoir certaines lois afin de mieux assurer la sécurité des gens, du peuple canadien.

    Le premier ministre fédéral nous nomme, lors de son discours, que nous ne nous laisserons pas intimider par leur façon de faire. Le maire de Montréal nous assure aussi que l’accès à l’hôtel de ville, pour la période de questions des citoyens, s’effectuera comme d’habitude. Pourtant, le lundi soir 27 octobre, alors que nous nous présentons à l’hôtel de ville pour assister à la période de questions de la séance du conseil municipal, les citoyens présents à la porte ne peuvent entrer. Seules les personnes ayant été pigées ont accès à l’hôtel de ville. Bien sûr, la sécurité a été renforcée. Lorsque nous entrons,  il y a plusieurs policiers armés et il y a une fouille de nos effets personnels, un peu comme à la douane. Pour cette partie, je crois que cela aurait dû être fait bien avant. Mais où ce genre de situation nous mènera-t-il si on s’attaque à d’autres lieux... par exemple un centre commercial, le métro... comment assurer la sécurité des gens durant leurs déplacements.

     

    De plus, le soir du conseil, il est important de nommé que les gens n’avaient pas été prévenus. Plusieurs citoyens sont demeurés dehors sans pouvoir entrer. Les gens qui ont réussi à entrer, avait droit à un écran géant présentant l’assemblée et lorsque le temps arrivait pour que les gens puissent poser une question, on nous amenait dans la salle de l’assemblée. Pourtant on a nommé qu’on ne se laisserait pas faire. Que le tout reprendrait son cours... Notre liberté d’action et d’expression est entachée par deux personnes qui revendiquent au nom d’Alla. Il est bien certain que la sécurité des gens doit être revue à chaque situation. Il est aussi notable de faire augmenter la sécurité durant une période comme celle-ci et même peut-être en tout temps.

     

    Conclusion

    Pouvons-nous nommer à la fois aux gens que le conseil de ville sera ouvert comme à son habitude et que  les gens pourront poser leurs questions sans problème, lorsque l’on sait que les citoyens ne pourront pas avoir accès à la séance ? Pouvons-nous alors nous nommer que nous ne nous laisserons pas faire ? Alors que nous fermons les portes aux honorables citoyens qui n’ont rien à se reprocher dans cette situation. Et qu’en est-il de notre démocratie ? Nous a-t-on concertés, avions-nous le choix ce soir-là ? Pas vraiment et que ferons-nous maintenant si des événements comme ceux-ci se reproduisent ? 

    Il serait important, d’utiliser à bon escient notre modèle québécois et ainsi d’aller chercher la solidarité du peuple et de les concerter afin que tous ensemble puissions trouver des solutions dans nos vies de tous les jours. 


    [iii] La Presse (7 novembre 2014) Actualité « le Canada ne se laissera pas intimidé , déclare Harper » (en ligne) http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/attentat-a-ottawa/201410/22/01-4811718-le-canada-ne-se-laissera-pas-intimider-declare-harper.php

    [iv] TVA Nouvelles (7 novembre 2014) Région Montréal, l’hôtel de ville demeure fermer (en ligne) http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2014/10/20141023-143940.html

     

     

  • La place de la gestion participative

    Durant tout le long de ce cours, nous avons pu percevoir les effets de la gestion participative ou encore de la démocratie participative.  En effet, selon Rabouin (2009, p. 16), la démocratie participative se veut complémentaire à la démocratie représentative et suppose une certaine forme de participation directe des citoyens à l’intérieur d’espaces formels prévus à cet effet. D’après la Politique de consultation et de participation publique de la ville de Montréal  (p. 3), la  participation est un partenariat entre les citoyennes et citoyens et leur administration municipale.  Cette participation directe des citoyens nous l’avons clairement vécue en assistant à toutes les activités prévues en passant par la conférence de M. Charest qui a été une réelle inspiration sur le plan Nord, la conférence du Dr. Cupertino qui a su nous partager les mérites du système de santé brésilien, le brunch participatif qui a renforcé le sens d’une belle organisation participative et finalement la participation au conseil municipal de Montréal qui était un bel exemple d’exercice de geste démocratique  des citoyens. Toutefois d’aucun comme Coté, Levesque et Morneau (2007, p. 20) remettent en cause la démocratie participative en la caractérisant d’ «illimitée par les temps qui courent». Et ils vont plus loin lorsqu’ils mentionnent « on s’en va vers l’anarchie; c’est la fragmentation de la société…..» (Coté, Levesque et Morneau, p. 20).  Cependant, nous pensons que la démocratie participative à toute sa place au Québec et que les populations doivent pouvoir s’exprimer  et participer de manière intellectuelle dans les instances publiques qui le permettent.

    BRUNCH PARTICIPATIF

    Lors de l’activité du brunch participatif, j’avais pour responsabilité la table d’accueil des invités, il s’agissait entre autre de m’assurer de noter les noms des participants présents, de faire des cocardes pour ceux qui n’avaient pas de noms. J’ai eu l’opportunité d’inviter trois personnes pour le brunch et deux de mes invités ont pu se joindre à nous et ils ont totalement apprécié l’organisation, et  je partage leur opinion face à l’organisation du brunch qui fut un très beau succès, c’est l’exemple d’une belle preuve de la gestion participative. Mes invités ont eu la chance d’écouter les personnalités politiques invitées qui dégageaient un vrai sens du leadership, de la passion dans leur travail.  À la fin du brunch, mes invités ont pu profiter des échanges rapides avec les personnalités politiques ce qui fut un réel bonheur.

    CONFÉRENCE DR. CUPERTINO

    Lors de l’activité de la conférence du Dr. Cupertino, étant donné que j’avais cours ce jour je n’ai pu arriver avant pour aider mes collègues au montage de la salle. Cependant, pour m’assurer que l’équipe ait toute l’aide nécessaire j’ai demandé à deux bénévoles que je tiens une fois encore à remercier de se joindre à nous pour l’organisation de cette activité,  il s’agit de Myriam Fano et Aude Espérandieu. Pour cette activité, je me suis occupée à la fois de l’accueil des invités avec Karine Ravenelle une des membres de l’organisation de l’activité et de l’accueil des invités à l’auditorium avec Massia Diabaté qui était aussi une des membres de l’organisation de l’activité. À la fin de la cérémonie avec l’aide de Massia et de  Myriam une des bénévoles citée plus haut nous avons démonté la salle de réception du cocktail, rangé tous les documents, et nous nous sommes assurées que la salle soit vide et propre comme nous l’avions trouvé avant la conférence. Cette activité, m’a permise de constater que le travail d’équipe est la clé du succès, même si les différentes personnalités ne sont pas toujours faciles à adapter, la motivation, la recherche de la qualité et le respect d’autrui doivent être les guides de  la gestion participative.

    Dominique Ngando

  • La réalisation de deux expériences participatives au cours de gestion participative et défense des droits par Marie-Renée Foisy

    Un des objectifs du cours ENP-8007 était d'expérimenter et de vivre des projets participatifs afin d'intégrer les principes de base du mode de gestion participative. La première expérience participative que j'ai organisé a été de réunir 5 cadres de mon organisation le 9 octobre, suite à une activité de perfectionnement-conférence/atelier sur le leadership «On dirige comme on est» qui a été offerte le 7 octobre. Étant donné que cette formation était obligatoire par le Directeur Général, j'ai invité 5 personnes à participer à une rencontre afin d'échanger sur l'atelier et d'en dégager certains constats. Dès l'approbation de mon professeur Monsieur Trudel sur mon projet, j'ai rencontré individuellement les participants afin d'expliquer le but et les objectifs de cette mission.  Par la suite, je leur ai fait parvenir une invitation par courriel.  Lors de l'atelier, je me suis permise de leur faire un rappel  concernant notre forum de participation qui allait avoir lieu 2 jours après le perfectionnement. Cette démarche apprenante fut un  moyen d'intégrer notre expérience de la demi-journée dans notre quotidien de gestionnaire.

    Le 9 octobre, les 5 cadres ont accepté avec enthousiasmes  mon invitation de venir partager leur expérience. Cela a suscité auprès d'eux de la motivation, une implication organisationnelle et une certaine responsabilisation en tant que cadre. Pour bien se préparer à cet échange et surtout de maximiser nos discussions, je leur ai fait parvenir des questions.  Cela a favorisé l'adhésion à mon projet et en même temps, je leur ai témoigné une reconnaissance de leur contribution à ma mission. Ils n'ont pas été des spectateurs tels que vécu lors de l’atelier mais plutôt des participants ayant un intérêt direct sur l'enjeu de faire une rétroaction de la formation. (texte no 10).

    Afin d'assurer le fonctionnement adéquat de la démarche participative, nous avons convenu que les interventions devaient se faire dans le respect mutuel c'est-à-dire chacun aurait un droit de parole, son opinion et surtout d'avoir le droit d'être écouté activement. De plus, nous avons incorporé des valeurs qui font parties de la gestion participative notamment la transparence, la confiance mutuelle et l’ouverture d’esprit.(texte 5)  Cela a été pour les participants ainsi que moi-même une expérience significative, agréable et très positive. À l’unanimité, nous avons trouvé que le titre de l’atelier était attrayant et accrocheur. Nous avons pu entamer une réflexion personnelle en préparation à l’atelier.  Par ailleurs, elle a atteint un sommet élevé lorsque les participants ont pu assister à mon forum de participation.

    La table d’échange participative que j’ai organisé s’est avérée nécessaire par tous les participants. Ils ont pu exprimer leur préférence et les justifier.  Force est de constater que  cette plénière aurait dû être faite à la suite de l’atelier. Il n’y a pas eu de véritable échange avec l’ensemble des cadres comparativement à mon projet de gestion participative. Un perfectionnement quand tous les cadres sont présents peut devenir un moyen de mobilisation. Cela devient encore plus signification, s’il existe un forum de participation comme ma plénière. En plus, des retombées bénéfiques  auprès des cadres et de l’organisation peuvent être enregistrées (voir les différentes modalités organisationnelles des forums participatifs du texte no 10).

    En conclusion de ma première expérience participative, j’en ressors grandi et valorisé car les participants ont été généreux de leur temps, ont démontré une volonté de contribuer à un meilleur climat de travail et d’un esprit d’équipe. Cette expérience est à refaire!

    Ma deuxième expérience participative  à laquelle j’ai contribué a été le brunch participatif le 19 octobre.  Cet exercice de réseautage participatif avait pour but de reconnaître la réussite de diplômés de l’ÉNAP qui œuvrent au sein de l’administration publique à titre de ministre et député.  Mon rôle a été de faire deux tâches spécifiques pour cette activité. La première était d’inviter 3 personnes à cet évènement et de m’assurer de leur présence.  Je leur ai fait parvenir un courriel en leur expliquant le but de cette rencontre.  Afin de garantir qu’ils soient présents, je leur ai fait un rappel quelques jours avant le brunch. Ma deuxième responsabilité était d’apporter 30 mini-croissants, 30 mini-chocolatines et 30 mini-tournicotis de l’Amour du pain. Les 2 conditions étaient essentielles à la réussite de la mission. Nous avions tous également la responsabilité d’avoir des ustensiles et des plats de service pour  la nourriture. Malheureusement, certains n’ont pas suivi cette directive de notre coordonnateur d’évènement.  Cela m’a déçu car cette consigne était pourtant claire, simple et nécessaire pour notre brunch. Donc, j’ai donné un coup de main pour finaliser la table du brunch. Je me suis engagée auprès de mes pairs afin que cette activité d’envergure soit un triomphe.

    Cette gestion participative a été un franc succès car nous avons utilisé le potentiel créatif de tous les participants du cours, aux différentes étapes du processus décisionnel, en vue d’atteindre les résultats attendus de notre objectif du brunch participatif. Les valeurs de la gestion participative ont été au premier plan. Le tout s’est fait dans le respect des participants, d’ouverture d’esprit, dans la confiance mutuelle (malgré des petits problèmes mineurs) et  la certitude que chacun allait accomplir ses responsabilités.  Ce fût une très belle expérience personnelle.  En plus, cela a permis à mes invités de mieux connaître l’ÉNAP et de participer à l’hommage que nous avons fait aux 5 gradués de cette école prestigieuse!

    Marie-Renée Foisy

     

     

     

  • Gestion participative - Bilan de participation

    La gestion participative est un concept peu reconnu et somme toute peu utilisé de manière formelle dans mon milieu de travail soit, la fonction publique fédérale.  Prendre la chance de m’inscrire à un cours qui ne porte que sur le sujet est un coup de dé car mon directeur exécutif s’attend évidement que je ramène de nouvelles connaissances et expériences qui pourront être bénéfiques pour mon organisation en plus de venir appuyer mon développement personnel.  Explorer la gestion participative et la défense des droits dans le cadre d’un cours ouvre mes horizons et me pousse à questionner à nouveau ma conception de la contribution individuelle dans la prise de décision dans nos administrations publiques.

     

    Brunch participatif de l’ÉNAP

    Prendre part à un brunch pour reconnaître le succès d’anciens étudiants de l’ÉNAP est en soi une invitation que j’aurais acceptée sans hésitation.  Contribuer à organiser l’événement l’a donc rendu d’autant plus intéressant.  Je me suis longuement questionné à savoir quels seraient mes invités avant d’opter pour des proches qui sont évidemment intéressés et engagés socialement.  Cela était une belle opportunité de faire rayonner mon institution et démontrer le bien-fondé de ma démarche académique.  Quant à l’organisation même du brunch, je suis reconnaissante envers mes collègues du comité organisateur ainsi qu’à notre association étudiante.  Je considère ma participation peut-être moindre que d’autres, mais je suis contente d’avoir pu fournir de la nourriture, d’avoir contribué au service de la boisson et d’avoir placé les couverts.  Je présume que mes collègues se sentiront comme moi par rapport à l’envergure de leur implication, mais comme nous étions beaucoup, il est normal que cela semble moins important.  Cela vient donc démontrer que si plus de gens étaient prêts à s’investir dans des initiatives comme les budgets participatifs, certaines organisations bénévoles ou encore dans les commissions scolaires, la tâche serait bien moindre, car elle serait divisée, mais les retombées seraient plus grandes, car chacun se sent redevable des résultats et plus impliqués dans la démarche.  L’une des grandes valeurs ajoutées de la gestion participative est d’ailleurs de développer chez le participant un plus grand sentiment d’appartenance.

     

    Événement reconnaissance au Centre jeunesse de Montréal

    Je suis impressionnée par l’ouverture du directeur du CJM de permettre non seulement à des employés d’organiser un événement reconnaissance, mais d’inclure des participants d’autres organisations.  Nous avons pu prévoir une activité rassembleuse et tenter de trouver de nouvelles façons de valoriser les employés.  Étant de l’externe, j’ai donc pu faire preuve de créativité, car je n’étais pas tenue ni attachée par les traditions comme si je faisais partie de l’équipe.  Ainsi, mon regard externe m’a permis de faire preuve d’écoute et de proposer autre chose.  Organiser une activité en gestion participative favorise l’engagement des membres de l’équipe et nous avons donc travaillé avec un objectif commun.  Cela m’a rappelé certains principes de gestion que j’utilise dans mon travail sans trop y penser, soit faire preuve d’équité pour les employés, de s’aligner avec les orientations stratégiques de l’organisation et de chercher les opportunités d’innovation.  Ainsi, je sens que ma contribution est en fait une influence positive et que j’utiliserai certainement à nouveau ce modèle pour organiser des événements, mais surtout pour déléguer avec une plus grande confiance des mandats qui gagneront à être réalisés en groupe. 

     

    La gestion participative sollicite les motivations intrinsèques des individus impliqués et contribue non seulement au développement de ceux-ci, mais valorise la contribution de chacun.  Que ce soit à petite ou à grande échelle, les bons résultats sont au rendez-vous pour autant qu’elle soit encadrée et que les acteurs jouissent de la pleine confiance des dirigeants ou de la population à qui s’adressent les réalisations.  Évidemment, cela a aussi des limites comme les délais décisionnels, le degré d’implication de chacun et les contraintes imposées par le milieu, mais ceux-ci sont aisément amoindris par une bonne planification et par la multiplication de telles initiatives.  Bref, la gestion participative fait dorénavant partie de ma façon de concevoir et comprendre la gouvernance, car je crois sincèrement que, comme dit le proverbe, seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin!

     

    Geneviève Dziuszko

    ENP8007

     

  • Petite analyse comparée de deux situations vécues dans deux milieux complètement différents

    Loin de moi l’idée de vouloir comparer deux systèmes qui sont aux antipodes. L’action de certains hommes à l’intérieur de ceux-ci m’amène à un tel exercice qui demeure somme tout complexe vu qu’il n’est jamais aisé de comparer une situation vécue dans un état de «non droit» à celle dans un état de droit. Le but d’une telle démarche étant la recherche de la place accordée au citoyen lorsque certaines décisions de nature publique sont prises par les pouvoirs publics.

    Cas de situation vécue en Côte d’Ivoire.

    Il n’est pas faux, comme ce n’est également pas un secret de  polichinelle de dire que la Côte d’ivoire (Pays de l’Afrique de l’ouest) n’est pas un pays de droit; l’état de droit étant fondé sur la distinction et l’indépendance du Législatif, de l’Exécutif et du Judiciaire.

    À titre d’exemple, un gouvernement qui est dissout par le Président de la République. A première vue normale, cela fait partie de ses prérogatives; mais la raison : «Les députés des groupes parlementaires du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et de l’Union pour la démocratie et la paix (UDPCI) se sont opposés au vote du projet de loi portant sur le code de la famille sans un certain nombre d’amendements. Celui-ci visait à apporter de nouvelles dispositions dans le Code de la famille, en mettant notamment l’homme et la femme sur un strict pied d’égalité au sein du foyer alors que, précédemment, l’homme restait le seul chef de famille».

    Le fort taux d’analphabétisme, qui selon les statistiques de l’Unesco, est de 51%  en 2013  -terreau fertile des politiques sans véritable projet de société- en rajoute. Les élections législatives n’en étant que de nom, le parti au pouvoir se retrouve toujours avec une majorité parlementaire. Une partie des citoyens est donc aiguillonnée et transformée en club de soutien des décisions anti-démocratiques.  

    Conclusion : rien n’est fait pour promouvoir le bien-être des citoyens mais plutôt des décisions démagogiques qui ont pignon sur rue; le système éducatif et de la santé qui tombent en ruine et la jeunesse qui se retrouve en manque de repère et ne rêve plus.

    Cas de situation vécue au Québec

    Le Québec est incontestablement une province du Canada où règnent les règles de gestion classique d’un état de droit. Mais la situation qui nous amène à réagir fait suite au projet de loi 10, concernant la réforme du système de santé.

    Le système de santé québécois est plus ou moins un succès mais n’empêche qu’il y a incontestablement un problème d’accessibilité aux soins.

    D’après l’Institut C.D. HOWE, en 2012, le Québec comptait 115 médecins de famille par 100 000 habitants, par rapport à 100 en Ontario et 109 pour l’ensemble du Canada. Toutefois, environ 15 % des patients québécois interrogés n’ont pas de médecin de famille, par rapport à environ 4 % des Ontariens. De plus, selon 68 % des Québécois, il est « plutôt difficile » ou « très difficile» d’accéder aux soins après les heures normales (comparativement à 58 % des Ontariens). Pourquoi? Au Québec, les médecins ont tendance à passer moins de temps au travail que leurs homologues ontariens. En fait, le Québec représente un cas exceptionnel dans la plupart des pays développés, car il s’agit de l’endroit où la semaine de travail du médecin est la plus courte, à savoir 34,9 heures par rapport à 43 en Ontario. Les médecins plus jeunes (âgés de moins de 45 ans) travaillent encore moins, avec 32,7 heures par semaine. Le Québec compte également moins de patients inscrits par médecin, soit 1 081 en moyenne par rapport à 1 539 en Ontario. Ces chiffres sont encore plus bas pour les médecins plus jeunes.

    Il aurait été pertinent de s’attaquer à ce problème pour  permettre à tout habitant du Québec d’avoir accès à un Médecin le moment  opportun (d’après une vidéo mis en ligne, les listes d'attente dans le réseau de santé au Québec et à travers le Canada sont un problème persistant qui nuit à la santé et à la qualité de vie des patients : www.youtube.com/watch?v=OZbdH0ve9Yo).

    En lieu et place de cela, c’est avec stupéfaction qu’il nous a été donné de constater lors d’une commission parlementaire à laquelle nous avons eu la chance d’assister, la présence d’un groupe de représentants de Médecins venus appuyer ledit projet de loi.

    Diane Lavallée, directrice générale de l’Association québécoise d’établissements de santé et de services sociaux (AQESSS) affirme même que « Tous les directeurs généraux devront postuler aux nouveaux postes après la réforme. S’ils veulent avoir une chance, ils ne peuvent pas commenter autre chose que les points positifs de la réforme ».

    Selon plusieurs sources bien placées, le sentiment général est aussi que, pour avoir la « chance » d’être invité à la commission parlementaire sur le projet de loi 10, il importe de faire preuve de discrétion sur la place publique d’ici là. De fait, les PDG des agences ont tous dû signer une déclaration de confidentialité portant sur la réorganisation, a-t-on précisé au cabinet du ministre.

    Une catastrophe attend le système de santé québécois si la réforme Barrette est mise à exécution sans changements substantiels, prévient le père de l’assurance maladie, Claude Castonguay « Il est maintenant évident que votre ministre à l’ intention de faire adopter son projet de loi 10 malgré l’opposition généralisée qu’il suscite. La nécessité d’alléger les structures administratives du système ne justifie aucunement le changement majeur projeté par votre ministre. Ce projet de loi, s’il est adopté, va enfermer de façon définitive notre système de santé dans une bureaucratie étouffante. »

     

      Références
    Jeuneafrique.comGouvernement ivoirien | Côte d'Ivoire : les dessous de la dissolution du gouvernement | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique 
    http://www.cdhowe.org/pdf/Commentaire_410.pdf consulté le 03/11/2014 à 16h 04 min

    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/422825/reforme-de-la-sante-castonguay-prevoit-une-catastrophe

    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/420175/la-revolte-gronde-en-sante-et-en-education

     

    Kouadio G. G

  • Missions de gestion participative: brunch et comité des usagers

    La première mission dont je parlerai est celle du brunch participatif. Cet événement visait la reconnaissance des diplômés de l’ENAP et permettait d’agrandir son réseau, par la rencontre entre les étudiants, les diplômés et certains politiciens ayant étudié à l’ENAP. Bien que j’aie appliqué le contrat tel qu’il était (apporter de la nourriture et inviter des proches), j’ai démontré ma mobilisation en arrivant en avance pour aider aux préparatifs. Les étudiants de l’association étudiante et Serge Malaison, qui était responsable de la coordination des plats, ont accompli un brillant travail de gestion participative et comme la mission me tenait à cœur, je voulais y participer pleinement.  

    Les diapositives du texte n.5 La gestion participative, une approche pour gérer des projets du recueil de textes du cours ENP-8007, affirment entre autre que ce mode de gestion exige de « l’ouverture d’esprit » et de « la confiance mutuelle ». (ENP-8007, diapositive n. 34) Il en a en effet fallu dans le cadre de ce projet. Je précise que si les étudiants ont accepté de participer avec enthousiasme, c’est qu’ils se sont approprié le projet, se sont fait confiance entre eux et surtout, avaient foi envers les compétences de l’enseignant. D’ailleurs, les diapositives du texte 5 affirment que « l’investissement », et « l’adhésion des personnes » est garante de la réussite de ce mode de gestion. (ENP-8007, diapositive n. 42) 

    Le climat était convivial et les communications entre les divers acteurs se sont avérées fluides. L’enseignant, les membres de l’association étudiante et les étudiants du cours ENP-8007 se sont montrés engagés, disponibles et ouverts aux suggestions, tel que le demande la gestion participative. Nous pouvons donc soutenir qu’il y a eu ici « cohérence entre le discours (de l’enseignant et des différents acteurs) et l’action ». (ENP-8007, diapositive 42)

     

    Dans la deuxième mission, à laquelle je participe toujours d’ailleurs, je réagis avec de nombreux Québécois contre le projet de loi 10, déposé en septembre dernier par le ministre de la santé Gaétan Barrette. Je suis coordonnatrice du comité des usagers de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal depuis octobre 2012. Le PL10 désire réduire, entre autres malheurs, le nombre de comités des usagers de 200 à 28. Les comités des usagers étant déjà débordés dans leur mandat, il est impossible d’imaginer le succès de cette restructuration. 

    Dans les diapositives comprises dans le texte 5 du cours ENP-8807, on y lit que « la gestion  participative est un mode de gestion permettant d’utiliser le potentiel créatif des différents acteurs, aux différentes étapes du processus décisionnel, en vue d’atteindre les résultats attendus dans les divers champs d’action de l’organisation. » (ENP-8007, diapositive n. 31) On l’aura vite compris, ce n’est pas ce que vise le projet de loi 10. Toutefois, plusieurs des acteurs qui y réagissent s’organisent selon cette forme de contrôle. D’abord, la Coalition montréalaise des comités des usagers a créé un comité organisateur sur lequel je siège, afin de réagir au projet de loi 10. Ce comité d’organisation est assez hétéroclite, tel que l’exige la gestion participative. En effet, des « équipes de travail représentatives » (ENP-8007, diapositive n. 37) sont caractéristiques de cette forme de leadership. Il y a été décidé, lors de la dernière réunion, d’inviter le ministre Gaétan Barrette, afin qu’il écoute nos revendications. 

    Au comité des usagers de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, nous avons aussi organisé nos actions pour s’opposer à la fusion de comités des usagers. Nous avons participé à la manifestation contre l’austérité du gouvernement Couillard. De plus, nous avons décidé de démarrer une pétition qui vise la conservation des comités des usagers par installation et le maintien  de leur budget. Elle est sur le site de l’Assemblée nationale depuis le 6 novembre 2014:

    https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-4953/index.html

    Le Conseil pour la protection des malades et la Coalition montréalaise ont aussi accepté de déposer cette pétition conjointement avec nous, pour assurer un plus gros poids politique. Il est aussi convenu que le comité des usagers de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal dépose un mémoire d’ici le 13 novembre, avec la participation des comités des usagers de Douglas, Robert-Giffard et Pinel et la consultation de Lucille Turner, étudiante à L’ÉNAP. Le nôtre se concentrera sur la spécificité des comités des usagers en santé mentale et sur la façon dont le projet de loi 10 l’empêchera de conduire sa mission. Nos actions se donc véritablement positionnées dans la défense des droits de façon participative. 

     

    Mélissa Couture

    Cours ENP-8007

     

     

     

     

  • Voici mon expérience participative au cours de Rémy Trudel intitulé Gestion participative et défense des droits

    Il existe trois modes de gestion dont celui qui a fait partie de mes projets c’est-à-dire le mode participatif. Le premier projet auquel j’ai participé fut celui d’organiser une conférence du Dr, Fernando Cupertino sur le système de santé Brésilien le jeudi 9 octobre 2014 à l’ÉNAP  avec trois autres collègues. Tout comme l’essentiel du mode participatif, je visais sur la vision commune et les valeurs partagées, l’engagement de tous et une bonne communication pour la réussite de cet événement. Nous avons tous bien fait notre part. Par contre, nos tâches (qui avaient été distribuées au début) ont changées en cours de route. Puisque la gestion participative (selon notre cahier de note texte 5) est un mode de gestion permettant d’utiliser le potentiel créatif des différents acteurs, nos tâches avaient été données en respectant les goûts et les horaires de chacune. Je dois dire que j’ai été quelque peu déstabilisée étant une personne très organisée lors de la préparation de cet événement. Mes tâches consistaient à acheter le cadeau du conférencier. et faire les emplettes pour le cocktail. Je n’ai finalement rien eu à acheter à part le cadeau car le professeur s’était occupé de tout. J’étais déçue car je pensais que ma participation serait amoindrie. Néanmoins, j’étais bien contente d’avoir cette information à temps pour ne pas avoir dépensé en vain. Comme il était écrit dans nos notes de cours, l’information et la communication sont des éléments indispensables à la gestion participative.

    Nous devions aussi préparer la salle pour le cocktail avant la conférence. Je dois avouer que j’ai été surprise de constater que certaines tâches qui se devaient d’être faites avaient été oubliées. Puisque nous n’avions pas nommé un chargé de projet pour organiser le tout, nous avons misé sur un des principes directeurs de la gestion participative qui est de prioriser le groupe comme unité décisionnelle. En arrivant à la salle du cocktail nous avons eu de nombreux problèmes, Nous devions monter une tribune, ne sachant pas comment et ce, sans l’aide d’un technicien. Il nous manquait aussi plusieurs plats en plus d’avoir des problèmes électriques et j’en passe. Étant méticuleuse, j’étais désenchantée de ses contretemps. Par contre, une caractéristique conceptuelle de la gestion participative est que les employés prennent des initiatives et cessent d’attendre des ordres de l’administration pour le faire et nous nous sommes finalement bien débrouillées par nous-mêmes. À la demande du professeur,  moi et une autre collègue avons passé plus d’une heure temps à accueillir les gens à la porte d’entrée de l’ÉNAP. Un des éléments ici qui ressort de nos notes sont en lien direct avec les difficultés de la gestion participative qui sont le manque de préparation et d’expérience car nous aurions dû, selon moi y avoir pensé par nous-même.

    Certains étudiants devaient préparer des questions à poser au Dr. Cupertino mais cela n’avait pas été fait. J’ai alors décidé de me trouver une question à poser. Je me suis moi-même, par souci de réussite de l’événement malgré mon grand inconfort à parler en public. Je fais un lien avec la charte Montréalaise des droits et responsabilités qui dit que les droits, les responsabilités et l’engagement sont des volets indissociables. En décidant de me porter volontaire malgré mon inconfort à parler en public, je prenais mes responsabilités et m’engageait jusqu’au bout en posant les gestes nécessaires à la réussite de notre événement. J’ai d’ailleurs pu noter certains avantages de cette forme de gestion comme un bon climat de travail ainsi qu’une bonne synergie entre les participants

    Deuxième activité : Brunch avec personnalités publiques connues diplômées de l’ÉNAP

    Mon rôle à ce brunch devait être tout d’abord de trouver mes trois invités et de m’assurer de leur présence. J’avais donc avec moi trois invités en plus de mon fils de trois ans. Ma seconde tâche participative était le repas pour mes invités. J’ai donc apporté 25 muffins de cinq sortes différentes provenant de Première moisson.

    Afin de participer davantage, ne pouvant rester après le brunch pour défaire la salle, j’ai décidé d’arriver 1H30 avant le brunch afin de les aider à toutes tâches utiles. Selon nos notes, la gestion participative a pour objectif de susciter la motivation et l’implication du personnel. Ce qui a été totalement vrai pour moi car je me suis sentie plus impliquée du fait d’en faire un peu plus. Je voulais aider davantage car le projet du brunch était d’une grande envergure selon moi et plus de collaboration était nécessaire. La preuve est que certains détails avaient été omis comme l’importance de ne pas servir de la nourriture avec des ustensiles qui, bien que lavés, portaient encore des traces des collants du magasin et avaient des taches provenant du lave-vaisselle. Ce qui aurait pu être désagréable et jugé très sévèrement par les invités. J’ai aimé participer à  un projet qui n’était pas le miens en soit. Le stress n’est pas le même. Par contre je me suis surprise à vouloir que tout soit impeccable et j’étais fière de pouvoir contribuer en accompagnant et en faisant de mon mieux avec les moyens du « bar » comme l’expression dit. On peut de ce fait dire que ça a libéré ma puissance créatrice afin de chercher une solution à des problèmes rencontrés lors de la préparation de l’événement (autre objectif de la gestion participative selon nos notes).

    Je pense que ce qui a fait la réussite de cet événement a été que les valeurs de la gestion participative ont été préservées. C’est-à-dire l’ouverture d’esprit, le respect des personnes, la confiance mutuelle et surtout, la foi dans les capacités des individus. Je discute des valeurs car la majorité d’entre nous ne nous connaissions pas mais nous nous sommes tous fiés sur notre capacité à apporter du support et surtout à appuyer l’équipe qui organisait cet événement et l’énergie était bonne et le respect était au premier plan.

     

     

    KARINE RAVENELLE 

  • Est-ce le début de la fin de l’universalité des services au Québec ?

     

    À voir les incessants ballons sondeurs lancés par le gouvernement Couillard ces derniers mois (le dernier en date, aujourd’hui 05 novembre[1]) la réponse, à la question en titre, se précise de jour en jour.

    Tout est parti lors du dépôt, en juin dernier à l’assemblée nationale, du budget 2014-2015 du ministre des Finances, Carlos Leitao, qui est, avouons-le, d’une précision sidérante. Il prévoit, entres autres, que la contribution parentale pour les services de garde, sera désormais «arrimée à l'évolution du coût des services de garde»[2] . Appuyée par des statistiques, éloquentes, quant à la baisse continue de la contribution des parents au financement de ces services ; le gouvernement prévoit que cette contribution, des parents, augmentera de 42 millions de dollars par année à partir de 2016- 2017.

    La saga des ballons sondeurs a repris, de plus belle, en début  septembre  de cette année lorsque  le gouvernement, par voie de sa ministre de la famille Mme Francine Charbonneau, a réitéré  «l’inéluctabilité»  de son projet d’indexation  de la contribution parentale quotidienne au financement des services de garde subventionnés.  On peut lire dans son communiqué du 10 septembre 2014 :

    Comme tous les autres ministères, le ministère de la Famille doit faire preuve de rigueur budgétaire. Nous verrons aussi à l’optimisation du réseau de services de garde, et cette démarche se fera en collaboration avec nos partenaires, afin de continuer d’offrir aux citoyens des services de qualité qui répondent à leurs besoins [3]

    Cette optimisation du réseau de services de garde est synonyme de modulation des contributions des parents en fonction de leurs revenus. FAUX CALCULS affirme certains économistes. Gerald Fillion[4] a magnifiquement analysé la situation[5] dont voici un cours extrait :

    …Alors, j’entends souvent des gens dire : n’est-ce pas épouvantable de permettre à des gens bien fortunés de payer 7 gros dollars par jour pour faire garder leur enfant dans un CPE, le même montant qu’une famille à faibles revenus? C’est inacceptable, ils doivent payer plus!

    Le fait est que le financement des garderies subventionnées est déjà modulé en fonction du revenu. Ça s’appelle l’impôt. Plus vous gagnez de l’argent, plus vous payez de l’impôt, plus vous financez le système de garderie!

    Qui a raison et qui a tort ? Est-ce une réalité ou un simple subterfuge de politiciens ?

    Prenons du recul et arrêtons-nous sur quelques rappels :

    ·         L’universalité  est le principe selon lequel tous les citoyens ont droit au même service au même prix, ou gratuitement. C’est l’un des fondements majeurs du model Québécois, inspirés de certains  pays européens, notamment la France et les pays scandinaves. Ce principe d’universalité est la pierre angulaire de la politique familiale Québécoise.

    ·         Le système des Centres de la petite enfance (CPE) a vu le jour en 1997 suite à l’annonce de la politique familiale par la ministre Pauline Marois. On introduisit le concept des « places à 5 $ par jour » pour tous.

    ·          En 2003, le gouvernement libéral (sous l’ère Charest) a imposé une hausse du tarif, des frais de garde, chargé aux parents (de 5 à 7 $), des coupures budgétaires et a tenté de remettre en cause ce principe d’universalité.

    ·         Le régime du financement des services de garde coûte, actuellement, 2.3 milliards $ à l’État.

    Constats :

    ·         La politique actuelle, de financement des garderies, coûte cher

    ·         Les libéraux ne sont pas à leur première tentative de refonte de la politique  familiale du Québec.

    ·         Le Québec est dans un faussé budgétaire

    Il s’avère évident que remettre en cause le  principe de l’universalité des services de garde est le premier pas vers une refonte totale du modèle social Québécois. La réalité financière de la province ne permet plus de telles politiques, ÇA COÛTE TROP CHER.

    Le ministère de la santé va-t-il revoir le, sacro-saint, principe de l’universalité et de la gratuité des soins prodigués aux québécois ?

    Le ministère de l’éducation va-t-il revoir l’universalité les tarifs des services de garde en milieu scolaire pour les enfants de la maternelle et du primaire ?

    Prémisse :

    À la demande du ministère du Conseil exécutif, le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, a fait l’ébauche de différents scénarios de financement des services de garde en milieu scolaire, allant du « statu quo » (7,30 $ par jour) à l’« harmonisation partielle » (8 $ à 15 $ par jour) et « l’harmonisation complète » avec celui du ministère de la Famille. Une augmentation de 70 cents est aussi dans les cartons.[6]

     

    Pour conclure, force est de constater que la conjoncture économique du Québec jumelée à l’idéologie libéraliste de l’actuel gouvernement, prônant une cure d’austérité draconienne, nous laisse des plus perplexes quant au maintien des politiques sociales subventionnistes. L’heure est aux restrictions budgétaires.

     «On a sorti la tondeuse à gazon…» Proftrudel.                                

     Yacine Foudil

     


    [1] Le Devoir, Edition du 05 novembre 2014. Services de garde fin du tarif uniquele1er avril. Marco Bélair-
    Cirino - Correspondant parlementaire à Québec
     
    [2] Plan budgétaire 2014 2015 Source : http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/budget/2014-2015a/
     
    [3] Source : http://www.mfa.gouv.qc.ca/fr/ministere/centre-presse/communiques-famille. 10   septembre 2014 Tarif des services de garde à contribution réduite
     
    [4] Journaliste spécialisé en économie à Radio Canada
     
    [5] Blogue Économie Gerald Fillion Garderies : la modulation existe déjà. Vendredi 12 septembre 2014
     
    [6] Source : Le Devoir du 05 novembre 2014

     

  • Voulons-nous toujours abolir le registre des armes à feu ?

     

    Les événements malheureux de ces dernières semaines, où des personnes innocentes, dont le seul tors était de faire partie des forces armées canadiennes, ont trouvés la mort à cause de déséquilibrés agissants au nom d’une idéologie fabriquée de toutes pièces, nous mènent plus que jamais à nous poser certaines questions relatives à la sécurité de tous. Que peuvent faire les gouvernements (fédéral et provinciaux) afin d’assurer la sécurité des citoyens ? Quelles sont les failles de notre système de sécurité? Comment pouvons-nous contrôler efficacement l’accès de personnes jugées à risque, à des armes à feu?

    Une des réponses qui nous vient à l’esprit est incontestablement celle d’un meilleur contrôle de la circulation des armes à feu en identifiant, en temps réel, toutes les acquisitions, transferts et autres cessions de ces armes.

    Malheureusement, la réalité est toute autre.  Le gouvernement fédéral a légiféré, en 2012, pour l’abolition du registre des armes à feu[1]. Les données contenues dans ce registre, à l’exception de celles concernant la province du Québec, ont été détruites. Le gouvernement fédéral conservateur estime l'outil coûteux et inutile et que les données contenues dans ce registre sont une intrusion injustifiée dans la vie privée des Canadiens ! Le Québec est la seule province qui a tenu tête au gouvernement fédéral en intentant des procédures judiciaires et se retrouve donc en Cour suprême après un long parcours judiciaire. Les Québécois sont les seuls canadiens à être, toujours, tenus d’enregistrer leurs armes à feu.

    Mais pourquoi détruire des données si chèrement et longuement constituées ?

    Rappels :

    • Le registre des armes à feu a été créé suite à l’adoption, en 1995, de la Loi sur les armes à feu (LAF). Cette loi mettait à contribution les provinces pour la gestion de ce registre et imposait des sanctions criminelles à tous les propriétaires d'armes à feu, qui n'enregistraient pas leurs armes, y compris les armes d'épaule.
    • Le gouvernement de Stephen Harper a fait voter, en avril 2012, la Loi sur l’abolition du registre des armes d’épaule. Cette loi peut se résumer en trois points :

    ü  élimination de l'obligation d'enregistrer les armes à feu sans restriction;

    ü  destruction de tous les dossiers et registres relatifs à l'enregistrement des armes à feu sans restriction;

    ü  octroi, à un particulier qui cède une arme à feu sans restriction, de la permission d'obtenir confirmation du fait que le cessionnaire est titulaire d'un permis d'acquisition d'armes à feu valide avant de finaliser la cession.

     

    En d’autres termes, la Loi sur l’abolition du registre des armes d’épaule permet la circulation des « armes à feu sans restriction » sans aucun contrôle. Aucune traçabilité de l’arme, ni du (des) propriétaire(s) n’est possible.

    L’association des victimes et témoins de la tragédie à l’École Polytechnique composée des survivants, des témoins, des membres de familles des victimes du massacre de 1989 à l’École polytechnique  dénonce vigoureusement cette action du gouvernement fédéral. Elle affirme[2] qu’en détruisant les données du registre des armes à feu :

    Toutes les données sur les quelque sept millions d’armes d’épaule circulant au Canada — c’estàdire quelles armes circulent et qui les possèdent — seront détruites :  

    1. La police ne pourra plus lier une arme d’épaule à son propriétaire légal.

    2. La police ne pourra plus distinguer les armes d’épaule légales et illégales (ex : un propriétaire légal pourra être en possession d’armes volées).

    3. La police ne connaîtra plus le nombre ni la nature des armes détenues par un propriétaire d’armes, c'estàdire les armes qu’ils auront à confisquer advenant que les tribunaux émettent une ordonnance de prohibition de possession pour cette personne pour des motifs de sécurité publique.

    4. Les propriétaires d’armes pourront vendre leurs armes d’épaule illégalement à des individus qui ne sont pas autorisés à posséder des armes, sans crainte que les armes soient retracées.

    5. Les  policiers n’auront donc plus d’outils pour lier les armes à feu à leur dernier propriétaire légal afin de les aider dans le cadre d'enquêtes criminelles ou autres.  

    6. La police n’aura plus de préavis sur le nombre et le type d’armes d’épaule présentes dans un foyer lorsqu’ils doivent intervenir dans le cas d’une dispute conjugale.

    7. La police ne sera plus informée de l’existence d’arsenaux massifs d’armes d’épaule.

     

    Certes, statistiquement il ressort que lors de la plupart des tueries (de masse) perpétrées au Canada (Polytechnique, Dawson..), c’étaient des armes automatiques (prohibés) légalement enregistrées qui ont été utilisées. Mais un nombre important des crimes se font par des armes de chasse. Et le dernier en date est le lâche assassinat du caporal Nathan Cirillo qui montait la garde au monument de la guerre dans le centre d'Ottawa.

     

    Pour conclure, n’est-ce pas une évidence que la donne a changé et que la sécurité des citoyens vaut plus que des calculs statistiques ? Les risques que des malades mentaux s’approprient des armes à feu pour des fins terroristes, n’est-il pas exponentiellement plus élevé en supprimant la traçabilité de ces armes et de leurs propriétaires? Abolir le registre des armes d’épaule ne priverait-il pas les organes de sécurité d’un précieux outil de contrôle et de surveillance de la circulation des armes à feu?

    «Le gouvernement a pour mission de faire que les bons citoyens soient tranquilles, que les mauvais ne le soient pas.»  Georges Clemenceau.

     

    Yacine Foudil

     

     



    [1] Les armes à feu sans restriction

    [2] Source : http://polysesouvient.ca/Documents/DOCU_12_02_15_Impacts_C19