Projets de lois, corruption, enquête publique
Quelle belle poutine gouvernementale !
Notre système politique est-il encore actuel ? La réponse à cette question se trouve certes sur toutes les lèvres des citoyens. Assez c’est assez!
Notre gouvernement fédéral ne cesse de produire de nouveau projet de loi pour tenter de répondre aux pressions sociales.
Rappelons nous que le favoritisme fait partie de notre histoire politique et que la ligne entre favoritisme et corruption est infiniment mince.
D’ailleurs un historien du 19e siècle Lord Acton, avait très bien saisi la portée du pouvoir « Le pouvoir corrompt et le pouvoir absolue corrompt absolument ».
Afin de répondre à tous ces problèmes grandissant, nous modifions des lois de façon superficielle. Même si notre système politique Britannique doit constamment modifier et adapter les lois aux réalités nouvelles, dont nous devons faire face, il n’en reste pas moins qu’aussitôt fait, il y aura des personnes pour tenter de contourner ces lois. Argent, pouvoir et arbitraire, crée des occasions et opportunités de corruption.
Toutes les enquêtes, qu’elles soient publiques ou policières nous permettent de punir les coupables. Attaquons nous vraiment les causes ou les symptômes de ce phénomènes.
La corruption est et sera présente dans tous les systèmes politiques, que ce soit celui de Westminster ou celui Républicain. On a simplement à voir chez nos voisins du sud ou un scandale n’attend pas l’autre.
Nos lois même sont source de corruption. Telle celle de l’impôt sur le revenu, truffé d’exceptions et de privilèges laissant le tout à une libre interprétation. Sommes nous contraint à vivre dans un société de délation afin de circonscrire ce phénomène ? Non je ne le crois pas ! nous avons à transmettre valeurs et responsabiliser les citoyens afin de créer une société plus morale et éthique.
Il faudra renouveler les processus politiques, les financements des parties, tenter d’éliminer les groupes de lobbyiste qui tentent d’influencer le gouvernement et tirer profit en même temps. Malgré le fait que nous changeons nos lois afin de les adapter, malgré le fait que nous adoptions il y a quelques temps à la fonction fédérale, une loi obligeant la délation sans toute fois en faire la promotion (loi existante mais pas appliquer avec rigueur).
Malgré, les différentes enquêtes publiques ou commission d’enquêtes, nous offrons un des meilleurs pays ou il fait bon vivre. Il faut également ajouter qu’il y fait bon vivre pour les criminels de tout acabit, qui ne cessent de trouver des moyens et opportunités pour améliorer leurs sorts et fortunes personnelles et souvent ressemer la graine dans les différents parties politiques. Peut-on appeler cela le cycle politique ? Je ne voudrais pas généraliser mais il semble que ce soit une pratique bien implantée.
Tout récemment le gouvernement Harper, s’attaquait aussi aux symptomes et non aux causes, à déposer un projet de loi (C-25), visant à modifier la pratique selon la détention provisoire qui est compté en double. A-t’on évaluer les couts et conséquences, et bien non. A t’on regarder avec les organismes tel les libérations conditionnelles qui arborent avec fierté un très faible taux de récidive. De plus le projet de loi ne s’attaque pas à la libération au sixième de la peine ainsi qu’aux paradis fiscaux. Ce sont des lois sur mesure sous tendant certaines stratégies électorale .
De la poudre aux yeux de l’électorat et nous achetons également la paix dans toute ces formes pendant le terme de gouvernance, la clé du succès qui nous est transmise par notre gouvernement, quel beau message n’est-ce pas !
Quoi dire de la gouvernance municipale ! plus près du terrain et les deux mains dans le plat de bonbons. Insouciance, ignorance ou autres a-t’on oublié l’imputabilité qui est une des assises de notre système.
Les fondements de l’organisation municipale du Québec, relèvent de la compétence exclusive de l’assemblée nationale. Depuis 1981, la loi des cités et villes a été amendée, afin de conférer exclusivement le développement économique au gouvernement Québécois, l’état !
Plusieurs municipalités très créatives ont trouvé les moyens de suspendre les taxes foncières pour des périodes données aux jeune familles. Le tout favorisant certains contacteurs et firmes d’ingénieur contribuant aussi aux caisse des partis politiques. Les compteurs d’eau de Montréal en fait fi. Problème de cotation , de soumissions et de la connaissance du milieu montréalais limitait le système de la libre concurrence et laisse la porte ouverte à un nombre restreint d’entreprises pouvant espérer obtenir des contrats avec la ville. Ce nombre restreint facilite collusion et copinage et je n’ai pas à vous raconter la suite, $$$$.
En administration publique, les élus et les nommés doivent travailler ensembles et même si les fonctionnaires doivent obéir , il en reste pas moins qu’il faudra être en mesure de transmettre l’importance de dire non à l’illégalité ou à la non conformité des règles en place.
Sommes nous arrivés à faire faillite, être sous tutelle, repartir avec un nouveau système et processus politique. Et bien je crois que nous devons à toute moins y penser car notre plan de relève en dépend. Notre jeunesse a developpée ces dernières années, un grand scepticisme, quant à faire une carrière en politique. S’attaquer aux causes, travailler sur les symptômes et conséquences sont la solution.
Le dernier taux de participation aux élections me donne aussi raison, taux sans cesse décroissant qui n’était déjà pas très fort. Comme solution on sensibilise la population avec différentes publicités du directeur général des élections. Sait-on poser la question sur ce qui ne clochait pas ??
En fait je crois que la complexité municipale gagne à être comprise afin de bien décrire de façon attrayante la mission ultime de ce palier de gouvernement, la proximité et accessibilité des services !
En terminant, même si nous changeons nos lois pour les adapter, il y aura pressions et corruptions possibles. Créer des commissions d’enquêtes et enquêtes publiques ne fait que soulager une certaine partie de la population. Cette même partie très influençable fait partie intégrante aussi de l’électorat. Nous n’avons pas réglé quoi que ce soit avec les commission d’enquêtes (Oliphant, Taylor et autres)
Nous devrions trouver des moyens efficace de bien informer, cette population cible de notre gouvernement et répandre une morale collective empreinte d’une réflexion
beaucoup plus profonde, afin de faire du trafic d’influence politique positive et morale.
D’ailleurs, Jean-François Nadeau du Devoir, décrit bien ma pensée « En un siècle d’administration montréalaise s’est installé, semble t’il, une conception persistante de la démocratie qui n’est pas axée sur la souveraineté du peuple, mais sur uns notion de pouvoir d’action de quelques-uns pour agir sur les affaires de tous».