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  • Blogue 2: La dette publique au lendemain d'une élection

    À chaque élection, il m’apparait que le discours par rapport à l’ancien gouvernement reste le même : Nous ne pourrons pas remplir toutes nos promesses électorales puisque l’ancien gouvernement nous a caché de l’information financière et donc la dette est plus importante que prévue. L’élection du 7 avril dernier qui a mené de nouveau au pouvoir les libéraux de Philippe Couillard au détriment du parti Québécois de Pauline Marois ne fait pas exception. En effet, le nouveau premier ministre a donné mandat à des experts comptables de lui faire le portrait de la situation économique des finances publiques au lendemain de l’élection, par rapport au budget du 20 février 2014 présenté par le parti Québécois.

    Ce rapport intitulé Rapport d’experts sur l’état des finances publiques du Québec[1] a été préparé par Luc Godbout et Claude Montmarquette. On y apprend notamment la même chose qu’à chaque élection : les revenus du gouvernement doivent être révisés à la baisse alors que les dépenses doivent être revues à la hausse et donc la dette publique sera plus grande que prévue.

    État de la situation

    En ce qui concerne les revenus, on y apprend que les revenus d’impôts des sociétés ainsi que ceux de loto-Québec devront être revus à la baisse et que la baisse des revenus des sociétés était en bonne partie connue depuis le rapport des opérations mensuelles de novembre 2013. L’autre partie de la baisse s’explique par le fait que la fin d’année fiscale de 45% des sociétés est le 31 décembre et donc les données n’étaient pas encore disponibles en février 2014.

    De l’autre côté, les dépenses pour 2013-2014 doivent être revues à la hausse de 620 millions dont 523 millions pour l’augmentation du coût des régimes de retraite. Par ailleurs, un dépassement de 485 millions était déjà connu par le gouvernement péquiste depuis le Point sur la situation économique et financière du Québec à l’automne 2013. Cependant, ce qui choque le plus se sont les prévisions de 2014-2015. En effet, le déficit anticipé de 1.75 milliards de dollars doit être revu à 3.7 milliards selon les experts. Cet écart peut être expliqué en partie par le fait que les dépenses de programmes prévues et annoncées par le gouvernement péquiste conduisent à une croissance des dépenses de 6.1% alors que la cible de croissance des dépenses du budget du 20 février 2014 était de 2%. Il est difficile de comprendre cet écart de prédictions à si peu d’intervalle. S’agit-il d’un problème de calcul ou de prédictions optimistes compte tenu des élections qui étaient imminentes le 20 février dernier?

    Les experts ont également fait un bilan des dépenses des dernières années y incluant les deux gouvernements qui ont été au pouvoir. Ils arrivent au constat que l’augmentation des dépenses des 10 dernières années a été en moyenne de 4.8% alors que le cadre financier était de 3.2%. Malgré cette constatation, les experts précisent que la croissance des programmes a été de 3% pour 2010-2011, 2.5% pour 2011-2012 et 1.2% pour 2012-2013 alors que les prévisions sont de 3.5% pour 2013-2014.

    En résumé, le résultat de ce rapport est le constat que le Québec continue de s’endetter à grande vitesse. Cet accroissement de la dette signifie que chaque année, le Québec doit payer 11.6% de ses revenus seulement en intérêts sur la dette. Pour comprendre l’ampleur de la situation les experts expliquent que le service de la dette représente plus que les dépenses en éducation et est supérieur au budget de fonctionnement de 14 des 19 ministères. Par ailleurs, ils avertissent le nouveau gouvernement qu’une baisse de la cote du Québec par les agences de notation pourrait entraîner l’augmentation du taux d’intérêt et par le fait même une hausse du pourcentage du revenu servant à payer les intérêts de la dette. En conséquence, la conclusion des experts est que l’augmentation de la dette et des intérêts sur celle-ci a un impact direct sur le montant disponible pour financer les services publics. Ce constat doit, à mon avis, nous amener à réfléchir tous et chacun pour en arriver à la conclusion que des actions concrètes doivent être prises par le gouvernement pour faire concorder les programmes publics à ce que nous sommes capables de payer. Si rien n’est fait, il est fort possible que les impôts augmentent quand même, et ce, pour payer le service de la dette et non l’amélioration des services publics.

    Principes et enjeux

    Ce rapport d’experts est basé notamment sur la Loi de Wagner à l’effet que les dépenses de l’État augmentent toujours plus rapidement que les revenus. En effet, les auteurs constatent eux-mêmes que : «  Pour le gouvernement, le défi est en fait de régler de façon durable un problème de dynamique de croissance des dépenses supérieures à la croissance des revenus gouvernementaux. »[2] Par ailleurs, ils ajoutent que pour le Québec, le contrôle des dépenses est un enjeu majeur compte tenu du vieillissement de la population. À cet effet, ils concluent qu’à partir de 2014, contrairement aux décennies précédentes, le nombre de personnes âgées de 15 à 64 ans diminuera. Puisque le nombre de personne en âge de travailler diminuera : « la croissance économique reposera donc exclusivement sur la hausse des taux d’emploi et sur la productivité. »[3]

    Solutions

    Les experts ont proposés des gestes à court terme au nouveau gouvernement de Philippe Couillard pour l’année 2014-2015, soit notamment : un gel de la masse salariale de la fonction publique, la réduction de certains crédits d’impôt aux entreprises ainsi que l’utilisation de la tarification dont notamment des frais de garde. Par ailleurs, à long terme les solutions mises de l’avant sont : un examen systématique des programmes, des processus et des structures, une gestion pluriannuelle des dépenses, un réexamen de la fiscalité et un rapport sur l’état des finances publiques précédant les élections à date fixe.

    On constate que le gouvernement a déjà mis en branle quelques unes de ces recommandations par l’institution d’une commission permanente de révision des programmes et en mettant en place une commission d’examen sur la fiscalité québécoise.

    Conclusion

    Il m'apparait évident que l’ensemble des coupures annoncées par le gouvernement de Philippe Couillard ne sont pas étrangères aux conclusions de ce rapport, lesquelles nécessitent à mon avis d’être suivies compte tenu des défis démographiques à venir combinés à des dépenses de programmes en perpétuelle croissance. L’heure n’est peut-être pas encore grave, mais je crois que le gouvernement actuel doit faire preuve de courage politique afin d’éviter une iniquité intergénérationnelle puisque quelqu’un devra payer le prix des services que l’on n’a pas les moyens de se payer aujourd’hui. Il reste à voir si la dernière recommandation à l’effet qu’un rapport neutre sur l’état des finances publiques soit préparé afin d’éviter la désillusion au lendemain de la prochaine élection en apprenant que les finances publiques du Québec sont plus problématiques que ce que l’ancien gouvernement avait annoncé. Par ailleurs, ce rapport permettrait un débat politique soutenu par des chiffres plus concrets afin de mesurer l’efficacité du gouvernement en place.

     

     Stéphanie Allard

     

     



    [1] GODBOUT, Luc et Claude MONTMARQUETTE (2014), Rapport d’experts sur l’état des finances publiques du Québec, Québec, Gouvernement du Québec.

    [2] Ibid p.23.

    [3] Ibid p.29.

  • Les attentats des dernières semaines nous amènent-ils à revoir notre sens de la démocratie

    Dans un pays comme le Canada, une province comme le Québec nous pensions peut-être que notre démocratie nous épargnerait de tout attentat. Nous sommes, je crois, accueillants pour les gens qui désirent venir vivre chez nous. Beaucoup de Canadiens aiment aussi voyager à travers le monde, voir les gens, des façons de vivre différentes de nous, et parfois même, nous allons faire du bénévolat dans des pays à grands besoins. Pourtant cela n’a pas empêché que le pire survienne.

    Les faits

     le Lundi 20 octobre 2014, un jeune homme fonçait sur deux militaires et en tua un. Premier acte de terrorisme perpétué par une seule personne. « La «radicalisation domestique» est «malheureusement la forme de terrorisme la plus difficile à détecter et à prévenir parce qu'il s'agit d'individus dont la motivation croît à l'écart des groupes et qui agissent de façon spontanée»

     

    [i]Dans le même ordre, le 22 octobre, une seconde fusillade, mais à Ottawa cette fois, au parlement. Une personne a foncé sur l’édifice et y est entrée, elle a tué un soldat. Ces deux personnes agissaient seules. Ils ont rejoint un groupe sur internet d’une armée de l’Islam radical.

     

    «Vous avez vu les communications qui viennent de ce groupe armé. Il appelle littéralement les gens à attaquer les représentants des forces militaires et policières dans nos pays. Alors, c'est malheureusement ce qui s'est produit», a affirmé M. Couillard. Selon lui, «le risque augmente». Mais «il faut relativiser. Il ne s'agit pas de sombrer dans l'inquiétude outre mesure. Il faut s'assurer que nos forces de sécurité soient outillées et qu’elles fassent leur travail et que la population sache qu'elle peut leur faire confiance.[ii]

     

    Le premier ministre Steven Harper s’adresse à la population le soir de l’attaque à Ottawa en mentionnant que nous avons été victimes d’une attaque terroriste, mais que nous ne nous laisserions pas intimider. Ces gens tentent d’atteindre nos valeurs, nos institutions.[iii] Pendant ce temps, le maire de Montréal, Denis Coderre, qui a fermé l’hôtel de ville pour assurer la sécurité, nomme que le conseil de ville du lundi 27 octobre aura lieu comme prévu et que les gens pourront venir poser leurs questions comme d’habitude.  [iv]

     

    Analyse de la situation

     

    Nous avons certes été très secoués, dans la même semaine, nous avons été victimes de deux attentats terroristes organisés de la même manière soit individuellement et par le biais de site internet. Ces gens sont difficiles à repérer et à arrêter. Peut-être cela nous amènera-t-il à revoir certaines lois afin de mieux assurer la sécurité des gens, du peuple canadien.

     

    Le premier ministre fédéral nous nomme, lors de son discours, que nous ne nous laisserons pas intimider par leur façon de faire. Le maire de Montréal nous assure aussi que l’accès à l’hôtel de ville pour la période de questions des citoyens s’effectuera comme d’habitude. Pourtant, le lundi soir 27 octobre alors que nous nous présentons à l’hôtel de ville pour assister à la période de questions de la séance du conseil municipal, les citoyens présents à la porte ne peuvent entrer. Seules les personnes ayant été pigées ont accès à l’hôtel de ville. Bien sûr, la sécurité a été renforcée. Lorsque nous entrons,  il y a plusieurs policiers armés et il y a une fouille de nos effets personnels, un peu comme à la douane. Pour cette partie, je crois que cela aurait dû être fait bien avant. Mais où ce genre de situation nous mènera-t-il si on s’attaque à d’autres lieux... par exemple un centre commercial, le métro... comment assurer la sécurité des gens durant leurs déplacements.

     

    De plus, le soir du conseil, il est important de nommé que les gens n’avaient pas été prévenus. Plusieurs citoyens sont demeurés dehors sans pouvoir entrer. Les gens qui ont réussi à entrer, avait droit à un écran géant présentant l’assemblée et lorsque le temps arrivait pour que les gens puissent poser une question, on nous amenait dans la salle de l’assemblée. Pourtant on a nommé qu’on ne se laisserait pas faire. Que le tout reprendrait son cours... Notre liberté d’action et d’expression est entachée par deux personnes qui revendiquent au nom d’Alla. Il est bien certain que la sécurité des gens doit être revue à chaque situation. Il est aussi notable de faire augmenter la sécurité durant une période comme celle-ci et même peut-être en tout temps.

     

    Conclusion 

    Pouvons-nous nommer à la fois aux gens que le conseil de ville sera ouvert comme à son habitude et que  les gens pourront poser leurs questions sans problème, lorsque l’on sait que les citoyens ne pourront pas avoir accès à la séance ? Pouvons-nous alors nous nommer que nous ne nous laisserons pas faire ? Alors que nous fermons les portes aux honorables citoyens qui n’ont rien à se reprocher dans cette situation. Et qu’en est-il de notre démocratie ? Nous a-t-on concertés, avions-nous le choix ce soir-là ? Pas vraiment et que ferons-nous maintenant si des événements comme ceux-ci se reproduisent ? 

     

    Il serait important, d’utiliser à bon escient notre modèle québécois et ainsi d’aller chercher la solidarité du peuple et de les concerter afin que tous ensemble puissions trouver des solutions dans nos vies de tous les jours.

     


    [iii] La Presse (7 novembre 2014) Actualité « le Canada ne se laissera pas intimidé , déclare Harper » (en ligne) http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/attentat-a-ottawa/201410/22/01-4811718-le-canada-ne-se-laissera-pas-intimider-declare-harper.php

     

     

    [iv] TVA Nouvelles (7 novembre 2014) Région Montréal, l’hôtel de ville demeure fermer (en ligne) http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2014/10/20141023-143940.html

     

     

  • Mon "expérience participative" de la gestion

    Laissez-moi vous raconter mes deux petites expériences « démocratiques » de gestion de cet automne. La première expérience est l’activité marquante du brunch et la seconde se rapporte à la rédaction d’un projet en lien avec les professeurs écrivains.

    Dans la cadre du cours, Gestion Participative, une des principales activités que nous avions à réaliser était celle d’organiser le brunch participatif avec comme invités VIP les Ministres  de l’Education et le Ministre des Transport, respectivement Monsieur Bolduc et Monsieur Poeti, eux-mêmes diplômés de la prestigieuse école nationale d’administration publique qu’est l’ENAP.

    Ce fut, en effet, une très belle activité qui a suscité un grand enthousiasme sur le plan  participation de tous les étudiants de la classe, ainsi que leurs nombreux invités venus assistés à l’évènement.

    Comme nous l’avons appris, encourager la participation de tous demeure un  atout important car cela fait ressortir deux aspects des modes de gestion qui sont le mode participatif et le monde démocratique. Il a été décidé que chaque étudiant invite au moins deux personnes et apporte de la nourriture en conséquence. De ce fait, il y a eu appropriation de ce projet de brunch par les étudiants et pour une meilleure gestion, la mise en place d’un comité d’organisation avec un leader désigné. En plus, des tâches collectives à effectuer telles que la mise en place du décor, la disposition des tables et nourriture, le rôle clair de chacun a été préalablement défini pour le plein succès de cette édition 2014 du brunch participatif. Un des avantages à en tirer était la belle occasion de réseautage que cela offrait, faut le souligner !

     

     Quant au second projet, il avait pour but de d’honorer les professeurs écrivains de l’ENAP. En effet, chaque année ils publient de nouveaux ouvrages sur des sujets de l’administration publique. Le but de notre travail était de planifier une activité de reconnaissance pour ces professeurs et surtout permettre aux étudiants des différents programmes de découvrir leurs ouvrages, mais également d’échanger avec eux. Pour ce faire, nous avons choisi la formule « 5@7 » dans une atmosphère détendue et conviviale ou les auteurs pourront présenter brièvement leur travail, puis répondre aux questions des participants, suivie d’une période de vente dédicacée d’exemplaires.  

    Tout d’abord, comme travail préliminaire, nous avons entrepris un recensement des ouvrages qui ont été publiés récemment.

    Au terme de nos recherches, nous avons donc identifié quatre professeurs qui devraient être les vedettes de notre événement de reconnaissance dont les œuvres sont les suivantes :

    ·         Robert Bernier : Les Défis québécois : conjonctures et transitions, Avril 2014, PRESSES UNIVERSITÉ QUÉBEC, ISBN : 9782760539723 (2760539725)

    ·         Bachir Mazouz : La Stratégie des organisations de l'État : Contexte d'analyse, paramètres de décision et gestion du changement, Août 2014, PRESSES UNIVERSITÉ QUÉBEC, ISBN : 9782760540798 (27605407911)

    ·         Stéphane Paquin et le chercheur Pierre-Luc Lévesque : Social-démocratie 2.0:le Québec comparé aux pays scandinaves, 26 Août 2014, P.U.Montréal ISBN : 9782760633988

    ·         Pr Rémy Trudel et de Florent Michelot : « Pour une approche culturelle en santé », volume 1, Hiver 2014, Revue d'études luso-francophones en santé, volume 1,    ISBN: 978-2-924415-00-9

     

    En plus de nos professeurs, nous avons pensez associer certains  doctorants et étudiants à la maitrise font des publications qui sont très peu connues de notre communauté étudiante.  Ce qui permettra aussi une forte mobilisation des participants à l’évènement, mais également une visibilité pour ceux qui souhaitent parler de leurs travaux. 

  • Gestion participative (brunch et reconnaissance CJM-IU)

    La gestion participative fait partie de l’actualité québécoise depuis quelques semaines. Cependant, les Québécois semblent tergiverser dans leurs désirs de fonder leur administration publique selon l’approche de gestion participative. D’un côté, le conseil de ville de St-Basile-Le-Grand innove en proposant à ses citoyens de pouvoir s’investir dans la gestion leur ville en ayant la possibilité d’utiliser un budget pour réaliser un projet établi par la population. De l’autre coté, notre gouvernement au pouvoir soumettre à l’assemblé nationale un projet de loi retirant la notion de gestion participative du réseau de la santé et des services sociaux. Sans compter que le même gouvernement souhaite revoir la place des commissaires et des commissions scolaires dans le réseau de l’éducation. Diminuant ainsi la place des citoyens dans la gouvernance de ce réseau.
     
    Brunch participatif
    De mon côté, j’ai réalisé deux activités gérées avec l’approche participative. D’abord un brunch participatif auquel mon rôle a été davantage d’être participant. Lors de notre première séance de cours, le professeur a énoncé ses attentes et certaines personnes ont souhaité s’investir dans l’organisation. Pour les autres, le rôle était davantage de collaborateurs/invités. La réalisation de l’événement, je dois noter que celle-ci a été réalisée de main de maître. La nourriture, l’ambiance, l’animation et les invités étaient remarquables. Tout au long du processus j’ai senti que j’avais la possibilité de m’impliquer et que je pouvais influencer les résultats de celle-ci. 
     
    Événement reconnaissance
    Nous avons été mandatés par le directeur des services milieu à l’enfance du CJM-IU afin d’organiser un événement en lien avec la semaine des centres jeunesse et la reconnaissance du personnel. Une fois le mandat bien identifié nous nous sommes réunis afin d’établir un échéancier clair et une distribution efficace des tâches. Certes nous avons aussi fait une tempête d’idée sur notre événement ce qui a laissé place à la créativité. Lors de cette discussion, l’apport du groupe hétérogène (issu et non issu du CJM-IU) a été fort profitable. Nous avons dû sortir de notre zone de confort et nous avons pu profiter des expériences riches de tout un chacun. La répartition des tâches aussi un élément gagnant de notre organisation. Durant le processus de réalisation, nous avons dû régulièrement consulter notre mandataire afin de valider nos orientations avec lui. Durant ces rencontres, j’ai vraiment senti une confiance mutuelle et un respect des rôles de tout un chacun. Cette attitude nous permit d’avancer avec assurance et diminuer les zones d’incertitude qui aurait pu créer des conflits. Notre sentiment d’engagement envers l’événement était aussi grandissant. L’un des enjeux importants que nous avons rencontrés est la planification de nos rencontres. Nous avons tous des horaires très chargés avec nos emplois, nos études et nos vies personnelles. Si j’ai de nouveau à me plonger dans une telle situation, je planifierai dès le départ les moments des rencontres. De plus, un autre enjeu auquel nous avons été confrontés est la rapidité avec lequel nous pouvons prendre une décision. Je crois que cela est un côté sombre de gestion participative. À plusieurs reprises, nous avons été freinés dans les opérations à effectuer, car nous souhaitions prendre une décision concertée.
     
     
    En conclusion, la gestion participative est fort intéressante et porte amène les gens a agir en complémentarité, a exprimé leur créativité et à faire ressortir leurs forces. Cependant, les gestionnaires d’état remettre en question cette approche, car selon moi ceux-ci méconnaissent les avantages et les effets positifs de cette approche. 
     
    Jimmy Rémillard

  • La participation citoyenne au coeur de toutes actions

    La participation publique est une condition essentielle au développement du capital social et à la vie des personnes, elle est au cœur de toute décision citoyenne. Est citoyen, celui qui participe à la vie des institutions politiques et au façonnement du bien commun. Cette dimension est pleinement réalisée lorsque le statut de citoyen a une importance objective pour l'individu. En outre, la participation citoyenne peut être comprise comme étant un processus d'engagement de personnes agissant seules ou au sein d'une organisation en vue d'impacts sur une décision portant sur des choix cruciaux affectant leur communauté. Cette participation peut se faire dans un cadre formel, institutionnalisé ou être organisée à l'initiative de la société civile (Recours collectif, manifestations...). Au regard, de cette logique, notre but dans ce contexte, est d'être sensibilisé à l'importance et à la pratique de la gestion participative et à pouvoir exercer notre participation citoyenne à travers la connaissance des pratiques de défense de droits. Pour ce faire, l'opérationnalisation de cette préoccupation s'est concrétisée par des missions qui ont été des actions expérimentales de gestion participative à savoir l'organisation le 09 octobre 2014 de la conférence du  Docteur Fernando P. Cupertino de Barros portant sur "le système de santé du Brésil et la participation citoyenne" et du brunch participatif le 19 octobre 2014 qui recevait les ministres Yves Bolduc, Ministre de l'éducation; Robert Poeti, Ministre des transports et les députés Véronique Hivon, Carole Poirier (Parti Québécois) et Chantal Soucy (Caolition Avenir Québec). L'objectif de la communication est la diffusion d'une information pertinente permettant à chacun de comprendre, de s'approprier et de s'adapter en permanence aux aléas afin d'être autonome et efficace à son poste. Si nous faisions la corrélation avec le contexte dans lequel nous devrions collaborer, l'échange, l'enrichissement réciproque, la coordination et l'interactivité entre les personnes ont été le leitmotiv de notre fonctionnement. Le projet étant de mettre tous nos efforts en commun pour réussir autant que possible l'activité de réseautage, le déroulement de la conférence et du brunch. Le canal, le support pour transmettre l'information dans ce contexte s'appuie sur les habiletés à communiquer de tout un chacun. La prise de décision relevant du processus de communication de l'équipe permettait une adaptation à la situation dans laquelle elle est élaborée. La manière de gérer de façon coopérative a instauré un climat à la relation et a conduit à un pilotage coordonné de nos interactions. Le but ultime étant de traduire l'information que nous recevons en objectifs claires facilitant une prise de décision objective dans une structure d'actions définies. Cette démarche met en exergue des principes directeurs de la gestion participative lesquels donnent la priorité au groupe comme unité décisionnelle sans pour autant obstruer la responsabilité du "gestionnaire" qui demeure entière.

    La gestion participative peut et doit se manifester dans toutes actions humaines. Aucun état de droit ne doit et ne peut exercer sa démocratie sans impliquer les acteurs clés de la société. Le pouvoir exécutif initie les projets mais le contrôle tout en incombant au législatif doit être tout autant légitimer par la société civile. La communication, le partage et la délégation découlant de ce concept permet le partage des risques en ce sens que le leadership s'exerce en suscitant l'adhésion des parties prenantes.

    Massiagbe Diabaté.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Les attentats des dernières semaines nous amènent-ils à revoir notre sens de la démocratie

    Dans un pays comme le Canada, une province comme le Québec nous pensions peut-être que notre démocratie nous épargnerait de tout attentat. Nous sommes, je crois, accueillants pour les gens qui désirent venir vivre chez nous. Beaucoup de Canadiens aiment aussi voyager à travers le monde, voir les gens, des façons de vivre différentes de nous, et parfois même, nous allons faire du bénévolat dans des pays à grands besoins. Pourtant cela n’a pas empêché que le pire survienne.

    Les faits

    le Lundi 20 octobre 2014, un jeune homme fonçait sur deux militaires et en tua un. Premier acte de terrorisme perpétué par une seule personne. « La «radicalisation domestique» est «malheureusement la forme de terrorisme la plus difficile à détecter et à prévenir parce qu'il s'agit d'individus dont la motivation croît à l'écart des groupes et qui agissent de façon spontanée»

     

    [i]Dans le même ordre, le 22 octobre, une seconde fusillade, mais à Ottawa cette fois, au parlement. Une personne a foncé sur l’édifice et y est entrée, elle a tué un soldat. Ces deux personnes agissaient seules. Ils ont rejoint un groupe sur internet d’une armée de l’Islam radical. 

    «Vous avez vu les communications qui viennent de ce groupe armé. Il appelle littéralement les gens à attaquer les représentants des forces militaires et policières dans nos pays. Alors, c'est malheureusement ce qui s'est produit», a affirmé M. Couillard. Selon lui, «le risque augmente». Mais «il faut relativiser. Il ne s'agit pas de sombrer dans l'inquiétude outre mesure. Il faut s'assurer que nos forces de sécurité soient outillées et qu’elles fassent leur travail et que la population sache qu'elle peut leur faire confiance.[ii]

     

    Le premier ministre Steven Harper s’adresse à la population le soir de l’attaque à Ottawa en mentionnant que nous avons été victimes d’une attaque terroriste, mais que nous ne nous laisserions pas intimider. Ces gens tentent d’atteindre nos valeurs, nos institutions.[iii] Pendant ce temps, le maire de Montréal, Denis Coderre, qui a fermé l’hôtel de ville pour assurer la sécurité, nomme que le conseil de ville du lundi 27 octobre aura lieu comme prévu et que les gens pourront venir poser leurs questions comme d’habitude.  [iv]

    Analyse de la situation

    Nous avons certes été très secoués, dans la même semaine, nous avons été victimes de deux attentats terroristes organisés de la même manière soit individuellement et par le biais de site internet. Ces gens sont difficiles à repérer et à arrêter. Peut-être cela nous amènera-t-il à revoir certaines lois afin de mieux assurer la sécurité des gens, du peuple canadien.

    Le premier ministre fédéral nous nomme, lors de son discours, que nous ne nous laisserons pas intimider par leur façon de faire. Le maire de Montréal nous assure aussi que l’accès à l’hôtel de ville pour la période de questions des citoyens s’effectuera comme d’habitude. Pourtant, le lundi soir 27 octobre alors que nous nous présentons à l’hôtel de ville pour assister à la période de questions de la séance du conseil municipal, les citoyens présents à la porte ne peuvent entrer. Seules les personnes ayant été pigées ont accès à l’hôtel de ville. Bien sûr, la sécurité a été renforcée. Lorsque nous entrons,  il y a plusieurs policiers armés et il y a une fouille de nos effets personnels, un peu comme à la douane. Pour cette partie, je crois que cela aurait dû être fait bien avant. Mais où ce genre de situation nous mènera-t-il si on s’attaque à d’autres lieux... par exemple un centre commercial, le métro... comment assurer la sécurité des gens durant leurs déplacements.

    De plus, le soir du conseil, il est important de nommé que les gens n’avaient pas été prévenus. Plusieurs citoyens sont demeurés dehors sans pouvoir entrer. Les gens qui ont réussi à entrer, avait droit à un écran géant présentant l’assemblée et lorsque le temps arrivait pour que les gens puissent poser une question, on nous amenait dans la salle de l’assemblée. Pourtant on a nommé qu’on ne se laisserait pas faire. Que le tout reprendrait son cours... Notre liberté d’action et d’expression est entachée par deux personnes qui revendiquent au nom d’Alla. Il est bien certain que la sécurité des gens doit être revue à chaque situation. Il est aussi notable de faire augmenter la sécurité durant une période comme celle-ci et même peut-être en tout temps.

     

    Conclusion 

    Pouvons-nous nommer à la fois aux gens que le conseil de ville sera ouvert comme à son habitude et que  les gens pourront poser leurs questions sans problème, lorsque l’on sait que les citoyens ne pourront pas avoir accès à la séance ? Pouvons-nous alors nous nommer que nous ne nous laisserons pas faire ? Alors que nous fermons les portes aux honorables citoyens qui n’ont rien à se reprocher dans cette situation. Et qu’en est-il de notre démocratie ? Nous a-t-on concertés, avions-nous le choix ce soir-là ? Pas vraiment et que ferons-nous maintenant si des événements comme ceux-ci se reproduisent ? 

    Il serait important, d’utiliser à bon escient notre modèle québécois et ainsi d’aller chercher la solidarité du peuple et de les concerter afin que tous ensemble puissions trouver des solutions dans nos vies de tous les jours.

     


    [iii] La Presse (7 novembre 2014) Actualité « le Canada ne se laissera pas intimidé , déclare Harper » (en ligne) http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/attentat-a-ottawa/201410/22/01-4811718-le-canada-ne-se-laissera-pas-intimider-declare-harper.php

     

     

    [iv] TVA Nouvelles (7 novembre 2014) Région Montréal, l’hôtel de ville demeure fermer (en ligne) http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2014/10/20141023-143940.html

     

     

  • Voici mon expérience participative au cours de Remy Trudel intitulé Gestion participative et défense des droits

    Il existe trois modes de gestion dont celui qui a fait partie de mes projets c’est-à-dire le mode participatif. Le premier projet auquel j’ai participé fut celui d’organiser une conférence du Dr, Fernando Cupertino sur le système de santé Brésilien le jeudi 9 octobre 2014 à l’ÉNAP  avec trois autres collègues. Tout comme l’essentiel du mode participatif, je visais sur la vision commune et les valeurs partagées, l’engagement de tous et une bonne communication pour la réussite de cet événement. Nous avons tous bien fait notre part. Par contre, nos tâches (qui avaient été distribuées au début) ont changées en cours de route. Puisque la gestion participative (selon notre cahier de note texte 5) est un mode de gestion permettant d’utiliser le potentiel créatif des différents acteurs, nos tâches avaient été données en respectant les goûts et les horaires de chacune. Je dois dire que j’ai été quelque peu déstabilisée étant une personne très organisée lors de la préparation de cet événement. Mes tâches consistaient à acheter le cadeau du conférencier. et faire les emplettes pour le cocktail. Je n’ai finalement rien eu à acheter à part le cadeau car le professeur s’était occupé de tout. J’étais déçue car je pensais que ma participation serait amoindrie. Néanmoins, j’étais bien contente d’avoir cette information à temps pour ne pas avoir dépensé en vain. Comme il était écrit dans nos notes de cours, l’information et la communication sont des éléments indispensables à la gestion participative.

    Nous devions aussi préparer la salle pour le cocktail avant la conférence. Je dois avouer que j’ai été surprise de constater que certaines tâches qui se devaient d’être faites avaient été oubliées. Puisque nous n’avions pas nommé un chargé de projet pour organiser le tout, nous avons misé sur un des principes directeurs de la gestion participative qui est de prioriser le groupe comme unité décisionnelle. En arrivant à la salle du cocktail nous avons eu de nombreux problèmes, Nous devions monter une tribune, ne sachant pas comment et ce, sans l’aide d’un technicien. Il nous manquait aussi plusieurs plats en plus d’avoir des problèmes électriques et j’en passe. Étant méticuleuse, j’étais désenchantée de ses contretemps. Par contre, une caractéristique conceptuelle de la gestion participative est que les employés prennent des initiatives et cessent d’attendre des ordres de l’administration pour le faire et nous nous sommes finalement bien débrouillées par nous-mêmes. À la demande du professeur,  moi et une autre collègue avons passé plus d’une heure temps à accueillir les gens à la porte d’entrée de l’ÉNAP. Un des éléments ici qui ressort de nos notes sont en lien direct avec les difficultés de la gestion participative qui sont le manque de préparation et d’expérience car nous aurions dû, selon moi y avoir pensé par nous-même.

    Certains étudiants devaient préparer des questions à poser au Dr. Cupertino mais cela n’avait pas été fait. J’ai alors décidé de me trouver une question à poser. Je me suis moi-même, par souci de réussite de l’événement malgré mon grand inconfort à parler en public. Je fais un lien avec la charte Montréalaise des droits et responsabilités qui dit que les droits, les responsabilités et l’engagement sont des volets indissociables. En décidant de me porter volontaire malgré mon inconfort à parler en public, je prenais mes responsabilités et m’engageait jusqu’au bout en posant les gestes nécessaires à la réussite de notre événement. J’ai d’ailleurs pu noter certains avantages de cette forme de gestion comme un bon climat de travail ainsi qu’une bonne synergie entre les participants

    Deuxième activité : Brunch avec personnalités publiques connues diplômées de l’ÉNAP

    Mon rôle à ce brunch devait être tout d’abord de trouver mes trois invités et de m’assurer de leur présence. J’avais donc avec moi trois invités en plus de mon fils de trois ans. Ma seconde tâche participative était le repas pour mes invités. J’ai donc apporté 25 muffins de cinq sortes différentes provenant de Première moisson.

    Afin de participer davantage, ne pouvant rester après le brunch pour défaire la salle, j’ai décidé d’arriver 1H30 avant le brunch afin de les aider à toutes tâches utiles. Selon nos notes, la gestion participative a pour objectif de susciter la motivation et l’implication du personnel. Ce qui a été totalement vrai pour moi car je me suis sentie plus impliquée du fait d’en faire un peu plus. Je voulais aider davantage car le projet du brunch était d’une grande envergure selon moi et plus de collaboration était nécessaire. La preuve est que certains détails avaient été omis comme l’importance de ne pas servir de la nourriture avec des ustensiles qui, bien que lavés, portaient encore des traces des collants du magasin et avaient des taches provenant du lave-vaisselle. Ce qui aurait pu être désagréable et jugé très sévèrement par les invités. J’ai aimé participer à  un projet qui n’était pas le miens en soit. Le stress n’est pas le même. Par contre je me suis surprise à vouloir que tout soit impeccable et j’étais fière de pouvoir contribuer en accompagnant et en faisant de mon mieux avec les moyens du « bar » comme l’expression dit. On peut de ce fait dire que ça a libéré ma puissance créatrice afin de chercher une solution à des problèmes rencontrés lors de la préparation de l’événement (autre objectif de la gestion participative selon nos notes).

    Je pense que ce qui a fait la réussite de cet événement a été que les valeurs de la gestion participative ont été préservées. C’est-à-dire l’ouverture d’esprit, le respect des personnes, la confiance mutuelle et surtout, la foi dans les capacités des individus. Je discute des valeurs car la majorité d’entre nous ne nous connaissions pas mais nous nous sommes tous fiés sur notre capacité à apporter du support et surtout à appuyer l’équipe qui organisait cet événement et l’énergie était bonne et le respect était au premier plan.

     

    KARINE RAVENELLE 

  • Participation à l'élection scolaire et Brunch participatif

    Le cours ENP-8007 « Gestion participative et défense des droits » m’a permis d’appliquer et de constater les valeurs fondamentales qui fondent la gestion participative. J’ai participé à plusieurs activités sociopolitiques dont les deux principales sont ma candidature à l’élection scolaire à titre de Commissaire Scolaire et ma contribution au brunch participatif dirigé par mon collègue Serge Malaison.

    L’élection scolaire

    Ayant toujours été impliquée dans les activités éducatives de mes enfants, et aussi ayant le désir de participer activement dans les décisions administratives et politiques entourant l’Éducation, j’ai décidé de me présenter à l’élection scolaire qui a eu lieu le 2 novembre 2014.

    Encouragée par ma famille et mes proches, j’ai donc déposé ma candidature pour la circonscription 7 de la Commission scolaire des Samares. C’est la circonscription dans laquelle je réside et où, à part mes voisins, j’ai très peu de connaissances. Je voulais sortir de ma zone de confort et vivre une expérience électorale dans un terrain inconnu et apprécier pleinement les rencontres avec des gens qui ne me connaissent pas.

    Je n’ai aucune expérience en matière d’élection. J’ai suivi une formation offerte par la DGE en ligne pour les candidats autorisés. Tout était nouveau pour moi : la liste électorale, la limite des dépenses permises, les publicités etc.

     J’ai décidé de contribuer seulement 600$ à ma propre campagne, sans aucune autre contribution. Je voulais démontrer, qu’il est possible de faire une campagne pour l’élection scolaire à moindre frais. Ma limite de dépenses fixée par la DGE est de 4981.50$.

    Pour économiser sur les coûts, j’ai conçu moi-même mon carton publicitaire, et j’ai fait affaire avec une entreprise en ligne pour les impressions. J’ai aussi ouvert une page facebook à titre de candidate autorisée.

    J’ai ensuite consacré 1 heure de marche par jour pour rencontrer les citoyens dans les quartiers. Je n’ai pas fait de porte-à-porte, c’est à dire sonner aux portes, mis j’ai laissé dans les boites aux lettres mon pamphlet publicitaire. Par contre, je m’arrêtais toujours pour discuter avec les citoyens qui étaient à l’extérieur. J’ai eu beaucoup de plaisir à discuter avec mes concitoyens, et en général, les gens sont très accueillants et très ouverts à discuter. Bien sûr, ce qui revenait le plus souvent c’était le questionnement sur la pertinence d’une élection scolaire. Ces rencontres et discussions furent un réel plaisir et m’a fait apprendre sur moi-même comme quoi, je n’ai pas de difficulté à approcher des gens inconnues sur un sujet qui ne les intéresse pas.

    La dernière semaine de campagne, j’ai envoyé un communiqué au journal local, et un article est paru à cet effet avec ma photo. Mon adversaire a fait la même démarche, mais malheureusement pour moi, elle a eu aussi l’appui de deux ex-présidents de la Commission scolaire. La dernière journée de campagne, une de mes collègues de l’ENAP, Caroline Gamache m’a proposé son aide pour faire du pointage et une journée porte-à-porte. Caroline et sa mère ont beaucoup d’expérience en organisation politique, alors elles m’ont référé des électeurs bien ciblés et qui se sont effectivement déplacé le jour du scrutin.

    En ce qui concerne les résultats, le taux de participation dans ma circonscription était de 4.16% et j’ai obtenu  29.6% des votes. Le taux de participation n’est pas surprenant vu le manque d’enthousiasme envers le processus qu’ont manifesté certains politiciens et certains journalistes.

    En conclusion, je peux dire que ce fut une des expériences les plus enrichissantes de ma vie. Aller à la rencontre des citoyens valait toute la peine et l’effort fournis. Je suis aussi très satisfaite de ma démarche et de mes résultats personnels. Quant au taux de participation, il y a de quoi se poser de sérieuses questions pour toute la province.

    Le Brunch participatif

    La deuxième activité à laquelle j’ai participé était le brunch participatif  dirigé par mon collègue Serge Malaison à l’ENAP. Mon rôle était d’apporter un plat et de venir avec au moins deux invités, et de préférence des personnalités publiques. Ma première invitée, Flavie Trudel est une fervente défenseure des droits des citoyens, elle est candidate de Québec Solidaire dans mon comté depuis les 3 dernières élections. Ma deuxième invitée, Lova Ramboarisata, est Docteur en Responsabilité sociale et environnementale et est enseignante à l’UQAM.

    Pour ma contribution au brunch, j’ai apporté un plat malgache pour 30 personnes, afin d’apporter diversité et couleur aux autres plats apportés par mes collègues.

    Mes invités ont apprécié le tout, et nous ont félicité pour cette activité qui a été une réussite : le temps était respecté, la nourriture était très bonne et diversifiée, la musique était parfaite. Et ce qui se démarquait le plus c’est la collaboration de tous et le professionnalisme de Serge Malaison qui a su orchestrer tout cela efficacement et agréablement.

    Mes deux activités m’ont permis de confirmer mon hypothèse selon laquelle y a un juste milieu intéressant à rechercher entre la démocratie représentative et la gestion participative pour s’adapter aux besoins des citoyens. Effectivement, le quasi-inexistant taux de participation aux élections scolaires et la grande réussite du brunch participatif, sont des pistes de questionnement sur l’avenir du modèle de démocratie représentative que nous avons actuellement au Québec.

    Myriam Feno, ENP8007, Automne 2014

  • La Participation Citoyenne

    Tout d’abord, la gestion participative permet de prendre de meilleures décisions, permet d’améliorer la cohérence et la cohésion des équipes de travail mais surtout permet de susciter la motivation et l’implication. C’est pour ces raisons je me suis toujours engagée dans des projets qui incluaient le mode de gestion participatif. C’est ainsi que je me suis impliquée dans l’association étudiante de l’École nationale d’administration publique (AEENAP). Je suis donc chargée des communications. J’ai comme rôle de faire diffuser les informations et les événements auprès des étudiants de l’ENAP. J’utilise tous les réseaux de communication tels que les réseaux internet (infolettre) et les affiches pour les diffuser. De même que je participe à la création, avec l’équipe de l’AEENAP, à des événements qui implique la participation de tous les membres du Conseil d’administration.  De ce fait, le meneur du projet, permet aux autres administrateurs d’influencer et d’augmenter la qualité des décisions ce qui augmente la confiance mutuelle entre chacun des administrateurs. Ce qui est à mon avis fort important de souligner est que la priorité est donnée au groupe comme unité décisionnelle et non seulement au leader du projet. Tous les administrateurs peuvent donner leur avis en rapport avec leurs connaissances, leurs capacités et via leurs expertises.

     

    Au regard des caractéristiques opérationnelles de la gestion participative, le système de l’AEENAP la représente bien. Le Conseil d’administration tient une rencontre, et ce, une fois par mois décidée d’avance au début de la session. Le Secrétaire nous informe à l’avance des points qui seront abordés au sein du Conseil d’administration. Tous les membres du CA ont accès à l’information et nous recevons un compte-rendu écrit à la fin de la rencontre. Tous peuvent apporter des points et les présenter lors de la réunion. Cependant, la gestion du temps peut être difficile lors de celle-ci.

     

    Ensuite, la participation au brunch participatif fut un projet extraordinaire. En effet, Serge, le maitre d’œuvre, a su, avec brio, déléguer et faire confiance en ses collaborateurs. Il a su avoir un fort leadership et a été en mesure de nous délaisser certaines tâches ce qui nous a permis de prendre des décisions et de permettre de travailler en collaboration. Travailler en équipe n’est jamais une chose facile mais nous apprenons à faire confiance et à avoir foi dans les capacités des gens et dans l’expertise de chacun. De plus, la gestion participative demande d’être malléable c’est-à-dire qu’il faut être en mesure de répondre aux imprévus tel que lors de l’organisation du brunch participatif le samedi. Néanmoins, nous avons su s’adapter et être imaginatif. Pour préciser davantage, cela a permis de libérer notre puissance créatrice pour résoudre les problématiques rencontrées et pour atteindre nos résultats escomptés. En effet, le résultat final fut excellent. Les ministres et les députées furent enchantés tout autant que les participants. Le brunch participatif a été une belle réussite.

     

    Pour terminer, je participe pour une seconde fois à la Simulation du Parlement européen (SPECQUE) qui se déroulera à Lille en août prochain. Je serai à ma première expérience en tant que chef d'une délégation. En effet, cette année j’ai le rôle de recruter la nouvelle délégation et de les préparer tout au long de l’année jusqu’au jour J. Cela va me permettre de développer davantage mon leadership et le partage décisionnel. Nous serons un groupe de quatre étudiants qui devront réussir à collaborer ensemble pour mener à bien notre projet. La participation de tout le monde devra être au rendez-vous car nous allons devoir organiser des activités de financement qui va demander de mobiliser une quantité importante de personnes. Tout au long de la préparation nous allons devoir, ensemble, être créatif et trouver de nouvelles idées. L’organisation se déroulera en équipe avec un partage du pouvoir décisionnel.

     

    En conclusion, chacune des différentes missions expérimentales de participation participative m’ont permis de mettre en application le modèle de la gestion participative. Dans chacun des projets, j’ai dû travailler en équipe et prendre des décisions avec celle-ci. Nous avions tous une ou des tâches à réaliser pour mener à bien la mission commune tout en s’entraidant. Ce fut de belles expériences et de belles rencontres. En espérant que d’autres étudiants puissent le vivre à leur tour!

     

    Flore Bouchon

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Blogue 2: En route vers un registre des armes à feu québécois.

    Les dernières semaines ont été lourdes en émotions au Canada suite à deux tragédies à caractère violentes et gratuites, qui se sont produites sous des raisons supposément idéologiques. La première à St-Jean-sur-Richelieu le 20 octobre dernier où un individu à happé un militaire et la seconde à Ottawa le 22 octobre où un forcené est entré dans le parlement avec une arme à feu. Ce qui remet en question toute la sécurité entourant la population canadienne et québécoise. La question à se poser ici est, est-ce qu’un registre des armes à feu au Québec est d’actualité et pourrait-il permettre d’améliorer la sécurité publique?

    Jusqu’à maintenant, c’est le souvenir de celui adopté dans le passé par le gouvernement libéral de Jean Chrétien en 1995, suite à la tragédie de la polytechnique, qui laisse un goût amer quant à la réalisation d’un tel projet. Il s’agissait en fait d’un programme d’enregistrement de toutes les armes à feu utilisables au Canada, en ayant pour but précis de réduire le crime. Par contre, il a été longuement controversé, entre autre en lien avec le coût ayant dépassé largement le coût estimé soit 500 fois le montant initial de 2 millions de dollars. Ce qui a également amené en 2006, le Québec et l’Île du Prince Édouard à être les deux seules provinces à participer volontairement au programme. Cette même année le gouvernement Harper minoritaire voulant abolir le registre a décrété une amnistie pour toute personne trouvée en possession d’une arme de chasse non-enregistrée en cas de poursuite, ce qui invalidait directement le programme de registre des armes à feu. Selon moi, un projet si coûteux avec si peu d’influence sur les utilisateurs d’armes à feu met en doute la manière dont a été instauré le registre mais également la latitude qu’il laissait à ceux concerné. C’est pourquoi qu’à l’échelle provinciale, il serait actuellement probablement plus facile de le réactiver étant donné que le Québec est demeuré dans le programme jusqu’à la fin. Les coûts d’implantation en serait également peut être amoindris.

    Ceci s’est poursuivi jusqu’en 2012 où le gouvernement Harper a frappé fort avec le projet de loi C-19 qui a reçu la sanction Royale en avril. Ce projet de loi contenait entre autre l’abolition de l’obligation d’enregistrer les armes à feu non-restreintes et l’article 29 ordonnait la destruction des données du registre des armes d’épaules. De plus, les commerçants d’armes ne pouvait plus conserver des données sur les acheteurs d’armes de chasse.

    Dans cette optique, le gouvernement de Jean Charest a souhaité obtenir les données en lien avec le Québec afin de ne pas perdre ce qui avait été fait mais également dans l’éventualité de créer un registre québécois. C’est ainsi qu’il a recouru aux tribunaux suite à un refus du gouvernement Harper de lui fournir les données. Ce fut un long parcours judiciaire qui n’est pas encore terminé, cependant à chaque étape, le maintien des données se poursuit, ce qui laisse entrevoir de l’espoir sur l’issu et le verdict de la cour suprême. Dans sa cause « le gouvernement du Québec maintient que c’est une atteinte à son pouvoir constitutionnel de légiférer en matière de sécurité publique, d’administration de la justice, de prévention de la criminalité, de santé et de commerce.» Qu’il s’agit d’une «contradiction avec les responsabilités fédérales».

    Mais malgré la bataille judiciaire en cours, le premier ministre Philippe Couillard ne s’engage pas à mettre sur pied un registre québécois des armes à feu si son gouvernement obtient gain de cause. Et ce même si clairement le procureur général du Québec mentionnait en cours le fait qu’un registre pourrait être opérationnel dès que la cause est gagnée et dès l’obtention des données. Cependant, je suis d’avis qu’avant de mettre sur pied un nouveau projet provincial d’envergure comme celui-ci, il serait bon de faire une bonne analyse d’un point de vue de l’administration publique. Afin de ne pas répéter les erreurs du passé et plutôt de créer un sentiment d’appartenance à cette réalisation auprès de la population québécoise et non l’impression qu’il s’agit d’une dépense inutile en ces temps d’austérité financière. Présentement, la tendance à la non-consultation de la population et le non-respect d’un des principes fondamentaux du modèle québécois soit la concertation, est d’après moi la pire voie à emprunter afin de faire passer une loi.

    À mon avis, les provinces étant responsables de l’administration de la justice et du respect du code criminelle, le registre pourrait permettre d’aider la police dans leurs enquêtes, en ayant de l’information sur les détenteurs d’armes à feu. Il a été mentionné dans la presse du 21 novembre 2013 que selon une version du registre fédéral des armes à feu datée d'environ janvier 2012, en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, il y aurait 250000 armes semi-automatiques sur les 1,6 millions d’armes à feu enregistré au Québec et répertorié dans les données fédérales qui sont demandé actuellement en cour suprême. On peut y lire également dans cet article de Hugo De Grandpré que :

    « On y trouve, par exemple, plus de 600 Ruger Mini 14 au Québec, l'arme utilisée par Marc Lépine ici et par Anders Breivik lors du massacre de 2011 en Norvège. La CZ 858, comme celle utilisée par Richard Henry Bain au Métropolis en septembre 2012, a été inscrite environ 450 fois au Québec. Une soixantaine de personnes ont enregistré des armes de calibre 50, dont les énormes projectiles sont capables de tuer une personne à plus de deux kilomètres. On retrouve aussi une douzaine de lance-grenades, dont quatre classés dans la catégorie des armes d'épaule.»

    On ne peut d’après moi, se fermer les yeux sur de telles informations. Allons-nous encore attendre qu’un autre drame se produise avant de réagir et légiférer dans ce domaine. Le registre avait pour but aussi de diminuer le nombre de drames familiaux qui continuent de nous toucher chaque année. Cependant, la question que plusieurs se posent est si réellement le registre permet de diminuer le risque d’homicide en tenant compte que la circulation des armes à feu illégales demeure présente et non répertoriée. Ce qui m’amène à penser, vaut-il mieux rester passif et laisser le crime organisé se procurer des armes en toute légalité sous prétexte que de toute façon il ne les aurait pas enregistrées? Selon moi c’est se cacher la tête dans le sable que de penser ainsi et c’est ne pas respecter notre identité québécoise. La sécurité publique est un enjeu primordial dans le fait d’être bien où l’on vit et le Québec fait partie de cette catégorie. La mise en place d’un registre québécois nous permettrait d’encore une fois prouver notre caractère unique en t’en que province et état entrepreneur et laisse transparaître comme image un peuple qui ont la sécurité de sa population à cœur. Une vie de perdu dans des circonstances de violence telles que trop souvent vu dans les médias est une vie de trop de perdu et ne justifie par l’économie d’argent prévue.

     

    Joelle Bérubé Dufour

     

    Bibliographie :

    DE GRANDPRÉ, Hugo (page consulté le 29 octobre 2014). « Québec pourrait créer son propre registre des armes à feu», dans LaPresse.ca, [en ligne], http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/actualites-judiciaires/201410/08/01-4807448-quebec-pourrait-creer-son-propre-registre-des-armes-a-feu.php

    DE GRANDPRÉ, Hugo (page consulté le 3 novembre 2014). « Les dangers de détruire les données du registre des armes», dans LaPresse.ca, [en ligne], http://www.lapresse.ca/actualites/national/201311/21/01-4712961-les-dangers-de-detruire-les-donnees-du-registre-des-armes.php

    WIKIPEDIA (page consulté le 20 octobre 2014). Registre canadien des armes à feu, [en ligne], http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Registre_canadien_des_armes_%C3%A0_feu&oldid=107778670

    FERLAND, Denis (page consulté le 3 novembre 2014). «Registre des armes à feu : 6 questions pour comprendre la bataille entre Québec et Ottawa», dans ici radio-canada.ca, [en ligne],  http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2014/10/07/004-registre-armes-a-feu-epaule-explication-bataille-ottawa-quebec-cour-supreme.shtml

    COALITION POUR LE CONTRÔLE DES ARMES À FEU (page consultée le 3 novembre 2014). Documents obtenus par accès à l’information confirment qu’éliminer le registre n’épargne que 2 millions les coûts à la sécurité publique sont immenses, [en ligne], http://controledesarmes.ca/documents-obtenus-par-acces-a-linformation-confirment-queliminer-le-registre-nepargne-que-2-millions-les-couts-a-la-securite-publique-sont-immenses/

  • Bilan des activités de gestion participative

     

    La semaine de la reconnaissance est instaurée depuis plusieurs années au CJM-IU et celle-ci est une occasion privilégiée de reconnaître le travail et la contribution de chacun des membres du personnel et de les en remercier. Nous avons donc décidé de prendre en charge cette activité et avons offert à notre directeur de modifier la façon de faire habituelle et d’opter pour une formule « 3 à 5 » de type gala. Orientée vers un mode de gestion participative, la direction des services milieux à l’enfance (DSME), direction dont je fais partie, permet à ses employés d’être créatifs, engagés et de mettre de l’avant les initiatives personnelles des employés.

    C’est dans un mode de gestion participative que s’est inscrite notre activité, laquelle a été organisée par cinq étudiants, dont trois travaillant au sein de l’organisation. Pour l’organisation du Cocktail de la reconnaissance, nous avons mis en œuvre les sept niveaux de délégation. Dans un premier temps, mes deux collègues travaillant au CJM-IU et moi-même avons rencontré et remis à notre directeur un plan détaillé de l’échéancier qui nous permettrait d’actualiser notre activité dans les temps ainsi que le résumé de l’animation. Lors de cette même rencontre, nous lui avons donné une soumission pour la nourriture, la boisson et la décoration (information et persuasion). Selon ses commentaires, nous nous sommes ajustés et avons modifié certaines décisions eu égard à l’animation et aux achats et avons invité le reste de l’équipe à donner leur avis (consultation). Nous avons ensuite cherché des solutions afin de faire balancer notre budget et modifié la décoration de la salle, laquelle ne faisait pas l’unanimité (consultation/participation). Suite aux solutions apportées par le reste de l’équipe, nous avons pris les décisions de diminuer le budget octroyé pour la décoration, d’envisager d’autres possibilités de traiteur offrant des prix moins dispendieux et entrevu la possibilité de faire appel à un orchestre (gestion participative). Nous avons ensuite défini les paramètres, les possibilités, demandé au reste de l’équipe de décider (cogestion) et avons alors arrêté notre choix sur le traiteur, la décoration et l’orchestre. Par la suite, nous avons procédé à une répartition des tâches afin que le 19 novembre, date à laquelle se tiendra l’activité, que tout un chacun sache ce qu’ils ont à faire dans la mise en place de l’activité (commander la nourriture, aller chercher la nourriture et la boisson, préparer l’organisation de la salle, l’animation etc..). Bien que l’organisation de l’activité s’est déroulée positivement et que l’harmonie était présente au sein du groupe, il n’en demeure pas moins qu’il fut difficile d’arrimer les horaires de tout un chacun afin de pouvoir orchestrer nos horaires. Mis à part cette limite, je peux affirmer que la gestion participative s’est déroulée sans difficulté. 

    La gestion participative du brunch était un peu plus limitée que celle de l’organisation de la journée de la reconnaissance du CJM-IU. Dans un souci de maximiser les ressources, notre groupe d’étudiants composé de cinq personnes a décidé de prendre en charge les fruits et les fromages en quantité suffisante pour tous les invités. Le jour de l’activité, j’ai pris soin d’arriver à l’avance afin de pouvoir aider mes collègues organisateurs à préparer la salle, mettre les ustensiles sur les tables, participer à la présentation visuelle des plats et être prête à servir un cocktail d’accueil lors de l’arrivée de nos invités. Je peux cependant dire que compte tenu du fait que nous étions plusieurs à prendre part à la gestion participative de cette activité, que mon apport a été moins grand et que je me suis sentie inutile à certains moments du brunch.

     

    En bref,  ces deux expériences de gestion participative m’ont permis de constater qu’il est beaucoup plus profitable et avantageux d’être intelligent en groupe et que le partage des décisions permet à chacun de mettre à profit ses expériences personnelles. C’est dans la mise en commun des idées novatrices que l’on arrive à des résultats étonnants et les deux expériences de gestion participative précitées en sont un bon exemple. 

    Par Véronique Belisle, Gestion participative et défense des droits-automne 2014

  • PARTICIPATION CITOYENNE DANS UN SERVICE DE POLICE : UN EXEMPLE DU SPVSJ À REFAIRE ?

     En 2009, le Service de police de la Ville de Saint-Jérôme (SPVSJ) débutait un projet innovateur de gestion participative avec une implication citoyenne. Une première pour un service de police.Ce projet de CSP élargie devait avoir lieu un soir par mois pour une durée d’une année avec des représentants citoyens provenant des 14 districts électoraux municipaux. La responsabilité de la sélection fut attribuée à l’ensemble des conseillers municipaux qui devait soumettre le nom d’un résident de leur district. Il n’y avait pas de critère de sélection, ni de règle établie quant au choix du candidat. La mission de la CSP élargie était de prendre des décisions ensemble afin d’améliorer la sécurité publique de la ville, de diminuer les requêtes des citoyens et d’augmenter le sentiment de sécurité des résidents.

    À la première rencontre, les citoyens devaient évaluer leur degré de sécurité et en expliquer la raison. La deuxième portion, était de leur faire connaître l’organisation et la ville (les statistiques de la criminalité, le taux de résolution du crime, le budget d’opération, les ressources matérielles, les installations, les ressources humaines, la mission, les objectifs, les réalisations, etc.), de répondre à leurs questions et d’évaluer à nouveau leur sentiment de sécurité. Ce qui s’est avéré positif puisque le fait d’en apprendre davantage sur l’organisation et de son fonctionnement a rassuré l’ensemble des participants.

    Pour les réunions qui ont suivi, les citoyens devaient apporter  une liste des requêtes de citoyens de leur quartier afin d’en établir ensemble un ordre de priorité et de faire les choix et les solutions qui s’imposaient ensemble. Rapidement, la direction du service s’est rendu compte que la majorité des requêtes apportées par les représentants étaient des problématiques qui les touchaient directement. Malheureusement, c’est qu’en plus, dès qu’une résolution de problème était appliquée et qu’elle donnait des résultats probants, le citoyen ne venait pas à la rencontre suivante.  Pour la totalité des rencontres, il n’y jamais eu l’ensemble des participants. Certains citoyens mentionnaient qu’ils trouvaient l’idée intéressante, mais que des réunions de soir empiétaient trop sur leur vie et que de toute façon ils n’avaient rien à suggérer alors qu’en réalité, la direction ne voulait pas qu’il soulèvent que des problèmes, mais qu’ils réfléchissent et qu’ils décident avec eux sur les actions à privilégier et à prendre. De plus, les citoyens mentionnaient souvent que la seule solution qui devrait être envisagée était l’augmentation des ressources physiques (avoir plus de présence policière), mais sans subir une augmentation des coûts d’opération. Finalement, l’ensemble des participants s’est heurté aussi à une certaine tension structurelle entre les décisions des membres élus de la CSP et les décisions de la CSP élargie (une requête traitée avant une autre par exemple) et le projet n’a pas été renouvelé.

    L’idée de ces CSP élargies était innovatrice et il y avait là une option très intéressante à faire progresser pour une organisation policière. Cependant, tel que soulevé dans le texte « Un modèle québécois ? Gouvernance et participation dans la gestion publique» (HAMEL et JOUVE) je me demande pourquoi les gestionnaires et les élues craignent ce concept?  En cette période ardue pour eux, il est difficile de comprendre pourquoi cette idée de démocratie participative n’émerge pas à nouveau comme beaucoup de grandes villes à travers le monde. Alors que devant la multitude de problèmes de gestion d’une ville cela pourrait par exemple faciliter la prise de décision des projets d’immobilisations dans des contextes budgétaires difficiles et surtout, d’être transparent dans le processus décisionnel.

    Mais il y a également un désintérêt à l’implication citoyenne. Pourtant, face à un certain écœurement des pratiques politiciennes, on doit se mobiliser et créer des conditions d’un réel exercice de la démocratie qui ne se limite pas à voter. Mais comme précise Trudel (texte 4), « est-ce que les exigences de la vie contemporaine (individuelles) permettent-elles de redéployer la gestion participative dans les services publics ? ». Il est certain que ce n’est pas facile de participer quand on est chômeur et que notre souci est de faire vivre sa famille, pas facile non plus de participer quand on est cadre et qu’en plus de notre charge de travail, il faut être disponible pour sa famille et pour la collectivité.

    De plus, comme un service de police est souvent évalué par le sentiment de sécurité des citoyens, il faut travailler sur une question de perception de sécurité. Pour l’influencer, il faut multiplier les canaux de communication. La CSP élargie en était un puisqu’il fut prouvé que les citoyens qui avaient accès aux activités et aux actions (qui étaient informés) se sentaient plus en sécurité. Mais pour adopter à nouveau cette idée de gestion participative, il faut établir des conditions gagnantes et s’engager dans les deux sens. Les élus et dirigeants doivent s’associer à la population afin qu’elle puisse participer aux décisions dans la mesure où celle-ci est prête à s’engager, à réfléchir et à proposer des idées dans l’intérêt général de la ville et non, que pour son propre intérêt.

    Cependant, comment convaincre les élus et directeurs des services d’expérimenter ces nouvelles pratiques alors que présentement la principale préoccupation est l’impact du projet de loi 3, du défi de gestion qu’il impose, et ce, sans l’appui et la confiance des citoyens. Ce bouleversement organisationnel met en cause certains acquis des employés qui se sentent bafoués. Les gestionnaires quant à eux se sentent impuissants devant le désengagement qui se dessine peu à peu. Ils doivent mobiliser alors qu'eux-mêmes sont touchés par la législation. Comment parvenir en plus à augmenter la confiance et des citoyens, les impliquer et leur faire reconnaître le bien précieux que peut être un employé municipal engagé? Par une participation citoyenne renouvelée, une vision commune, une ouverture des décideurs à être transparent, une adhésion et une représentativité réelle des citoyens et des employés, une cohérence entre le discours et l’action et surtout, une planification sur un horizon temporel réaliste. Bref, par des conditions de réussite !

     

     

    Sophie Côté

    Gestion participative et défense des droits, session automne 2014

     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Bilan de ma participation à deux acitivités - Gestion participative

    Une belle découverte pour moi !

     Je me permets d’amorcer ce texte en avouant que je suis un peu honteuse. Il y a maintenant 28 ans que je travaille dans le milieu de la santé et je suis gênée d’avoir à admettre que je ne connaissais pas les comités d’usagers qui existent dans les différents établissements de santé au Québec.

    La Coalition montréalaise des comités des usagers (CMCU)

     

    MONTRÉAL, le 29 sept. 2014 - Le jour même où le ministre Barrette déposait à l'Assemblée nationale son projet de loi no 10 introduisant un bouleversement sans précédent dans l'organisation des soins de santé au Québec, des comités des usagers issus de toutes les missions du réseau montréalais exprimaient leur intérêt envers la constitution d'une nouvelle force citoyenne : la Coalition montréalaise des comités des usagers (CMCU).[1]

     

    Le 25 septembre dernier, j’ai assisté, sur invitation de ma collègue de l’ÉNAP Mélissa Couture à une rencontre des membres de cette coalition. Toute une découverte pour moi !

     

    Les objectifs de cette coalition sont, entre autres :

    ·         Rassembler les comités des usagers de l’ile de Montréal pour se donner une voie collective et défendre les intérêts des usagers;

    ·         Questionner l’Agence de santé et des services sociaux de Montréal concernant certaines préoccupations;

     

     Inquiétudes pour les usagers :

    ·         La réduction du nombre de comités des usagers sur l'île (un effet collatéral des fusions à grande échelle prévues par le projet);

    ·         La diminution du nombre d'administrateurs issus du comité des usagers au sein du CA des nouveaux centres régionaux et suprarégionaux et leur désignation ultime par le ministre;

    ·         Le réel respect qu'accorderont ces gigantesques entités à une représentation adéquate des clientèles desservies par d'anciens établissements qui, avant la réforme, étaient voués à une mission très spécifique.

     

    Dans le projet de loi 10, il est question de réduire le nombre de comité d’usagers à 28 au lieu de 200 et en ce qui a trait au conseil d’administration, il y aura un seul membre des comités d’usager. La coalition a envoyé une lettre au ministre Barrette, en date du 3 novembre, cette lettre reste sans réponse.

     

    Comité d’usagers de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal

     

    J’ai aussi participé en tant qu’observatrice au comité d’usagers de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, où ma collègue Mélissa est coordonnatrice. Là, aussi j’ai découvert des gens vraiment impliqués et surtout très vulnérables.

     

    Plusieurs démarches sont entreprises par ce comité d’usagers. Une pétition a été remise à Françoise David le 30 octobre dernier afin d’être approuvée avant d’être diffusée au grand public et une manifestation a eu lieu le 31 octobre dernier avec plus de 7 000 personnes.

     

     La disparition des comités d’usagers dans chaque établissement aura des impacts majeurs sur les usagers. La clientèle en santé mentale ont souvent besoin d’un  support immédiat lors de crise, alors, ils vont se référer à qui dans ces moments souvent très difficiles ? Où est la voix du public dans la nouvelle réforme du Dr Barrette ? C’est plutôt inquiétant !

     

    En assistant à ce comité, je me suis découvert un intérêt très marqué pour cette cause. En nous impliquant, nous avons le pouvoir d’influencer le cours des évènements. De par cet engagement, nous devons toutefois faire preuve d’une grande ouverture d’esprit.

     

    Advenant le cas où, les comités survivent au projet de loi 10, je demanderai à faire partie du comité d’usagers de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.Merci à toi Mélissa de m'avoir permis d'assister à ces deux comités.

    Participation au brunch du 19 octobre 2014

     

    Lorsque le professeur Trudel a annoncé lors de la première séance du cours Gestion participative et défense des droits que nous devions participer à l’organisation d’un brunch et que devions inviter trois personnes, je dois être honnête, ma réaction fut plutôt négative. Dans un premier temps, je ne pensais pas que des personnes de mon entourage seraient intéressées à ce genre d’évènement.  Je me disais que mes invités allaient peut-être s’ennuyer étant donné qu’elles ne baignent pas du tout dans ce domaine. Au contraire, nous avons eu une très belle matinée, mes amies ont été charmées ! Elles étaient surprises de voir dans quel univers je passais tous mes temps libres.

     

    N’étant pas de nature très ‘’politisée’’ cet évènement m’a permis de voir ces personnages politiques sous un autre œil. J’ai aimé écouter ces personnes parler de leur parcours à l’ÉNAP ainsi que de leur parcours de vie professionnelle. De grandes personnes.

     

    Contrairement à ce que je pensais, il n’y a pas que des gens inintéressants en politique !

    Merci prof Trudel de m’avoir permis de le découvrir.

     

    Lucille Turner

    Gestion participative et défense des droits 



    [1]SOURCE Coalition montréalaise des comités des usagers (CMCU)

     

  • Bilan de deux activités de gestion participative

    Introduction

    Dans le cadre du présent cours, j'ai eu l'occasion de participer à plusieurs activités de gestion participative[1]. Il va sans dire que le facteur humain est au cœur de ce modèle de travail. La consultation n'est donc pas suffisante et la participation de tous est importante dans le processus décisionnel. Le fait que mon professeur prêche pas l'exemple facilite ainsi la compréhension de ce concept. C'est dans cet esprit participatif que je me suis impliquée dans des activités autant intéressantes que diversifiées tout au long de la présente session.

     

    Première activité de gestion participative: Activité reconnaissance au CJM-IU

    Lorsque nous avions à décider d'un projet pour la réalisation de notre activité participative, le choix m'était évident d'en faire une au sein de mon employeur (Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire). Avec la réorganisation qui est actuellement en cours dans l'organisation, nous avons décidé de mettre en place une activité reconnaissance pour le personnel de ma direction lors de la semaine des centres jeunesse. Mon directeur nous a accordé une grande autonomie dans la réalisation de notre projet tout en s'assurant que nous lui faisons des rétroactions au fur et à mesure que le projet avance. Lorsqu'il nous a donné son aval pour que nous prenions en charge l'activité, il ne nous a pas donné un rôle consultatif, mais il nous a plutôt considérés comme les acteurs clés de la démarche. Sa reconnaissance de mes capacités et de l'apport que je peux amener permet une meilleure adhésion à mon organisation. Quoique minime, j'ai fait face à une difficulté particulière lors de la mise en œuvre du projet. Avec les agendas chargés des uns et des autres, la mise en place d'un horaire convenable à tous fut toute une gymnastique. Hormis cette anicroche, il va sans dire que la complémentarité de nos personnalités, de nos idées ainsi que de nos expériences antérieures a permis une efficacité hors pair dans notre planification.

     

    Deuxième expérience de gestion participative: Brunch participatif à l'ÉNAP

    Le brunch participatif du 19 octobre dernier a été un franc succès tant par le management du comité organisateur que la collaboration active des étudiants. La définition même de la gestion participative implique l'utilisation du potentiel créatif des différentes personnes dans les différentes étapes du processus décisionnel. La responsabilisation étant un facteur de motivation, le fait d'avoir fait partie d'une cellule étudiante mandatée d'acheter des provisions m'a donné un sentiment d'appartenance même si je n'étais pas responsable de l'activité proprement dite. Je trouve que l'implication est tout à fait autre lorsque nous faisons partie, même si notre rôle est mineur, de la mise en œuvre d'une activité. L'impact que cela a eu est l'augmentation de mon sens des responsabilités. C'est donc avec fierté et appartenance que j'ai fait découvrir mon univers de l'ÉNAP à mes invités.

     

    Constats généraux et conclusion

    J'ai eu l'occasion de faire partie d'un groupe de personnes non seulement intéressantes, mais qui souhaitées aussi participer activement à la conception et la mise en place d'un même projet, pour le bien d'un collectif. Ici, l'important n'est pas d'avoir des opinions communes, mais plutôt d'être en mesure d'arriver à réaliser un objectif commun. Certes, les idées de tous et de chacun ne font pas toujours l'unanimité, mais c'est dans cela que je trouve la beauté de la gestion participative: l'échange, la collaboration et l'implication sont ainsi tous des facteurs importants à la bonne compréhension et la cohésion d'un ensemble de personnes qui travaillent pour un même objectif. La prise de décision partagée peut prendre plus de temps à concrétiser, mais elle permet une réflexion riche en sens et en occasions. Avec du recul, je réalise que lorsque je suis mobilisée dans des décisions à prendre, j'ai non seulement un sentiment d'appartenance, mais aussi un sentiment de réalisation de soi, caractéristique, selon moi, nécessaire pour une administration publique en santé.

     

    Nathalie Pilibossian

    [1] Les concepts concernant la gestion participative sont tirés du texte 5 des notes de cours de monsieur Rémy Trudel du cours ENP8007 Gestion participative et défense des droits.

     

  • GESTION PARTICIPATIVE DANS LE MONDE FÉLIN DU QUÉBEC : ANIMA-QUÉBEC ET LE PROGRAMME DE CERTIFICATION DES MILIEUX D’ÉLEVAGE

    par : Caroline Gamache

    Le chat, cet animal méconnu

    Bien que faisant partie de nos vies depuis le début de la civilisation, le chat est encore un animal méconnu. Contrastant avec le chien dont certaines races ont été développées et produites depuis l’Antiquité, l’élevage systématique des races de chats débute réellement à la fin du XIXe siècle

    De ce fait, il existe beaucoup moins de races de chats que de races de chiens.  Il y a aussi beaucoup moins de recherches qui ont été faites sur cette espèce animale, sur tous leurs aspects : comportements, études sur les problématiques de santé, réponse à la captivité, comportement du consommateur avant/après acquisition, politiques publiques spécifiques à l’élevage, gestions publiques des colonies, etc.

    Cette méconnaissance porte les administrateurs publics à gérer les problématiques félines de la même façon que les problématiques canines ou tout simplement les amalgamer dans une politique unique modelée sur une politique canine.  La résultante est habituellement un échec du côté félin et des mesures plus sévères de répression tentent d’être appliquées sans plus de succès.

    Anima-Québec

    C’est en 2011, que le scandale du Berger Blanc (http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2011/04/20/008-enquete-fourriere-animaux.shtml) a véritablement mis en lumière l’ampleur des lacunes du gouvernement provincial et du manque d’expertise, de ressources et de prise des municipalités quant à ces enjeux.

    Anima-Québec, le mandataire du MAPAQ pour l’application de la Loi sur la protection sanitaire des animaux (P-42), particulièrement a dû faire de douloureux constats.  Ses activités d’inspections étant grandement insuffisantes compte tenu des ressources très limitées ont été critiquées de toutes parts.  L’organisation s’est remise en question et il a été décidé d’abandonner les activités d’inspection.  L’organisation a plutôt saisit l’occasion s’orienter vers la mise sur pied de programmes québécois de certification pour les lieux de garde.  Fort du support du milieu vétérinaire et d’une subvention du MAPAQ, Anima-Québec a annoncé la réorientation de ses activités en commençant par les élevages de chiens et de chats (http://www.animaquebec.com/anima-quebec-reoriente-ses-activites-vers-leducation-et-linformation).

    Le Regroupement des chiens champions du Québec (RECCQ) et Chats Canada Cats(CCC) se sont alors impliqués pour l’inclusion des éleveurs, non seulement lors de la création des programmes de certification, mais dans l’organisme lui-même.  Mon expérience de gestion participative, je suis la représentante du Chats Canada Cats au sein d’Anima-Québec.

    Par la suite, 2 comités ont été mis sur pied pour travailler sur les certifications, l’un pour les chiens et l’un pour les chats.  Les éleveurs de chats ont été nommés au comité par le Chats Canada Cats, après un appel de candidature, en fonction de leurs compétences spécifiques, de la race qu’ils élèvent, de la région qu’ils habitent, de leur expérience d’élevage et de leur dossier irréprochable d’éleveur.  Le comité s’est réunit une dizaine de fois et à plusieurs reprises, les membres de comité ont envoyé des sondages aux membres du Québec du CCC pour connaitre leurs pratiques actuelles sur tel ou tel aspect et ainsi s’assurer de prendre les meilleurs décisions possibles.  La représentante du CCC au CA est membre du Comité de la certification féline. 

    La difficulté dans le programme de certification des milieux de garde félin, c’est qu’Anima-Québec est en train de faire quelque chose qui est présentement unique au monde.  Il existe plusieurs guides de toutes sortes dans le monde canin, mais aucun dans le monde félin et le seul « code de pratique d’élevage félin » existant a été écrit par des vétérinaires qui n’ont jamais pratiqué l’élevage de chats.  Il n’y a donc pas de « bases » sur lesquelles se fier.

    Le programme de certification félin est très avancé et le lancement est prévu pour la première moitié de 2015.  Des opérations de communication auprès du public et des éleveurs ont commencés lors des « Salon national des animaux de compagnie » (SNAC) des mois d’octobre et décembre 2014, ainsi que sur Twitter et de site Web d’Anima-Québec. 

    Les gens qui veulent se procurer un animal de compagnie auront alors une référence sérieuse pour connaitre les bons éleveurs du Québec.

    Suivez-nous à www.animaquebec.com ou @ANIMAquebec