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Gestion participative - Bilan de participation

La gestion participative est un concept peu reconnu et somme toute peu utilisé de manière formelle dans mon milieu de travail soit, la fonction publique fédérale.  Prendre la chance de m’inscrire à un cours qui ne porte que sur le sujet est un coup de dé car mon directeur exécutif s’attend évidement que je ramène de nouvelles connaissances et expériences qui pourront être bénéfiques pour mon organisation en plus de venir appuyer mon développement personnel.  Explorer la gestion participative et la défense des droits dans le cadre d’un cours ouvre mes horizons et me pousse à questionner à nouveau ma conception de la contribution individuelle dans la prise de décision dans nos administrations publiques.

 

Brunch participatif de l’ÉNAP

Prendre part à un brunch pour reconnaître le succès d’anciens étudiants de l’ÉNAP est en soi une invitation que j’aurais acceptée sans hésitation.  Contribuer à organiser l’événement l’a donc rendu d’autant plus intéressant.  Je me suis longuement questionné à savoir quels seraient mes invités avant d’opter pour des proches qui sont évidemment intéressés et engagés socialement.  Cela était une belle opportunité de faire rayonner mon institution et démontrer le bien-fondé de ma démarche académique.  Quant à l’organisation même du brunch, je suis reconnaissante envers mes collègues du comité organisateur ainsi qu’à notre association étudiante.  Je considère ma participation peut-être moindre que d’autres, mais je suis contente d’avoir pu fournir de la nourriture, d’avoir contribué au service de la boisson et d’avoir placé les couverts.  Je présume que mes collègues se sentiront comme moi par rapport à l’envergure de leur implication, mais comme nous étions beaucoup, il est normal que cela semble moins important.  Cela vient donc démontrer que si plus de gens étaient prêts à s’investir dans des initiatives comme les budgets participatifs, certaines organisations bénévoles ou encore dans les commissions scolaires, la tâche serait bien moindre, car elle serait divisée, mais les retombées seraient plus grandes, car chacun se sent redevable des résultats et plus impliqués dans la démarche.  L’une des grandes valeurs ajoutées de la gestion participative est d’ailleurs de développer chez le participant un plus grand sentiment d’appartenance.

 

Événement reconnaissance au Centre jeunesse de Montréal

Je suis impressionnée par l’ouverture du directeur du CJM de permettre non seulement à des employés d’organiser un événement reconnaissance, mais d’inclure des participants d’autres organisations.  Nous avons pu prévoir une activité rassembleuse et tenter de trouver de nouvelles façons de valoriser les employés.  Étant de l’externe, j’ai donc pu faire preuve de créativité, car je n’étais pas tenue ni attachée par les traditions comme si je faisais partie de l’équipe.  Ainsi, mon regard externe m’a permis de faire preuve d’écoute et de proposer autre chose.  Organiser une activité en gestion participative favorise l’engagement des membres de l’équipe et nous avons donc travaillé avec un objectif commun.  Cela m’a rappelé certains principes de gestion que j’utilise dans mon travail sans trop y penser, soit faire preuve d’équité pour les employés, de s’aligner avec les orientations stratégiques de l’organisation et de chercher les opportunités d’innovation.  Ainsi, je sens que ma contribution est en fait une influence positive et que j’utiliserai certainement à nouveau ce modèle pour organiser des événements, mais surtout pour déléguer avec une plus grande confiance des mandats qui gagneront à être réalisés en groupe. 

 

La gestion participative sollicite les motivations intrinsèques des individus impliqués et contribue non seulement au développement de ceux-ci, mais valorise la contribution de chacun.  Que ce soit à petite ou à grande échelle, les bons résultats sont au rendez-vous pour autant qu’elle soit encadrée et que les acteurs jouissent de la pleine confiance des dirigeants ou de la population à qui s’adressent les réalisations.  Évidemment, cela a aussi des limites comme les délais décisionnels, le degré d’implication de chacun et les contraintes imposées par le milieu, mais ceux-ci sont aisément amoindris par une bonne planification et par la multiplication de telles initiatives.  Bref, la gestion participative fait dorénavant partie de ma façon de concevoir et comprendre la gouvernance, car je crois sincèrement que, comme dit le proverbe, seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin!

 

Geneviève Dziuszko

ENP8007

 

Commentaires

  • BIEN REÇU GENEVIÈVE.
    ON VA MAINTENANT SCRUTER ÇA AVEC ATTENTION.
    BRAVO POUR AVOIR OSÉ.
    .

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