Gestion participative (brunch et reconnaissance CJM-IU)
La gestion participative fait partie de l’actualité québécoise depuis quelques semaines. Cependant, les Québécois semblent tergiverser dans leurs désirs de fonder leur administration publique selon l’approche de gestion participative. D’un côté, le conseil de ville de St-Basile-Le-Grand innove en proposant à ses citoyens de pouvoir s’investir dans la gestion leur ville en ayant la possibilité d’utiliser un budget pour réaliser un projet établi par la population. De l’autre coté, notre gouvernement au pouvoir soumettre à l’assemblé nationale un projet de loi retirant la notion de gestion participative du réseau de la santé et des services sociaux. Sans compter que le même gouvernement souhaite revoir la place des commissaires et des commissions scolaires dans le réseau de l’éducation. Diminuant ainsi la place des citoyens dans la gouvernance de ce réseau.
Brunch participatif
De mon côté, j’ai réalisé deux activités gérées avec l’approche participative. D’abord un brunch participatif auquel mon rôle a été davantage d’être participant. Lors de notre première séance de cours, le professeur a énoncé ses attentes et certaines personnes ont souhaité s’investir dans l’organisation. Pour les autres, le rôle était davantage de collaborateurs/invités. La réalisation de l’événement, je dois noter que celle-ci a été réalisée de main de maître. La nourriture, l’ambiance, l’animation et les invités étaient remarquables. Tout au long du processus j’ai senti que j’avais la possibilité de m’impliquer et que je pouvais influencer les résultats de celle-ci.
Événement reconnaissance
Nous avons été mandatés par le directeur des services milieu à l’enfance du CJM-IU afin d’organiser un événement en lien avec la semaine des centres jeunesse et la reconnaissance du personnel. Une fois le mandat bien identifié nous nous sommes réunis afin d’établir un échéancier clair et une distribution efficace des tâches. Certes nous avons aussi fait une tempête d’idée sur notre événement ce qui a laissé place à la créativité. Lors de cette discussion, l’apport du groupe hétérogène (issu et non issu du CJM-IU) a été fort profitable. Nous avons dû sortir de notre zone de confort et nous avons pu profiter des expériences riches de tout un chacun. La répartition des tâches aussi un élément gagnant de notre organisation. Durant le processus de réalisation, nous avons dû régulièrement consulter notre mandataire afin de valider nos orientations avec lui. Durant ces rencontres, j’ai vraiment senti une confiance mutuelle et un respect des rôles de tout un chacun. Cette attitude nous permit d’avancer avec assurance et diminuer les zones d’incertitude qui aurait pu créer des conflits. Notre sentiment d’engagement envers l’événement était aussi grandissant. L’un des enjeux importants que nous avons rencontrés est la planification de nos rencontres. Nous avons tous des horaires très chargés avec nos emplois, nos études et nos vies personnelles. Si j’ai de nouveau à me plonger dans une telle situation, je planifierai dès le départ les moments des rencontres. De plus, un autre enjeu auquel nous avons été confrontés est la rapidité avec lequel nous pouvons prendre une décision. Je crois que cela est un côté sombre de gestion participative. À plusieurs reprises, nous avons été freinés dans les opérations à effectuer, car nous souhaitions prendre une décision concertée.
En conclusion, la gestion participative est fort intéressante et porte amène les gens a agir en complémentarité, a exprimé leur créativité et à faire ressortir leurs forces. Cependant, les gestionnaires d’état remettre en question cette approche, car selon moi ceux-ci méconnaissent les avantages et les effets positifs de cette approche.
Jimmy Rémillard
Commentaires
BIEN REÇU JIMMY.
ON VA MAINTENANT SCRUTER ÇA AVEC ATTENTION.
BRAVO POUR AVOIR OSÉ.