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Proftrudel2 - Page 26

  • La participation citoyenne au coeur de toutes actions

    La participation publique est une condition essentielle au développement du capital social et à la vie des personnes, elle est au cœur de toute décision citoyenne. Est citoyen, celui qui participe à la vie des institutions politiques et au façonnement du bien commun. Cette dimension est pleinement réalisée lorsque le statut de citoyen a une importance objective pour l'individu. En outre, la participation citoyenne peut être comprise comme étant un processus d'engagement de personnes agissant seules ou au sein d'une organisation en vue d'impacts sur une décision portant sur des choix cruciaux affectant leur communauté. Cette participation peut se faire dans un cadre formel, institutionnalisé ou être organisée à l'initiative de la société civile (Recours collectif, manifestations...). Au regard, de cette logique, notre but dans ce contexte, est d'être sensibilisé à l'importance et à la pratique de la gestion participative et à pouvoir exercer notre participation citoyenne à travers la connaissance des pratiques de défense de droits. Pour ce faire, l'opérationnalisation de cette préoccupation s'est concrétisée par des missions qui ont été des actions expérimentales de gestion participative à savoir l'organisation le 09 octobre 2014 de la conférence du  Docteur Fernando P. Cupertino de Barros portant sur "le système de santé du Brésil et la participation citoyenne" et du brunch participatif le 19 octobre 2014 qui recevait les ministres Yves Bolduc, Ministre de l'éducation; Robert Poeti, Ministre des transports et les députés Véronique Hivon, Carole Poirier (Parti Québécois) et Chantal Soucy (Caolition Avenir Québec). L'objectif de la communication est la diffusion d'une information pertinente permettant à chacun de comprendre, de s'approprier et de s'adapter en permanence aux aléas afin d'être autonome et efficace à son poste. Si nous faisions la corrélation avec le contexte dans lequel nous devrions collaborer, l'échange, l'enrichissement réciproque, la coordination et l'interactivité entre les personnes ont été le leitmotiv de notre fonctionnement. Le projet étant de mettre tous nos efforts en commun pour réussir autant que possible l'activité de réseautage, le déroulement de la conférence et du brunch. Le canal, le support pour transmettre l'information dans ce contexte s'appuie sur les habiletés à communiquer de tout un chacun. La prise de décision relevant du processus de communication de l'équipe permettait une adaptation à la situation dans laquelle elle est élaborée. La manière de gérer de façon coopérative a instauré un climat à la relation et a conduit à un pilotage coordonné de nos interactions. Le but ultime étant de traduire l'information que nous recevons en objectifs claires facilitant une prise de décision objective dans une structure d'actions définies. Cette démarche met en exergue des principes directeurs de la gestion participative lesquels donnent la priorité au groupe comme unité décisionnelle sans pour autant obstruer la responsabilité du "gestionnaire" qui demeure entière.

    La gestion participative peut et doit se manifester dans toutes actions humaines. Aucun état de droit ne doit et ne peut exercer sa démocratie sans impliquer les acteurs clés de la société. Le pouvoir exécutif initie les projets mais le contrôle tout en incombant au législatif doit être tout autant légitimer par la société civile. La communication, le partage et la délégation découlant de ce concept permet le partage des risques en ce sens que le leadership s'exerce en suscitant l'adhésion des parties prenantes.

    Massiagbe Diabaté.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Les attentats des dernières semaines nous amènent-ils à revoir notre sens de la démocratie

    Dans un pays comme le Canada, une province comme le Québec nous pensions peut-être que notre démocratie nous épargnerait de tout attentat. Nous sommes, je crois, accueillants pour les gens qui désirent venir vivre chez nous. Beaucoup de Canadiens aiment aussi voyager à travers le monde, voir les gens, des façons de vivre différentes de nous, et parfois même, nous allons faire du bénévolat dans des pays à grands besoins. Pourtant cela n’a pas empêché que le pire survienne.

    Les faits

    le Lundi 20 octobre 2014, un jeune homme fonçait sur deux militaires et en tua un. Premier acte de terrorisme perpétué par une seule personne. « La «radicalisation domestique» est «malheureusement la forme de terrorisme la plus difficile à détecter et à prévenir parce qu'il s'agit d'individus dont la motivation croît à l'écart des groupes et qui agissent de façon spontanée»

     

    [i]Dans le même ordre, le 22 octobre, une seconde fusillade, mais à Ottawa cette fois, au parlement. Une personne a foncé sur l’édifice et y est entrée, elle a tué un soldat. Ces deux personnes agissaient seules. Ils ont rejoint un groupe sur internet d’une armée de l’Islam radical. 

    «Vous avez vu les communications qui viennent de ce groupe armé. Il appelle littéralement les gens à attaquer les représentants des forces militaires et policières dans nos pays. Alors, c'est malheureusement ce qui s'est produit», a affirmé M. Couillard. Selon lui, «le risque augmente». Mais «il faut relativiser. Il ne s'agit pas de sombrer dans l'inquiétude outre mesure. Il faut s'assurer que nos forces de sécurité soient outillées et qu’elles fassent leur travail et que la population sache qu'elle peut leur faire confiance.[ii]

     

    Le premier ministre Steven Harper s’adresse à la population le soir de l’attaque à Ottawa en mentionnant que nous avons été victimes d’une attaque terroriste, mais que nous ne nous laisserions pas intimider. Ces gens tentent d’atteindre nos valeurs, nos institutions.[iii] Pendant ce temps, le maire de Montréal, Denis Coderre, qui a fermé l’hôtel de ville pour assurer la sécurité, nomme que le conseil de ville du lundi 27 octobre aura lieu comme prévu et que les gens pourront venir poser leurs questions comme d’habitude.  [iv]

    Analyse de la situation

    Nous avons certes été très secoués, dans la même semaine, nous avons été victimes de deux attentats terroristes organisés de la même manière soit individuellement et par le biais de site internet. Ces gens sont difficiles à repérer et à arrêter. Peut-être cela nous amènera-t-il à revoir certaines lois afin de mieux assurer la sécurité des gens, du peuple canadien.

    Le premier ministre fédéral nous nomme, lors de son discours, que nous ne nous laisserons pas intimider par leur façon de faire. Le maire de Montréal nous assure aussi que l’accès à l’hôtel de ville pour la période de questions des citoyens s’effectuera comme d’habitude. Pourtant, le lundi soir 27 octobre alors que nous nous présentons à l’hôtel de ville pour assister à la période de questions de la séance du conseil municipal, les citoyens présents à la porte ne peuvent entrer. Seules les personnes ayant été pigées ont accès à l’hôtel de ville. Bien sûr, la sécurité a été renforcée. Lorsque nous entrons,  il y a plusieurs policiers armés et il y a une fouille de nos effets personnels, un peu comme à la douane. Pour cette partie, je crois que cela aurait dû être fait bien avant. Mais où ce genre de situation nous mènera-t-il si on s’attaque à d’autres lieux... par exemple un centre commercial, le métro... comment assurer la sécurité des gens durant leurs déplacements.

    De plus, le soir du conseil, il est important de nommé que les gens n’avaient pas été prévenus. Plusieurs citoyens sont demeurés dehors sans pouvoir entrer. Les gens qui ont réussi à entrer, avait droit à un écran géant présentant l’assemblée et lorsque le temps arrivait pour que les gens puissent poser une question, on nous amenait dans la salle de l’assemblée. Pourtant on a nommé qu’on ne se laisserait pas faire. Que le tout reprendrait son cours... Notre liberté d’action et d’expression est entachée par deux personnes qui revendiquent au nom d’Alla. Il est bien certain que la sécurité des gens doit être revue à chaque situation. Il est aussi notable de faire augmenter la sécurité durant une période comme celle-ci et même peut-être en tout temps.

     

    Conclusion 

    Pouvons-nous nommer à la fois aux gens que le conseil de ville sera ouvert comme à son habitude et que  les gens pourront poser leurs questions sans problème, lorsque l’on sait que les citoyens ne pourront pas avoir accès à la séance ? Pouvons-nous alors nous nommer que nous ne nous laisserons pas faire ? Alors que nous fermons les portes aux honorables citoyens qui n’ont rien à se reprocher dans cette situation. Et qu’en est-il de notre démocratie ? Nous a-t-on concertés, avions-nous le choix ce soir-là ? Pas vraiment et que ferons-nous maintenant si des événements comme ceux-ci se reproduisent ? 

    Il serait important, d’utiliser à bon escient notre modèle québécois et ainsi d’aller chercher la solidarité du peuple et de les concerter afin que tous ensemble puissions trouver des solutions dans nos vies de tous les jours.

     


    [iii] La Presse (7 novembre 2014) Actualité « le Canada ne se laissera pas intimidé , déclare Harper » (en ligne) http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/attentat-a-ottawa/201410/22/01-4811718-le-canada-ne-se-laissera-pas-intimider-declare-harper.php

     

     

    [iv] TVA Nouvelles (7 novembre 2014) Région Montréal, l’hôtel de ville demeure fermer (en ligne) http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2014/10/20141023-143940.html

     

     

  • Voici mon expérience participative au cours de Remy Trudel intitulé Gestion participative et défense des droits

    Il existe trois modes de gestion dont celui qui a fait partie de mes projets c’est-à-dire le mode participatif. Le premier projet auquel j’ai participé fut celui d’organiser une conférence du Dr, Fernando Cupertino sur le système de santé Brésilien le jeudi 9 octobre 2014 à l’ÉNAP  avec trois autres collègues. Tout comme l’essentiel du mode participatif, je visais sur la vision commune et les valeurs partagées, l’engagement de tous et une bonne communication pour la réussite de cet événement. Nous avons tous bien fait notre part. Par contre, nos tâches (qui avaient été distribuées au début) ont changées en cours de route. Puisque la gestion participative (selon notre cahier de note texte 5) est un mode de gestion permettant d’utiliser le potentiel créatif des différents acteurs, nos tâches avaient été données en respectant les goûts et les horaires de chacune. Je dois dire que j’ai été quelque peu déstabilisée étant une personne très organisée lors de la préparation de cet événement. Mes tâches consistaient à acheter le cadeau du conférencier. et faire les emplettes pour le cocktail. Je n’ai finalement rien eu à acheter à part le cadeau car le professeur s’était occupé de tout. J’étais déçue car je pensais que ma participation serait amoindrie. Néanmoins, j’étais bien contente d’avoir cette information à temps pour ne pas avoir dépensé en vain. Comme il était écrit dans nos notes de cours, l’information et la communication sont des éléments indispensables à la gestion participative.

    Nous devions aussi préparer la salle pour le cocktail avant la conférence. Je dois avouer que j’ai été surprise de constater que certaines tâches qui se devaient d’être faites avaient été oubliées. Puisque nous n’avions pas nommé un chargé de projet pour organiser le tout, nous avons misé sur un des principes directeurs de la gestion participative qui est de prioriser le groupe comme unité décisionnelle. En arrivant à la salle du cocktail nous avons eu de nombreux problèmes, Nous devions monter une tribune, ne sachant pas comment et ce, sans l’aide d’un technicien. Il nous manquait aussi plusieurs plats en plus d’avoir des problèmes électriques et j’en passe. Étant méticuleuse, j’étais désenchantée de ses contretemps. Par contre, une caractéristique conceptuelle de la gestion participative est que les employés prennent des initiatives et cessent d’attendre des ordres de l’administration pour le faire et nous nous sommes finalement bien débrouillées par nous-mêmes. À la demande du professeur,  moi et une autre collègue avons passé plus d’une heure temps à accueillir les gens à la porte d’entrée de l’ÉNAP. Un des éléments ici qui ressort de nos notes sont en lien direct avec les difficultés de la gestion participative qui sont le manque de préparation et d’expérience car nous aurions dû, selon moi y avoir pensé par nous-même.

    Certains étudiants devaient préparer des questions à poser au Dr. Cupertino mais cela n’avait pas été fait. J’ai alors décidé de me trouver une question à poser. Je me suis moi-même, par souci de réussite de l’événement malgré mon grand inconfort à parler en public. Je fais un lien avec la charte Montréalaise des droits et responsabilités qui dit que les droits, les responsabilités et l’engagement sont des volets indissociables. En décidant de me porter volontaire malgré mon inconfort à parler en public, je prenais mes responsabilités et m’engageait jusqu’au bout en posant les gestes nécessaires à la réussite de notre événement. J’ai d’ailleurs pu noter certains avantages de cette forme de gestion comme un bon climat de travail ainsi qu’une bonne synergie entre les participants

    Deuxième activité : Brunch avec personnalités publiques connues diplômées de l’ÉNAP

    Mon rôle à ce brunch devait être tout d’abord de trouver mes trois invités et de m’assurer de leur présence. J’avais donc avec moi trois invités en plus de mon fils de trois ans. Ma seconde tâche participative était le repas pour mes invités. J’ai donc apporté 25 muffins de cinq sortes différentes provenant de Première moisson.

    Afin de participer davantage, ne pouvant rester après le brunch pour défaire la salle, j’ai décidé d’arriver 1H30 avant le brunch afin de les aider à toutes tâches utiles. Selon nos notes, la gestion participative a pour objectif de susciter la motivation et l’implication du personnel. Ce qui a été totalement vrai pour moi car je me suis sentie plus impliquée du fait d’en faire un peu plus. Je voulais aider davantage car le projet du brunch était d’une grande envergure selon moi et plus de collaboration était nécessaire. La preuve est que certains détails avaient été omis comme l’importance de ne pas servir de la nourriture avec des ustensiles qui, bien que lavés, portaient encore des traces des collants du magasin et avaient des taches provenant du lave-vaisselle. Ce qui aurait pu être désagréable et jugé très sévèrement par les invités. J’ai aimé participer à  un projet qui n’était pas le miens en soit. Le stress n’est pas le même. Par contre je me suis surprise à vouloir que tout soit impeccable et j’étais fière de pouvoir contribuer en accompagnant et en faisant de mon mieux avec les moyens du « bar » comme l’expression dit. On peut de ce fait dire que ça a libéré ma puissance créatrice afin de chercher une solution à des problèmes rencontrés lors de la préparation de l’événement (autre objectif de la gestion participative selon nos notes).

    Je pense que ce qui a fait la réussite de cet événement a été que les valeurs de la gestion participative ont été préservées. C’est-à-dire l’ouverture d’esprit, le respect des personnes, la confiance mutuelle et surtout, la foi dans les capacités des individus. Je discute des valeurs car la majorité d’entre nous ne nous connaissions pas mais nous nous sommes tous fiés sur notre capacité à apporter du support et surtout à appuyer l’équipe qui organisait cet événement et l’énergie était bonne et le respect était au premier plan.

     

    KARINE RAVENELLE 

  • Participation à l'élection scolaire et Brunch participatif

    Le cours ENP-8007 « Gestion participative et défense des droits » m’a permis d’appliquer et de constater les valeurs fondamentales qui fondent la gestion participative. J’ai participé à plusieurs activités sociopolitiques dont les deux principales sont ma candidature à l’élection scolaire à titre de Commissaire Scolaire et ma contribution au brunch participatif dirigé par mon collègue Serge Malaison.

    L’élection scolaire

    Ayant toujours été impliquée dans les activités éducatives de mes enfants, et aussi ayant le désir de participer activement dans les décisions administratives et politiques entourant l’Éducation, j’ai décidé de me présenter à l’élection scolaire qui a eu lieu le 2 novembre 2014.

    Encouragée par ma famille et mes proches, j’ai donc déposé ma candidature pour la circonscription 7 de la Commission scolaire des Samares. C’est la circonscription dans laquelle je réside et où, à part mes voisins, j’ai très peu de connaissances. Je voulais sortir de ma zone de confort et vivre une expérience électorale dans un terrain inconnu et apprécier pleinement les rencontres avec des gens qui ne me connaissent pas.

    Je n’ai aucune expérience en matière d’élection. J’ai suivi une formation offerte par la DGE en ligne pour les candidats autorisés. Tout était nouveau pour moi : la liste électorale, la limite des dépenses permises, les publicités etc.

     J’ai décidé de contribuer seulement 600$ à ma propre campagne, sans aucune autre contribution. Je voulais démontrer, qu’il est possible de faire une campagne pour l’élection scolaire à moindre frais. Ma limite de dépenses fixée par la DGE est de 4981.50$.

    Pour économiser sur les coûts, j’ai conçu moi-même mon carton publicitaire, et j’ai fait affaire avec une entreprise en ligne pour les impressions. J’ai aussi ouvert une page facebook à titre de candidate autorisée.

    J’ai ensuite consacré 1 heure de marche par jour pour rencontrer les citoyens dans les quartiers. Je n’ai pas fait de porte-à-porte, c’est à dire sonner aux portes, mis j’ai laissé dans les boites aux lettres mon pamphlet publicitaire. Par contre, je m’arrêtais toujours pour discuter avec les citoyens qui étaient à l’extérieur. J’ai eu beaucoup de plaisir à discuter avec mes concitoyens, et en général, les gens sont très accueillants et très ouverts à discuter. Bien sûr, ce qui revenait le plus souvent c’était le questionnement sur la pertinence d’une élection scolaire. Ces rencontres et discussions furent un réel plaisir et m’a fait apprendre sur moi-même comme quoi, je n’ai pas de difficulté à approcher des gens inconnues sur un sujet qui ne les intéresse pas.

    La dernière semaine de campagne, j’ai envoyé un communiqué au journal local, et un article est paru à cet effet avec ma photo. Mon adversaire a fait la même démarche, mais malheureusement pour moi, elle a eu aussi l’appui de deux ex-présidents de la Commission scolaire. La dernière journée de campagne, une de mes collègues de l’ENAP, Caroline Gamache m’a proposé son aide pour faire du pointage et une journée porte-à-porte. Caroline et sa mère ont beaucoup d’expérience en organisation politique, alors elles m’ont référé des électeurs bien ciblés et qui se sont effectivement déplacé le jour du scrutin.

    En ce qui concerne les résultats, le taux de participation dans ma circonscription était de 4.16% et j’ai obtenu  29.6% des votes. Le taux de participation n’est pas surprenant vu le manque d’enthousiasme envers le processus qu’ont manifesté certains politiciens et certains journalistes.

    En conclusion, je peux dire que ce fut une des expériences les plus enrichissantes de ma vie. Aller à la rencontre des citoyens valait toute la peine et l’effort fournis. Je suis aussi très satisfaite de ma démarche et de mes résultats personnels. Quant au taux de participation, il y a de quoi se poser de sérieuses questions pour toute la province.

    Le Brunch participatif

    La deuxième activité à laquelle j’ai participé était le brunch participatif  dirigé par mon collègue Serge Malaison à l’ENAP. Mon rôle était d’apporter un plat et de venir avec au moins deux invités, et de préférence des personnalités publiques. Ma première invitée, Flavie Trudel est une fervente défenseure des droits des citoyens, elle est candidate de Québec Solidaire dans mon comté depuis les 3 dernières élections. Ma deuxième invitée, Lova Ramboarisata, est Docteur en Responsabilité sociale et environnementale et est enseignante à l’UQAM.

    Pour ma contribution au brunch, j’ai apporté un plat malgache pour 30 personnes, afin d’apporter diversité et couleur aux autres plats apportés par mes collègues.

    Mes invités ont apprécié le tout, et nous ont félicité pour cette activité qui a été une réussite : le temps était respecté, la nourriture était très bonne et diversifiée, la musique était parfaite. Et ce qui se démarquait le plus c’est la collaboration de tous et le professionnalisme de Serge Malaison qui a su orchestrer tout cela efficacement et agréablement.

    Mes deux activités m’ont permis de confirmer mon hypothèse selon laquelle y a un juste milieu intéressant à rechercher entre la démocratie représentative et la gestion participative pour s’adapter aux besoins des citoyens. Effectivement, le quasi-inexistant taux de participation aux élections scolaires et la grande réussite du brunch participatif, sont des pistes de questionnement sur l’avenir du modèle de démocratie représentative que nous avons actuellement au Québec.

    Myriam Feno, ENP8007, Automne 2014

  • La Participation Citoyenne

    Tout d’abord, la gestion participative permet de prendre de meilleures décisions, permet d’améliorer la cohérence et la cohésion des équipes de travail mais surtout permet de susciter la motivation et l’implication. C’est pour ces raisons je me suis toujours engagée dans des projets qui incluaient le mode de gestion participatif. C’est ainsi que je me suis impliquée dans l’association étudiante de l’École nationale d’administration publique (AEENAP). Je suis donc chargée des communications. J’ai comme rôle de faire diffuser les informations et les événements auprès des étudiants de l’ENAP. J’utilise tous les réseaux de communication tels que les réseaux internet (infolettre) et les affiches pour les diffuser. De même que je participe à la création, avec l’équipe de l’AEENAP, à des événements qui implique la participation de tous les membres du Conseil d’administration.  De ce fait, le meneur du projet, permet aux autres administrateurs d’influencer et d’augmenter la qualité des décisions ce qui augmente la confiance mutuelle entre chacun des administrateurs. Ce qui est à mon avis fort important de souligner est que la priorité est donnée au groupe comme unité décisionnelle et non seulement au leader du projet. Tous les administrateurs peuvent donner leur avis en rapport avec leurs connaissances, leurs capacités et via leurs expertises.

     

    Au regard des caractéristiques opérationnelles de la gestion participative, le système de l’AEENAP la représente bien. Le Conseil d’administration tient une rencontre, et ce, une fois par mois décidée d’avance au début de la session. Le Secrétaire nous informe à l’avance des points qui seront abordés au sein du Conseil d’administration. Tous les membres du CA ont accès à l’information et nous recevons un compte-rendu écrit à la fin de la rencontre. Tous peuvent apporter des points et les présenter lors de la réunion. Cependant, la gestion du temps peut être difficile lors de celle-ci.

     

    Ensuite, la participation au brunch participatif fut un projet extraordinaire. En effet, Serge, le maitre d’œuvre, a su, avec brio, déléguer et faire confiance en ses collaborateurs. Il a su avoir un fort leadership et a été en mesure de nous délaisser certaines tâches ce qui nous a permis de prendre des décisions et de permettre de travailler en collaboration. Travailler en équipe n’est jamais une chose facile mais nous apprenons à faire confiance et à avoir foi dans les capacités des gens et dans l’expertise de chacun. De plus, la gestion participative demande d’être malléable c’est-à-dire qu’il faut être en mesure de répondre aux imprévus tel que lors de l’organisation du brunch participatif le samedi. Néanmoins, nous avons su s’adapter et être imaginatif. Pour préciser davantage, cela a permis de libérer notre puissance créatrice pour résoudre les problématiques rencontrées et pour atteindre nos résultats escomptés. En effet, le résultat final fut excellent. Les ministres et les députées furent enchantés tout autant que les participants. Le brunch participatif a été une belle réussite.

     

    Pour terminer, je participe pour une seconde fois à la Simulation du Parlement européen (SPECQUE) qui se déroulera à Lille en août prochain. Je serai à ma première expérience en tant que chef d'une délégation. En effet, cette année j’ai le rôle de recruter la nouvelle délégation et de les préparer tout au long de l’année jusqu’au jour J. Cela va me permettre de développer davantage mon leadership et le partage décisionnel. Nous serons un groupe de quatre étudiants qui devront réussir à collaborer ensemble pour mener à bien notre projet. La participation de tout le monde devra être au rendez-vous car nous allons devoir organiser des activités de financement qui va demander de mobiliser une quantité importante de personnes. Tout au long de la préparation nous allons devoir, ensemble, être créatif et trouver de nouvelles idées. L’organisation se déroulera en équipe avec un partage du pouvoir décisionnel.

     

    En conclusion, chacune des différentes missions expérimentales de participation participative m’ont permis de mettre en application le modèle de la gestion participative. Dans chacun des projets, j’ai dû travailler en équipe et prendre des décisions avec celle-ci. Nous avions tous une ou des tâches à réaliser pour mener à bien la mission commune tout en s’entraidant. Ce fut de belles expériences et de belles rencontres. En espérant que d’autres étudiants puissent le vivre à leur tour!

     

    Flore Bouchon

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Blogue 2: En route vers un registre des armes à feu québécois.

    Les dernières semaines ont été lourdes en émotions au Canada suite à deux tragédies à caractère violentes et gratuites, qui se sont produites sous des raisons supposément idéologiques. La première à St-Jean-sur-Richelieu le 20 octobre dernier où un individu à happé un militaire et la seconde à Ottawa le 22 octobre où un forcené est entré dans le parlement avec une arme à feu. Ce qui remet en question toute la sécurité entourant la population canadienne et québécoise. La question à se poser ici est, est-ce qu’un registre des armes à feu au Québec est d’actualité et pourrait-il permettre d’améliorer la sécurité publique?

    Jusqu’à maintenant, c’est le souvenir de celui adopté dans le passé par le gouvernement libéral de Jean Chrétien en 1995, suite à la tragédie de la polytechnique, qui laisse un goût amer quant à la réalisation d’un tel projet. Il s’agissait en fait d’un programme d’enregistrement de toutes les armes à feu utilisables au Canada, en ayant pour but précis de réduire le crime. Par contre, il a été longuement controversé, entre autre en lien avec le coût ayant dépassé largement le coût estimé soit 500 fois le montant initial de 2 millions de dollars. Ce qui a également amené en 2006, le Québec et l’Île du Prince Édouard à être les deux seules provinces à participer volontairement au programme. Cette même année le gouvernement Harper minoritaire voulant abolir le registre a décrété une amnistie pour toute personne trouvée en possession d’une arme de chasse non-enregistrée en cas de poursuite, ce qui invalidait directement le programme de registre des armes à feu. Selon moi, un projet si coûteux avec si peu d’influence sur les utilisateurs d’armes à feu met en doute la manière dont a été instauré le registre mais également la latitude qu’il laissait à ceux concerné. C’est pourquoi qu’à l’échelle provinciale, il serait actuellement probablement plus facile de le réactiver étant donné que le Québec est demeuré dans le programme jusqu’à la fin. Les coûts d’implantation en serait également peut être amoindris.

    Ceci s’est poursuivi jusqu’en 2012 où le gouvernement Harper a frappé fort avec le projet de loi C-19 qui a reçu la sanction Royale en avril. Ce projet de loi contenait entre autre l’abolition de l’obligation d’enregistrer les armes à feu non-restreintes et l’article 29 ordonnait la destruction des données du registre des armes d’épaules. De plus, les commerçants d’armes ne pouvait plus conserver des données sur les acheteurs d’armes de chasse.

    Dans cette optique, le gouvernement de Jean Charest a souhaité obtenir les données en lien avec le Québec afin de ne pas perdre ce qui avait été fait mais également dans l’éventualité de créer un registre québécois. C’est ainsi qu’il a recouru aux tribunaux suite à un refus du gouvernement Harper de lui fournir les données. Ce fut un long parcours judiciaire qui n’est pas encore terminé, cependant à chaque étape, le maintien des données se poursuit, ce qui laisse entrevoir de l’espoir sur l’issu et le verdict de la cour suprême. Dans sa cause « le gouvernement du Québec maintient que c’est une atteinte à son pouvoir constitutionnel de légiférer en matière de sécurité publique, d’administration de la justice, de prévention de la criminalité, de santé et de commerce.» Qu’il s’agit d’une «contradiction avec les responsabilités fédérales».

    Mais malgré la bataille judiciaire en cours, le premier ministre Philippe Couillard ne s’engage pas à mettre sur pied un registre québécois des armes à feu si son gouvernement obtient gain de cause. Et ce même si clairement le procureur général du Québec mentionnait en cours le fait qu’un registre pourrait être opérationnel dès que la cause est gagnée et dès l’obtention des données. Cependant, je suis d’avis qu’avant de mettre sur pied un nouveau projet provincial d’envergure comme celui-ci, il serait bon de faire une bonne analyse d’un point de vue de l’administration publique. Afin de ne pas répéter les erreurs du passé et plutôt de créer un sentiment d’appartenance à cette réalisation auprès de la population québécoise et non l’impression qu’il s’agit d’une dépense inutile en ces temps d’austérité financière. Présentement, la tendance à la non-consultation de la population et le non-respect d’un des principes fondamentaux du modèle québécois soit la concertation, est d’après moi la pire voie à emprunter afin de faire passer une loi.

    À mon avis, les provinces étant responsables de l’administration de la justice et du respect du code criminelle, le registre pourrait permettre d’aider la police dans leurs enquêtes, en ayant de l’information sur les détenteurs d’armes à feu. Il a été mentionné dans la presse du 21 novembre 2013 que selon une version du registre fédéral des armes à feu datée d'environ janvier 2012, en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, il y aurait 250000 armes semi-automatiques sur les 1,6 millions d’armes à feu enregistré au Québec et répertorié dans les données fédérales qui sont demandé actuellement en cour suprême. On peut y lire également dans cet article de Hugo De Grandpré que :

    « On y trouve, par exemple, plus de 600 Ruger Mini 14 au Québec, l'arme utilisée par Marc Lépine ici et par Anders Breivik lors du massacre de 2011 en Norvège. La CZ 858, comme celle utilisée par Richard Henry Bain au Métropolis en septembre 2012, a été inscrite environ 450 fois au Québec. Une soixantaine de personnes ont enregistré des armes de calibre 50, dont les énormes projectiles sont capables de tuer une personne à plus de deux kilomètres. On retrouve aussi une douzaine de lance-grenades, dont quatre classés dans la catégorie des armes d'épaule.»

    On ne peut d’après moi, se fermer les yeux sur de telles informations. Allons-nous encore attendre qu’un autre drame se produise avant de réagir et légiférer dans ce domaine. Le registre avait pour but aussi de diminuer le nombre de drames familiaux qui continuent de nous toucher chaque année. Cependant, la question que plusieurs se posent est si réellement le registre permet de diminuer le risque d’homicide en tenant compte que la circulation des armes à feu illégales demeure présente et non répertoriée. Ce qui m’amène à penser, vaut-il mieux rester passif et laisser le crime organisé se procurer des armes en toute légalité sous prétexte que de toute façon il ne les aurait pas enregistrées? Selon moi c’est se cacher la tête dans le sable que de penser ainsi et c’est ne pas respecter notre identité québécoise. La sécurité publique est un enjeu primordial dans le fait d’être bien où l’on vit et le Québec fait partie de cette catégorie. La mise en place d’un registre québécois nous permettrait d’encore une fois prouver notre caractère unique en t’en que province et état entrepreneur et laisse transparaître comme image un peuple qui ont la sécurité de sa population à cœur. Une vie de perdu dans des circonstances de violence telles que trop souvent vu dans les médias est une vie de trop de perdu et ne justifie par l’économie d’argent prévue.

     

    Joelle Bérubé Dufour

     

    Bibliographie :

    DE GRANDPRÉ, Hugo (page consulté le 29 octobre 2014). « Québec pourrait créer son propre registre des armes à feu», dans LaPresse.ca, [en ligne], http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/actualites-judiciaires/201410/08/01-4807448-quebec-pourrait-creer-son-propre-registre-des-armes-a-feu.php

    DE GRANDPRÉ, Hugo (page consulté le 3 novembre 2014). « Les dangers de détruire les données du registre des armes», dans LaPresse.ca, [en ligne], http://www.lapresse.ca/actualites/national/201311/21/01-4712961-les-dangers-de-detruire-les-donnees-du-registre-des-armes.php

    WIKIPEDIA (page consulté le 20 octobre 2014). Registre canadien des armes à feu, [en ligne], http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Registre_canadien_des_armes_%C3%A0_feu&oldid=107778670

    FERLAND, Denis (page consulté le 3 novembre 2014). «Registre des armes à feu : 6 questions pour comprendre la bataille entre Québec et Ottawa», dans ici radio-canada.ca, [en ligne],  http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2014/10/07/004-registre-armes-a-feu-epaule-explication-bataille-ottawa-quebec-cour-supreme.shtml

    COALITION POUR LE CONTRÔLE DES ARMES À FEU (page consultée le 3 novembre 2014). Documents obtenus par accès à l’information confirment qu’éliminer le registre n’épargne que 2 millions les coûts à la sécurité publique sont immenses, [en ligne], http://controledesarmes.ca/documents-obtenus-par-acces-a-linformation-confirment-queliminer-le-registre-nepargne-que-2-millions-les-couts-a-la-securite-publique-sont-immenses/

  • Bilan des activités de gestion participative

     

    La semaine de la reconnaissance est instaurée depuis plusieurs années au CJM-IU et celle-ci est une occasion privilégiée de reconnaître le travail et la contribution de chacun des membres du personnel et de les en remercier. Nous avons donc décidé de prendre en charge cette activité et avons offert à notre directeur de modifier la façon de faire habituelle et d’opter pour une formule « 3 à 5 » de type gala. Orientée vers un mode de gestion participative, la direction des services milieux à l’enfance (DSME), direction dont je fais partie, permet à ses employés d’être créatifs, engagés et de mettre de l’avant les initiatives personnelles des employés.

    C’est dans un mode de gestion participative que s’est inscrite notre activité, laquelle a été organisée par cinq étudiants, dont trois travaillant au sein de l’organisation. Pour l’organisation du Cocktail de la reconnaissance, nous avons mis en œuvre les sept niveaux de délégation. Dans un premier temps, mes deux collègues travaillant au CJM-IU et moi-même avons rencontré et remis à notre directeur un plan détaillé de l’échéancier qui nous permettrait d’actualiser notre activité dans les temps ainsi que le résumé de l’animation. Lors de cette même rencontre, nous lui avons donné une soumission pour la nourriture, la boisson et la décoration (information et persuasion). Selon ses commentaires, nous nous sommes ajustés et avons modifié certaines décisions eu égard à l’animation et aux achats et avons invité le reste de l’équipe à donner leur avis (consultation). Nous avons ensuite cherché des solutions afin de faire balancer notre budget et modifié la décoration de la salle, laquelle ne faisait pas l’unanimité (consultation/participation). Suite aux solutions apportées par le reste de l’équipe, nous avons pris les décisions de diminuer le budget octroyé pour la décoration, d’envisager d’autres possibilités de traiteur offrant des prix moins dispendieux et entrevu la possibilité de faire appel à un orchestre (gestion participative). Nous avons ensuite défini les paramètres, les possibilités, demandé au reste de l’équipe de décider (cogestion) et avons alors arrêté notre choix sur le traiteur, la décoration et l’orchestre. Par la suite, nous avons procédé à une répartition des tâches afin que le 19 novembre, date à laquelle se tiendra l’activité, que tout un chacun sache ce qu’ils ont à faire dans la mise en place de l’activité (commander la nourriture, aller chercher la nourriture et la boisson, préparer l’organisation de la salle, l’animation etc..). Bien que l’organisation de l’activité s’est déroulée positivement et que l’harmonie était présente au sein du groupe, il n’en demeure pas moins qu’il fut difficile d’arrimer les horaires de tout un chacun afin de pouvoir orchestrer nos horaires. Mis à part cette limite, je peux affirmer que la gestion participative s’est déroulée sans difficulté. 

    La gestion participative du brunch était un peu plus limitée que celle de l’organisation de la journée de la reconnaissance du CJM-IU. Dans un souci de maximiser les ressources, notre groupe d’étudiants composé de cinq personnes a décidé de prendre en charge les fruits et les fromages en quantité suffisante pour tous les invités. Le jour de l’activité, j’ai pris soin d’arriver à l’avance afin de pouvoir aider mes collègues organisateurs à préparer la salle, mettre les ustensiles sur les tables, participer à la présentation visuelle des plats et être prête à servir un cocktail d’accueil lors de l’arrivée de nos invités. Je peux cependant dire que compte tenu du fait que nous étions plusieurs à prendre part à la gestion participative de cette activité, que mon apport a été moins grand et que je me suis sentie inutile à certains moments du brunch.

     

    En bref,  ces deux expériences de gestion participative m’ont permis de constater qu’il est beaucoup plus profitable et avantageux d’être intelligent en groupe et que le partage des décisions permet à chacun de mettre à profit ses expériences personnelles. C’est dans la mise en commun des idées novatrices que l’on arrive à des résultats étonnants et les deux expériences de gestion participative précitées en sont un bon exemple. 

    Par Véronique Belisle, Gestion participative et défense des droits-automne 2014

  • PARTICIPATION CITOYENNE DANS UN SERVICE DE POLICE : UN EXEMPLE DU SPVSJ À REFAIRE ?

     En 2009, le Service de police de la Ville de Saint-Jérôme (SPVSJ) débutait un projet innovateur de gestion participative avec une implication citoyenne. Une première pour un service de police.Ce projet de CSP élargie devait avoir lieu un soir par mois pour une durée d’une année avec des représentants citoyens provenant des 14 districts électoraux municipaux. La responsabilité de la sélection fut attribuée à l’ensemble des conseillers municipaux qui devait soumettre le nom d’un résident de leur district. Il n’y avait pas de critère de sélection, ni de règle établie quant au choix du candidat. La mission de la CSP élargie était de prendre des décisions ensemble afin d’améliorer la sécurité publique de la ville, de diminuer les requêtes des citoyens et d’augmenter le sentiment de sécurité des résidents.

    À la première rencontre, les citoyens devaient évaluer leur degré de sécurité et en expliquer la raison. La deuxième portion, était de leur faire connaître l’organisation et la ville (les statistiques de la criminalité, le taux de résolution du crime, le budget d’opération, les ressources matérielles, les installations, les ressources humaines, la mission, les objectifs, les réalisations, etc.), de répondre à leurs questions et d’évaluer à nouveau leur sentiment de sécurité. Ce qui s’est avéré positif puisque le fait d’en apprendre davantage sur l’organisation et de son fonctionnement a rassuré l’ensemble des participants.

    Pour les réunions qui ont suivi, les citoyens devaient apporter  une liste des requêtes de citoyens de leur quartier afin d’en établir ensemble un ordre de priorité et de faire les choix et les solutions qui s’imposaient ensemble. Rapidement, la direction du service s’est rendu compte que la majorité des requêtes apportées par les représentants étaient des problématiques qui les touchaient directement. Malheureusement, c’est qu’en plus, dès qu’une résolution de problème était appliquée et qu’elle donnait des résultats probants, le citoyen ne venait pas à la rencontre suivante.  Pour la totalité des rencontres, il n’y jamais eu l’ensemble des participants. Certains citoyens mentionnaient qu’ils trouvaient l’idée intéressante, mais que des réunions de soir empiétaient trop sur leur vie et que de toute façon ils n’avaient rien à suggérer alors qu’en réalité, la direction ne voulait pas qu’il soulèvent que des problèmes, mais qu’ils réfléchissent et qu’ils décident avec eux sur les actions à privilégier et à prendre. De plus, les citoyens mentionnaient souvent que la seule solution qui devrait être envisagée était l’augmentation des ressources physiques (avoir plus de présence policière), mais sans subir une augmentation des coûts d’opération. Finalement, l’ensemble des participants s’est heurté aussi à une certaine tension structurelle entre les décisions des membres élus de la CSP et les décisions de la CSP élargie (une requête traitée avant une autre par exemple) et le projet n’a pas été renouvelé.

    L’idée de ces CSP élargies était innovatrice et il y avait là une option très intéressante à faire progresser pour une organisation policière. Cependant, tel que soulevé dans le texte « Un modèle québécois ? Gouvernance et participation dans la gestion publique» (HAMEL et JOUVE) je me demande pourquoi les gestionnaires et les élues craignent ce concept?  En cette période ardue pour eux, il est difficile de comprendre pourquoi cette idée de démocratie participative n’émerge pas à nouveau comme beaucoup de grandes villes à travers le monde. Alors que devant la multitude de problèmes de gestion d’une ville cela pourrait par exemple faciliter la prise de décision des projets d’immobilisations dans des contextes budgétaires difficiles et surtout, d’être transparent dans le processus décisionnel.

    Mais il y a également un désintérêt à l’implication citoyenne. Pourtant, face à un certain écœurement des pratiques politiciennes, on doit se mobiliser et créer des conditions d’un réel exercice de la démocratie qui ne se limite pas à voter. Mais comme précise Trudel (texte 4), « est-ce que les exigences de la vie contemporaine (individuelles) permettent-elles de redéployer la gestion participative dans les services publics ? ». Il est certain que ce n’est pas facile de participer quand on est chômeur et que notre souci est de faire vivre sa famille, pas facile non plus de participer quand on est cadre et qu’en plus de notre charge de travail, il faut être disponible pour sa famille et pour la collectivité.

    De plus, comme un service de police est souvent évalué par le sentiment de sécurité des citoyens, il faut travailler sur une question de perception de sécurité. Pour l’influencer, il faut multiplier les canaux de communication. La CSP élargie en était un puisqu’il fut prouvé que les citoyens qui avaient accès aux activités et aux actions (qui étaient informés) se sentaient plus en sécurité. Mais pour adopter à nouveau cette idée de gestion participative, il faut établir des conditions gagnantes et s’engager dans les deux sens. Les élus et dirigeants doivent s’associer à la population afin qu’elle puisse participer aux décisions dans la mesure où celle-ci est prête à s’engager, à réfléchir et à proposer des idées dans l’intérêt général de la ville et non, que pour son propre intérêt.

    Cependant, comment convaincre les élus et directeurs des services d’expérimenter ces nouvelles pratiques alors que présentement la principale préoccupation est l’impact du projet de loi 3, du défi de gestion qu’il impose, et ce, sans l’appui et la confiance des citoyens. Ce bouleversement organisationnel met en cause certains acquis des employés qui se sentent bafoués. Les gestionnaires quant à eux se sentent impuissants devant le désengagement qui se dessine peu à peu. Ils doivent mobiliser alors qu'eux-mêmes sont touchés par la législation. Comment parvenir en plus à augmenter la confiance et des citoyens, les impliquer et leur faire reconnaître le bien précieux que peut être un employé municipal engagé? Par une participation citoyenne renouvelée, une vision commune, une ouverture des décideurs à être transparent, une adhésion et une représentativité réelle des citoyens et des employés, une cohérence entre le discours et l’action et surtout, une planification sur un horizon temporel réaliste. Bref, par des conditions de réussite !

     

     

    Sophie Côté

    Gestion participative et défense des droits, session automne 2014

     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Bilan de ma participation à deux acitivités - Gestion participative

    Une belle découverte pour moi !

     Je me permets d’amorcer ce texte en avouant que je suis un peu honteuse. Il y a maintenant 28 ans que je travaille dans le milieu de la santé et je suis gênée d’avoir à admettre que je ne connaissais pas les comités d’usagers qui existent dans les différents établissements de santé au Québec.

    La Coalition montréalaise des comités des usagers (CMCU)

     

    MONTRÉAL, le 29 sept. 2014 - Le jour même où le ministre Barrette déposait à l'Assemblée nationale son projet de loi no 10 introduisant un bouleversement sans précédent dans l'organisation des soins de santé au Québec, des comités des usagers issus de toutes les missions du réseau montréalais exprimaient leur intérêt envers la constitution d'une nouvelle force citoyenne : la Coalition montréalaise des comités des usagers (CMCU).[1]

     

    Le 25 septembre dernier, j’ai assisté, sur invitation de ma collègue de l’ÉNAP Mélissa Couture à une rencontre des membres de cette coalition. Toute une découverte pour moi !

     

    Les objectifs de cette coalition sont, entre autres :

    ·         Rassembler les comités des usagers de l’ile de Montréal pour se donner une voie collective et défendre les intérêts des usagers;

    ·         Questionner l’Agence de santé et des services sociaux de Montréal concernant certaines préoccupations;

     

     Inquiétudes pour les usagers :

    ·         La réduction du nombre de comités des usagers sur l'île (un effet collatéral des fusions à grande échelle prévues par le projet);

    ·         La diminution du nombre d'administrateurs issus du comité des usagers au sein du CA des nouveaux centres régionaux et suprarégionaux et leur désignation ultime par le ministre;

    ·         Le réel respect qu'accorderont ces gigantesques entités à une représentation adéquate des clientèles desservies par d'anciens établissements qui, avant la réforme, étaient voués à une mission très spécifique.

     

    Dans le projet de loi 10, il est question de réduire le nombre de comité d’usagers à 28 au lieu de 200 et en ce qui a trait au conseil d’administration, il y aura un seul membre des comités d’usager. La coalition a envoyé une lettre au ministre Barrette, en date du 3 novembre, cette lettre reste sans réponse.

     

    Comité d’usagers de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal

     

    J’ai aussi participé en tant qu’observatrice au comité d’usagers de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, où ma collègue Mélissa est coordonnatrice. Là, aussi j’ai découvert des gens vraiment impliqués et surtout très vulnérables.

     

    Plusieurs démarches sont entreprises par ce comité d’usagers. Une pétition a été remise à Françoise David le 30 octobre dernier afin d’être approuvée avant d’être diffusée au grand public et une manifestation a eu lieu le 31 octobre dernier avec plus de 7 000 personnes.

     

     La disparition des comités d’usagers dans chaque établissement aura des impacts majeurs sur les usagers. La clientèle en santé mentale ont souvent besoin d’un  support immédiat lors de crise, alors, ils vont se référer à qui dans ces moments souvent très difficiles ? Où est la voix du public dans la nouvelle réforme du Dr Barrette ? C’est plutôt inquiétant !

     

    En assistant à ce comité, je me suis découvert un intérêt très marqué pour cette cause. En nous impliquant, nous avons le pouvoir d’influencer le cours des évènements. De par cet engagement, nous devons toutefois faire preuve d’une grande ouverture d’esprit.

     

    Advenant le cas où, les comités survivent au projet de loi 10, je demanderai à faire partie du comité d’usagers de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.Merci à toi Mélissa de m'avoir permis d'assister à ces deux comités.

    Participation au brunch du 19 octobre 2014

     

    Lorsque le professeur Trudel a annoncé lors de la première séance du cours Gestion participative et défense des droits que nous devions participer à l’organisation d’un brunch et que devions inviter trois personnes, je dois être honnête, ma réaction fut plutôt négative. Dans un premier temps, je ne pensais pas que des personnes de mon entourage seraient intéressées à ce genre d’évènement.  Je me disais que mes invités allaient peut-être s’ennuyer étant donné qu’elles ne baignent pas du tout dans ce domaine. Au contraire, nous avons eu une très belle matinée, mes amies ont été charmées ! Elles étaient surprises de voir dans quel univers je passais tous mes temps libres.

     

    N’étant pas de nature très ‘’politisée’’ cet évènement m’a permis de voir ces personnages politiques sous un autre œil. J’ai aimé écouter ces personnes parler de leur parcours à l’ÉNAP ainsi que de leur parcours de vie professionnelle. De grandes personnes.

     

    Contrairement à ce que je pensais, il n’y a pas que des gens inintéressants en politique !

    Merci prof Trudel de m’avoir permis de le découvrir.

     

    Lucille Turner

    Gestion participative et défense des droits 



    [1]SOURCE Coalition montréalaise des comités des usagers (CMCU)

     

  • Bilan de deux activités de gestion participative

    Introduction

    Dans le cadre du présent cours, j'ai eu l'occasion de participer à plusieurs activités de gestion participative[1]. Il va sans dire que le facteur humain est au cœur de ce modèle de travail. La consultation n'est donc pas suffisante et la participation de tous est importante dans le processus décisionnel. Le fait que mon professeur prêche pas l'exemple facilite ainsi la compréhension de ce concept. C'est dans cet esprit participatif que je me suis impliquée dans des activités autant intéressantes que diversifiées tout au long de la présente session.

     

    Première activité de gestion participative: Activité reconnaissance au CJM-IU

    Lorsque nous avions à décider d'un projet pour la réalisation de notre activité participative, le choix m'était évident d'en faire une au sein de mon employeur (Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire). Avec la réorganisation qui est actuellement en cours dans l'organisation, nous avons décidé de mettre en place une activité reconnaissance pour le personnel de ma direction lors de la semaine des centres jeunesse. Mon directeur nous a accordé une grande autonomie dans la réalisation de notre projet tout en s'assurant que nous lui faisons des rétroactions au fur et à mesure que le projet avance. Lorsqu'il nous a donné son aval pour que nous prenions en charge l'activité, il ne nous a pas donné un rôle consultatif, mais il nous a plutôt considérés comme les acteurs clés de la démarche. Sa reconnaissance de mes capacités et de l'apport que je peux amener permet une meilleure adhésion à mon organisation. Quoique minime, j'ai fait face à une difficulté particulière lors de la mise en œuvre du projet. Avec les agendas chargés des uns et des autres, la mise en place d'un horaire convenable à tous fut toute une gymnastique. Hormis cette anicroche, il va sans dire que la complémentarité de nos personnalités, de nos idées ainsi que de nos expériences antérieures a permis une efficacité hors pair dans notre planification.

     

    Deuxième expérience de gestion participative: Brunch participatif à l'ÉNAP

    Le brunch participatif du 19 octobre dernier a été un franc succès tant par le management du comité organisateur que la collaboration active des étudiants. La définition même de la gestion participative implique l'utilisation du potentiel créatif des différentes personnes dans les différentes étapes du processus décisionnel. La responsabilisation étant un facteur de motivation, le fait d'avoir fait partie d'une cellule étudiante mandatée d'acheter des provisions m'a donné un sentiment d'appartenance même si je n'étais pas responsable de l'activité proprement dite. Je trouve que l'implication est tout à fait autre lorsque nous faisons partie, même si notre rôle est mineur, de la mise en œuvre d'une activité. L'impact que cela a eu est l'augmentation de mon sens des responsabilités. C'est donc avec fierté et appartenance que j'ai fait découvrir mon univers de l'ÉNAP à mes invités.

     

    Constats généraux et conclusion

    J'ai eu l'occasion de faire partie d'un groupe de personnes non seulement intéressantes, mais qui souhaitées aussi participer activement à la conception et la mise en place d'un même projet, pour le bien d'un collectif. Ici, l'important n'est pas d'avoir des opinions communes, mais plutôt d'être en mesure d'arriver à réaliser un objectif commun. Certes, les idées de tous et de chacun ne font pas toujours l'unanimité, mais c'est dans cela que je trouve la beauté de la gestion participative: l'échange, la collaboration et l'implication sont ainsi tous des facteurs importants à la bonne compréhension et la cohésion d'un ensemble de personnes qui travaillent pour un même objectif. La prise de décision partagée peut prendre plus de temps à concrétiser, mais elle permet une réflexion riche en sens et en occasions. Avec du recul, je réalise que lorsque je suis mobilisée dans des décisions à prendre, j'ai non seulement un sentiment d'appartenance, mais aussi un sentiment de réalisation de soi, caractéristique, selon moi, nécessaire pour une administration publique en santé.

     

    Nathalie Pilibossian

    [1] Les concepts concernant la gestion participative sont tirés du texte 5 des notes de cours de monsieur Rémy Trudel du cours ENP8007 Gestion participative et défense des droits.

     

  • GESTION PARTICIPATIVE DANS LE MONDE FÉLIN DU QUÉBEC : ANIMA-QUÉBEC ET LE PROGRAMME DE CERTIFICATION DES MILIEUX D’ÉLEVAGE

    par : Caroline Gamache

    Le chat, cet animal méconnu

    Bien que faisant partie de nos vies depuis le début de la civilisation, le chat est encore un animal méconnu. Contrastant avec le chien dont certaines races ont été développées et produites depuis l’Antiquité, l’élevage systématique des races de chats débute réellement à la fin du XIXe siècle

    De ce fait, il existe beaucoup moins de races de chats que de races de chiens.  Il y a aussi beaucoup moins de recherches qui ont été faites sur cette espèce animale, sur tous leurs aspects : comportements, études sur les problématiques de santé, réponse à la captivité, comportement du consommateur avant/après acquisition, politiques publiques spécifiques à l’élevage, gestions publiques des colonies, etc.

    Cette méconnaissance porte les administrateurs publics à gérer les problématiques félines de la même façon que les problématiques canines ou tout simplement les amalgamer dans une politique unique modelée sur une politique canine.  La résultante est habituellement un échec du côté félin et des mesures plus sévères de répression tentent d’être appliquées sans plus de succès.

    Anima-Québec

    C’est en 2011, que le scandale du Berger Blanc (http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2011/04/20/008-enquete-fourriere-animaux.shtml) a véritablement mis en lumière l’ampleur des lacunes du gouvernement provincial et du manque d’expertise, de ressources et de prise des municipalités quant à ces enjeux.

    Anima-Québec, le mandataire du MAPAQ pour l’application de la Loi sur la protection sanitaire des animaux (P-42), particulièrement a dû faire de douloureux constats.  Ses activités d’inspections étant grandement insuffisantes compte tenu des ressources très limitées ont été critiquées de toutes parts.  L’organisation s’est remise en question et il a été décidé d’abandonner les activités d’inspection.  L’organisation a plutôt saisit l’occasion s’orienter vers la mise sur pied de programmes québécois de certification pour les lieux de garde.  Fort du support du milieu vétérinaire et d’une subvention du MAPAQ, Anima-Québec a annoncé la réorientation de ses activités en commençant par les élevages de chiens et de chats (http://www.animaquebec.com/anima-quebec-reoriente-ses-activites-vers-leducation-et-linformation).

    Le Regroupement des chiens champions du Québec (RECCQ) et Chats Canada Cats(CCC) se sont alors impliqués pour l’inclusion des éleveurs, non seulement lors de la création des programmes de certification, mais dans l’organisme lui-même.  Mon expérience de gestion participative, je suis la représentante du Chats Canada Cats au sein d’Anima-Québec.

    Par la suite, 2 comités ont été mis sur pied pour travailler sur les certifications, l’un pour les chiens et l’un pour les chats.  Les éleveurs de chats ont été nommés au comité par le Chats Canada Cats, après un appel de candidature, en fonction de leurs compétences spécifiques, de la race qu’ils élèvent, de la région qu’ils habitent, de leur expérience d’élevage et de leur dossier irréprochable d’éleveur.  Le comité s’est réunit une dizaine de fois et à plusieurs reprises, les membres de comité ont envoyé des sondages aux membres du Québec du CCC pour connaitre leurs pratiques actuelles sur tel ou tel aspect et ainsi s’assurer de prendre les meilleurs décisions possibles.  La représentante du CCC au CA est membre du Comité de la certification féline. 

    La difficulté dans le programme de certification des milieux de garde félin, c’est qu’Anima-Québec est en train de faire quelque chose qui est présentement unique au monde.  Il existe plusieurs guides de toutes sortes dans le monde canin, mais aucun dans le monde félin et le seul « code de pratique d’élevage félin » existant a été écrit par des vétérinaires qui n’ont jamais pratiqué l’élevage de chats.  Il n’y a donc pas de « bases » sur lesquelles se fier.

    Le programme de certification félin est très avancé et le lancement est prévu pour la première moitié de 2015.  Des opérations de communication auprès du public et des éleveurs ont commencés lors des « Salon national des animaux de compagnie » (SNAC) des mois d’octobre et décembre 2014, ainsi que sur Twitter et de site Web d’Anima-Québec. 

    Les gens qui veulent se procurer un animal de compagnie auront alors une référence sérieuse pour connaitre les bons éleveurs du Québec.

    Suivez-nous à www.animaquebec.com ou @ANIMAquebec

  • Blogue no 2 : Les devoirs à la maison

     

     

    INTRODUCTION

    Si on demande à n’importe quel parent ce qu’il pense des devoirs de leurs enfants à la maison, ils nous répondraient qu’ils préféreraient mieux passer un moment beaucoup plus agréable avec ceux-ci. Or, entre 36 et 40 % des élèves du primaire passent de 30 à 60 minutes par jour à réaliser leurs devoirs (Deslandes et autres, 2008).

     Ce n’est pas que les parents ne soient pas intéressés par l’éducation de leur progéniture, mais plutôt qu’ils en ont plein les bras avec les ponts à traverser, les bonbons d’Halloween à acheter ou la gastro du petit dernier qui leur a volé quelques nuits bien méritées.

     

    En effet, selon le conseil supérieur de l’éducation (2014)[i]

     

    La société et la famille ont changé au cours des dernières décennies. La participation massive des deux parents, ou du parent seul, au marché du travail, la forte croissance du recours à des services de garde après la classe, les transformations familiales telles que séparation, monoparentalité et recomposition créent un contexte qui rend souvent difficile la réalisation des devoirs à la maison. Ces difficultés sont considérablement accrues quand, par exemple, l’enfant a des problèmes d’apprentissage, ou que ses parents ne maîtrisent pas encore le français ou qu’ils se sentent étrangers à la culture scolaire. 

     

    Du point de vue purement démagogique, la disparition des devoirs à la maison feraient bien l’affaire de plusieurs parents occupés. C’est pourquoi je n’ai pas été surprise d’entendre de la bouche du ministre de l’éducation lui-même, Monsieur Yves Bolduc, qu’il entendait supprimer les devoirs à la maison. Monsieur Bolduc a tenu ses propos, devant plusieurs témoins, lors du brunch participatif organisé par notre enseignant Rémy Trudel dans le cadre du cours « Principe et enjeux de l’administration publique ».

     

    Venant d’un ministre qui n’a pas vraiment la cote en ce moment (on n'a qu’à penser à ses propos concernant le « fait de ne pas avoir assez de livres dans les bibliothèques des écoles n’aura jamais tué un élève »), ce n’est pas surprenant de vouloir séduire une partie de l’électorat avec cette proposition.

     

    1. INFORMATION

    Je me suis donc demandée : mais qu’en pense la recherche? C’est bien beau dire que nous sommes fatigués comme parent et qu’on aimerait mieux se la couler douce avec nos enfants le soir venu, mais est-ce que le fait de faire des devoirs à la maison aide vraiment nos enfants à mieux réussir ou pas?

     

    Plusieurs études démontrent qu’il y aurait un impact positif à faire des devoirs à la maison au secondaire (Cooper, Robinson et Patall, 2006). Toutefois, la situation serait différente au primaire. En effet, l’impact ne serait pas significativement positif, même qu’il pourrait être négatif pour les élèves qui présentent des difficultés d’apprentissage (Cooper, 2007).

     

    2. DÉCISION

     Comme on peut le soupçonner, la solution implique plusieurs nuances. Suite à une réflexion faite par le conseil supérieur de l’éducation (2014), on recommande de

     

    1. Mener localement une réflexion collective sur les devoirs : selon les caractéristiques du milieu scolaire, les besoins des élèves pourraient être différents.

    2. Assurer l’équité et la cohérence dans les mesures d’accompagnement scolaire et d’aide aux devoirs : il serait important de fournir aux élèves ainsi qu’à leurs parents le soutien nécessaires en ce qui a trait aux devoirs.

    3. Faire de l’accompagnement et de l’aide aux devoirs une occasion de meilleure collaboration école-famille-communauté : les attentes et les besoins des parents devraient faire l’objet d’une discussion avec le personnel scolaire.

     

    Il y aurait donc des avantages et des inconvénients à donner des devoirs aux élèves.  Si je comprends bien, il serait important d’aborder la question des devoirs selon la situation de chacune des écoles. Il semble que les devoirs devraient être une façon parmi d’autres de permettre aux élèves d’avancer dans leurs apprentissages. La réflexion en ce qui concerne les devoirs devrait aussi se faire en tenant compte de la réalité des parents (niveau de scolarité, alphabétisation, etc.). En d’autres mots, les devoirs peuvent être pertinents si l’enseignant poursuit un objectif pédagogique précis et que les parents peuvent réellement soutenir leurs enfants pour les réaliser.

     

    CONCLUSION

    En conclusion, je considère que cette préoccupation concernant les devoirs est importante, mais elle nous éloigne malgré tout d’enjeux plus essentiels tels que la gratuité du système scolaire, les subventions au système privé ainsi que sa gestion démocratique (Bernatchez dans Michaud, 2014). Cette question en ce qui a trait aux devoirs est peut-être aussi un symptôme d’un malaise plus profond : le désengagement des parents face à un système où ils ne sentent pas impliqués ou entendus. À voir le niveau de participation aux élections scolaire, nous pouvons nous poser la question.

     

     

     

    Claudine Pelletier


     

     

    RÉFÉRENCES 

     

    Deslandes, Rollande et autres (2008). « Regard parental sur les devoirs et les leçons en fonction des caractéristiques familiales et du rendement de l’élève ». Revue canadienne de l’éducation, vol. 31, no 4, p. 836-860.

     

    Conseil supérieur de l’éducation (2010). Pour soutenir une réflexion sur les devoirs à l’école primaire.  Version abrégée. Avis à la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Québec : Le Conseil, 38 p.

     

    Cooper, Harris (2007). The Battle over Homework: Common Ground  for Administrators, Teachers and Parents. 3rd ed. Thousand Oaks,  Calif.: Corwin Press, 117 p. 

     

    Cooper, Harris, Jorgianne Civey Robinson and Erika A. Patall (2006).  “Does Homework Improve Academic Achievement? A Synthesis  of Research, 1987-2003”. Review of Educational, Research,  vol. 76, no. 1, p. 1-62.

     

     

     

     



    [i] « Créé en 1964, le Conseil supérieur de l'éducation est un organisme gouvernemental autonome, composé de vingt-deux membres issus du monde de l'éducation et d'autres secteurs d'activité de la société québécoise. Institué en tant que lieu privilégié de réflexion en vue du développement d’une vision globale de l’éducation, il a pour mandat de conseiller la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport sur toute question relative à l'éducation. Le Conseil compte aussi cinq commissions correspondant à un ordre ou à un secteur d'enseignement : préscolaire et primaire, secondaire, collégial, enseignement et recherche universitaires, éducation des adultes et formation continue. Ce sont près d’une centaine de personnes qui, par leur engagement citoyen, et à titre bénévole, contribuent aux travaux du Conseil. »

     

     

  • Les attentats des dernières semaines nous amènent-ils à revoir notre sens de la démocratie

    Blog #2

    Dans un pays comme le Canada, une province comme le Québec nous pensions peut-être que notre démocratie nous épargnerait de tout attentat. Nous sommes, je crois, accueillants pour les gens qui désirent venir vivre chez nous. Beaucoup de Canadiens aiment aussi voyager à travers le monde, voir les gens, des façons de vivre différentes de nous, et parfois même, nous allons faire du bénévolat dans des pays à grands besoins. Pourtant cela n’a pas empêché que le pire survienne.

    Les faits 

    le Lundi 20 octobre 2014, un jeune homme fonçait sur deux militaires et en tua un. Premier acte de terrorisme perpétué par une seule personne. « La «radicalisation domestique» est «malheureusement la forme de terrorisme la plus difficile à détecter et à prévenir parce qu'il s'agit d'individus dont la motivation croît à l'écart des groupes et qui agissent de façon spontanée»

    [i]Dans le même ordre, le 22 octobre, une seconde fusillade, mais à Ottawa cette fois, au parlement. Une personne a foncé sur l’édifice et y est entrée, elle a tué un soldat. Ces deux personnes agissaient seules. Ils ont rejoint un groupe sur internet d’une armée de l’Islam radical.

    «Vous avez vu les communications qui viennent de ce groupe armé. Il appelle littéralement les gens à attaquer les représentants des forces militaires et policières dans nos pays. Alors, c'est malheureusement ce qui s'est produit», a affirmé M. Couillard. Selon lui, «le risque augmente». Mais «il faut relativiser. Il ne s'agit pas de sombrer dans l'inquiétude outre mesure. Il faut s'assurer que nos forces de sécurité soient outillées et qu’elles fassent leur travail et que la population sache qu'elle peut leur faire confiance.[ii]

     

    Le premier ministre Steven Harper s’adresse à la population le soir de l’attaque à Ottawa en mentionnant que nous avons été victimes d’une attaque terroriste, mais que nous ne nous laisserions pas intimider. Ces gens tentent d’atteindre nos valeurs, nos institutions.[iii] Pendant ce temps, le maire de Montréal, Denis Coderre, qui a fermé l’hôtel de ville pour assurer la sécurité, nomme que le conseil de ville du lundi 27 octobre aura lieu comme prévu et que les gens pourront venir poser leurs questions comme d’habitude.  [iv]

     

    Analyse de la situation

    Nous avons certes été très secoués, dans la même semaine, nous avons été victimes de deux attentats terroristes organisés de la même manière soit individuellement et par le biais de site internet. Ces gens sont difficiles à repérer et à arrêter. Peut-être cela nous amènera-t-il à revoir certaines lois afin de mieux assurer la sécurité des gens, du peuple canadien.

    Le premier ministre fédéral nous nomme, lors de son discours, que nous ne nous laisserons pas intimider par leur façon de faire. Le maire de Montréal nous assure aussi que l’accès à l’hôtel de ville, pour la période de questions des citoyens, s’effectuera comme d’habitude. Pourtant, le lundi soir 27 octobre, alors que nous nous présentons à l’hôtel de ville pour assister à la période de questions de la séance du conseil municipal, les citoyens présents à la porte ne peuvent entrer. Seules les personnes ayant été pigées ont accès à l’hôtel de ville. Bien sûr, la sécurité a été renforcée. Lorsque nous entrons,  il y a plusieurs policiers armés et il y a une fouille de nos effets personnels, un peu comme à la douane. Pour cette partie, je crois que cela aurait dû être fait bien avant. Mais où ce genre de situation nous mènera-t-il si on s’attaque à d’autres lieux... par exemple un centre commercial, le métro... comment assurer la sécurité des gens durant leurs déplacements.

     

    De plus, le soir du conseil, il est important de nommé que les gens n’avaient pas été prévenus. Plusieurs citoyens sont demeurés dehors sans pouvoir entrer. Les gens qui ont réussi à entrer, avait droit à un écran géant présentant l’assemblée et lorsque le temps arrivait pour que les gens puissent poser une question, on nous amenait dans la salle de l’assemblée. Pourtant on a nommé qu’on ne se laisserait pas faire. Que le tout reprendrait son cours... Notre liberté d’action et d’expression est entachée par deux personnes qui revendiquent au nom d’Alla. Il est bien certain que la sécurité des gens doit être revue à chaque situation. Il est aussi notable de faire augmenter la sécurité durant une période comme celle-ci et même peut-être en tout temps.

     

    Conclusion

    Pouvons-nous nommer à la fois aux gens que le conseil de ville sera ouvert comme à son habitude et que  les gens pourront poser leurs questions sans problème, lorsque l’on sait que les citoyens ne pourront pas avoir accès à la séance ? Pouvons-nous alors nous nommer que nous ne nous laisserons pas faire ? Alors que nous fermons les portes aux honorables citoyens qui n’ont rien à se reprocher dans cette situation. Et qu’en est-il de notre démocratie ? Nous a-t-on concertés, avions-nous le choix ce soir-là ? Pas vraiment et que ferons-nous maintenant si des événements comme ceux-ci se reproduisent ? 

    Il serait important, d’utiliser à bon escient notre modèle québécois et ainsi d’aller chercher la solidarité du peuple et de les concerter afin que tous ensemble puissions trouver des solutions dans nos vies de tous les jours. 


    [iii] La Presse (7 novembre 2014) Actualité « le Canada ne se laissera pas intimidé , déclare Harper » (en ligne) http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/attentat-a-ottawa/201410/22/01-4811718-le-canada-ne-se-laissera-pas-intimider-declare-harper.php

    [iv] TVA Nouvelles (7 novembre 2014) Région Montréal, l’hôtel de ville demeure fermer (en ligne) http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2014/10/20141023-143940.html

     

     

  • La place de la gestion participative

    Durant tout le long de ce cours, nous avons pu percevoir les effets de la gestion participative ou encore de la démocratie participative.  En effet, selon Rabouin (2009, p. 16), la démocratie participative se veut complémentaire à la démocratie représentative et suppose une certaine forme de participation directe des citoyens à l’intérieur d’espaces formels prévus à cet effet. D’après la Politique de consultation et de participation publique de la ville de Montréal  (p. 3), la  participation est un partenariat entre les citoyennes et citoyens et leur administration municipale.  Cette participation directe des citoyens nous l’avons clairement vécue en assistant à toutes les activités prévues en passant par la conférence de M. Charest qui a été une réelle inspiration sur le plan Nord, la conférence du Dr. Cupertino qui a su nous partager les mérites du système de santé brésilien, le brunch participatif qui a renforcé le sens d’une belle organisation participative et finalement la participation au conseil municipal de Montréal qui était un bel exemple d’exercice de geste démocratique  des citoyens. Toutefois d’aucun comme Coté, Levesque et Morneau (2007, p. 20) remettent en cause la démocratie participative en la caractérisant d’ «illimitée par les temps qui courent». Et ils vont plus loin lorsqu’ils mentionnent « on s’en va vers l’anarchie; c’est la fragmentation de la société…..» (Coté, Levesque et Morneau, p. 20).  Cependant, nous pensons que la démocratie participative à toute sa place au Québec et que les populations doivent pouvoir s’exprimer  et participer de manière intellectuelle dans les instances publiques qui le permettent.

    BRUNCH PARTICIPATIF

    Lors de l’activité du brunch participatif, j’avais pour responsabilité la table d’accueil des invités, il s’agissait entre autre de m’assurer de noter les noms des participants présents, de faire des cocardes pour ceux qui n’avaient pas de noms. J’ai eu l’opportunité d’inviter trois personnes pour le brunch et deux de mes invités ont pu se joindre à nous et ils ont totalement apprécié l’organisation, et  je partage leur opinion face à l’organisation du brunch qui fut un très beau succès, c’est l’exemple d’une belle preuve de la gestion participative. Mes invités ont eu la chance d’écouter les personnalités politiques invitées qui dégageaient un vrai sens du leadership, de la passion dans leur travail.  À la fin du brunch, mes invités ont pu profiter des échanges rapides avec les personnalités politiques ce qui fut un réel bonheur.

    CONFÉRENCE DR. CUPERTINO

    Lors de l’activité de la conférence du Dr. Cupertino, étant donné que j’avais cours ce jour je n’ai pu arriver avant pour aider mes collègues au montage de la salle. Cependant, pour m’assurer que l’équipe ait toute l’aide nécessaire j’ai demandé à deux bénévoles que je tiens une fois encore à remercier de se joindre à nous pour l’organisation de cette activité,  il s’agit de Myriam Fano et Aude Espérandieu. Pour cette activité, je me suis occupée à la fois de l’accueil des invités avec Karine Ravenelle une des membres de l’organisation de l’activité et de l’accueil des invités à l’auditorium avec Massia Diabaté qui était aussi une des membres de l’organisation de l’activité. À la fin de la cérémonie avec l’aide de Massia et de  Myriam une des bénévoles citée plus haut nous avons démonté la salle de réception du cocktail, rangé tous les documents, et nous nous sommes assurées que la salle soit vide et propre comme nous l’avions trouvé avant la conférence. Cette activité, m’a permise de constater que le travail d’équipe est la clé du succès, même si les différentes personnalités ne sont pas toujours faciles à adapter, la motivation, la recherche de la qualité et le respect d’autrui doivent être les guides de  la gestion participative.

    Dominique Ngando