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  • Dr Cupertino, M. Perillo et la gestion participative du Brésil

    Dr Cupertino, M. Perillo et la gestion participative du Brésil

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  • Cheminement et progression

    J’ai commencé à m’intéresser à la gestion après vingt ans à travailler comme scientifique dans les domaines des biotechnologies et de la virologie dont seize passées dans les laboratoires de l’Agence Canadienne d’Inspection des Aliments. Je suis très à jour dans mon champ d’expertise, mais je n’arrivais pas toujours à comprendre les décisions prises par les politiciens et la direction : les restructurations, les suppressions de postes et de fonds. Ça apportait son lot de frustrations. En fait, je ne m’étais jamais posé la question : comment ça fonctionne un gouvernement ? Ni, comment les décisions prises par le gouvernement affectent mon travail au quotidien.

    Je me suis alors posé une autre question : quel est le meilleur endroit pour aller chercher ces connaissances. J’ai regardé et analysé les différentes options d’universités et de programmes et mon choix s’est finalement arrêté sur l’École Nationale d’Administration Publique. Pourquoi l’ÉNAP me direz-vous ? Pour la qualité et l’expérience de ses enseignants et professeurs, des praticiens chevronnés de l’administration publique pour la plupart, possédant un bagage d’expérience incroyable et une propension extraordinaire à vouloir la partager avec les étudiants.

    Ainsi en janvier 2012, j’ai décidé de me lancer dans la maîtrise en administration publique, profil gestionnaire fédéral afin de pouvoir comprendre toute la mécanique qui entoure mon travail hors du laboratoire. Les cours tels que « droit administratif » et « principes et enjeux de l’administration publique » m’ont ouvert les yeux sur les rouages, qui font en sorte que les différents gouvernements qui se succèdent peuvent fonctionner, qui créent des ministères ou des agences gouvernementales comme la mienne, qui détermine les mandats des différentes organisations le tout lié à la constitution canadienne. Je comprends beaucoup mieux aujourd’hui le côté légal de nos organisations qui fait en sorte qu’elles sont gérées ainsi avec toutes les étapes supplémentaires qui, malgré les nouvelles approches de management, restent plus lourdes que ce que l’on peut trouver du côté privé. J’ai aussi découvert le volet international de la gestion avec un grand communicateur, M. Comeau, qui nous a fait voir l’impact au Canada de décisions prises à l’international par des administrations étrangères. J’ai alors compris qu’il y avait beaucoup plus de liens entre les pays qu’il ne semblait y en avoir à première vue.

    Mais le moment où j’ai le plus appris, ce qui m’a le plus influencé, transformé même, ce sont les cours où j’ai appris à me découvrir et à mieux me connaître. Des cours tels que « compétences de gestion et développement de carrière » et « habiletés de direction » qui ont fait en sorte de me rappeler ou me faire revivre des choses que j’avais oubliées, qui m’ont sorti loin, très loin, de ma zone de confort pour, lentement mais surement, me permettre de me retrouver, mais surtout me faire découvrir un moi nouveau qui s’imprégnait lentement mais surement des préceptes enseignés au fil de mes années d’apprentissage. « On gère comme on est », disait Jean-Bernard, « on a tout avantage à bien se connaître ».
    Le plus fascinant dans tout ça c’est que dans mon quotidien au travail et à la maison, cette « imprégnation » percolait lentement dans mon cerveau et les principes théoriques appris s’appliquaient d’eux-mêmes, pas nécessairement bien la première fois, mais on pouvait remarquer un changement, une progression dans ma personnalité qui commençait à transparaitre. Je suis depuis peu dans un poste de supervision et le travail se fait avec une certaine facilité et beaucoup de plaisir. Ma directrice m’a même fait la remarque cette semaine qu’elle avait remarqué le « André nouveau », le changement, l’amélioration en fait, et c’est très positif pour l’avenir !

    Merci à un corps professoral dédié, passionné et inspirant qui ne recule devant rien pour que les concepts les plus obscurs finissent par s’insérer dans nos esprits et y grandir pour devenir des applications réelles en gestion.

    Kudos!

    André Perron

  • Élection présidentielle Américaine de 2016: Une bataille ardue par excellence !

    Aujourd’hui, le, 8 novembre 2016, il est une heure du matin, la course présidentielle n’est pas encore gagné, ce qui annonce, selon les spécialistes, un renversement des tendances. Le monde entier suit avec patience et prudence les résultats du scrutin, beaucoup d’émotions et de conditionnel.

    Hillary Clinton, est au rendez vous avec l’histoire Américain, réussira t’ elle vraiment à briser la glace, sera t- elle la Première Présidente des Êtas Unies? Elle, ancienne Première Dame, sénateur de l’État de New York et Secrétaire d’État, s’apprête à franchir un palier historique et inédit dans l’histoire des États-Unis d’Amérique, celui d’être désignée officiellement la première femme à défendre et représenter le Parti Démocrate, aux élections présidentielles de 2016.

    Au départ, je suivais les élections avec enthousiasme et anxiété, si comme on pouvait s’en douter. L’histoire politique des États Unies note quelques tentatives féminines à se présenter à la Maison Blanche, c’était le cas de Victoria Woodhul en 1872, avant même que le droit de vote soit accordé aux femmes . Pourtant, aucune, n’a réussi à presser le plafond en verre et accéder aux sphères de décisions. La quête de la présidentielle semble difficile pour les Américaines.
    À l’heure actuelle, les résultats du scrutin sont vraiment très déprimants.

    L’étudiante que je suis à la prestigieuse École nationale de l’administration publique, je ne peux que analyser événement et avec beaucoup de prudence, et ce à la lumière de l’apprentissage que j’ai eu dans le cadre de notre cours « Gestion participative ». Je me réfère à l’intervention de Madame Christiane Pelchat, ex- Présidente du Conseil du statut de la femme, jeudi passé, que je trouve, d’ailleurs très pertinente. Son analyse sur le patriarcat et la question de la représentativité des femmes, permet de trouver des réponses à la question de la représentation politique et le partage égalitaire du pouvoir politique aux États Unies d’aujourd’hui.

    Après avoir suivi les élections de 2016, on s’entend, qu’il n’est pas de bon ton d’affirmer une égalité entre les femmes et les hommes dans ce pays à vocation démocratique libérale. D’autant plus, croire que les femmes seront représentatives au pays d’Amérique, à mon avis, a coûté cher aux démocrates.

    Le fait saillant de ces élections et qu’il y a eu beaucoup de xénophobie, de sexisme et du non respect aux femmes. On annonce que les femmes vont jouer un rôle capital et y seront décisive. « Si c’est Clinton qui l’emporte, c’est grâce aux femmes, puisque les femmes constituent cinquante trois pour cent (53%) du corps électorale… si c’est une femme qui gagne….bien entendu c’est grâce au vote des femmes…. Ca sera la victoire des femmes Américaine sur les hommes blancs qui voteront Trump »

    La question de la place qu’occupent les femmes dans la vie politique américaine émerge de nouveau ? Y-a-t-il une parité en politique américaine ? Bien que la constitution garantie une égalité de droits entre les femmes et les hommes, les femmes vivent, quand même, une discrimination systémique.

    Pour faire face à ce problème de parité dans une société patriarcale par excellence, et aussi pour remédier à une sorte d’absentéisme et de déception politique chez un nombre importants de citoyens Américains, la démocratie participative ne serait pas une solution? Sans doute, cela permettrait une représentation politique réelle et effective de toutes les minorités au pays d’oncle Sam (Les américains racisés : les femmes, les noirs, les Autochtones, les Américains Latinos, les Arabes et les Musulmans, etc.), puisque les citoyennes et les citoyens seront concernés par les débats et les enjeux politiques.

    Asmaa
    ENP 7505

  • ENP7930 DEMAIN, un film inspirant...

    Lorsqu’on croyait que tout était perdu, que le monde roule gouverné par les seules règles du marché et par des intérêts corporatistes, voici un film révélateur que nous démontre qu’il y a encore de l’espoir...

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  • "La participation" pour augmenter l'attractivité du grand Montréal

    J’ai eu la chance de participer, comme rapporteur bénévole, au premier Forum de l’attractivité organisé par Montréal International le 4 novembre 2016 au palais des congrès et qui a regroupé 500 participants.
    Il s’agit d’un événement qui vise à promouvoir le grand Montréal, à soutenir son attractivité et sa compétitivité économique. Ainsi, Montréal International avait lancé un appel à participation à tous les acteurs (d’affaires, entrepreneurs, entreprises, organismes gouvernementaux,) qui souhaitaient contribuer aux discussions sur l’attractivité dans le but de faire émerger un plan d’action afin d’améliorer le climat d’investissement de la métropole québécoise. D’ailleurs, le forum avait accueilli des invités de choix, notamment M. Denis Coderre, maire de Montréal, Mme Dominique Anglade, ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation et ministre responsable de la Stratégie numérique, et Mme Rita de Santis, ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Réforme des institutions démocratiques
    Montréal International (MI) est une agence de développement économique qui accompagne les investisseurs étrangers, les organisations internationales et les talents stratégiques. Créé en 1996, d’un partenariat privé — public, c’est un organisme à but non lucratif qui agit comme moteur économique pour attirer de la richesse en provenance de l’étranger. Depuis sa création, MI a contribué à l’établissement d’une trentaine d’organisations internationales et à la venue et la rétention de plus de 9 000 travailleurs stratégiques internationaux .D’ailleurs, durant le forum, MI a remis trois prix à des filiales de sociétés étrangères (Ubisoft, STELIA Amérique du Nord et Danone) pour reconnaître leur grande contribution à l’économie du Grand Montréal entre 2010 et 2015.
    Mais ce qui m’avait marqué durant ce Forum était la grande implication des participants durant les ateliers de réflexion organisés pendant la matinée.
    Après le mot d’ouverture du maire de Montréal, les participants ont quitté la grande salle, pour participer aux cinq ateliers participatifs sur les principaux enjeux d’attractivité.
    Les thèmes choisis étaient : talents internationaux, éducation, révolution numérique, promotion et soutien aux investisseurs.
    Chaque participant avait préalablement choisi la thématique qui l’intéressait. Ainsi chaque atelier a accueilli entre 40 et 50 participants divisés en 5 groupes et guidés par un leader de table. Les discussions étaient à bâton rompu, et plusieurs constats ont été partagés notamment sur les enjeux de l’immigration et sur les problèmes de rétention des étudiants étrangers (atelier auquel j’ai participé). Plusieurs solutions ont été proposées afin de remédier au problème de manque de ressources et de rétention des talents internationaux.
    Par la suite, grâce aux rapports réalisés par les rapporteurs, les organisateurs du forum ont recueilli les points de vue des participants. Le tout a été consolidé et présenté en séance plénière après le diner et des recommandations ont été proposées. Notamment, sur des améliorations liées aux procédures d’obtention de permis d’études et de permis de travail pour les travailleurs qualifiés, sur l’accompagnement des jeunes investisseurs étrangers et leurs familles lors de leurs installations et la nécessité d’impliquer les villes et les employeurs pour appuyer les instances provinciales et fédérales dans l’accompagnement des étudiants et investisseurs étrangers souhaitant s’établir à Montréal.
    Cet exercice de large participation a permis ainsi de réunir autour d’une même table les dirigeants d’entreprises et de filiales étrangères, des représentants d’institutions gouvernementales, des acteurs d’affaires qui œuvrent sur le terrain au quotidien et qui se sont présentés spontanément pour apporter leur contribution et partager leur expérience afin de trouver des solutions aux problématiques posées. J’ai trouvé que cette initiative avait mobilisé les gens et démontré leur implication et intérêt pour les enjeux présentés et confirmé leur sentiment d’appartenance à la grande métropole québécoise.
    Reste à présenter les recommandations début 2017, à travers un livre blanc, aux pouvoirs publics et aux acteurs politiques concernés qui j’espère en tiendront compte et prendront les décisions nécessaires pour faire du Grand Montréal un plus grand pôle économique et stratégique, et une grande métropole ou il fait bon vivre.

    Sihem Boubekri