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  • La réalisation de deux expériences participatives au cours de gestion participative et défense des droits par Marie-Renée Foisy

    Un des objectifs du cours ENP-8007 était d'expérimenter et de vivre des projets participatifs afin d'intégrer les principes de base du mode de gestion participative. La première expérience participative que j'ai organisé a été de réunir 5 cadres de mon organisation le 9 octobre, suite à une activité de perfectionnement-conférence/atelier sur le leadership «On dirige comme on est» qui a été offerte le 7 octobre. Étant donné que cette formation était obligatoire par le Directeur Général, j'ai invité 5 personnes à participer à une rencontre afin d'échanger sur l'atelier et d'en dégager certains constats. Dès l'approbation de mon professeur Monsieur Trudel sur mon projet, j'ai rencontré individuellement les participants afin d'expliquer le but et les objectifs de cette mission.  Par la suite, je leur ai fait parvenir une invitation par courriel.  Lors de l'atelier, je me suis permise de leur faire un rappel  concernant notre forum de participation qui allait avoir lieu 2 jours après le perfectionnement. Cette démarche apprenante fut un  moyen d'intégrer notre expérience de la demi-journée dans notre quotidien de gestionnaire.

    Le 9 octobre, les 5 cadres ont accepté avec enthousiasmes  mon invitation de venir partager leur expérience. Cela a suscité auprès d'eux de la motivation, une implication organisationnelle et une certaine responsabilisation en tant que cadre. Pour bien se préparer à cet échange et surtout de maximiser nos discussions, je leur ai fait parvenir des questions.  Cela a favorisé l'adhésion à mon projet et en même temps, je leur ai témoigné une reconnaissance de leur contribution à ma mission. Ils n'ont pas été des spectateurs tels que vécu lors de l’atelier mais plutôt des participants ayant un intérêt direct sur l'enjeu de faire une rétroaction de la formation. (texte no 10).

    Afin d'assurer le fonctionnement adéquat de la démarche participative, nous avons convenu que les interventions devaient se faire dans le respect mutuel c'est-à-dire chacun aurait un droit de parole, son opinion et surtout d'avoir le droit d'être écouté activement. De plus, nous avons incorporé des valeurs qui font parties de la gestion participative notamment la transparence, la confiance mutuelle et l’ouverture d’esprit.(texte 5)  Cela a été pour les participants ainsi que moi-même une expérience significative, agréable et très positive. À l’unanimité, nous avons trouvé que le titre de l’atelier était attrayant et accrocheur. Nous avons pu entamer une réflexion personnelle en préparation à l’atelier.  Par ailleurs, elle a atteint un sommet élevé lorsque les participants ont pu assister à mon forum de participation.

    La table d’échange participative que j’ai organisé s’est avérée nécessaire par tous les participants. Ils ont pu exprimer leur préférence et les justifier.  Force est de constater que  cette plénière aurait dû être faite à la suite de l’atelier. Il n’y a pas eu de véritable échange avec l’ensemble des cadres comparativement à mon projet de gestion participative. Un perfectionnement quand tous les cadres sont présents peut devenir un moyen de mobilisation. Cela devient encore plus signification, s’il existe un forum de participation comme ma plénière. En plus, des retombées bénéfiques  auprès des cadres et de l’organisation peuvent être enregistrées (voir les différentes modalités organisationnelles des forums participatifs du texte no 10).

    En conclusion de ma première expérience participative, j’en ressors grandi et valorisé car les participants ont été généreux de leur temps, ont démontré une volonté de contribuer à un meilleur climat de travail et d’un esprit d’équipe. Cette expérience est à refaire!

    Ma deuxième expérience participative  à laquelle j’ai contribué a été le brunch participatif le 19 octobre.  Cet exercice de réseautage participatif avait pour but de reconnaître la réussite de diplômés de l’ÉNAP qui œuvrent au sein de l’administration publique à titre de ministre et député.  Mon rôle a été de faire deux tâches spécifiques pour cette activité. La première était d’inviter 3 personnes à cet évènement et de m’assurer de leur présence.  Je leur ai fait parvenir un courriel en leur expliquant le but de cette rencontre.  Afin de garantir qu’ils soient présents, je leur ai fait un rappel quelques jours avant le brunch. Ma deuxième responsabilité était d’apporter 30 mini-croissants, 30 mini-chocolatines et 30 mini-tournicotis de l’Amour du pain. Les 2 conditions étaient essentielles à la réussite de la mission. Nous avions tous également la responsabilité d’avoir des ustensiles et des plats de service pour  la nourriture. Malheureusement, certains n’ont pas suivi cette directive de notre coordonnateur d’évènement.  Cela m’a déçu car cette consigne était pourtant claire, simple et nécessaire pour notre brunch. Donc, j’ai donné un coup de main pour finaliser la table du brunch. Je me suis engagée auprès de mes pairs afin que cette activité d’envergure soit un triomphe.

    Cette gestion participative a été un franc succès car nous avons utilisé le potentiel créatif de tous les participants du cours, aux différentes étapes du processus décisionnel, en vue d’atteindre les résultats attendus de notre objectif du brunch participatif. Les valeurs de la gestion participative ont été au premier plan. Le tout s’est fait dans le respect des participants, d’ouverture d’esprit, dans la confiance mutuelle (malgré des petits problèmes mineurs) et  la certitude que chacun allait accomplir ses responsabilités.  Ce fût une très belle expérience personnelle.  En plus, cela a permis à mes invités de mieux connaître l’ÉNAP et de participer à l’hommage que nous avons fait aux 5 gradués de cette école prestigieuse!

    Marie-Renée Foisy

     

     

     

  • Gestion participative - Bilan de participation

    La gestion participative est un concept peu reconnu et somme toute peu utilisé de manière formelle dans mon milieu de travail soit, la fonction publique fédérale.  Prendre la chance de m’inscrire à un cours qui ne porte que sur le sujet est un coup de dé car mon directeur exécutif s’attend évidement que je ramène de nouvelles connaissances et expériences qui pourront être bénéfiques pour mon organisation en plus de venir appuyer mon développement personnel.  Explorer la gestion participative et la défense des droits dans le cadre d’un cours ouvre mes horizons et me pousse à questionner à nouveau ma conception de la contribution individuelle dans la prise de décision dans nos administrations publiques.

     

    Brunch participatif de l’ÉNAP

    Prendre part à un brunch pour reconnaître le succès d’anciens étudiants de l’ÉNAP est en soi une invitation que j’aurais acceptée sans hésitation.  Contribuer à organiser l’événement l’a donc rendu d’autant plus intéressant.  Je me suis longuement questionné à savoir quels seraient mes invités avant d’opter pour des proches qui sont évidemment intéressés et engagés socialement.  Cela était une belle opportunité de faire rayonner mon institution et démontrer le bien-fondé de ma démarche académique.  Quant à l’organisation même du brunch, je suis reconnaissante envers mes collègues du comité organisateur ainsi qu’à notre association étudiante.  Je considère ma participation peut-être moindre que d’autres, mais je suis contente d’avoir pu fournir de la nourriture, d’avoir contribué au service de la boisson et d’avoir placé les couverts.  Je présume que mes collègues se sentiront comme moi par rapport à l’envergure de leur implication, mais comme nous étions beaucoup, il est normal que cela semble moins important.  Cela vient donc démontrer que si plus de gens étaient prêts à s’investir dans des initiatives comme les budgets participatifs, certaines organisations bénévoles ou encore dans les commissions scolaires, la tâche serait bien moindre, car elle serait divisée, mais les retombées seraient plus grandes, car chacun se sent redevable des résultats et plus impliqués dans la démarche.  L’une des grandes valeurs ajoutées de la gestion participative est d’ailleurs de développer chez le participant un plus grand sentiment d’appartenance.

     

    Événement reconnaissance au Centre jeunesse de Montréal

    Je suis impressionnée par l’ouverture du directeur du CJM de permettre non seulement à des employés d’organiser un événement reconnaissance, mais d’inclure des participants d’autres organisations.  Nous avons pu prévoir une activité rassembleuse et tenter de trouver de nouvelles façons de valoriser les employés.  Étant de l’externe, j’ai donc pu faire preuve de créativité, car je n’étais pas tenue ni attachée par les traditions comme si je faisais partie de l’équipe.  Ainsi, mon regard externe m’a permis de faire preuve d’écoute et de proposer autre chose.  Organiser une activité en gestion participative favorise l’engagement des membres de l’équipe et nous avons donc travaillé avec un objectif commun.  Cela m’a rappelé certains principes de gestion que j’utilise dans mon travail sans trop y penser, soit faire preuve d’équité pour les employés, de s’aligner avec les orientations stratégiques de l’organisation et de chercher les opportunités d’innovation.  Ainsi, je sens que ma contribution est en fait une influence positive et que j’utiliserai certainement à nouveau ce modèle pour organiser des événements, mais surtout pour déléguer avec une plus grande confiance des mandats qui gagneront à être réalisés en groupe. 

     

    La gestion participative sollicite les motivations intrinsèques des individus impliqués et contribue non seulement au développement de ceux-ci, mais valorise la contribution de chacun.  Que ce soit à petite ou à grande échelle, les bons résultats sont au rendez-vous pour autant qu’elle soit encadrée et que les acteurs jouissent de la pleine confiance des dirigeants ou de la population à qui s’adressent les réalisations.  Évidemment, cela a aussi des limites comme les délais décisionnels, le degré d’implication de chacun et les contraintes imposées par le milieu, mais ceux-ci sont aisément amoindris par une bonne planification et par la multiplication de telles initiatives.  Bref, la gestion participative fait dorénavant partie de ma façon de concevoir et comprendre la gouvernance, car je crois sincèrement que, comme dit le proverbe, seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin!

     

    Geneviève Dziuszko

    ENP8007

     

  • Petite analyse comparée de deux situations vécues dans deux milieux complètement différents

    Loin de moi l’idée de vouloir comparer deux systèmes qui sont aux antipodes. L’action de certains hommes à l’intérieur de ceux-ci m’amène à un tel exercice qui demeure somme tout complexe vu qu’il n’est jamais aisé de comparer une situation vécue dans un état de «non droit» à celle dans un état de droit. Le but d’une telle démarche étant la recherche de la place accordée au citoyen lorsque certaines décisions de nature publique sont prises par les pouvoirs publics.

    Cas de situation vécue en Côte d’Ivoire.

    Il n’est pas faux, comme ce n’est également pas un secret de  polichinelle de dire que la Côte d’ivoire (Pays de l’Afrique de l’ouest) n’est pas un pays de droit; l’état de droit étant fondé sur la distinction et l’indépendance du Législatif, de l’Exécutif et du Judiciaire.

    À titre d’exemple, un gouvernement qui est dissout par le Président de la République. A première vue normale, cela fait partie de ses prérogatives; mais la raison : «Les députés des groupes parlementaires du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et de l’Union pour la démocratie et la paix (UDPCI) se sont opposés au vote du projet de loi portant sur le code de la famille sans un certain nombre d’amendements. Celui-ci visait à apporter de nouvelles dispositions dans le Code de la famille, en mettant notamment l’homme et la femme sur un strict pied d’égalité au sein du foyer alors que, précédemment, l’homme restait le seul chef de famille».

    Le fort taux d’analphabétisme, qui selon les statistiques de l’Unesco, est de 51%  en 2013  -terreau fertile des politiques sans véritable projet de société- en rajoute. Les élections législatives n’en étant que de nom, le parti au pouvoir se retrouve toujours avec une majorité parlementaire. Une partie des citoyens est donc aiguillonnée et transformée en club de soutien des décisions anti-démocratiques.  

    Conclusion : rien n’est fait pour promouvoir le bien-être des citoyens mais plutôt des décisions démagogiques qui ont pignon sur rue; le système éducatif et de la santé qui tombent en ruine et la jeunesse qui se retrouve en manque de repère et ne rêve plus.

    Cas de situation vécue au Québec

    Le Québec est incontestablement une province du Canada où règnent les règles de gestion classique d’un état de droit. Mais la situation qui nous amène à réagir fait suite au projet de loi 10, concernant la réforme du système de santé.

    Le système de santé québécois est plus ou moins un succès mais n’empêche qu’il y a incontestablement un problème d’accessibilité aux soins.

    D’après l’Institut C.D. HOWE, en 2012, le Québec comptait 115 médecins de famille par 100 000 habitants, par rapport à 100 en Ontario et 109 pour l’ensemble du Canada. Toutefois, environ 15 % des patients québécois interrogés n’ont pas de médecin de famille, par rapport à environ 4 % des Ontariens. De plus, selon 68 % des Québécois, il est « plutôt difficile » ou « très difficile» d’accéder aux soins après les heures normales (comparativement à 58 % des Ontariens). Pourquoi? Au Québec, les médecins ont tendance à passer moins de temps au travail que leurs homologues ontariens. En fait, le Québec représente un cas exceptionnel dans la plupart des pays développés, car il s’agit de l’endroit où la semaine de travail du médecin est la plus courte, à savoir 34,9 heures par rapport à 43 en Ontario. Les médecins plus jeunes (âgés de moins de 45 ans) travaillent encore moins, avec 32,7 heures par semaine. Le Québec compte également moins de patients inscrits par médecin, soit 1 081 en moyenne par rapport à 1 539 en Ontario. Ces chiffres sont encore plus bas pour les médecins plus jeunes.

    Il aurait été pertinent de s’attaquer à ce problème pour  permettre à tout habitant du Québec d’avoir accès à un Médecin le moment  opportun (d’après une vidéo mis en ligne, les listes d'attente dans le réseau de santé au Québec et à travers le Canada sont un problème persistant qui nuit à la santé et à la qualité de vie des patients : www.youtube.com/watch?v=OZbdH0ve9Yo).

    En lieu et place de cela, c’est avec stupéfaction qu’il nous a été donné de constater lors d’une commission parlementaire à laquelle nous avons eu la chance d’assister, la présence d’un groupe de représentants de Médecins venus appuyer ledit projet de loi.

    Diane Lavallée, directrice générale de l’Association québécoise d’établissements de santé et de services sociaux (AQESSS) affirme même que « Tous les directeurs généraux devront postuler aux nouveaux postes après la réforme. S’ils veulent avoir une chance, ils ne peuvent pas commenter autre chose que les points positifs de la réforme ».

    Selon plusieurs sources bien placées, le sentiment général est aussi que, pour avoir la « chance » d’être invité à la commission parlementaire sur le projet de loi 10, il importe de faire preuve de discrétion sur la place publique d’ici là. De fait, les PDG des agences ont tous dû signer une déclaration de confidentialité portant sur la réorganisation, a-t-on précisé au cabinet du ministre.

    Une catastrophe attend le système de santé québécois si la réforme Barrette est mise à exécution sans changements substantiels, prévient le père de l’assurance maladie, Claude Castonguay « Il est maintenant évident que votre ministre à l’ intention de faire adopter son projet de loi 10 malgré l’opposition généralisée qu’il suscite. La nécessité d’alléger les structures administratives du système ne justifie aucunement le changement majeur projeté par votre ministre. Ce projet de loi, s’il est adopté, va enfermer de façon définitive notre système de santé dans une bureaucratie étouffante. »

     

      Références
    Jeuneafrique.comGouvernement ivoirien | Côte d'Ivoire : les dessous de la dissolution du gouvernement | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique 
    http://www.cdhowe.org/pdf/Commentaire_410.pdf consulté le 03/11/2014 à 16h 04 min

    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/422825/reforme-de-la-sante-castonguay-prevoit-une-catastrophe

    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/420175/la-revolte-gronde-en-sante-et-en-education

     

    Kouadio G. G

  • Missions de gestion participative: brunch et comité des usagers

    La première mission dont je parlerai est celle du brunch participatif. Cet événement visait la reconnaissance des diplômés de l’ENAP et permettait d’agrandir son réseau, par la rencontre entre les étudiants, les diplômés et certains politiciens ayant étudié à l’ENAP. Bien que j’aie appliqué le contrat tel qu’il était (apporter de la nourriture et inviter des proches), j’ai démontré ma mobilisation en arrivant en avance pour aider aux préparatifs. Les étudiants de l’association étudiante et Serge Malaison, qui était responsable de la coordination des plats, ont accompli un brillant travail de gestion participative et comme la mission me tenait à cœur, je voulais y participer pleinement.  

    Les diapositives du texte n.5 La gestion participative, une approche pour gérer des projets du recueil de textes du cours ENP-8007, affirment entre autre que ce mode de gestion exige de « l’ouverture d’esprit » et de « la confiance mutuelle ». (ENP-8007, diapositive n. 34) Il en a en effet fallu dans le cadre de ce projet. Je précise que si les étudiants ont accepté de participer avec enthousiasme, c’est qu’ils se sont approprié le projet, se sont fait confiance entre eux et surtout, avaient foi envers les compétences de l’enseignant. D’ailleurs, les diapositives du texte 5 affirment que « l’investissement », et « l’adhésion des personnes » est garante de la réussite de ce mode de gestion. (ENP-8007, diapositive n. 42) 

    Le climat était convivial et les communications entre les divers acteurs se sont avérées fluides. L’enseignant, les membres de l’association étudiante et les étudiants du cours ENP-8007 se sont montrés engagés, disponibles et ouverts aux suggestions, tel que le demande la gestion participative. Nous pouvons donc soutenir qu’il y a eu ici « cohérence entre le discours (de l’enseignant et des différents acteurs) et l’action ». (ENP-8007, diapositive 42)

     

    Dans la deuxième mission, à laquelle je participe toujours d’ailleurs, je réagis avec de nombreux Québécois contre le projet de loi 10, déposé en septembre dernier par le ministre de la santé Gaétan Barrette. Je suis coordonnatrice du comité des usagers de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal depuis octobre 2012. Le PL10 désire réduire, entre autres malheurs, le nombre de comités des usagers de 200 à 28. Les comités des usagers étant déjà débordés dans leur mandat, il est impossible d’imaginer le succès de cette restructuration. 

    Dans les diapositives comprises dans le texte 5 du cours ENP-8807, on y lit que « la gestion  participative est un mode de gestion permettant d’utiliser le potentiel créatif des différents acteurs, aux différentes étapes du processus décisionnel, en vue d’atteindre les résultats attendus dans les divers champs d’action de l’organisation. » (ENP-8007, diapositive n. 31) On l’aura vite compris, ce n’est pas ce que vise le projet de loi 10. Toutefois, plusieurs des acteurs qui y réagissent s’organisent selon cette forme de contrôle. D’abord, la Coalition montréalaise des comités des usagers a créé un comité organisateur sur lequel je siège, afin de réagir au projet de loi 10. Ce comité d’organisation est assez hétéroclite, tel que l’exige la gestion participative. En effet, des « équipes de travail représentatives » (ENP-8007, diapositive n. 37) sont caractéristiques de cette forme de leadership. Il y a été décidé, lors de la dernière réunion, d’inviter le ministre Gaétan Barrette, afin qu’il écoute nos revendications. 

    Au comité des usagers de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, nous avons aussi organisé nos actions pour s’opposer à la fusion de comités des usagers. Nous avons participé à la manifestation contre l’austérité du gouvernement Couillard. De plus, nous avons décidé de démarrer une pétition qui vise la conservation des comités des usagers par installation et le maintien  de leur budget. Elle est sur le site de l’Assemblée nationale depuis le 6 novembre 2014:

    https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-4953/index.html

    Le Conseil pour la protection des malades et la Coalition montréalaise ont aussi accepté de déposer cette pétition conjointement avec nous, pour assurer un plus gros poids politique. Il est aussi convenu que le comité des usagers de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal dépose un mémoire d’ici le 13 novembre, avec la participation des comités des usagers de Douglas, Robert-Giffard et Pinel et la consultation de Lucille Turner, étudiante à L’ÉNAP. Le nôtre se concentrera sur la spécificité des comités des usagers en santé mentale et sur la façon dont le projet de loi 10 l’empêchera de conduire sa mission. Nos actions se donc véritablement positionnées dans la défense des droits de façon participative. 

     

    Mélissa Couture

    Cours ENP-8007

     

     

     

     

  • Voici mon expérience participative au cours de Rémy Trudel intitulé Gestion participative et défense des droits

    Il existe trois modes de gestion dont celui qui a fait partie de mes projets c’est-à-dire le mode participatif. Le premier projet auquel j’ai participé fut celui d’organiser une conférence du Dr, Fernando Cupertino sur le système de santé Brésilien le jeudi 9 octobre 2014 à l’ÉNAP  avec trois autres collègues. Tout comme l’essentiel du mode participatif, je visais sur la vision commune et les valeurs partagées, l’engagement de tous et une bonne communication pour la réussite de cet événement. Nous avons tous bien fait notre part. Par contre, nos tâches (qui avaient été distribuées au début) ont changées en cours de route. Puisque la gestion participative (selon notre cahier de note texte 5) est un mode de gestion permettant d’utiliser le potentiel créatif des différents acteurs, nos tâches avaient été données en respectant les goûts et les horaires de chacune. Je dois dire que j’ai été quelque peu déstabilisée étant une personne très organisée lors de la préparation de cet événement. Mes tâches consistaient à acheter le cadeau du conférencier. et faire les emplettes pour le cocktail. Je n’ai finalement rien eu à acheter à part le cadeau car le professeur s’était occupé de tout. J’étais déçue car je pensais que ma participation serait amoindrie. Néanmoins, j’étais bien contente d’avoir cette information à temps pour ne pas avoir dépensé en vain. Comme il était écrit dans nos notes de cours, l’information et la communication sont des éléments indispensables à la gestion participative.

    Nous devions aussi préparer la salle pour le cocktail avant la conférence. Je dois avouer que j’ai été surprise de constater que certaines tâches qui se devaient d’être faites avaient été oubliées. Puisque nous n’avions pas nommé un chargé de projet pour organiser le tout, nous avons misé sur un des principes directeurs de la gestion participative qui est de prioriser le groupe comme unité décisionnelle. En arrivant à la salle du cocktail nous avons eu de nombreux problèmes, Nous devions monter une tribune, ne sachant pas comment et ce, sans l’aide d’un technicien. Il nous manquait aussi plusieurs plats en plus d’avoir des problèmes électriques et j’en passe. Étant méticuleuse, j’étais désenchantée de ses contretemps. Par contre, une caractéristique conceptuelle de la gestion participative est que les employés prennent des initiatives et cessent d’attendre des ordres de l’administration pour le faire et nous nous sommes finalement bien débrouillées par nous-mêmes. À la demande du professeur,  moi et une autre collègue avons passé plus d’une heure temps à accueillir les gens à la porte d’entrée de l’ÉNAP. Un des éléments ici qui ressort de nos notes sont en lien direct avec les difficultés de la gestion participative qui sont le manque de préparation et d’expérience car nous aurions dû, selon moi y avoir pensé par nous-même.

    Certains étudiants devaient préparer des questions à poser au Dr. Cupertino mais cela n’avait pas été fait. J’ai alors décidé de me trouver une question à poser. Je me suis moi-même, par souci de réussite de l’événement malgré mon grand inconfort à parler en public. Je fais un lien avec la charte Montréalaise des droits et responsabilités qui dit que les droits, les responsabilités et l’engagement sont des volets indissociables. En décidant de me porter volontaire malgré mon inconfort à parler en public, je prenais mes responsabilités et m’engageait jusqu’au bout en posant les gestes nécessaires à la réussite de notre événement. J’ai d’ailleurs pu noter certains avantages de cette forme de gestion comme un bon climat de travail ainsi qu’une bonne synergie entre les participants

    Deuxième activité : Brunch avec personnalités publiques connues diplômées de l’ÉNAP

    Mon rôle à ce brunch devait être tout d’abord de trouver mes trois invités et de m’assurer de leur présence. J’avais donc avec moi trois invités en plus de mon fils de trois ans. Ma seconde tâche participative était le repas pour mes invités. J’ai donc apporté 25 muffins de cinq sortes différentes provenant de Première moisson.

    Afin de participer davantage, ne pouvant rester après le brunch pour défaire la salle, j’ai décidé d’arriver 1H30 avant le brunch afin de les aider à toutes tâches utiles. Selon nos notes, la gestion participative a pour objectif de susciter la motivation et l’implication du personnel. Ce qui a été totalement vrai pour moi car je me suis sentie plus impliquée du fait d’en faire un peu plus. Je voulais aider davantage car le projet du brunch était d’une grande envergure selon moi et plus de collaboration était nécessaire. La preuve est que certains détails avaient été omis comme l’importance de ne pas servir de la nourriture avec des ustensiles qui, bien que lavés, portaient encore des traces des collants du magasin et avaient des taches provenant du lave-vaisselle. Ce qui aurait pu être désagréable et jugé très sévèrement par les invités. J’ai aimé participer à  un projet qui n’était pas le miens en soit. Le stress n’est pas le même. Par contre je me suis surprise à vouloir que tout soit impeccable et j’étais fière de pouvoir contribuer en accompagnant et en faisant de mon mieux avec les moyens du « bar » comme l’expression dit. On peut de ce fait dire que ça a libéré ma puissance créatrice afin de chercher une solution à des problèmes rencontrés lors de la préparation de l’événement (autre objectif de la gestion participative selon nos notes).

    Je pense que ce qui a fait la réussite de cet événement a été que les valeurs de la gestion participative ont été préservées. C’est-à-dire l’ouverture d’esprit, le respect des personnes, la confiance mutuelle et surtout, la foi dans les capacités des individus. Je discute des valeurs car la majorité d’entre nous ne nous connaissions pas mais nous nous sommes tous fiés sur notre capacité à apporter du support et surtout à appuyer l’équipe qui organisait cet événement et l’énergie était bonne et le respect était au premier plan.

     

     

    KARINE RAVENELLE