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  • Nko'o Intimidation et menaces: l'administration publique face à la montée de l'incivisme.

    Lorsque l'incivisme des citoyens s'invite au sein des municipalités.

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    Les fonctionnaires de certaines municipalités québécoises en ont assez de l'intimidation et de la violence dont ils sont trop souvent les victimes. Certains de ces fonctionnaires sont directeurs généraux, d'autres gestionnaires financiers, procureurs à la cour municipale, secrétaires ( après un évènement tragique, relaté par la Presse Montréal, du meurtre de la directrice générale de Saint-Rémy-de-Tingwick, en 2009, y compris de l'agréssion de eux employés de la ville de verchères, il y'a plus d'une semaine) une quizaine d'associations professionnelles municipales ont décidé d'unir leurs voix pour briser la loi du silence.

     

    La Promotion '' politique tolérance zéro '' à l'échelle de la province à l'ordre du jour.

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    Selon ANABELLE NICOUD, journaliste et chroniqueure de la Presse Montréal, en dâte du 23 janvier 2012, '' les associations professionnelles municipales, espèrent obtenir le soutien du ministère des Affaires municipales. ''  Les municipalités se dotent d'une politique contre la violence. En effet, trois ans plustard, c'est presque chose faite, L'ADMQ a réussi à fédérer plusieurs associations professionnelles autour d'une idée simple: la violence entre employés, employés et citoyens est intolérable.  Si certaines villes se sont dotées de politique contre l'intimidation et le harcèlement, bien des municipalités plus modestes n'ont pas adopté de codes similaires, faute de ressources financières, juridiques ou de volonté politique.

    '' Toi et moi, on va régler ça dans la rue '' la Presse Montréal évoque cet incident, dont un ancien directeur général d'une petite municipalité a été la victime. En effet, il s'agissait bien de l'invitation lancée avec fureur par l'un de ses administrés, en plein hôtel de ville. Imposant comme '' une armoire à glace ''  ce citoyen réputé '' gueulard '' en avait contre les règlements de sa ville en général, et de son directeur général en particulier.  Poursuivi pour menaces et voies de fait, l'agresseur a finalement fait amende honorable. Mais son ancienne victime, qui préfère garder l'anonymat, croit que trop souvent ce type de comportement est passé sous silence, par honte, tolérance mal placée, crainte de représailles ou certitude que les choses peuvent s'arranger.

    '' L'ADMQ a investi du temps et de l'argent et a fait approuver tout ça avec un procureur c'est solide et objectif. C'est un outil pratique qui évite les règlements inaplicables.''  Avec notre politique de tolérance zéro, ce qu'on dit aux municipalités, c'est '' n'essayez pas de réinventer la roue, partez déja avec ça.'' Trop longtemps les élus se sont réfugiés derrière l'idée que des incidents violents n'arrivaient que dans les zones ultrarurales de la province. '' Verchères, c'est la preuve que ça peut arriver partout.'' estime M. Laflamme.

     

    Omerta - la loi du silence..

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    '' on vient nous dire après: Excuse-moi, j'étais très frustré.''  Il n'existe pas de statistique officielle sur le phénomène de la violence et de l'intimidation des employés municipaux, selon la Presse Montréal. La sûreté du Québec ne resence pas les plaintes déposées dans ce genre d'affaires, et les policiers montrent peu de zèle devant ce qui se passe pour des querelles de voisinage, croient certaines victimes. Mais le phénomème est bien réel (note Anabelle Nicoud - journaliste et chroniqueure - la Presse Montréal du 23-01-2012)  '' si on a une expérience de 20 ans dans le monde municipale il n'y a aucune possibilité qu'on n'ait  pas vécu au moins une fois de l'intimidation, à moins de vivre sur un nuage.'' tranche Guy Charland, directeur général de l'association des directeurs municipaux du Québec (ADMQ)  Trop souvent,  les petites communautés exercent la loi du silence, crois celui qui a déja été physiquement agressé par un citoyen. '' le drame c'est que les gens refusent de porter plainte. Il y'a une forme d'omerta.''

     

    Massacre à la tronçonneuse - The chainsaw massacre.

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    La Presse Montréal, rapporte que Johanne Nadeau, directrice générale de Saint-Prosper, une municipalité de 3700 habitants dans Chaudière-Appalaches, pourrait écrire un roman avec les incidents dont elle dit avoir été témoin et victime.

    Elle raconte tout d'abord un épisode qui afait date chez les employés municipaux: le ''massacre à la scie.'' ou comment une inspection pour une coupe de bois illégale a dégénéré, quand l'inspecté s'est lancé, tronçonneuse à la main, aux trousses de l'inspectrice. ''il est parti avec sa chainsaw, et ils ont eu la peur de leur vie, se souvient Johanne Nadeau. Depuis, on appelle ça, massacre à la scie.'' une plainte a été déposée, puis retirée peu après. Quelques années plus tard, c'est un contremaître municipal qui a essuyé la colère de l'un de ses '' chums de hockey '' excédé par une intervention de la ville près de chez lui, il adit au contremaître: '' Mon tab....je vas chercher mon 12 et te tuer.'' relate Mme. Nadeau. Le drame annoncé n'a heureusement pas eu lieu, et aucune plainte n'a été déposée. La politique de tolérance zéro, va mettre le hola. '' on va mettre le frein, et arrêter de se comporter en bûcheron.'' résume Guy Charland.

     

    Pour conclure, Mr. Remy Trudel - professeur de L'ÉNAP-Montréal (cours des Principes et enjeux de l'administration publique) a toujours affirmé que; ''l'administration publique est au service des citoyens...........Et a pour vocation de faire respecter les lois, votées par nos élus.''  Mais alors, quand les citoyens et les administrés se transforment en boureaux-justiciers, à l'exemple d'un film célèbre SIN CITY,  alors nous sommes en droit de nous poser la question suivente;'' est-ce le monde à l'envers? l'administration publique ou municipale a t-elle le droit de laisser perpétuer un pareil climat d'impunité ou de jungle...... au sein d'un État d'ou les lois et les règles sont bafouées et ou règne l'incivisme tout azimut, qui mette en péril la stabilité et l'équilibre des pouvoirs.....À qui la faute? '' Joseph.Jacquis Nko'o Nnomo (étudiant à L'ÉNAP-Montréal)

     

    Je vous remercie tous pour votre lecture.

     

    Source: Anabelle Nicoud de la Presse Montréal, no. 79 du 23-01-2012, chronique page A12.  htt://www.lapressemontreal.ca

     

  • J-B Marchand L’impôt sur le revenu ou la taxe à la consommation comme levier de financement public ?

    30 janvier 2012

    L’impôt sur le revenu ou la taxe à la consommation comme levier de financement public ?

    La conjoncture de l’actualité en ce début de semaine est éminemment économique. Sous fond de crise mondiale latente tant chez nos voisins du Sud qu’en Europe, Ottawa prépare un budget d’austérité. À travers les grandes déclarations politiques, les commentaires des spécialistes ou des profanes, je suis tombé sur un texte de l’économiste Luc Godbout dans Le Devoir (L’art de taxer intelligemment – 30 janvier 2012) qui propose de revoir les portions de revenus du gouvernement du Québec, provenant principalement des impôts sur le revenu des particuliers, en augmentant légèrement la taxe de vente.

    La théorie économique commande que l’impôt sur le revenu soit plus stable, qu’il facilite l’utilisation des taux progressifs capable de prendre en considération les situations particulières de chaque contribuable (Sisyphe et le financement de l’État – Pierre P. Tremblay). Par contre, cette approche accentuerait les écarts dans la pyramide des âges d’une société (le Québec connaît un vieillissement accentué de sa population) et découragerait l’effort et la production… (ce n’est pas ce que Pierre Fortin soutient lorsqu’il compare les taux de productivité en appliquant la parité du pouvoir d’achat, c’est-à-dire en comparant les revenus et les heures travaillées. Le Québec était plus productif que l’Ontario pour le même nombre d’heures, malgré un taux d’imposition plus élevé).

    En bref, M. Godbout « cherche à évaluer le gain économique à long terme d’une baisse d’impôt sur le revenu qui serait compensée par une hausse équivalente des taxes à la consommation, gain qui serait évalué à une hausse de 0,12 point de pourcentage du PIB québécois ». Du même coup, il soutient que le Québec a montré qu’il était possible de lutter contre les « effets régressifs » d’une telle mesure avec certains crédits directs aux citoyens.

    J’apprécie l’approche de Godbout, car elle cherche à sortir des grandes idéologies politico-économiques de gauche ou de droite pour plutôt avoir une vision pragmatique pouvant servir l’idée de maintenir l’offre de services publics aux Québécois. De toute façon un bon financement de l’État passe nécessairement par un « réaménagement des structures et des prélèvements afin de protéger la justice, l’efficacité et l’équité, valeurs défendues par les gouvernements et des administrations publiques ». Le débat demeure entier, mais il n’est pas dopé au pessimiste des néo-libéraux.

    En terminant, j’aime particulièrement la couverture de La Presse sur le même sujet (Vive la TVQ… - 30 janvier 2012). L’introduction soutient que les taxes à la consommation sont un moindre fardeau pour l’économie que l’impôt sur le revenu, un préambule qui cristallise ce mythe trop de fois répété et qui ne rend pas justice à la réflexion de l’économiste.

    Bon début de semaine à tous.

    Jean-Bernard Marchand

     

  • Nko'o L'Afrique à l'aube du décollage - l'absence de règles administratives - juridiques et institutionnelles n'est-elle pas un handicap?

    Après la Chine et l'Inde, l'Afrique semble vouée à connaître une croissance accélérée pendant la prochaine décennie. Les anciennes puissances coloniales, hier encore fortes de leurs statuts de maîtres incontestés de leurs '' zones d'influences '' ont fini par lacher du lest, encore convalescentes de la crise financière de 2008 et des soubressauts actuelles de la crise de la dette en Europe.  En effet, puisque la nature a toujours eu horeur du vide, le géant de l'empire du milieu, la Chine est entrain de s'imposer en leader, investisseur et bailleurs de fonds, un ''New Deal  based on a Real Economic & Partnership Policy''  suivie par le Canada son challenger.  Le taux de croissance globale dépasse largement les 5% depuis 10 ans, et une nouvelle classe moyenne prend son essor. L'heure de ce continent semble enfin arrivée, mais les experts économiques et la communauté internationale s'intérrogent déja à l'exemple de ce vieux dicton qui averti ''il faut se garder de mettre la charue avant les boeufs'' autrement dit, le continent a t-il déja amorcé la mise en place d'une véritable Administration publique, capable de légiférer et d'intervenir dans certains domaines que sont; l'État de droit et le respect d'une démocratie elective - l'information - la prévision - la planification - la programmation - la fiscalité - l'exécution et le contrôle des activités de l'État, etc.?

     

    '' Les gens ont souvent l'impression que l'Afrique est un pays, et non un continent '' Charles Sirois, fondateur d'Énablis - La Presse Affaires No 76 - Jeudi 19-01-2012.

    De plus en plus, les investisseurs réalisent le potentiel économique du continent. Un potentiel qui dépasse de loin l'extraction des ressources naturelles, responsable d'environ 25% du PIB. L'Afrique a un immense besoin d'infrastructures - routes, aéroports, centrales électriques, réseaux de télécommunications - et bénéficie d'un bassin de consommateurs qui s'agrandit chaque année. Selon une étude de l'Institut Mc Kinsey - qui parle des ''lions africains'' en référence aux ''tigres asiatiques'' le pouvoir d'achat combiné des Africains est passé de 860 milliards de US$ en 2008 et atteindra les 1400 milliards de US$ à l'horizon 2020. Quelques 128 millions de ménages auront alors accès à un revenu annuel de +5000$ US, qui leur permettra d'acheter une voiture un téléviseur ou de contracter une hypothèque. La classe moyenne, déja en émergence aux quatres coins du continent, deviendra alors un puissant moteur de l'économie africaine.

    ''Le potentiel de ce continent est absolument phénoménal'' lance l'homme d'affaires Charles Sirois, - Président de Télésystèmes et fondateur d'Énablis, un organisme qui parraine 1900 entrepreneurs locaux dans 6 pays africains. L'Afrique avec son milliard d'habitants sont à l'aube d'un véritable décollage, crois aussi la Banque mondiale. L'organisation internationale estime que le continent se trouve au stade où étaient l'Inde il y'a 20 ans et la Chine il y'a 30 ans.

    La Chine en leader.

    Entre 2000 et 2010, deux institutions Chinoises - la China's Export-Import Bank et la China Development Bank, ont financé pour 67,2 milliards de projets d'infrastructures en Afrique, selon une étude récente de Fitch. C'est 12 milliards de plus que ce qu'a injecté la Banque mondiale pendant la même période. Stades, édifices gouvernementaux, routes, etc. La présence des investisseurs Chinois est indéniable dans plusieurs pays d'Afrique, surtout ceux dotés de riches réserves en ressources naturelles. À Accra, au Ghana, impossible de parcourir un kilomètre sans croiser plusieurs restaurants Chinois. Selon certaines estimations, les échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique dépassent les 100 milliards US$/année, et plus d'un million de Chinois habitent déja le continent. Cette omniprésence s'explique par l'immense appétit de la Chine pour les ressources, dont regorge le sous-sol africain. Et par la tolérance dont font preuve les autorités du gouvernement Chinois envers les régimes dictatoriaux de plusieurs pays africains. '' Ils ont un besoin réel de produits de base, que ce soit du pétrole ou du cuivre, dont ils ont une stratégie au niveau politique et économique'' souligne Patricia Bentolila, responsable de l'Afrique à EDC (Exportation et Développement Canada)

    Le Canada en challenger.

    La Corporation commerciale Canadienne (CCC) par exemple, a le pouvoir de conclure des contrats directement avec les gouvernements africains. Cet organisme paragouvernemental mandate ensuite un sous-traitant canadien pour réaliser les travaux, comme ce fut le cas avec Magellan Aerospace au Ghana. Exportation et Développement Canada (EDC) pour sa part propose des produits d'assurance, de financement et de cautionnement aux exportateurs et investisseurs canadiens, de même qu'a leurs acheteurs étrangers. L'organisme est particulièrement actif dans les marchés en développement. Mercator, une PME de Montréal, espécialisée en logistique du transport connait un essor fulgurant depuis 2009, elle a ouvert des bureaux dans 6 pays du continent et son chiffre d'affaires total est passé de 17 millions à 60 millions de $. La PME a profité du boom des ressources naturelles pour faire ses premiers pas en Afrique subsaharienne. Elle organise entre autres le transport maritime et routier de produits chimiques pour la minière québécoise Semato ( à notez aussi que Mercator a dans son portefeuille de clients, Coca-Cola, et Unilever, Glo nouveau fournisseur sans fil d'appareils et de cartes d'appel. Mercator a décidé fin décembre de concentrer ses activités en Afrique de l'ouest (le Mali et le Niger) deux nouveaux marchés en dehors du Ghana. La croissance est telle que Mercator projette d'acheter entre 15 et 20 nouveau camions au cours des prochains mois au Ghana, souligne Fernando Barbosa, directeur de la firme Mercator au Ghana. Des entrepreneurs canadiens rencontrés sur place ont parlé de margesde profis de 10%..........à 130% sur certains projets.

    Les Africains sont jeunes et la population du continent devrait doubler à 2 milliards d'ici 40 ans, Quelques 600 millions d'entre-eux ont un téléphone cellulaire et de plus en plus ont accès à l'internet. Les réseaux de fibre optique se multiplient, les transports aériens entre pays s'améliorent et des ensembles économiques cohérents, en premier lieu la Communauté Est-Africaine commence à se mettre en place.

    Où en sont les réformes Administratives - Juridiques et Institutionnelles?

    l'image de l'Afrique, hélas! demeure souvent négative à tors ou à raison. Les conflits interethniques, les élections truquées et les ravages du sida, des maux bien réels continuent de monopoliser une bonne partie de l'attention des médias et des investisseurs. Mais derrière la corruption et la pauvreté extrême, qui persistent dans plusieurs pays, se cache une réalité autrement plus complexe. Si certaines nations Africaines demeurent corrompues jusqu'a l'os, c'est à cause de l'absence totale d'une véritable administration publique de droit, d'un système juridique transparent et des institutions légales d'exercice de démocratie étatique. La Somalie, le Soudan, la République démocratique du Congo et le Thad, notamment, figurent parmi les pires élèves de la planète selon Transparency International. D'autres ont amélioré de façon spectaculaire leur bilan au cours de la dernière décennie. La Banque mondiale et le Fonds monétaire internationale viennent aussi de saluer les réformes menées par plusieurs pays africains. En 2011, le Rwanda, le Burkina Faso, le Mali et le Ghana ont figuré au top 10 mondial des nations à avoir le plus amélioré leur environnement réglementaire (réf: du classement, - Doing Business -) établi chaque année.

    Pour conclure, le positionnement du Canada dans les échanges économiques et commerciaux avec l'Afrique, comparé au géant Chinois est encore assez bas. Mais selon Jean-Pierre Apélian - président du Groupe Mercator Transport, le Canada jouit de plusieurs avantages qui favorisent son image auprès des Africains, notamment ''les deux langues parlées, le français et l'anglais et le fait que le Canada arrive comme un pays tout neuf, sans bagage colonial de la France et de la Grande-Bretagne.''

     

    Je vous remercie de votre attention.

    source: http://www.lapresse.ca/affaires,  Jeudi 19-01-2012.

    Joseph.Jacquis Nko'o Nnomo (ÉNAP-Montréal)

     

     

  • NKO'O profilage des minorités JACQUIS... - la Police de Montréal à la une de l'actualité.

    Nous sommes lundi soir 16 janvier 2012 et l'écran tactile de mon cellulaire indique 18:20 au moment ou je sors de la station du métro - université de Montréal - Il fait très froid et le temps est maussade, il a beaucoup neigé, un '' sale temps pour un nouvel immigrant que je suis '' pensé -je en entrant dans le hall de HEC-Montréal d'ou j'ai rendez-vous avec un ami étudiant vers 18:30. Mon regard est subitement attiré par une pile de journaux - LA PRESSE MONTRÉAL no.73 - avec en gros plan, titré à la une '' HASARD OU PROFILAGE  je m'empare d'un exemplaire et plonge dans la lecture, ma curiosité en sera récompensée.

    Sur la page A5, l'auteur de la chronique, la journaliste RIMA ELKOURI souligne qu'il y-a  du ''plomb dans les ailes'' des recommandations de la Commission Bouchard - Taylor - Relative à la mise en place d'une politique gouvernementale de lutte contre le racisme et la discrimination(séance du 30 août 2006) sources: voir les publications du Prof. Gilles Bourques, sociologue, tels que, Un Québec ethnique et inquiet (2008) et La diversité québécoise en débat (2010) -  Bibliothèque et Archives nationales -UQAM-  Par ricochet, les journalistes Hugo Meunier et Martin Leblanc, mettent aussi à la une de la Presse, un fait divers de mauvais traitement à l'encontre d'un citoyen québécois, de la minorité ethnique, un fait qui a récemment eu lieu à Montréal et qui s'inscrit dans le cadre du rapport de la commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse - Jeunes en action contre le racisme et les discriminations( CDPDJ-2010)

     

    L'équipe des journalistes Hugo Meunier et Martin Leblanc de la Presse Montréal, nous font vivre en pages A2 et A3, une autre de ces histoires malheureuses survenues à Jeff Cléophat, un Lavallois d'origine haïtienne qui dit faire l'objet de contrôles de police régulièrement. L'équipe de la Presse Montréal  a suivi l'intéressé pendant un mois à travers les rues de la capitale.  En ce mercredi soir, Jeff Cléophat sera intercepté pour une sois-disant << vérification au hasard >> dès sa première ronde en compagnie de l'équipe de la Presse Montréal. Cet entrepreneur en marketing sans histoire rentrait chez lui en voiture et n'avait pourtant enfreint aucun règlement au Code de la sécurité routière, ni même reçu aucune contravention. À noter que Jeff Cléophat est au coeur d'une saga judiciaire depuis le 17 janvier 2008. En arrivant chez lui, il va croiser deux policiers à bord d'une autopatrouille, les policiers actionnent donc les gyrophares. Les agents demandent au jeune homme de fournir ses papiers, ''à des fins de vérifications'' refus de l'intéressé qui argumente qu'il n'ya aucune raison valable pour l'interpeller. Le ton monte, les policiers lui passent les menottes et appelent même des renforts.

    Jeff Cléophat sera accusé d'entrave au travail des policiers, sentence qu'il contestera par la suite. L'affaire sera plutard portée devant les tribunaux. Le jugement rendu en août 2010 le proclame non coupable et selon le juge, son arrestation était illégal. L'analyse du jugement soulève néanmoins quelques questions: le défenseur s'est-il vu poursuivre par les policiers parcequ'il était noir? Était-il dans une situation de profilage racial? La ville de Laval qui représente les deux agents de police a fait valoir que; ''toute personne interceptée par la police doit fournir ses papiers à tout prix.

    L'Équipe de la Presse Montréal, apportera donc la preuve irréfutable d'un profilage racial des noirs et des citoyens des minorités ethniques, au cours d'une opération ou Mr. Jeff Cléophat donnera son accord pour servir d'appat. À bord de sa Mercedes grise, Jeff Cléophat se fera intercepté devant les caméras de la Presse Montréal,  pour <<une vérification au hasard>> dès la première sortie et sans enfeindre aucun règlement au Code de la sécurité routière, il s'en sortira sans une contravention. Confrontée aux résultats de cette enquête digne d'un roman d'aghata Christie, La police de Laval a dit prendre le profilage racial très au sérieux, mais indique que les policiers ne sont pas imperméables aux erreurs de jugement. <<Notre défi est de dire aux policiers de mettre leurs stéorotypes de côté lorsqu'ils travaillent>> résume l'inspecteur-chef André Python (Adjoint à la direction des opérations policières et au service de protection du citoyen à la police de Laval) La Presse Montréal, a aussi publiée une lettre ouverte, d'ou une mère Lavalloise racontait que son fils adoptif, un Noir, s'était fait arrêter neuf fois en quelques mois par la police de Laval.

    Le profilage racial a dailleurs fait l'objet d'un accablant rapport, publié en 2010 par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) dans lequel on dépeint le profilage comme un fléaut grave et insidieux caractérisé par le principe de <<deux poids deux mesures>>  entre 2001 et 2007, la fréquence des contrôles d'identité, notamment à l'endroit des Noirs a augmenté de 91% dans le quartier Saint-Michel et de 125% à Montréal Nord. Un Policier noir sous le couvert de l'hanonymat a confié aux journalistes avoir été lui même profilé et contrôlé par ses collègues, lors d'une sortie au restaurant, habillé en civil. La Chroniqueuse et Journaliste à la Presse Montréal, rapporte que l'écrivain haïtien Dany Laferrière, lors de son premier voyage à New York, durant les années Reagan, s'était fait controlé et profilé en compagnie de deux amis noirs.

    Pour conclure RIMA ELKOURI, dans sa chronique de la Presse Montréal,  affirme qu'une telle pratique, en plus d'être inefficace, entraîne des effets pervers dévastateurs. Mais malheureusement, selon une logique tordue portée par l'air du temps, il est de bon ton de considérer les allégations de profilage racial comme de belles excuses brandies par des criminels pour échapper à la justice.

     

    Je vous remercie pour votre lecture.

     

    Un blog de JOSEPH.JACQUIS NKO'O NNOMO (Étudiant -ÉNAP-Montréal)

    le mardi 17 janvier 2012.

    Source: LA PRESSE MONTRÉAL No.73 -Lundi 16-01-2012