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Le séminaire sur les communications pupliques et gestion des médias

J’ai assisté jeudi soir dernier, à une présentation sur les communications publiques et la gestion des relations avec les médias à l’École Nationale d’Administration Publique de Montréal (ÉNAP). Ce fût une soirée fort pertinente pour saisir l’importance des médias dans les communications des organismes publics. Les trois invités ainsi que les étudiants qui ont réalisé un projet sur ce thème ont soulevé des questions qui amènent à des réflexions intéressantes et qui réaffirment la nécessité de traiter de ce sujet dans le cadre de la formation en administration publique. D’ailleurs, Monsieur Rémy Trudel a développé un nouveau cours qui sera offert dans certains programmes de l’ENAP dès la session de l’hiver 2016.

Tous reconnaissent que minimalement dans le processus de la communication, il y a un émetteur et un récepteur. Mais aujourd’hui avec internet et l‘évolution des technologies, un émetteur s’adresse souvent à plusieurs récepteurs simultanément. Ces derniers deviennent fréquemment à leur tour, des émetteurs et la chaîne se continue ainsi sans fin. De plus, tout se diffuse, se communique et devient public rapidement; des histoires, des façons de faire, des images, des émotions, etc. Grâce à internet et à l’évolution technologique, les médias sont devenus omniprésents dans notre vie et ce, 24 heures par jour et 7 jours par semaine. Cette omniprésence change les façons de faire au niveau des communications et cela se répercute dans les administrations publiques qui sont régulièrement interpellées ou mis en cause dans les grands débats de société.

Comme professionnelle œuvrant dans une organisation publique, j’ai retenue des différentes présentations de jeudi soir, que l’absence de communication ou les communications vides de sens avec les médias ne sont plus une option. Monsieur Ian Lafrenière du service des communications du SPVM, mentionnait à ce sujet lors de sa présentation, que «si tu ne prends pas ta place quelqu’un d’autre la prendra rapidement avec le risque de faire plus de tort que de bien». Toujours selon M. Lafrenière , il y a 3 côtés à une pièce de monnaie; «le côté pile qui peut-être la version des médias, le côté face qui est celui de l’organisation qui transmet le message et le rebord de la pièce qui représente possiblement la réalité». En tant qu’organisation publique, il faut donc aujourd’hui, composer avec cette nouvelle réalité en s’assurant de contrôler le message et ainsi éviter un vide qui pourrait être occupé de façon inappropriée par une tierce partie (média ou autres). Il faut également bien cerner le combat engagé avant l’intervention avec les médias, être à l’écoute des besoins et demandes et être disponible au bon moment.

Un autre élément important que j’ai retenu suite à la présentation de Monsieur Louis Aucoin, spécialiste des communications stratégiques, est l’identification du cadre médiatique dans lequel un thème ou un sujet se trouve avant d’élaborer la stratégie de communication. Comme ce cadre influence l’interprétation du message que feront les récepteurs, on doit s’en servir pour adapter ou moduler la stratégie de communication. II existe souvent une constance dans la façon dont les médias traitent un sujet et cette constance se trouve en réalisant une revue dans les médias. La simplicité et l’honnêteté dans la transmission des messages sont aussi des caractéristiques importantes à appliquer.

La présentation de jeudi soir a donc mis la table pour le nouveau cours «Communications publiques, interactions médias et prise de décision» qui débute à l’hiver 2016. Je souhaite beaucoup de succès et longue vie à ce cours.

Commentaires

  • C'est mais aveec votre nom serait mieux !!! proftrudel@hotmail.com

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