Bilan de formation acquise-New York
Le 15 octobre 2015, je partais en mission étudiante universitaire de l’ÉNAP à New York. Je ne pouvais pas imaginer un tel voyage et comment j’en ressortirais grandi à plusieurs niveaux. Ce fut une expérience extraordinaire.
Dès la première journée où nous avons visité l’Organisation des États-Unis, j’ai été émerveillée. Je ne pensais pas cet édifice, hautement sécuritaire, aussi grand et en même temps tout est bien pensé et orchestré d’une main de maître. J’ai vu les salles utilisées pour les assemblés générales, les sièges attitrés selon la couleur, les pays et les places qu’occupent les dirigeants au sein du conseil. J’ai été impressionnée par le travail des interprètes et le stress auquel ils sont confrontés. Ils n’ont pas le droit à l’erreur. J’ai pu faire le parallèle avec les interprètes embauchés pour les services judiciaires de la Métropole. Les enjeux ne sont pas du tout les mêmes. Nous avons des opérations policières d’envergure où plusieurs accusés de différentes nationalités ont besoin des services d’un interprète. J’ai constaté que la rigueur et la rapidité ne se comparent pas à ce que vivent les interprètes embauchés à l’ONU.
La journée s’est terminée avec la rencontre de monsieur Jean-Claude Lauzon, délégué général du Québec à New York. La présence du Québec à l’étranger et surtout aux États-Unis est incroyable. Je ne pensais qu’il y avait autant de québécois qui œuvrent à New York. Le monde des affaires et de la culture ouvre tout grand ses portes aux gens de talents. J’ai fait de belles rencontres et j’ai accru mon réseau social.
La deuxième journée a débuté avec l’allocution de Son excellence Monsieur Paul-Robert Tiendrébéogo, Ambassadeur de l’organisation international de la francophonie. C’est un homme passionné et d’une grande générosité. Il a répondu aux questions des étudiants et j’ai appris comment se présenter et formuler ses questions avec le professeur Trudel. J’ai y vu toute l’importance et les subtilités d’être bien préparé, comme il l’a mentionné à quelques reprises. Il prône la spontanéité planifiée et même l’Ambassadeur l’avait remarquée. J’ai élargi mes horizons face à la francophonie et je ne pensais qu’elle était aussi présente à travers le monde.
En après-midi, nous avons continué notre mission en rencontrant des hauts fonctionnaires de la mission permanente du Canada auprès des Nations Unies. Ils nous ont expliqué leurs principaux dossiers et leurs parcours professionnel. Je me considère peut-être un peu trop âgée pour changer de carrière, mais j’avoue que si j’étais plus jeune j’aurais sûrement postulé au sein du Ministère des affaires étrangères. Je n’ai pas beaucoup voyagé durant ma vie, car j’avais des obligations familiales. Pour ces motifs, je me suis sentie moins interpellée par cette activité. Par contre, je crois que cette rencontre peut offrir des opportunités aux autres candidats à la maîtrise parmi mon groupe.
Par la suite, nous avons terminé cette journée en rencontrant des personnes dévouées gérant le programme alimentaire mondiale- (World Food Program ONU). Encore une fois, ce fut une très belle rencontre. Je ne savais pas du tout qu’il existait un tel programme, afin de venir en aide aux enfants sous- alimentés à travers le monde. J’ai vu le type de nourriture qu’ils envoient et toute la logistique que cela requiert quotidiennement. Ils ont augmenté la quantité livrée et ils tentent, dans la mesure du possible, de «faire affaire» avec les gens locaux. Ils font un travail remarquable.
La dernière journée, nous étions libres de s’aventurer dans les rues de New York et le Central Park. J’en ai profité pour découvrir le «High Line», un ancien chemin de fer rénové en sentier pédestre. Nous pouvions y admirer les rues de New York et la végétation. On s’est rendus dans le quartier de la Petite Italie où nous avons pris notre dernier repas de ce périple à New York, tout en admirant l’architecture des bâtiments.
En terminant ce blog, je retiens énormément de choses de cette mission. Je sens que j’ai évolué tant au niveau professionnel que personnel. Je ne vois plus le pays des États-Unis de la même manière. Au chemin du retour, j’avais tellement hâte d’arriver afin de raconter mon voyage à mes proches. J’aimerais, qu’un jour, mes enfants vivent une telle expérience universitaire.
De plus, je ne peux passer sous silence tout le travail que cela a nécessité aux organisateurs de planifier cette mission académique. J’en suis très reconnaissante et je veux remercier toutes les personnes impliquées de près et de loin avec une mention spéciale aux professeurs Champagne et Trudel. Mille fois bravo !!!!!
Nathalie Vallières
Étudiante à la maîtrise cours ENP 7930
Commentaires
À lire avec intérêt Nathalie