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ENP-7930 - Les élections fédérales : tout un combat de coqs!

Le 1er octobre dernier avait lieu dans l'enceinte de l'ÉNAP un débat électoral de candidats et politiciens représentants des différents partis politiques de la scène fédérale. Il s'agissait de Christian Picard du Bloc québécois, Hélène Laverdière du NPD, Cyrille Giraud du Parti vert, Stéphane Dion du parti Libéral du Canada et de Rodolphe Husny du parti Conservateur.
Tous les représentants n'ont pas manqué de nous lancer, lorsque le moment le permettait, leur slogan. Les premières attaques ont été à l'endroit du NPD. C'est le genre de chose qui était passablement prévisible. M. Husny a débuté par une belle manoeuvre en indiquant qu'il connaissait déjà les arguments que les adversaires des autres partis allaient lui lancer. Tous les candidats ont défendu les éléments principaux de leurs programmes respectifs. Par ailleurs, j'ai été surprise par la verve et la répartie de M. Dion qui au départ me semblait le candidat le moins énergique. Il a fait l'étalage de sa grande expérience et de ses connaissances. Il ne s'est pas laissé démonté par qui que ce soit. Au contraire, on aurait dit qu'il s'était

engagé dans un combat de coq avec M. Husny, son principal rival. Finalement, selon les différents candidats, il faudra faire des choix en votant soit pour «envoyer une forte délégation de députés du Bloc québécois », soit pour le parti vert comme « deuxième choix», soit «le plan qu'il nous faut, c'est le PLC et avec le chef Justin Trudeau » ou « défaire le gouvernement Harper et le remplacer par un gouvernement progressif» ou « le parti qui représente le gouvernement en place avec un bon bilan des 9 dernières années; qui promet de ne pas augmenter les impôts, qui a un budget équilibré de 1.9 milliards de dollars et un surplus de 5,3 milliards de dollars pour laprochaine année.»

Ce débat m'a permis de constater à quel point être sur les feux de la rampe et devoir se présenter à la population demandent de nombreuses qualités ainsi qu'une bonne préparation, de l'audace et l'assurance en ses convictions personnelles et politiques.
Quoique l'exercice ait duré environ trois heures, je n'ai pas vu le temps passer.

Marie-Monique Jean-Baptiste

Commentaires

  • On peut maintenant mesurer le gagnant avec les....autres

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