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Objectif atteint: Une maîtrise en administration publique de une prestigieuse université, l'ÉNAP

Ma formation à l’ENAP a débuté à la session d’hiver 2005 en étant inscrite au programme court en gestion financière du secteur public. À l’automne 2007, je poursuivais ma formation au DESS en administration publique. J’ai terminé ce diplôme en faisant le cours « Atelier d’intégration » qui m’a permis de faire un travail de recherche sur le « Personnel d’une agence de placement (agence privée) et personnel régulier d’un établissement de la santé et des services sociaux : le cas du personnel infirmier. Le cadre conceptuel ou modèle théorique que j’avais choisi pour ce travail est celui de Collerette et Schneider « Le pilotage du changement ». Après 3 ans de relâche, je repris mon bâton du pèlerin pour entreprendre la dernière étape en m’inscrivant à la maîtrise en administration publique – option gestionnaire. Précédemment, de 1987 à 2004, j’ai fait un premier baccalauréat en science politique spécialisation administration publique à l’UQAM et un deuxième en gestion au HEC Montréal (Cumul de trois certificats : Gestion d’entreprise, Gestion des ressources humaines et comptabilité générale). Plusieurs cours ou contenus que j’avais suivis au 1er cycle ont été repris lors ma formation à l’ENAP. Ceux-ci m’ont permis d’effectuer une mise à jour et à niveau de mes connaissances académiques.

En plus du cours « Atelier d’intégration », j’ai suivi 3 cours obligatoires, 3 cours dans le bloc A « Environnement de l’administration publique », 3 cours dans le bloc B « Gestion des organisations publiques » et 3 cours dans le bloc C « Dimensions humaines et sociales de l’administration publique ». Voici une brève présentation et bilan des connaissances de mes 3 coups de cœur sur les 13 cours suivis pendant ma formation.

En débutant ma formation à l’ENAP, j’ai suivi le cours « Principes et enjeux de l’administration publique ». J’ai eu le privilège d’avoir comme professeur Rémy Trudel, ex-député à l’Assemblée nationale du Québec pendant près de 14 ans, adjoint au premier ministre Jacques Parizeau et ministre de plusieurs ministères sous le gouvernement de Lucien Bouchard et de Bernard Landry. Le partage de sa longue expérience politique aux contenus du cours m’a permis de connaître les enjeux politico-administratifs, les acteurs et les interactions entre ces deux pouvoirs de l’état québécois. Aussi, celui-ci nous a fait vivre une simulation d’un conseil des ministres en ayant un rôle de ministre pour chacun des étudiants. D’ailleurs, nous avions eu à rédiger un mémoire et à présenter celui-ci lors de cette simulation. Cette expérience a été très bénéfique dans mon cheminement professionnel. À titre de gestionnaire ou professionnel au gouvernement du Québec, nous avons eu à participer au contenu d’un mémoire de notre organisation à présenter au conseil des ministres pour un dossier stratégique.

Mon deuxième coup de cœur est le cours « Finances publiques » avec Pierre P. Tremblay. Celui-ci est une éminence grise, entre autres, dans ce domaine et m’a enseigné 10 ans à mon baccalauréat à l’UQAM. Il nous a entretenus sur le fédéralisme canadien et le partage des compétences législatives et administratives et le partage du pouvoir entre le législatif, l’exécutif et l’administration en matière de finances publiques. Le point précédent nous a amenés à débattre du déséquilibre fiscal entre le gouvernement fédéral et les provinces et surtout le Québec. Aussi, j’ai pu apprendre les différents types d’interventions en finances publiques, entre autres, par divers programmes, à l’égard de l’économie (Expansion versus récession et les facteurs de contrôle et de non-contrôle). De plus, celui m’a appris les limites et les conséquences de l’imposition de taxes et d’impôts aux particuliers et entreprises (évitement fiscal, évasion fiscale, travail au noir, etc.). Ce cours m’a permis de comprendre et de faire une lecture approfondie, entre autres, d’un discours sur le budget.

Ce dernier coup de cœur « Éthique et management public » a été offert par une sommité en sa matière, Yves Boisvert. Les séances de cours magistraux étaient riches en contenu et très stimulantes pour l’intellectuel. Il faut dire qu’en tant qu’expert en gestion contractuelle au gouvernement du Québec, j’ai un biais favorable au sujet de l’éthique. Lors de cette formation, j’ai appris sur les compétences d’un gestionnaire public, le leadership éthique de celui-ci et les valeurs centrales de l’éthique managériale (intégrité, respect, responsabilité, transparence). Il en est de même pour les différents codes d’éthique, les outils d’aide à la décision éthique et les rôles d’un conseiller à l’éthique. Enfin, il nous a démontré par son éloquence l’importance de l’OCDE dans la lutte à la corruption et le développement des infrastructures éthiques.

En conclusion, je vous avouerai sincèrement que je suis plus que peu fier de mon parcours académique et l’atteinte de mon objectif d’obtenir ce diplôme de maîtrise en tant que personne handicapée visuelle. Ma ténacité, ma persévérance et mes exigences envers moi-même sont largement récompensées.

Albert Langlois

Commentaires

  • Quel bilan Albert. Avec untel cheminement vous devriez songer au ...doctorat

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