La mondialisation, quelle menace?
Dimanche le 27 novembre dernier, j’ai assisté au brunch participatif, qui avait pour thème : mondialisation et libre-échange : quelles menaces ? J’ai eu l’heureux privilège de rencontrer de près : Monsieur Raymond Bachand, Monsieur John Parisella et Madame Fatima Houda Pepin. Tout juste avant le débat, Mr. Trudel a souligné le parcours exceptionnel de Madame Christine Black, une étudiante de l’ÉNAP devenue mairesse de Montréal-Nord, depuis avril dernier.
Monsieur Raymond Bachand, ex-ministre des finances du Québec, était le premier orateur à parler de la mondialisation sous l’angle du libre-échange et de la technologie. Il a parlé des accords de libre-échange entre Europe et le Canada et surtout le rôle du Québec dans le monde et au-delà des frontières. Il a aussi parlé comment le Québec, par de nombreux stratégies, a su faire face tant bien que mal à la crise de 2008. Il a dit qu’on doit être une société qui doit se battre et être fière de ce qu’on est. Il a aussi dit qu’on doit respecter la main d’œuvre et ne pas en faire l’exploitation. Ce que j’ai aussi retenu de son discours c’est : «: les technologies ont fait ralentir l’exploitation des enfants. L’éducation devrait être notre première préoccupation ». Il a fait un parallèle sur la société québécoise, qui a beaucoup évolué; car autrefois, les femmes, les canadiens français, les immigrants ne pouvaient accéder à des postes de directeurs général ou des postes haut placé dans des entreprises. Ainsi, la mondialisation a fait changer les mentalités. Il a aussi insisté sur le fait de garder les industries au Québec et qu’on doit encourager les producteurs agricoles du Québec.
Ensuite, c’était Madame Fatima Houda Pepin, l’ancienne député du partie libéral, a surtout débattu sur la gestion de la diversité religieuse dans les institutions publiques. Juste avant de prendre d’entrer à fond sur son sujet, elle ajoute à l’exposé de Raymond Bachand ce point : la mondialisation englobe le capital (argent) et que de vouloir faire du profit coûte que coûte peut engendrer les ravages de la mondialisation lorsque non contrôlé, créant ainsi : « l’aggravation de la pauvreté ». Elle ajoute : « les religions sont porteuses de rapprochement mais aussi de conflit. Elle dit qu’elle n’a pas de problème avec la religion mais c’est avec les leaders qui se prennent pour dieu. Elle a un peu parlé de l’Arabie Saoudite qui est opposée à la déclaration universelle qui est contre l’égalité homme-femme et le principe de la liberté de religion. Elle poursuit son discours en disant qu’il faut nous préparer à faire face à la naissance de l’extrémiste religieux (idéologie, projet politique). Mais les politiciens du Québec ont peur d’établir des lois pour empêcher la montée de l’extrémiste religieux.
Puis, nous avons entendu John Parisella, professeur, politicologue et ancien délégué général du Québec à New York, qui nous a surtout élaboré des aspects politiques de la mondialisation. Dans la mondialisation, il y a aussi la modernisation. Peu importe le parti politique qui est en place, il a la continuité, le progrès. Le mouvement souverainiste est un mouvement progressif depuis sa création avec René Lévesque qui, lui avait une grande vision du Québec dans le monde. L’évolution du Québec s’est fait au-delà des frontières. La vision politique évolue se transforme et parfois peut créer une certaine instabilité, tension et même des inquiétudes. Par, exemple, l’élection de Donald Trump (« qui aurait à cette victoire »), le Brexit, la France (plus à gauche) et l’Allemagne avec Angela Merkel (une femme au pouvoir). Il a aussi dit qu’il ne faut pas négliger la sécurité car depuis les évènements du 11 septembre 2001, c’est un enjeu majeur de la mondialisation.
Il a aussi eu une période de question, ce que Monsieur Trudel appel : « la spontanéité planifiée ».
La question qui m’a plus intéressée c’est sur la question sur l’immigration et leur intégration. Comment favoriser l’intégration des immigrants surtout sur le marché du travail ? Plusieurs personnes immigrent au Québec pour différentes causes (guerre, pauvreté, etc) et en arrivant au Québec, ils font faces à plusieurs obstacles. L’obstacle majeur c’est la non reconnaissance de leur diplôme et de leurs expériences hors Québec, du coup le marché du travail devient ardu, certains immigrants retournent chez eux ou quittent massivement le Québec. Les ordres professionnels sont trop protecteurs et rigides. Les solutions proposées pour bien intégrer les immigrants c’est de faciliter leur accès au marché du travail et de reconnaître leur expertise acquise à l’extérieur du Québec.
Madame Fatima Houda-Pépin souligne que l’intégration des enfants se fait à l’école et des parents sur le marché du travail. Donc, selon elle la clé du succès c’est de créer des conditions favorables qui permettent aux parents immigrants de pouvoir travailler et faire en sorte qu’ils y restent dans cette terre d’accueil. De plus, pour pouvoir bien s’intégrer il faut travailler en français et d’être avec des francophones.
John Parisella a dit que : l’immigration et la diversité se sont des richesses qu’il faut célébrer. Il clôture « qu’ensemble on est plus fort ».
En résumé, ce que je retiens sur la mondialisation et de ce débat c’est que les progressions des technologies ont fait diminuer l’exploitation des enfants ; les femmes ont plus accès à poste de haut niveau dans la société et au sein des entreprises. Il reste plusieurs défis à la mondialisation, entre autre l’élimination des classes sociales et la diminution des écarts entre pauvres et les riches. C’est très bien d’ouvrir les frontières et faciliter l’immigration mais il faut améliorer et faciliter un plus grand accès aux marchés du travail, entre autre reconnaître les expériences acquises dans leur pays d’origine.
BAuguste