Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Montréal: ville du sexe!

Un peu d'histoire :

Quoi que la dynamique prostitutionnelle soit bel et bien présente avant 1859, l’ouverture du pont Victoria à Montréal est un événement marquant dans son évolution. En effet, le pont Victoria a grandement contribué au développement des industries, et subséquemment au développement économique et à la circulation marchande, et par le fait même, à la multiplication des "maisons closes" rendant la prostitution de plus en plus un phénomène visible et dit dérangeant. Assez rapidement, les travailleuses du sexe voient leur liberté s’envoler. À cet effet, en autre sous la pression des réformateurs sociaux, le nombre d'arrestations des prostituées atteignent un sommet en 1917-18 (Cap aux diamants, 2012). Puis, au XXme siècle, font surface les luttes feministes, qui à cet époque condamne toujours la prostitution d'institution immorale et subordonnante, mais les travailleuses sont maintenant considèrées comme des victimes, ce qui apporte un changement dans les idéologie. Et en 1970, naissent Le regroupement des prostituées et d'autres courants féministes, de ces nouvelles idéologies, il est maintenant affirmé que le métier et le commerce des services sexuels n'est pas un signe de subbordonation sociale et économique des femmes, mais un travail et un choix. Malgré tout, nous constatons que la première croyance reste majoritaire jusqu'à aujourd'hui.

Aujourd'hui:

Au Canada, la prostitution n'est pas illégale, mais une bonne partie des activités qui l'entoure par conséquent sont criminalisées.
Par ces activités nous entendons:
- le proxénétisme, vivre des fruits du travail d'une ou d'un travailleurs du sexe (art.212 CC)
- Offrir de l'argent à un mineur contre un service sexuel ou/et sexualisé (art. 172.2 CC)
- Détenir une maisons de débauches (art. 210 CC) maintenant de plus en plus remplacées par des établissements de "santé" et de "massage" hasardeusement fréquentés presqu'exclusivement par des hommes.
- Transporter un individu vers une maison débauche ( art.211 CC)
- La sollicitation d'un service sexuel et/ou sexualisé dans les lieux publics.(art.210 CC )

Depuis le début 2000, nous constatons que la police a décidé s'en prendre autrement à la problématique. En fait, en 2004, les interventions liées à la sollicitation de la part du SPVM ont drastiquement chutées de 91% dans le sud et dans l'est de Montreal, soit il s'agit de loin les deux secteurs les plus touchés par la prostitution de rue. En 2006, ce sont aussi les interventions liées au proxénétisme qui ont chutées de 63% selon un rapport préliminaire destiné à guider les orientations du SPVM en matière de prostitution et de traite de personnes à des fins d'exploitation sexuelle.
Pour ce qui concerne la sollicitation, nous retenons l'adoption du projet de loi C-36 adopté le 6 décembre dernier. Cette loi interdit la publicité des services. Soit, selon Le ministre fédérale de la justice MacKay, « l'objectif ultime du projet de loi C-36: il s'agit [étant] de réduire la demande pour la prostitution, de décourager les personnes d'y faire leurs débuts, de pratiquer ce métier et ultimement à l'abolir, autant que possible».
Nous retenons alors toute la publicité faite par la ville en automne dernier Mais surtout toutes la publicité et toutes les promesses faites juste avant les élections de 2014 à l'encontre de cette dynamique.

Bref,
- Sachant que la dynamique est très complexe et souvent mal comprise, mais sans oublier que la loi reste la loi, et se doit d'être appliquée.
- Sachant que le femmes pratiquant la profession ont un tx de mortalité 40 fois plus élevé que la moyenne. (CSF, 2012)
- Sachant que l'âge d'entrée moyen est de 14-15 ans et que 80% des travailleuses du sexes avouent avoir fait leur début étant mineures. (CSF, 2012)
- Prenant en compte que depuis que le partie de monsieur Coderre à remporté les élections, le sujet passe sous silence, je me demande qu'est-ce que la ville de montréal compte faire pour protéger nos civiles, et ce sans victimisation ni marginalisaition et bien sûr sans prendre position qui encourageront les fondements sexistes.

Autre que par la prise en note des noms des travailleuses qui s’y trouvent lors de visites irrégulières des services de police et par ailleurs très souvent prévenus à l'avance, Cette méthode d'ailleurs qualifiée d'inefficace et insuffisantes par plusieurs,
Je me demande comment la métropole compte t-elle enfin encadrer la situation des maisons de débauche illégales à Montréal?


Claudine Labbé

Commentaires

  • Belles et bonnes réflexions...

Les commentaires sont fermés.