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  • Mon "expérience participative" de la gestion

    Laissez-moi vous raconter mes deux petites expériences « démocratiques » de gestion de cet automne. La première expérience est l’activité marquante du brunch et la seconde se rapporte à la rédaction d’un projet en lien avec les professeurs écrivains.

    Dans la cadre du cours, Gestion Participative, une des principales activités que nous avions à réaliser était celle d’organiser le brunch participatif avec comme invités VIP les Ministres  de l’Education et le Ministre des Transport, respectivement Monsieur Bolduc et Monsieur Poeti, eux-mêmes diplômés de la prestigieuse école nationale d’administration publique qu’est l’ENAP.

    Ce fut, en effet, une très belle activité qui a suscité un grand enthousiasme sur le plan  participation de tous les étudiants de la classe, ainsi que leurs nombreux invités venus assistés à l’évènement.

    Comme nous l’avons appris, encourager la participation de tous demeure un  atout important car cela fait ressortir deux aspects des modes de gestion qui sont le mode participatif et le monde démocratique. Il a été décidé que chaque étudiant invite au moins deux personnes et apporte de la nourriture en conséquence. De ce fait, il y a eu appropriation de ce projet de brunch par les étudiants et pour une meilleure gestion, la mise en place d’un comité d’organisation avec un leader désigné. En plus, des tâches collectives à effectuer telles que la mise en place du décor, la disposition des tables et nourriture, le rôle clair de chacun a été préalablement défini pour le plein succès de cette édition 2014 du brunch participatif. Un des avantages à en tirer était la belle occasion de réseautage que cela offrait, faut le souligner !

     

     Quant au second projet, il avait pour but de d’honorer les professeurs écrivains de l’ENAP. En effet, chaque année ils publient de nouveaux ouvrages sur des sujets de l’administration publique. Le but de notre travail était de planifier une activité de reconnaissance pour ces professeurs et surtout permettre aux étudiants des différents programmes de découvrir leurs ouvrages, mais également d’échanger avec eux. Pour ce faire, nous avons choisi la formule « 5@7 » dans une atmosphère détendue et conviviale ou les auteurs pourront présenter brièvement leur travail, puis répondre aux questions des participants, suivie d’une période de vente dédicacée d’exemplaires.  

    Tout d’abord, comme travail préliminaire, nous avons entrepris un recensement des ouvrages qui ont été publiés récemment.

    Au terme de nos recherches, nous avons donc identifié quatre professeurs qui devraient être les vedettes de notre événement de reconnaissance dont les œuvres sont les suivantes :

    ·         Robert Bernier : Les Défis québécois : conjonctures et transitions, Avril 2014, PRESSES UNIVERSITÉ QUÉBEC, ISBN : 9782760539723 (2760539725)

    ·         Bachir Mazouz : La Stratégie des organisations de l'État : Contexte d'analyse, paramètres de décision et gestion du changement, Août 2014, PRESSES UNIVERSITÉ QUÉBEC, ISBN : 9782760540798 (27605407911)

    ·         Stéphane Paquin et le chercheur Pierre-Luc Lévesque : Social-démocratie 2.0:le Québec comparé aux pays scandinaves, 26 Août 2014, P.U.Montréal ISBN : 9782760633988

    ·         Pr Rémy Trudel et de Florent Michelot : « Pour une approche culturelle en santé », volume 1, Hiver 2014, Revue d'études luso-francophones en santé, volume 1,    ISBN: 978-2-924415-00-9

     

    En plus de nos professeurs, nous avons pensez associer certains  doctorants et étudiants à la maitrise font des publications qui sont très peu connues de notre communauté étudiante.  Ce qui permettra aussi une forte mobilisation des participants à l’évènement, mais également une visibilité pour ceux qui souhaitent parler de leurs travaux. 

  • Gestion participative (brunch et reconnaissance CJM-IU)

    La gestion participative fait partie de l’actualité québécoise depuis quelques semaines. Cependant, les Québécois semblent tergiverser dans leurs désirs de fonder leur administration publique selon l’approche de gestion participative. D’un côté, le conseil de ville de St-Basile-Le-Grand innove en proposant à ses citoyens de pouvoir s’investir dans la gestion leur ville en ayant la possibilité d’utiliser un budget pour réaliser un projet établi par la population. De l’autre coté, notre gouvernement au pouvoir soumettre à l’assemblé nationale un projet de loi retirant la notion de gestion participative du réseau de la santé et des services sociaux. Sans compter que le même gouvernement souhaite revoir la place des commissaires et des commissions scolaires dans le réseau de l’éducation. Diminuant ainsi la place des citoyens dans la gouvernance de ce réseau.
     
    Brunch participatif
    De mon côté, j’ai réalisé deux activités gérées avec l’approche participative. D’abord un brunch participatif auquel mon rôle a été davantage d’être participant. Lors de notre première séance de cours, le professeur a énoncé ses attentes et certaines personnes ont souhaité s’investir dans l’organisation. Pour les autres, le rôle était davantage de collaborateurs/invités. La réalisation de l’événement, je dois noter que celle-ci a été réalisée de main de maître. La nourriture, l’ambiance, l’animation et les invités étaient remarquables. Tout au long du processus j’ai senti que j’avais la possibilité de m’impliquer et que je pouvais influencer les résultats de celle-ci. 
     
    Événement reconnaissance
    Nous avons été mandatés par le directeur des services milieu à l’enfance du CJM-IU afin d’organiser un événement en lien avec la semaine des centres jeunesse et la reconnaissance du personnel. Une fois le mandat bien identifié nous nous sommes réunis afin d’établir un échéancier clair et une distribution efficace des tâches. Certes nous avons aussi fait une tempête d’idée sur notre événement ce qui a laissé place à la créativité. Lors de cette discussion, l’apport du groupe hétérogène (issu et non issu du CJM-IU) a été fort profitable. Nous avons dû sortir de notre zone de confort et nous avons pu profiter des expériences riches de tout un chacun. La répartition des tâches aussi un élément gagnant de notre organisation. Durant le processus de réalisation, nous avons dû régulièrement consulter notre mandataire afin de valider nos orientations avec lui. Durant ces rencontres, j’ai vraiment senti une confiance mutuelle et un respect des rôles de tout un chacun. Cette attitude nous permit d’avancer avec assurance et diminuer les zones d’incertitude qui aurait pu créer des conflits. Notre sentiment d’engagement envers l’événement était aussi grandissant. L’un des enjeux importants que nous avons rencontrés est la planification de nos rencontres. Nous avons tous des horaires très chargés avec nos emplois, nos études et nos vies personnelles. Si j’ai de nouveau à me plonger dans une telle situation, je planifierai dès le départ les moments des rencontres. De plus, un autre enjeu auquel nous avons été confrontés est la rapidité avec lequel nous pouvons prendre une décision. Je crois que cela est un côté sombre de gestion participative. À plusieurs reprises, nous avons été freinés dans les opérations à effectuer, car nous souhaitions prendre une décision concertée.
     
     
    En conclusion, la gestion participative est fort intéressante et porte amène les gens a agir en complémentarité, a exprimé leur créativité et à faire ressortir leurs forces. Cependant, les gestionnaires d’état remettre en question cette approche, car selon moi ceux-ci méconnaissent les avantages et les effets positifs de cette approche. 
     
    Jimmy Rémillard

  • La participation citoyenne au coeur de toutes actions

    La participation publique est une condition essentielle au développement du capital social et à la vie des personnes, elle est au cœur de toute décision citoyenne. Est citoyen, celui qui participe à la vie des institutions politiques et au façonnement du bien commun. Cette dimension est pleinement réalisée lorsque le statut de citoyen a une importance objective pour l'individu. En outre, la participation citoyenne peut être comprise comme étant un processus d'engagement de personnes agissant seules ou au sein d'une organisation en vue d'impacts sur une décision portant sur des choix cruciaux affectant leur communauté. Cette participation peut se faire dans un cadre formel, institutionnalisé ou être organisée à l'initiative de la société civile (Recours collectif, manifestations...). Au regard, de cette logique, notre but dans ce contexte, est d'être sensibilisé à l'importance et à la pratique de la gestion participative et à pouvoir exercer notre participation citoyenne à travers la connaissance des pratiques de défense de droits. Pour ce faire, l'opérationnalisation de cette préoccupation s'est concrétisée par des missions qui ont été des actions expérimentales de gestion participative à savoir l'organisation le 09 octobre 2014 de la conférence du  Docteur Fernando P. Cupertino de Barros portant sur "le système de santé du Brésil et la participation citoyenne" et du brunch participatif le 19 octobre 2014 qui recevait les ministres Yves Bolduc, Ministre de l'éducation; Robert Poeti, Ministre des transports et les députés Véronique Hivon, Carole Poirier (Parti Québécois) et Chantal Soucy (Caolition Avenir Québec). L'objectif de la communication est la diffusion d'une information pertinente permettant à chacun de comprendre, de s'approprier et de s'adapter en permanence aux aléas afin d'être autonome et efficace à son poste. Si nous faisions la corrélation avec le contexte dans lequel nous devrions collaborer, l'échange, l'enrichissement réciproque, la coordination et l'interactivité entre les personnes ont été le leitmotiv de notre fonctionnement. Le projet étant de mettre tous nos efforts en commun pour réussir autant que possible l'activité de réseautage, le déroulement de la conférence et du brunch. Le canal, le support pour transmettre l'information dans ce contexte s'appuie sur les habiletés à communiquer de tout un chacun. La prise de décision relevant du processus de communication de l'équipe permettait une adaptation à la situation dans laquelle elle est élaborée. La manière de gérer de façon coopérative a instauré un climat à la relation et a conduit à un pilotage coordonné de nos interactions. Le but ultime étant de traduire l'information que nous recevons en objectifs claires facilitant une prise de décision objective dans une structure d'actions définies. Cette démarche met en exergue des principes directeurs de la gestion participative lesquels donnent la priorité au groupe comme unité décisionnelle sans pour autant obstruer la responsabilité du "gestionnaire" qui demeure entière.

    La gestion participative peut et doit se manifester dans toutes actions humaines. Aucun état de droit ne doit et ne peut exercer sa démocratie sans impliquer les acteurs clés de la société. Le pouvoir exécutif initie les projets mais le contrôle tout en incombant au législatif doit être tout autant légitimer par la société civile. La communication, le partage et la délégation découlant de ce concept permet le partage des risques en ce sens que le leadership s'exerce en suscitant l'adhésion des parties prenantes.

    Massiagbe Diabaté.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Les attentats des dernières semaines nous amènent-ils à revoir notre sens de la démocratie

    Dans un pays comme le Canada, une province comme le Québec nous pensions peut-être que notre démocratie nous épargnerait de tout attentat. Nous sommes, je crois, accueillants pour les gens qui désirent venir vivre chez nous. Beaucoup de Canadiens aiment aussi voyager à travers le monde, voir les gens, des façons de vivre différentes de nous, et parfois même, nous allons faire du bénévolat dans des pays à grands besoins. Pourtant cela n’a pas empêché que le pire survienne.

    Les faits

    le Lundi 20 octobre 2014, un jeune homme fonçait sur deux militaires et en tua un. Premier acte de terrorisme perpétué par une seule personne. « La «radicalisation domestique» est «malheureusement la forme de terrorisme la plus difficile à détecter et à prévenir parce qu'il s'agit d'individus dont la motivation croît à l'écart des groupes et qui agissent de façon spontanée»

     

    [i]Dans le même ordre, le 22 octobre, une seconde fusillade, mais à Ottawa cette fois, au parlement. Une personne a foncé sur l’édifice et y est entrée, elle a tué un soldat. Ces deux personnes agissaient seules. Ils ont rejoint un groupe sur internet d’une armée de l’Islam radical. 

    «Vous avez vu les communications qui viennent de ce groupe armé. Il appelle littéralement les gens à attaquer les représentants des forces militaires et policières dans nos pays. Alors, c'est malheureusement ce qui s'est produit», a affirmé M. Couillard. Selon lui, «le risque augmente». Mais «il faut relativiser. Il ne s'agit pas de sombrer dans l'inquiétude outre mesure. Il faut s'assurer que nos forces de sécurité soient outillées et qu’elles fassent leur travail et que la population sache qu'elle peut leur faire confiance.[ii]

     

    Le premier ministre Steven Harper s’adresse à la population le soir de l’attaque à Ottawa en mentionnant que nous avons été victimes d’une attaque terroriste, mais que nous ne nous laisserions pas intimider. Ces gens tentent d’atteindre nos valeurs, nos institutions.[iii] Pendant ce temps, le maire de Montréal, Denis Coderre, qui a fermé l’hôtel de ville pour assurer la sécurité, nomme que le conseil de ville du lundi 27 octobre aura lieu comme prévu et que les gens pourront venir poser leurs questions comme d’habitude.  [iv]

    Analyse de la situation

    Nous avons certes été très secoués, dans la même semaine, nous avons été victimes de deux attentats terroristes organisés de la même manière soit individuellement et par le biais de site internet. Ces gens sont difficiles à repérer et à arrêter. Peut-être cela nous amènera-t-il à revoir certaines lois afin de mieux assurer la sécurité des gens, du peuple canadien.

    Le premier ministre fédéral nous nomme, lors de son discours, que nous ne nous laisserons pas intimider par leur façon de faire. Le maire de Montréal nous assure aussi que l’accès à l’hôtel de ville pour la période de questions des citoyens s’effectuera comme d’habitude. Pourtant, le lundi soir 27 octobre alors que nous nous présentons à l’hôtel de ville pour assister à la période de questions de la séance du conseil municipal, les citoyens présents à la porte ne peuvent entrer. Seules les personnes ayant été pigées ont accès à l’hôtel de ville. Bien sûr, la sécurité a été renforcée. Lorsque nous entrons,  il y a plusieurs policiers armés et il y a une fouille de nos effets personnels, un peu comme à la douane. Pour cette partie, je crois que cela aurait dû être fait bien avant. Mais où ce genre de situation nous mènera-t-il si on s’attaque à d’autres lieux... par exemple un centre commercial, le métro... comment assurer la sécurité des gens durant leurs déplacements.

    De plus, le soir du conseil, il est important de nommé que les gens n’avaient pas été prévenus. Plusieurs citoyens sont demeurés dehors sans pouvoir entrer. Les gens qui ont réussi à entrer, avait droit à un écran géant présentant l’assemblée et lorsque le temps arrivait pour que les gens puissent poser une question, on nous amenait dans la salle de l’assemblée. Pourtant on a nommé qu’on ne se laisserait pas faire. Que le tout reprendrait son cours... Notre liberté d’action et d’expression est entachée par deux personnes qui revendiquent au nom d’Alla. Il est bien certain que la sécurité des gens doit être revue à chaque situation. Il est aussi notable de faire augmenter la sécurité durant une période comme celle-ci et même peut-être en tout temps.

     

    Conclusion 

    Pouvons-nous nommer à la fois aux gens que le conseil de ville sera ouvert comme à son habitude et que  les gens pourront poser leurs questions sans problème, lorsque l’on sait que les citoyens ne pourront pas avoir accès à la séance ? Pouvons-nous alors nous nommer que nous ne nous laisserons pas faire ? Alors que nous fermons les portes aux honorables citoyens qui n’ont rien à se reprocher dans cette situation. Et qu’en est-il de notre démocratie ? Nous a-t-on concertés, avions-nous le choix ce soir-là ? Pas vraiment et que ferons-nous maintenant si des événements comme ceux-ci se reproduisent ? 

    Il serait important, d’utiliser à bon escient notre modèle québécois et ainsi d’aller chercher la solidarité du peuple et de les concerter afin que tous ensemble puissions trouver des solutions dans nos vies de tous les jours.

     


    [iii] La Presse (7 novembre 2014) Actualité « le Canada ne se laissera pas intimidé , déclare Harper » (en ligne) http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/attentat-a-ottawa/201410/22/01-4811718-le-canada-ne-se-laissera-pas-intimider-declare-harper.php

     

     

    [iv] TVA Nouvelles (7 novembre 2014) Région Montréal, l’hôtel de ville demeure fermer (en ligne) http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2014/10/20141023-143940.html

     

     

  • Voici mon expérience participative au cours de Remy Trudel intitulé Gestion participative et défense des droits

    Il existe trois modes de gestion dont celui qui a fait partie de mes projets c’est-à-dire le mode participatif. Le premier projet auquel j’ai participé fut celui d’organiser une conférence du Dr, Fernando Cupertino sur le système de santé Brésilien le jeudi 9 octobre 2014 à l’ÉNAP  avec trois autres collègues. Tout comme l’essentiel du mode participatif, je visais sur la vision commune et les valeurs partagées, l’engagement de tous et une bonne communication pour la réussite de cet événement. Nous avons tous bien fait notre part. Par contre, nos tâches (qui avaient été distribuées au début) ont changées en cours de route. Puisque la gestion participative (selon notre cahier de note texte 5) est un mode de gestion permettant d’utiliser le potentiel créatif des différents acteurs, nos tâches avaient été données en respectant les goûts et les horaires de chacune. Je dois dire que j’ai été quelque peu déstabilisée étant une personne très organisée lors de la préparation de cet événement. Mes tâches consistaient à acheter le cadeau du conférencier. et faire les emplettes pour le cocktail. Je n’ai finalement rien eu à acheter à part le cadeau car le professeur s’était occupé de tout. J’étais déçue car je pensais que ma participation serait amoindrie. Néanmoins, j’étais bien contente d’avoir cette information à temps pour ne pas avoir dépensé en vain. Comme il était écrit dans nos notes de cours, l’information et la communication sont des éléments indispensables à la gestion participative.

    Nous devions aussi préparer la salle pour le cocktail avant la conférence. Je dois avouer que j’ai été surprise de constater que certaines tâches qui se devaient d’être faites avaient été oubliées. Puisque nous n’avions pas nommé un chargé de projet pour organiser le tout, nous avons misé sur un des principes directeurs de la gestion participative qui est de prioriser le groupe comme unité décisionnelle. En arrivant à la salle du cocktail nous avons eu de nombreux problèmes, Nous devions monter une tribune, ne sachant pas comment et ce, sans l’aide d’un technicien. Il nous manquait aussi plusieurs plats en plus d’avoir des problèmes électriques et j’en passe. Étant méticuleuse, j’étais désenchantée de ses contretemps. Par contre, une caractéristique conceptuelle de la gestion participative est que les employés prennent des initiatives et cessent d’attendre des ordres de l’administration pour le faire et nous nous sommes finalement bien débrouillées par nous-mêmes. À la demande du professeur,  moi et une autre collègue avons passé plus d’une heure temps à accueillir les gens à la porte d’entrée de l’ÉNAP. Un des éléments ici qui ressort de nos notes sont en lien direct avec les difficultés de la gestion participative qui sont le manque de préparation et d’expérience car nous aurions dû, selon moi y avoir pensé par nous-même.

    Certains étudiants devaient préparer des questions à poser au Dr. Cupertino mais cela n’avait pas été fait. J’ai alors décidé de me trouver une question à poser. Je me suis moi-même, par souci de réussite de l’événement malgré mon grand inconfort à parler en public. Je fais un lien avec la charte Montréalaise des droits et responsabilités qui dit que les droits, les responsabilités et l’engagement sont des volets indissociables. En décidant de me porter volontaire malgré mon inconfort à parler en public, je prenais mes responsabilités et m’engageait jusqu’au bout en posant les gestes nécessaires à la réussite de notre événement. J’ai d’ailleurs pu noter certains avantages de cette forme de gestion comme un bon climat de travail ainsi qu’une bonne synergie entre les participants

    Deuxième activité : Brunch avec personnalités publiques connues diplômées de l’ÉNAP

    Mon rôle à ce brunch devait être tout d’abord de trouver mes trois invités et de m’assurer de leur présence. J’avais donc avec moi trois invités en plus de mon fils de trois ans. Ma seconde tâche participative était le repas pour mes invités. J’ai donc apporté 25 muffins de cinq sortes différentes provenant de Première moisson.

    Afin de participer davantage, ne pouvant rester après le brunch pour défaire la salle, j’ai décidé d’arriver 1H30 avant le brunch afin de les aider à toutes tâches utiles. Selon nos notes, la gestion participative a pour objectif de susciter la motivation et l’implication du personnel. Ce qui a été totalement vrai pour moi car je me suis sentie plus impliquée du fait d’en faire un peu plus. Je voulais aider davantage car le projet du brunch était d’une grande envergure selon moi et plus de collaboration était nécessaire. La preuve est que certains détails avaient été omis comme l’importance de ne pas servir de la nourriture avec des ustensiles qui, bien que lavés, portaient encore des traces des collants du magasin et avaient des taches provenant du lave-vaisselle. Ce qui aurait pu être désagréable et jugé très sévèrement par les invités. J’ai aimé participer à  un projet qui n’était pas le miens en soit. Le stress n’est pas le même. Par contre je me suis surprise à vouloir que tout soit impeccable et j’étais fière de pouvoir contribuer en accompagnant et en faisant de mon mieux avec les moyens du « bar » comme l’expression dit. On peut de ce fait dire que ça a libéré ma puissance créatrice afin de chercher une solution à des problèmes rencontrés lors de la préparation de l’événement (autre objectif de la gestion participative selon nos notes).

    Je pense que ce qui a fait la réussite de cet événement a été que les valeurs de la gestion participative ont été préservées. C’est-à-dire l’ouverture d’esprit, le respect des personnes, la confiance mutuelle et surtout, la foi dans les capacités des individus. Je discute des valeurs car la majorité d’entre nous ne nous connaissions pas mais nous nous sommes tous fiés sur notre capacité à apporter du support et surtout à appuyer l’équipe qui organisait cet événement et l’énergie était bonne et le respect était au premier plan.

     

    KARINE RAVENELLE