#2-Ar.Obongo-Bac obligatoire pour devenir infirmière
Je pense que la réforme faite par le gouvernement sur l’obligation du bac aux infirmiers qui entrera en vigueur en 2014, ne remédie pas à la pénurie du personnel infirmier. On ne sait pas qu’est-ce que ça va changer sur la dispensation des soins sur les patients au premier point et l’accessibilité des soins.
De plus, le réseau universitaire québécois n’est peut-être pas prêt à absorber l’arrivée massive de nouveaux étudiants en soins infirmiers. On s’inquiète de la reconnaissance des compétences sur le marché du travail, parce qu’il y a sur le marché du travail des centaines d’infirmiers qui n’ont aucune technique au niveau collégiale.
De plus, Il n’est pas nécessaire d’avoir une formation universitaire pour travailler dans un milieu de soins critiques ou dans toute autre spécialité
Le baccalauréat en soins infirmiers n’est pas valorisé et rares sont les hôpitaux qui sont prêts à offrir un salaire bien plus élevé aux tenant(es ) d’un degré de premier cycle face aux infirmières diplômée du niveau collégial, bien qu’elles puissent augmenter plus rapidement dans l’échelle salariale.
Cette réforme me parait comme discriminatoire vis-à-vis des infirmières expérimentées déjà en service depuis des années, également pour celles qui viennent récemment de débuter leur carrière dans le métier.
Il faut craindre aussi que la relève diminue, que les infirmières quittent les régions pour aller étudier dans les grandes villes et qu'elles ne reviennent pas une fois le diplôme obtenu.
Ce qu’on peut vouloir c’est attendre et évaluer les conséquences de cette réforme attendre au moins 3ans pour bien encadrer ce virage.
Arnaud Obongo
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2011/09/29/001-infirmieres-baccalaureat-etudes.shtml
Commentaires
Faut dire une chose que le Québec fait venir aussi de millier d'infirmier immigrant mais qui n'arrivent souvent pas à s'intégrer dans leurs emplois, chose est sure c'est qu'avec cette mesure elle va durcir l'intégration aux infirmiers immigrés
Larbi Samir
Il ne faut pas oublier non plus que le gouvernement du Québec devra faire tout en son pouvoir pour étiver les ruptures de services préjudiciables pour la population. Mais par expérience, il y aura probablement une clause grand-père afin de permetttre aux infirmières ayant justement l'expérience sans le diplôme, de continuer à pratiquer sans crainte.