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Blogue : 1 Le Québec doit aller à l’école

Ce samedi 27 octobre 2012, dans La presse, Rima Elkouri nous partage son opinion : «Je ne suis pas de ceux qui, à l’instar de Justin Trudeau, s’opposent à tout renforcement de la loi 101. Les indicateurs de Statistiques Canada ont beau être imparfaits, ils nous donnent assez d’indices pour reconnaitre que l’équilibre linguistique à Montréal est à la fois complexe et fragile. Assez d’indices aussi pour reconnaitre que la défense du français en contexte minoritaire n’est pas un choix, mais une condition de survie.» et sur les analphabètes : « Quand on dit « analphabètes », on imagine le plus souvent des gens d’une autre époque qui ont été forcés de quitter l’école pour l’usine. Il y en a, bien sûr. Mais aux côtés de ces gens de milieux ouvriers, on trouve de plus en plus d’analphabètes scolarisés, des jeunes qui sortent de l’école secondaire sans savoir ni lire ni écrire.»

 

Selon moi, je conçois que la loi 101 est très importante pour le Québec puisqu’il s’agit de notre patrimoine québécois. Par contre, il est primordial de niveler par la base. J’entends par là qu’il est aussi  important,  sinon plus, de s’attarder à l’alphabétisation. La journaliste souligne un point important : le test de français TECFEE pour les enseignants. Elle mentionne que ceux-ci ne réussissent généralement pas à passer ce test et, l’an dernier, la ministre Line Beauchamp a enlevé la  limite de quatre échecs à cet examen.«Baisser les exigences pour s'adapter au plus petit commun dénominateur. » 

 

 Ainsi, nous pourrions y voir un lien : est-ce que la baisse des exigences envers les enseignants entraine une baisse de niveau des étudiants (primaire comme secondaire) ? De plus, lorsque le Parti Libéral était au pouvoir, ils ont aussi instauré une réforme de l’éducation qui visait une augmentation des performances académiques des étudiants du primaire ou secondaire. Si on analyse les propos de Rima Elkouri, les enfants pourraient terminer le secondaire sans même être à l’aise en écriture comme en lecture.  Suite à cela, on peut s’imaginer que la réforme de l’éducation n’a pas vraiment porté fruit, sans parler de la peur des enseignants du Cegep lors de l’arrivé de la première vague d’étudiants réformés. Tout récemment, le Québec a élu un nouveau parti politique : le Parti Québécois. Puisque celui-ci prône l’utilisation du français et défend la loi 101, on peut se demander s’il va aussi s’attaquer à l’alphabétisation. La nouvelle ministre de l’éducation, Agnès Maltais, a promis d’agir dans ce sens. Wow, déjà… Il était temps. Il ne reste plus qu’à passer à l’action,  sachant que l’administration publique est rigide et que tout changement prend du temps. En administration publique, le principe fondamental : tout doit être approuvé.  

 

 

 Mme Hélène Roulot-Ganzmann : Le Devoir  2011-09-03 écrit

 « L’analphabétisme au Québec – un fléau pour la société. Notre système scolaire produit des analphabètes et les abandonne.»

 

 

 

 

Nous avons des résultats médiocres, qui sont relativement stable depuis plusieurs décennies? Au Québec, la valeur de l’éducation est passablement faible. Le problème est donc loin d'être marginal, mais il est traité comme tel dans les priorités gouvernementales.

 

 

Présentement, au Québec, nos travailleurs n’ont pas beaucoup de scolarité et de plus en plus nous avons de besoin de travailleurs avec plus d’éducation.

 

            Les statistiques que Statistique Canada nous a données sont que 49% de la population québécoise a des difficultés à lire et à écrire, alors nous pouvons donc dire que la moitié de la population est analphabète. Par contre, ces données sont-elles vraiment exactes? Car nous savons que la population québécoise est de plus en plus composée d’immigrants qui arrivent de pays qui ne parlent pas français nécessairement. De cette façon, comme les nouveaux arrivants sont assez nombreux et qu’ils ne parlent pas français, ils feraient donc augmenter considérablement le pourcentage de personnes analphabètes. Par contre, il reste très important pour le Québec d’encourager les nouveaux arrivants à parler le français et s’éduquer le plus rapidement possible. Car ils faussent peut être les données pour savoir si les québécois de souche connaissent vraiment leur langue, mais comme les nouveaux arrivants sont des québécois, ils doivent connaitre leur langue aussi.

 

 

 

 

Référence

 

http://www.ledevoir.com/societe/education/330606/l-analphabetisme-au-quebec-un-fleau-pour-toute-la-societe

http://www.ledevoir.com/societe/education/62922/le-triste-sort-d-un-million-de-quebecois

La presse Montréal 2012-10-27

NOTES DE COURS ENP-7505-PROFTRUDEL

 

 

Commentaires

  • Langue, éducation, culture sont toujours des responsabilités d'État qui soulèvent des ...passions ! lisons votre position
    Prof

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