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Rachid E-G.-Les faits et les besoins qui articulent la creation des lois :le projet de loi sur d'intimidation.

L'intimidation est une forme d'agressivité qui s'exerce dans le contexte d'une relation de dominant à dominer.Le jeune qui commet des actes d'intmidation se sert de l'agressivité et du contrôle pour conserver une position de pouvoir par rapport a sa victime .Avec le temps,le déséquilibré de pouvoir dans la relation et sa dynamique se renforcent ,la victime devient piégée dans une relation de violence. Ce problème peut aussi survenir entre des groupes de jeunes.(internet :sécurité publique Canada <sécurité publique.gc.ca>.

dernièrement ,la mort tragique de la jeune Marjorie Raymond l'automne dernier ,résultat funeste d'acte répétés d'intimidation ,a mis en lumière la gravité de la situation auprès des jeunes .Cette tragédie ,qui a interpellé l'ensemble de la société ,a laissé sous le choc les familles qui ont commencé à paniquer pour la sécurité de leurs enfants .

Annonce du projet de loi

le gouvernement du Québec a toujours été conscient des dangers et des conséquences de l'intimidation auprès des jeunes .Cette importance est confirmée aujourd'hui par le premier ministre ,monsieur Jean Charest ,et la ministre de l'Education ,madame Line Beauchamp,qui a annoncé le 12-02-2012 le dépôt d'un projet de loi contre l'intimidation .Ce projet de loi a pour obligation d'intervenir en cas d'intimidation ou de violence sera déposé à l'assemblee national.(internet :LA PRESSE 12-02-2012)

Et pour appuyer ce projet, le gouvernement du Québec a proposé des mesures initiales pour limiter ou bien pour mettre fin à l'intimidation .Parmi ces mesures ,le gouvernement a parlé d'une campagne national d'information d'une durée de trois ans :Premièrement pour viser les jeunes et deuxièmement ,aborder les thèmes du cyber intimidation et de la violence .Le rôle joue par les technologie de la communication et de l'information permet à l'intimidation d'affecter les jeunes à l'ecole et à la maison. L'utilisation de ces technologie pour diffuser des photographies et des messages malveillants permet à l'intimidateur d'atteindre beaucoup de personne tout en restant anonyme.

Union collectif

Le gouvernement du Québec a insisté sur la participation de tous les citoyens afin de donner l'importance à ce projet ,pour cette raison il a invité les citoyens de signer la déclaration Québécoise d'engagement contre l'intimidation et la violence .

Enfin j'aimerai dire que ce phénomène doit être une responsabilité de tous pouvant assurer la sécurité physique et psychologique de nos enfants .Elle demande un sacrifice collectif permettant d'affronter tous les faits qui provoquent l'intimidation d'une part ,et autre part, d'intervenir rapidement avant que la violence ne devienne un mode de fonctionnement adopté par l'enfant(sécurité publique Canada).

Et pour conclure, selon la "la convention des nations unies relative aux droits de l'enfant,1990":Caque adolescent a le droit de se sentir en sécurité à la maison, à l'ecole et dans la collectivité .

Je vous remercie pour votre lecture.

Un blog de Rachid El gouadi (Étudiant -ENAP-Montréal)

Le 15 février 2012

Source :internet -sécurité publique Canada

                         -LA PRESSE Canadienne 12-02-2012

 

Commentaires

  • Il faut sauter sur l'actualité pour y voir des principes de l'administration publique. Bravo Rachid

  • Bravo! mon cher Rachid, pour ton excellent article sur l'intimidation à l'école et par ricochet, la réaction du gouvernement qui n'a pas tardé à mettre un frein définitif à ce fléaux malsain, par un projet de loi.

    Pourquoi l'intimidation? qui est intimide? et qui se sent intimidé
    ou mieux encore qui en est victime? L'Intimidation, en effet, est un phénomène des temps modernes. Un vrai mal destructeur, aussi bien physique que moral, mal de société que nous pouvons classer au même titre que la circoncision féminine, l'ablation '' du clitoris des petites filles en Afrique de l'ouest '' Il s'agit ici d'un mal de notre siècle. Le phénomène de l'intimidation n'avait pas sa place dans nos société au début du XXème siècle, à l'époque ou la morale chrétienne et l'Église règnaient en maître.

    La jeunesse de l'époque des ''frères chrétiennes - jésuites'' avait été élevé dans les traditions du respects de soi, de l'autre, de la famille, et de toute la communauté dans son ensemble. L'Éducation du jeune, de la maison à l'école était fondée sur des règles très strictes de la moralité chrétienne..la peur de la sanction punition et de la fessée par le biais du fouet qui lacère la peau e de la privation au repas, ont eu le mérite de former une ellite de jeune responsable.

    Hélas! l'intimidation n'est-elle pas une conséquence du progrés de nos sociétés et des interdits d'antan, telles que la fessée, les corvés, les retenues et le blame, etc.. Les lois sur la protection de l'enfance et de la jeunesse, interdisent la pratique
    de la punition à tord ou à raison en prenant pour acquis que l'enfant ou le jeune est un individu qui a des droits, certes mais que fait-on de son éducation morale en tant que membre de la société. Un enfant ou un jeune à qui l'on n'a pas appris que la vie en société est basée sur le respect des autres, des exigences de moralité, des limites de comportement gagent d'une meilleure cohésion de paix, de stablité et de progrès....grandira sans base morale et finira en delinquant pour ne pas parler de paria.

    L'intimidation est une sorte ''appel au secours'' d'un jeune en perte de valeur morale. Certains de ces jeunes sont issu des familles détruites, souvent à problème, de familles monoparentales
    ou le père s'est retiré, soit pour des raisons de violences conjugales, d'alcoolisme, de drogues conjuguées, d'inceste, de chomage, etc. L'intimidation provient donc de ce jeune ou de cet enfant en mal de vivre, un enfant qui a subi jadis ou subi de la violence parentale, un enfant mal dans sa peau, psychologiquement et moralement déséquilibré, en perte de tout répère, en grand échec scolaire et né d'une mère défaitiste, elle même alcoolique..

    L'enfant qui intimide fait tout simplement ce que le Neurologue et Psychiatre Autrichien Sigmum Freud désignait par '' un transfert émotionnel vers autrui '' Il s'agit ici d'un manque d'amour parental et d'une absence totale de l'éducation morale qui en sont entre autres les causes les plus criades. On s'en prend donc aux autres..les plus faibles, afin de compenser sa frustration et répéter les gestes de violence vécu en famille.

    On voit donc l'embarras de l'État face à ce phénomène et du retard pris jusqu'ici pour légiférer. Nos sociétés sont donc confronté à ce dilemme que l'écrivain noir Martiniquais Aimée Césaire a appelé par '' une donnée à penser '' la question est, en dépit des droits qui ont été accordé à la protection de l'enfant et du jeune........mais pas les devoirs, la nation devra t-elle revenir aux bonnes vieilles méthodes de l'éducation morales de la jeunesse, en ré-introduisant la punition corporelle la correction et la fessée comme sanction communautaire? est-ce que légiférer constitue réellement une solution à ce fléaux? ou alors ne doit-on pas revoir certaines clauses de la charte des droits, de la protection et des liberté de l'enfant? et enfin que fait t-on alors des droits de ceux ou celles qui en sont les victimes?

    Je vous remercie tous..

    Joseph.Jacquis Nko'o Nnomo (ÉNAP-Montral)

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