PROFTRUDEL-HIVER 2012- PLACE À LA SEESION HIVER 2012 MAINTENANT-
Excusez Madame Binta mais maintenant il faut marquer la césure avec la session automne 2011-
Mais on garde précieusement pour qui voudrait commenter votre bonne réfllexion.
votre blogue Comme dans beaucoup de pays en voie de développement, l'analphabétisme est important au Sénégal et constitue un frein à la croissance.
Ce problème est particulièrement aigu dans les zones rurales qui sont défavorisées en termes d’infrastructures et de matériel à cet effet.Dans ces zones il est difficile d’inciter les parents à acheter du matériel scolaire. Ils sont souvent contraints de faire un arbitrage avec l’achat de biens économiques indispensables à leur survie.
Par ailleurs, les différents niveaux de classe n’existent souvent pas dans le même village. Les élèves sont ainsi contraints à se déplacer d’un village à l’autre afin de suivre les enseignements de la classe supérieure.
Au Sénégal, si le phénomène de l’analphabétisme touche l’ensemble de la population et toutes les classes d’âge, il touche de manière plus intense les femmes. Les inégalités sont effectivement criantes : 57% de la population est analphabète, dont 61% de femmes.
La contradiction réside en le fait que les femmes sont plus nombreuses à entrer à l’école mais du fait des mariages forcés, des activités domestiques, des croyances religieuses elles abandonnent très souvent leur scolarité.
Il est important de noter que les femmes constituent une force économique importante. Elles jouent un rôle essentiel dans l'économie par leur implication dans de nombreux secteurs: participation au commerce local et international ainsi qu’aux cultures agricoles; elles sont non seulement agents privilégiés de la survie et du développement de l'enfant mais aussi actrices des changements socio-économiques.
Le ministère de l’éducation et le ministère de la femme et de la famille doivent conjuguer leurs efforts afin de permettre aux femmes déjà très actives de s’instruire et ainsi d’améliorer leurs connaissances aux fins d’élargir leur contribution au développement du Sénégal mais aussi d’accéder à un meilleur statut social.
Commentaires
Une bonne fin d'année ...et la note qui viendra bientôt Binta.
Prof
'' L'Analphabétisme des femmes au Sénégal - par Binta Sylla ''
Bravo! et merci pour cette excellente chronique sur la condition des femmes Sénégalaises en proie aux effets dévastateurs de l'analphabétisme, qui me rappelle l'un des ouvrages de l'écrivain Albert Camus ''La condition humaine'' ou mieux encore la '' Bête Humaine ', si mes souvenirs de collèges sont encore bons. À mon avis, il est quasi déplorable de constater qu'une partie de la population dans les régions du monde aussi bien, dans les pays dits ''Sous-développées, ou en développement, ou en voie de développement '' et surtout en ce 3ème millénaire, puisse être exclue du droit à l'éducation.
À qui la faute? me dira t-on, Eh! bien, je blamerai a priori les gouvernements des pays concernées, qui malheureusement à tord ou à raison, n'ont pas compris que l'accès des femmes et des citoyens à l'éducation est une question fondamentale de survie et de développement social et économique. Le devenir d'un pays, d'une nation ne saura être garantie qu'a condition d'éduquer ses citoyens et cette éducation de la femme me semble une priorité dès leurs plus jeunes enfances.
La situation de l'analphabétisme au Sénégal n'est pas un cas isolé, bien au contraire, il faut y voir les effets néfastes des traditions et coutumes locales, qui ma foi, perdurent encore
au sein de sa population vivant dans les mapagnes et villages avoisinant. Le Sénégal est un état ou lislam et les peuplades d'origines musulmanes sont majoritaires. Les coutumes locales qui s'y pratiquent sont séculaires, certaines ont déja fait l'objet d'indignation et de condamnation par la communauté internationale ( c'est le cas des excisions ou des ablations à vif du clitoris des petites filles, soit disant pour des considérations venues d'un autre âge)
Les petites filles, selon les traditions qui se sont enracinées depuis des millénaires et qui s'y pratiquent encore de nos jours au sein de la polpulation inculte et ignorante des campagnes, sont quasi d'entrée de jeu, destiné au mariage.....
''Les filles ne sont pas nées pour aller à l'école, puisque l'école est seulement réservée aux garçons '' entend-on dire ici et l'a dans les familles.
Je déplore donc que les traditions ancestrales et les coutumes
et souvent au nom de l'islam, mettent en péril le devenir de la femme, car ne pas avoir accès au savoir et à l'éducation, est un processus qui à terme conduira à la perte, voire même à la déchéance sociale, économique d'un nation et j'ajouterai même, à une perte totale des valeurs morales que ses société crois réellement défendre. Un peuple inculte, est un peuple sans âme.
Les femmes, plus nombreuses et de surcroit porteuse d'une espérance de vie plus longue que les hommes, sont les fondatrices de nos civilisations, elles engendrent la vie, éduquent et sont les mères nourricières de nos enfants. Que pourra t-il advenir à une nation, si les femmes par l'ignorance des gouvernants Africains et des autres États du tier-monde, continuaient à se voir priver l'accès au savoir, à la connaissance, bref à l'éducation? La femme est un grand acteur du développement social et économique, elle a donc un rôle majeur à jouer dans nos sociétés (l'enfant dès son bas âge, verra son avenir compromis, si sa maman ne peux être à ses côté
pour l'accompagner dans son apprentissage de la lecture, de l'écriture et du calcul, des outils de base qui forge l'enfant pour sa vie de citoyen adulte -responsable)
Pour conclure, ne voit-on pas les bienfaits des femmes actives intellectuelles et éduquées et de surcroit, de nos jours au sein de la société et des institutions aussi bien nationales, qu'au niveau international. Le Libéria venait de reconduire à la magistrature suprême et pour un second mandat, une femme déja
plbicitée jadis, prix nobel de la paix, la sensibilité managériale de la femme, en plolitique ou dans le monde des affaires est aujourd'hui reconnue comme étant plus pragmatique et plus efficace que celle des hommes.
Le Sénégal se doit donc de le reconnaître et de rendre hommage à la femme, en clair, ce conseil vaut aussi pour le reste du monde ou la femme subie encore malheureusement l'injustice d'une exclusion au savoir et à la connaissance.
Je vous remercie.
Point de vue de Joseph.Jacquis Nko'o Nnomo (ÉNAP-Montréal -2012)