La coupe devrait être dans le "gras " !
(proftrudel Blog 1)
J’ai appris récemment que le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) Jeanne-Mance confirme des compressions de 7,5 millions de dollars qu’elle effectuera pour résorber son déficit. Ces compressions auront des conséquences graves puisqu’elles entraîneront 40 pertes d’emplois. Je vous rappelle que 45 % des citoyens qui dépendent du CSSS Jeanne-Mance vivent sous le seuil de pauvreté et que les compressions se feront sentir dans les soins à domicile et dans les centres d'hébergement. De plus, plusieurs personnes qui recevaient des repas à domicile (popote roulante) n’auront plus accès à ce service jugé essentiel.
Ce CSSS est situé au cœur du centre-ville, donc plusieurs groupes qui y vivent nécessitent une assistance dans divers domaines. Je me questionne sur la nécessité de réduire le personnel qui offre les divers services à la clientèle, surtout qui est fortement démunie sous prétexte de résorber un déficit budgétaire. Pourquoi les gestionnaires ne s’attaquent-ils jamais au « gras », c’est-à-dire en haut de l’échelle.
Le « gras » peut prendre plusieurs formes, il peut être carrément au niveau des budgets des cadres (bonus), est-il tant nécessaire d’avoir autant d’ « adjoints –d’adjointes»? Le gras peut encore être au niveau des formations de type « ressourcement ».
Je me questionne sur leur ordre de priorité réelle…Est-ce la qualité des services aux citoyens ou la « rentabilité » des services ? Bref on ne va pas seulement s’acharner sur la direction, puisque le gouvernement libéral a aussi sa part de responsabilité dans cette situation.
En effet, le présent gouvernement avait fait de grandes promesses en ce qui concerne l’augmentation du budget pour les soins de santé et pour les personnes âgées. Cette parole s’est limitée à l’étape de promesse, car si les budgets répondaient aux promesses faites par monsieur Charest, la précarité financière du CSSS serait résorbée.
ENP226216 (Clarence)