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Mourir dans la dignité, ENP -7328

Mourir dans la dignité

Une commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité est en cours depuis septembre 2010. Cette consultation générale tient lieu de débat concernant les htèmes de l'euthanasie, le suicide assisté et les soins palliatifs. Comment chacun des individus, selon sa condition médicale, sa qualité de vie, son droit de mettre fin à ses jours car ceux-ci demandes une dose de courage pour lequel nous n'avons pas su apprendre durant notre vie? Comment se fait-il que le thème de la mort est si difficile à discuter? La mort signe de tristesse, de chagrin inconsolable, de fin en soi. La mort est un sujet plus que tabou, il est complètement élimieé dans le cycle de l'humanité. Le processus de  fin de vie,, de deuil  est traversée et mis au rancart aussi vite que la fin du I POD. Nous le chanageaon dès que la pile est morte.

Mourir dans la dignité, comment pourrait-il en être autrement? Comment se fait-il que nous intervenants, gestionnaire de la santé avons-nous de la difficulté à faire face à la fin de vie? Comment ser fait-il que nous ne sommes pas les agents de changements et accompagnateurs de nos usagers, leurs familles dans cette fin de vie?

La loi de la santé et des services socioaux stipule à l'article 5,"toute personne a le droit de recevoir des services de santé et des services sociaux adéquats sur les plans à la foirs scientifique, humain et social, avec continuité et de façon personnalisée"

 

Commentaires

  • Le commentaire est reçu...mais faudrait identifier
    le...signataire ???????proftrudel

  • Nous voulons apporter notre contribution dans cette réflexion sur ce thème « Mourir dans la dignité » qui susciter tant de débat aussi bien dans le monde entier et plus particulièrement au Québec.
    Le Code criminel du Canada prévoit que l’euthanasie et le suicide assisté sont des actes criminels. Les chartes canadienne et québécoise affirment plusieurs valeurs, le respect du droit à la dignité de la personne et celui du droit à son intégrité. Le premier se rapporte à la valeur propre de la personne et recommande son respect pour ce qu’elle est. Le second s’applique à la protection physique et psychologique de celle-ci.
    A première vue, nous pouvons dire que la loi montre l’importance et la valeur qu’à une vie humaine, elle doit être respectée dans sa dignité.
    Cependant, par définition, l’euthanasie est un acte qui consiste à provoquer intentionnellement la mort d’autrui pour mettre fin à ses souffrances. Dans les pays où elle est légalisée, un médecin administre une dose létale d’un médicament. Alors que le suicide assisté revient à aider quelqu’un à se donner volontairement la mort. Cela, en lui fournissant les moyens ou de l’information sur la façon de procéder, ou même les deux. Dans les pays où le suicide assisté est légalisé, un médecin prescrit une dose létale d’un médicament. La personne est alors libre de le prendre et décide du moment où elle le fera. Le suicide assisté est différent de l’euthanasie parce que c’est la personne elle-même qui met fin à ses jours.
    Au Canada, comme dans la majorité des pays, l’euthanasie et le suicide assisté sont considérés comme des actes criminels. Cependant, certains États ont légalisé ces pratiques, ou l’une ou l’autre d’entre elles.
    Que dise les spécialistes de la santé, selon le code de la déontologie des médecins, dans ces articles 29 et 58, autorise le médecin dans un cas irréversible à consulter le patient ou son représentant légal avant qu’une décision ne soit prise. Le médecin doit assurer à son patient le soutien et le soulagement appropriés. La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) estime que le développement des soins palliatifs (soins prodigués dans une approche multidisciplinaire et destinés à soulager la souffrance (qu’elle soit physique ou psychologique) plutôt qu’à guérir et dont l’objectif est le confort de la personne) est le meilleur moyen d'accompagner un mourant. L'organisme s'oppose fermement au suicide assisté, mais serait favorable à l'euthanasie avec certaines conditions.
    Le président de la FMOQ, Louis Godin, croit que l'euthanasie pourrait être décriminalisée uniquement dans des circonstances exceptionnelles. « L'euthanasie ne devrait être que l'ultime étape permettant d'assurer des soins de qualité, et ce, dans la dignité et le respect de la personne. Selon sa vision des choses, les actes d'euthanasie devraient donc être exceptionnels, voire rarissimes », a-t-il déclaré.
    L'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) a tenu un discours similaire. Affirmant que le Québec accuse un retard important en matière de soins palliatifs. L'OIIQ accepterait que l'euthanasie soit décriminalisée dans les cas extrêmes uniquement, lorsque le malade peut s'exprimer et qu'aucun soin ne peut plus le soulager. Les infirmières ont cependant des craintes par rapport aux risques de dérive liés à une éventuelle légalisation.
    Si même les spécialistes sont partagés sur ce sujet, cela montre l’important de la vie, elle est irréversible.
    Quand on parle d’euthanasie, on se réfère le plus souvent à la dignité, au « droit de mourir dans la dignité ». Mais qu’est-ce que la dignité ?
    Quand il s’agit d’une personne humaine, et non d’un animal, la dignité ne peut pas se réduire à une question de santé ou de bien-être :
    Des gens peuvent être handicapés, malheureux, infirmes, et demeurer en état de dignité. Des parents peuvent avoir des enfants déficients, et pour rien au monde les traiter autrement que comme des êtres infiniment respectables ».
    La douleur insupportable, cette douleur qui détruit la personne nous apparaît certes comme quelque chose d’inhumain, d’indigne. N’oublions cependant que les progrès de la médecine vont aussi dans le sens d’une maîtrise de plus en plus grande de la douleur et que ces progrès sont tels que le médecin est aujourd’hui en mesure de proposer une autre voie, bien plus digne qu’un acte de mort, à savoir celle qui passe par la maîtrise de la souffrance.
    Pourquoi, dites-moi, irait-on tuer un souffrant dont on peut soulager la douleur, fût-ce, dans les cas les plus difficiles, par un coma artificiel ? Les psychologues et ceux qui accompagnent les grands malades en phase terminale savent bien que la demande d’euthanasie d’une personne souffrante signifie le plus souvent : « Quelle valeur ai-je encore à tes yeux ? »
    Peut-on répondre par un geste de mort à une telle interrogation ?
    La douleur peut être adoucie et soulagée dans un climat de soutien moral et affectif. Quand le médecin ne peut plus guérir, il peut encore soulager. Le moment est venu de passer de la médecine curative à la médecine palliative.
    Nous n’avons d’ailleurs appris que cette demande n’avait eu lieu qu’après le décès de mon grand-père. Mon grand-père est resté sur son lit pendant 3 mois dans un foyer. Son épouse est restée auprès de lui. Il avait régulièrement des visites de ses enfants et d’amis.
    « Avant son admission dans notre maison, Mon grand-père avait formulé une demande d’euthanasie. Cette demande n’est jamais réapparue.
    Voici un petit mot d’une de ses filles, reçu quelques jours après le décès du malade : « Un grand merci à vous tous pour votre accueil, votre compréhension et pour la compassion authentique qui vous anime pour réaliser, dans un tel respect, l’accompagnement des êtres en partance pour l’autre rive, comme vous le dites. Accompagnement et écoute de leurs proches aussi. Je suis reconnaissante que papa ait pu vivre ses derniers jours au sein de votre foyer. A aucun moment, grâce aux soins attentifs que vous lui avez prodigués et au respect que vous lui avez témoigné, je n’ai eu le sentiment de la moindre déchéance – chose qui lui faisait le plus peur – même si la maladie poursuivait inexorablement son œuvre. Je vous suis, du fond du cœur, profondément reconnaissante pour ce respect, cette attention et la chaleur humaine que vous lui avez offerts, à lui et à notre mère, apparemment si démunie pour affronter la séparation. Elle en ressort avec une grande force et une grande confiance ».
    Et qu’il s’agisse de médecine curative ou de médecine palliative, les règles éthiques restent les mêmes : le devoir de soigner inséparable du devoir d’être compétent, le refus de donner la mort, le respect de la personne malade.
    C’est d’ailleurs par respect pour la personne malade qu’il faut refuser aussi bien l’acharnement thérapeutique que l’euthanasie.
    Les soins palliatifs, c’est cela : accompagner ceux qui « partent sur l’autre rive », en accompagnant aussi ceux qui souffrent de les voir partir.
    Si l’on veut vraiment aider ceux qui souffrent, il faut résolument remplacer cette « pitié » par l’amour. Seul l’amour peut nous ouvrir à sa souffrance : je ressens certes une certaine « pitié » à le voir souffrir, au lieu de le trouver pitoyable, je le trouve malheureux. Je suis triste et désemparé face à sa souffrance. Il souffre, et je ne peux pas faire grand chose pour l’aider. Oubliant mon propre sentiment, je vais faire tout ce que je peux pour lui. Je vais m’efforcer de le rejoindre dans sa douleur. Je ne l’abandonne pas à sa souffrance, qui me paraît insupportable, j’essaye plutôt de l’alléger, autant que faire ce que je peux, en la vivant avec lui, en la portant avec lui. Je souffre avec lui. Je souffre pour lui.

    Memel Serge Yedmel
    Etudiant à l'ENAP
    Groupe 26

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