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Mourir dans la dignité

Pour l'aide au suicide, mais contre l'euthanasie volontaire!

 

           A propos de la différence entre l'euthanasie et le suicide assisté, il faut distinguer entre les arguments juridiques, éthiques et religieux. On ne peut pas simplement dire sans réserve qu'il n'y ait pas de différence entre les deux: dans un cas, c'est le patient lui-même qui prend sa propre vie (suicide assisté), alors que dans l'euthanasie, il est le médecin.

 

Il faut d'abord préciser pour quelles raisons (juridiques, éthiques ou religieuses), il en tire est arguments. Dans le domaine de l'éthique, on peut raisonnablement soutenir qu'il n'y a pas de différence entre les deux. Toutefois, dans le domaine juridique, il ya une différence entre l'euthanasie (que l'on appelle assassiner au premier degré d'une peine minimale d'emprisonnement à perpétuité) et le suicide assisté (qui n'est pas un homicide ou d'assassiner et dont la peine maximale est de 14 ans d’emprisonnement).

 

Dans le cas du suicide assisté, la cause du décès est le suicide du patient et le suicide assisté est en quelque sorte une forme de complicité (infraction de complicité). Mais depuis la tentative de suicide a été décriminalisé au Canada en 1972, cette complicité (infraction de complicité de suicide) n'a pas de sens, car cette infraction ne devrait exister que s'il ya une infraction principale.  Mais le suicide (ou tentative de suicide) n'est plus un crime depuis 1972. Donc, logiquement, il ne peut pas être toute forme de complicité dans le suicide. L'infraction d'aide au suicide est un non-sens.

 

L'euthanasie volontaire est considérée comme un assassiner au premier degré. Le médecin tue le patient (à sa demande) par la compassion pour soulager sa douleur et la souffrance. Il s'agit d'une violation de l'un des principes les plus fondamentaux éthiques et juridiques: l'interdiction de tuer un être humain. Nos sociétés démocratiques sont fondées sur le principe que nul ne peut enlever la vie d'une personne. La fin du contrat social est «la préservation des entrepreneurs" et la protection de la vie a toujours fondé le tissu social. Nous avons aboli la peine de mort en 1976 en réponse à la «préoccupations plus large public de prendre la vie par l'État.

 

            Même si l'euthanasie volontaire (à la demande du patient) peut, dans certaines circonstances, être justifiés moralement, nous ne pouvons pas a conclu que l'euthanasie devrait être légalisée ou décriminalisée. La légalisation ou la dépénalisation d'une telle loi exige que l'on prenne en compte les conséquences sociales de la légalisation ou la décriminalisation.

 

Le potentiel indéniable de la violence (en particulier pour les faibles et vulnérables qui sont incapables d'exprimer leur volonté) et le risque d'érosion de l'éthique sociale par la reconnaissance de cette pratique sont des facteurs qui doivent être prises en compte.  Le risque de pente glissante de l'euthanasie volontaire (à la demande du patient compétente) à l'euthanasie non volontaire (sans le consentement du patient incompétent) ou involontaire (sans égard pour ou contre le consentement du patient capable de discernement) sont réels comme l'a confirmé par la Commission de réforme du droit du Canada qui stipule:

 

 «Il ya, tout d'abord, un réel danger que la procédure mise au point pour permettre à la mort de ceux qui sont un fardeau pour eux-mêmes peuvent être progressivement détournée de son objectif initial et éventuellement utilisés ainsi d'éliminer ceux qui sont un fardeau pour les autres ou à la société. Il ya aussi le danger constant que le consentement du sujet à l'euthanasie ne peut pas vraiment être un »acte parfaitement libre et volontaire.

 

Je suis libre de choisir, libre de penser et aussi je veux être libre de décider de ma vie.  

 

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