la situation des immigrants
la situation des immigrants m'intéresse beaucoup parce que c'est un enjeux important pour la société québécoise et surtout c'est une richesse cruciale pour répondre aux objectifs démographiques fixés par le gouvernement du canada en ce qui concerne le taux de croissance, la répartition géographique ...ect.
moi je suis une immigrante et mon expérience du travail m'a permis d'être en contact avec d'autres immigrants de différentes nationalités. notre histoire d'arrivée au sol canadien diffère d'un immigrant à l'autre.Par contre, notre objectif d'immigrer est semblable c'est de trouver un emploi stable compatible avec nos diplômes universitaires et avec nos expériences acquises à l'étranger et aussi d'offrir un meilleur avenir à nos enfants. le ministère de l'immigration fait un effort incroyable au niveau de la séléction des immigrants afin qu'ils soient bien préparés pour s'intégrer au marché de l'emploi québécois ( selon la loi de l'immigration au québec, il y a une série de critères de séléction : voir www.immigration.ca)
mais malheureusemnet le rêve des immigrants séléctionnés se brise en mille morceaux, dés leurs arrivées, à cause de plusieurs obstacles dont on peut citer: la non reconnaissance des diplômes, le manque d'expériences à l'intérieur du québec, l'absence de réseaux de connaissances à l'intérieure du québec, la différence entre diplômes réglementés et diplômes non réglementés, l'existence du racisme caché...ect. En effet, la majorité des immigrants se trouvent dont l'obligation d'accepter n'importe quel emploi autre que celui visé afin de s'intégrer et d'acquérir une expérience québécoise et pour cette raison on trouve des ingénieurs et des médecins recyclés en chauffeur de taxi et en nettoyeurs des vitres, en caissiers ....etc.
les dérnières statistiques enregistrent de faibles taux de concordance études -emploi chez les immigrants formés à l'étranger. En 2006, environ 45% des immigrants formés à l'étranger établis au canada plus de dix ans travaillaient dans la meilleure profession correspondantes ou dans une profession équivalente, contre 42% des immigrants récents et 34% des immigrants trés récents.Cela montre bien que la situation des immigrants se détériore de plus en plus 1 .
Alors, le gouvernement va t- il réagir un jour face à cette situation intolérable? ou doit il informer les nouveaux arrivants de la vraie vérité des choses?
1-www.statcan.gc.ca/
hanane anajjar ( GR: 023)
enp 7505
Commentaires
Hanane,
Tes propos nouis font ouvrir l'oeil, réfléchir et regarder en dedans de nous !
Bravo pour la parole exprémée !
Prof
La situation des immigrants est certes deplorable mais reconnaissons quand meme les efforts deployes ses dix dernières années et gardons espoir. la situation s est améliorée. On voit de plus en plus des immigrants travailler dans des banques,entreprises comme Hydro Quebec,Bell , Poste Canada, Stcum ce qui etait vraiment rare.
Dans les années 90, savez vous combien d immigrant il y avait dans la fonction publique ,je vous met au défi de trouver les statistiques.
L'immigrant doit aussi envisager d autres avenues `que celui de l'employé. L entrepreunariat est une voie a considérer.
Prendre sa place au lieu d attendre qu on te le donne. L'équité en emploi voila une mesure de discrimination positive qui est un bon levier.
Je trouve ce blogue très intéressant et je pense que la plupart des immigrants font ou ont déjà fait face à des problèmes semblables. Comment tu le dis, la plupart des gens qui quittent leurs pays pour venir s’installer ici au Canada, c’est pour avoir une vie meilleure par rapport à celle qu’ils menaient dans leurs pays, mais la réalité est autre chose surtout en ce qui concerne l’intégration du marché du travail.
« Avez-vous une expérience canadienne ? » Telle est la question à laquelle tout immigrant à la recherche du travail doit répondre et si la réponse et non (ce qui est le cas la plupart du temps), la personne doit dire « au revoir » à ce travail car elle n’a aucune chance d’être retenu. Comment peut-on avoir une expérience canadienne si on n’a jamais travaillé ici et que l’on ne nous donne même pas la chance d’en acquérir ? Chaque chose à un début n’est-ce pas ? Donc pour avoir cette expérience, il faut bien commencer par travailler quelque part!
Ce que je n’arrive pas à comprendre jusqu’aujourd’hui, c’est que l’on demande une expérience canadienne, même si celle-ci n’a rien avoir avec le travail visé ! Je comprends que c’est aussi question d’intégration, mais je crois que c’est une perte de temps puisque la même expérience peut bien s’acquérir dans le domaine visé par l’intéressé. Disons que t’es médecin ou comptable et que juste pour avoir une expérience canadienne tu vas travailler comme nettoyeur des vitres; c’est quoi le rapport ? En quoi cette expérience va te servir quand tu voudras travailler dans ton domaine ? Cela n’a pas de bon sens !
A mon avis, je crois que l'on devrait privilégier la compétence, car étudier à l'étranger ou bien avoir une expérience professionnelle autre que canadienne ne veut pas dire qu'on est incompétent. Je proposerais aussi que le gouvernement instaure un système de stage pour les immigrants dont les diplômes ont été reconnus et que ce stage soit effectué dans leurs domaines de formation, afin qu’ils puissent se familiariser avec le système canadien avant d’intégrer le marché du travail ; comme ça ce stage leur servira d’expérience canadienne qui leur permettra de faire face à la compétition.
Marie Noëlla
ENP7505
Groupe 25 (Vendredi matin)