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L’environnement autour de la politique en cinq images

Caricature 1: http://www.ruefrontenac.com/beaudet/14039--ferme-ta-gueule-a

 

 

Les trois facteurs qui encouragent le cynisme actuel face à la politique et aux administrations gouvernementales.

 

Caricature 1 et 2 : Le monde politique est basé sur un système de débat. La supposition étant que en confrontant les idées ce sont les meilleures qui survivront aux débats. Cette façon de faire lié au système partisan additionné de la ligne de parti donne une image assez terne du pouvoir d’un député. De plus en plus, les phrases assassines, les images fortes sont utilisées par tous pour tenter de faire réagir et d’obtenir de la visibilité médiatique. Ce n’est pas pour rien que l’on appelle ça de la politique spectacle. Je ne sais pas vraiment qui cela peut bien intéresser à l’exception des premiers concernés eux-mêmes. Les politiciens qui se croient au centre des intérêts publics jouent un jeu de rôle teinté par la partisannerie extrême. Ce jeu qui est très souvent explosif, crée une partie de la destruction de l’intérêt. Si les citoyens veulent voir un mélodrame, ils aiment probablement mieux aller au théâtre. Sinon, ils peuvent tout simplement ouvrir la télévision.

 

Caricature 3 et 4 : Ceci m’amène au deuxième facteur, les médias qui ne parle toujours que de ce qui va mal. Lorsque quelque chose va mal, ou on soupçonne que ça va mal, les médias en font leurs choux gras pendant des semaines. Les éditoriaux, les chroniqueurs, les articles de fond son utilisé ont étire la sauce pour répéter et taper sur le clou. Certains condamné d’avance et blanchi dans un entre filet à la dernière page du journal. Mais chaque jour, les organisations, gouvernements et politiciens prennent des décisions qui ont souvent de très grands impacts. On ne peut lire que les points qui ont fait hurler l’opposition. Donc, les médias s’amusent à devenir critique de pièce de théâtre politique au lieu d’expliquer le fond des décisions et pourquoi les citoyens devraient s’y intéresser.

 

Caricature 5 : Voilà maintenant ce dernier facteur, le citoyen. Il est mal informé, désabusé et qui se plaint sur tout. Ce citoyen qui vote de moins en moins mais qui demande aux politiciens d’être presque surhumains. Ce citoyen qui ne donne aucune considération au travail et accomplissement de ceux-ci. Ce citoyen qui se fait une opinion sur un sujet par des rumeurs, des « oui-dires », des impressions. L’apparence, le style et la façon de faire des politiciens est devenu les aspects les plus importants, le contenu et les idées étant renvoyées en second plan. Ces citoyens qui ne pourraient même pas nommé leurs élus, qui ne vont jamais se présenter lors de consultation, conseil ou commission. Ce citoyen qui croit que peu importe la décision, les politiciens les volent de toute façon en se disant que avec ce que l’on sait, il y a probablement encore plus de chose qui sont cachés.

 

Voilà mon commentaire qui est très critique, mais dans cet environnement comment voulez-vous que les jeunes s’intéressent autant aux votes des élus que ceux d’Occupation double. Au moins ces derniers les font rêver. Plusieurs personnes de qualité ne veulent rien savoir d’entrer dans un système ou le travail et le contenu intellectuel n’est pas mis en valeur. Le citoyen ne s’impliquant pas, reçoit un peu ce qu’il mérite. Moins il va s’y intéresser, moins cela changement à son avantage. Mais que voulez-vous c’est tellement plus simple d’aller écouter Occupation double. Quelqu’un sait qui a gagné? Peut-être pourrait-il nous dire ce qu’il pense de la réforme en santé et en éducation?

Commentaires

  • Vu

  • Bonjour,

    À mon avis, le défi de la démocratie est de conjuguer entre le droit des citoyens à l’information et le devoir de la presse d’informer. Il est de la responsabilité morale de la presse de s’acquitter de son devoir d’informer, mais, l’enjeu de taille réside dans la manière d’informer. Comment informer sans déformer, dénoncer sans insulter, adhérer sans se diluer…

    L’électeur après l’échéance électorale redevient citoyen, ne pas voter n’enlève pas son droit de regard sur le politique. Pour ce qui est de l’administration publique, cette dernière doit rester neutre car elle appartient à tout le monde sans être la propriété de personne! Alors le politique et la presse doivent revoir leurs relations avec l’administration publique.

    Hamza Outmoune

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