Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Alcool au volant

                                                                

                                                           Alcool au volant

Alors que le temps des Fêtes approches, les parties de bureau et les réunions de tous les genres se multiplient et nombres de personnesse pose lces questions : Est-ce que je dépasse la limite d'alcool permise par la loi, le 0.08? Puis-je prendre ma voiture pour revenir à la maison? Finalement, on conclu que si et nous prenons notre véhicule.

Présentement, la limite d'alcool permise par la loi est de 0.08 par 100 ml. Lors d'un repaspar exemple, en consommantdeux verres en ddeux heures un adulte dont le poids estnormal peut prendre le volant.

En novembre, un nouveau projet de loi déposé par la Ministre des Transport du Québec Julie Boulet est présenté au gouvernement provincial à l'Assemblée nationale. Celui-ci vise à modifier le code de la sécurité routière et le règlement sur les points d'inaptitude en re-serrant les sanctions imposées pour l'alcool au volant.

Les conducteurs qui présenteront un taux d'alcoolémie égal ou supérieur à 0.05 gramme par 100 ml de sang verront sur-le-champ leur permis de conduire suspendu pour 24 heures. Cette mesure de 0.05gramme par 100ml de sangéquivaut à environ deux verres d'alcool.

Les mesures à l'égard des récidivistes de l'alcool au volant sont au coeur des dispositions du projet de loi qui touchent la conduite avec les facultés affaiblies. Dans tous les cas de récidives, le projet de loi prévoit la saisie du véhicule pour une période de 30 jours. Cette mesure s'ajoute à la suspention immédiate du permis de conduire pour 90 jours, à la révocation du permis pour trois ans dans le cas d'une première récidive et de cinq ans pour une seconde ainsi qu'à l'obligation de munir son véhicule automobile d'un anti-démarreur éthylique pour une période de deux ou de trois ans respectivement.

Par ailleurs, lorsque le taux d'alcoolémie sera supérieur à 0.16 % ou que le conducteur refusera de donner un échantillon de son haleine, celui-ci se verra appliquer les mêmes r`gles que dans le cas de récidive. Enfin, la récideve répétée avec un taux d'alcoolémie supérieur à 0.16% entraînera l'obligation d'utiliser l'anti-démarreur à vie.

Le plafond de 0.05% gramme est déjà en vigueur dans les autres provinces canadiennes. En Colombie-britanique, cette mesure est en place depuis 1979.

La Ministre espère par cette mesure abaisser le bilan routier et cibler les jeunes conducteurs fautifs car, sur l'ensemble des conducteurs de moins de 24 ans ayant perdu la vie dans un accident de la route, 43% d'entre eux présentaient un taux d'alcoolémie supérieur à la limite imposée par la loi.

Le Québec veut donc adopter la même ligne de conduite que les autres provinces canadiennes de même que dans trente états Américains où les jeunes conducteurs n'ont pas le droit de prendre à la fois de l'alcool et le volant. Si le projet de loi est adopté, ce sera tolérence zéro pour la consommation d'alcool lors des premières années d'émission des permis de conduire. Présentement, les nouveaux titulaires de permis d'apprenti et de permis probatoire sont déjà soumis à cette règlementation.

Les jeunes sont  titulaires de 10% des permis de conduire émis au Québec et 24 % d'entre eux sont impliqués dans des accidents de la route. La vitesse est en cause dans 47% des cas d'accidents mortels chez nos jeunes de 16 à 24 ans et dans 43% des cas d'alcool est en cause.

Quant aux jeunes de 16 à 19 ans, ils sont trois fois plus impliqués dans les accidents avec dommages corporels, les 20 à 24 ans deux fois plus et ont quatre fois plus de billets d'infraction. Donc plusieurs éléments indiquent qu'il faut agir puisqu'ils sont surreprésentés dans les accidents de la route.

Considérant qu'au Québec une certification et une formation sont obligatoire pour conduire une embarcation à moteur sur l'eau et un véhicule hors route tels que VTT ou motoneige, il est d'autant plus important de remettre en place le cours de conduite obligatoire pour les véhicules automobiles. Cette formation permettrait non seulement de former les conducteurs mais de sensibiliser davantage les jeunes et de mieux les encadrer.

 

 Yanika Bélisle, cours du mardi,Trois-Rivières

                                                                                                                                                     

Commentaires

  • L'article présente une série de fait que j'ai bien envi d'envoyer à mes jeunes amis. La réalité est que la loi ne devrait toucher que les jeunes de moins de 25 ans, ou mettre la tolérance Zéro à ce groupe d'âge.
    D'un coté, la réalité québécoise est toutefois différente de celle des pays anglophones voisins, le Canada et les E-U-A, car ils sont plus puritains, et religieux et on ne devrait pas comparer avec eux.
    D'un autre coté, la suggestion de remettre les cours obligatoires est très intéressantes, mais il reste que cette opportunité a permit a de nombreux jeunes dans les régions éloignés des centres de conduite de passer leur permit, jeunes qui conduisent généralement dès 12 ans...
    De plus, la responsabilisation de la jeunesse est un sujet de société et la meilleure solution reste, selon moi, une éducation plus préventive sur l'alcool au volant, dans les écoles, dès la fin du primaire. Celle-ci prend toutefois du temps à mettre en place.
    Ensuite, je pense que cette loi ne touchera que les derniers % de conducteurs alcooliques, car les plus dangereux sont ceux qui consommes plus que cela, mais les caisses de l'état sont vides, alors récolter quelques % de vie en plus de l'argent, c'est toujours gagnant.
    Enfin, j'ai personnellement un ami qui a utilisé durant 5 ans l'anti-démarreur....il a arrêté de boire, et cette expérience a été très enrichissante pour lui: il a préférer garder sa voiture avec l'anti-démarreur que la perdre...heureusement, il n'a jamais blessé quelqu'un, mais se considère responsable de son geste. Cette idée est la plus intéressante de l'article, car elle mélange une action coercitive et éducative par l'indicateur du taux d'alcoolémie de l'appareil.
    merci
    I. Michon

Les commentaires sont fermés.