Virage ambulatoire versus personnes âgées
l’administration Les principes et les enjeux de publique
administrationpubliquequebec
03/11/2009
À propos « Virage ambulatoire versus personnes âgées »
Blogue 2 :
Par JOYCE LAVOIE, groupe du ENP 7505
L’efficacité et la qualité totale sont des courants de pensée qui alimentent les remises en questions du système de santé, ou tout au moins, de sa gestion de service.
La fragmentation des services est dénoncée par la plupart des critiques comme un élément important d’inefficience et d’inefficacité. On nous décrit les effets négatifs de la fragmentation des services :
- accroissement des coûts à cause du niveau de services inapproprié aux besoins des patients.
- augmentation de la durée de l’hospitalisation secondaire à la détérioration de l’état des patients.
- augmentation du taux de complications des patients résultant de congé hospitaliers précipités, sans planification et sans suivi adéquats.
On remet souvent en question notre système de soins de santé. Répond-t-il à nos besoins?
Les soins à domicile, par exemple, sont souvent insuffisants pour répondre à la demande.
Souvent lorsque l’on obtient des services se ne sera pas toujours le moment où on en aurait vraiment besoin. Le manque de personnel font en sorte que l’on organise l’individu à l’horaire plutôt que l’horaire convienne à l’individu. De sorte que le Ministère de santé et des services sociaux se dit très préoccupé face aux personnes âgées car ceux-ci ont :
-L’accessibilité limitée aux services des soins à domicile.
-Le manque de service de soutien à domicile.
-Le manque de flexibilité et de coordination des services.
-L’absence d’évaluation des capacités des aidants pour la prise en charge de leur parent vieillissant.
-La déficience dans la planification des congés incluant la formation des proches aux soins à prodiguer et à la technologie à utiliser.
-Transfert de certains coûts financiers du système de santé vers les usagers des services.
Le gouvernement fait quoi pour la population vieillissante. Tout ce que l’on entend c’est les urgences sont débordées car il y a un manque de lits dans les soins actifs car ils sont occupés par des cas d’hébergement ou de gériatrie active. On peut compter le nombre de 43 patients en attente d’un hébergement sans compter les gériatrie actives. Tout compte fait ça équivaut à un département complet de soins actifs. On ne trouve que des solutions temporaires.
En Ontario le gouvernement Mc Guinty a investit dans le programme vieillir chez soi et la réduction des temps d’attente dans les salles d’urgence. Son programme est aider le plus grand nombre de personnes âgées à vivre de façon autonome et réduire les pressions qui s’exercent dans les salles d’urgence de l’Ontario. La province investit 272 millions dont :
-187,2 millions pour le programme vieillir chez soi
-60 millions pour renforcer les soins à domicile soutien à la personne et les services d’aide ménagère à domicile proposés par les Centres d’accès aux soins communautaires.
-22millions pour que les 14 réseaux locaux d’intégration des services de santé de l’Ontario puissent investir dans les solutions locales diminuant les pressions des autres nivaux de soins.
-3.5 millions pour que les équipes dirigées par du personnel infirmiers fournissent plus de soins aux patients des foyers de soins de longue durée et leur permettent d’éviter des transfert aux urgences.
De plus l’Ontario investit 1,1 milliards sur une base de 4 ans dans la stratégie vieillir chez soi pour :
- accroître les services de soins à domicile en augmentant le nombre d’heure de soins à domicile et supprimer les plafonds relatifs au soutien à la personne et à l’aide ménagère à domicile.
- Réduire les contraintes des autres niveaux de soins afin de réduire le nombre de visites à l’urgence.
- Maintenir des équipes d’intervention dirigées par du personnel infirmier dans les foyers de longue durée.
Ce gouvernement a pour pensée que les personnes qui occupent des lits de soins actifs dans les hôpitaux seraient mieux soignées dans un autre cadre.
Le Québec connaîtra un vieillissement démographique très rapide soit le deuxième en importance de toutes les sociétés industrialisées, après le Japon. Le plan d’action 2005-2010 du gouvernement du Québec annonçait un changement de cap majeur dans l’organisation des soins et es services. Les dépenses du programme Perte d’autonomie liée au vieillissement a augmenté de 25% en 1999-2000 et 2004-2005 pour atteindre 1.9 milliards de dollars. Cette injection n’a pas permis de modifier en profondeur la répartition des dépenses au sein du programme-services. En Allemagne une personne et ou ses proches aidants ont le choix entre deux formes de soutien :
1)la prestation en nature(pour compenser à la perte d’autonomie)ou
2)la prestation en espèces (allocation fixée en fonction de la perte d’autonomie)
Les deux formes de prestation valent pour le service d’aide à la personne et aux proches, et non pour les services professionnels. Lorsqu’elle est versée en espèces, l’allocation correspond à la moitié du montant qu’il en coûterait si on offrait les services.
Peut-on penser de transférer ce modèle dans notre système au Québec?
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