Pandémie A/ H1N1 vous dites ?
Mes convictions politiques ont drôlement été ébranlées par la succession de coïncidence et d’événements des derniers mois. D’abord l’éminence d’une pandémie de grippe mettant en danger la vie de la population jeune ou moins jeune qui en est atteinte. La pire crise économique depuis la grande dépression des années 30 combinée à quelques millions de doses de « tamaflu » destinées à la grippe aviaire dont la date de préemption vient à échéance dans quelques mois.
Simultanément se développe un marché pour la consommation de produits de désinfections, lingettes, masques chirurgicaux et le dernier né des mouchoirs antibactériens. La loi du marché voulant que la demande commande la production prend alors tout son sens avec les profits qu’elle engendre. La réserve du gouvernement du « en cas de pandémie » permet des affaires d’or à plusieurs fournisseurs de ces produits. Pourrait-elle être une stratégie afin de faire face à la crise financière ? Nous ne pouvons nier les investissements sans précédant dans nos infrastructure, récemment, afin de créer de l’emploi engageant du même coup les générations à venir.
A qui sert tout ce branle bas de combat sur un virus qui tue moins que la grippe saisonnière. Nous voici en pleine controverse sur la virulence de ce virus tout en nous rappelant le battage publicitaire faite autour de la grippe aviaire, l’ERV, le C difficile et le virus du Nil occidental. Certains seront d’avis, même les plus à gauche, que le battage médiatique alarmiste du gouvernement et des médias est exagéré, d’autres qu’il est important de tenir la population informée et d’envisager tous les scénarios pour éviter une catastrophe sanitaire. L’avenir de la génération future semble plus que jamais incertain puisqu’on parle d’une pandémie qui pourrait être plus dévastatrice que la grippe espagnole touchant de plein fouet cette fois femmes enceintes et jeunes adultes plutôt que les vieillards et la population à la santé fragile puisque ces derniers ont développés une certaine forme d’immunité, au cours de leurs existences, les protégeant contre le A/H1N1 .
Faudrait également se rappeler que bizarrement cette « pandémie » arbore une nouvelle définition, puisque désormais le nombre de cas atteint et le nombre élevé de mort ne serait plus l’indicatif nécessaire pour répondre à la définition de pandémie. Seul l’étendu des cas permet maintenant de déclarer la pandémie plutôt que l’épidémie qui s’étend sur plusieurs continents.
De cette menace « planétaire » qui se profile, notre gouvernement s’est positionné après de nombreuses tergiversation sur la production massive d’un vaccin contre le A H1N1 afin d’en assurer une disponibilité à toute la population et tenter d’éviter la catastrophe. Ce ne sont donc pas les profits financiers qui déterminent les limites de la commande, mais bien la nécessaire disponibilité du produit à toute la population sans en connaître les véritables « consommateurs ».
Tout semble irréaliste, rien ne semble apaiser notre peur collective. Les gouvernements défendent que la vaccination soit la voie incontestable afin de protéger notre sécurité, mais même entre eux le consensus semble absent. Les deux paliers de gouvernement, fédéral et provincial vont mettre à notre disposition des guides d’auto-soins pour faire face à la pandémie A/H1N1, pourquoi pas un seul, entériné par ces deux paliers ? Même scénario lorsqu’il a été question de la vaccination contre la grippe saisonnière. Certaines provinces auront le vaccin de la grippe saisonnière disponible en plus de celle du A/H1N1 et d’autres, comme au Québec, l’auront peut-être en janvier 2010. Le comble, apprendre que les essais cliniques ne seront pas terminés au moment du lancement de la campagne de vaccination. Nous deviendrons, les rats de laboratoire des compagnies pharmaceutiques avec lesquels nos gouvernements ont signé une immunité légale. Pour terminer, sachez que les actions prisent antérieurement pour nous protéger contre la grippe saisonnière, soit la vaccination, semble nous rendre plus vénérablement devant ce nouvel ennemi : «Des études récentes menées au Canada indiqueraient que les personnes qui ont reçu un vaccin influenza saisonnier durant les dernières années auraient possiblement un risque augmenté de faire une influenza avec le virus pandémique. ». Ce que nous croyons allaient nous protéger nous aura finalement fragilisé.
Vous ne serez certainement pas sans vous douter que de nombreux groupe de pression se font valoir : les travailleurs de la santé sont certainement un groupe non négligeable. Ils sont « l’armée » des soins de la santé qui devra intervenir en cas de désastre. Le ministre de la Santé, Yves Bolduc, tente par tout les moyens de rétablir la confiance en la capacité de l’état d’assurer des soins à la population dans un environnement sécuritaire pour ses professionnels en n'ordonnant pas le retrait automatique des infirmières enceintes malgré la pandémie de grippe A(H1N1) qui se pointe à l'horizon. Celui-ci et le président des médecins spécialistes, le dr.Barrette, ont publiquement prit position en disant qu’eux et leurs familles se feront vacciner. Tout est mis en œuvre afin de rassurer la population.
Un des signaux qui est clairement interprété et qui est très bien entendu est certainement l’inquiétude de la population sur les actions prisent rapidement par notre gouvernement afin d’avoir de disponible le vaccin mais surtout le manque de garanti sur la qualité du produit. Inévitablement un bulletin de performance en ressortira puisque des millions de nos impôts et nos taxes ont été investi. En gouvernance malheureusement les choix ne sont pas toujours au rendez-vous pour celui qui tient les rênes.
Au-delà de toute cette polémique, je me considère comme un vecteur de contamination par ma grande mobilité et par ma présence quotidienne dans un milieu où nécessairement circule des gens malades, l’hôpital. De plus je ne peux avec conviction dire que je suis en excellente santé et capable de faire face à ce virus. Je ne peux que confirmer que je ne suis pas malade actuellement mais mon hygiène de vie pourrait laisser une note loin de l’« excellente santé »: beaucoup de stress au travail plus que complet, des cours à l’université, des enfants et un conjoint, peu de temps pour le sport. Pour toutes ces raisons et parce que j’ai quand même plus peur de la grippe que du vaccin, à quelques heures du début de la vaccination, ma décision est prise, je vais me faire vacciner.
Liens de référence :
http://www.msss.gouv.qc.ca/sujets/prob_sante/influenza/index.php?accueil
http://www.phac-aspc.gc.ca/fluwatch/index-fra.php
http://les7duquebec.wordpress.com/2009/10/14/une-seule-crise-deux-ralites-bien-differentes/
http://www.publicsafety.gc.ca/serv/srch/search-fra.aspx?q=a+h1n1
http://www.publicsafety.gc.ca/prg/em/ccirc/2003/in03-002-fra.aspx
De : H. Jonas Gr.51 À : Rémi Trudel, professeur
Trois-Rivières Groupe du mardi PM
Commentaires
vu
N'est-ce pas surprenant qu'on ne nous ait pas informé d'une nouvelle grippe cette année? Sincèrement, je crois que la "pandémie" de la grippe A H1N1 a été joliment orchestrée par les entreprises pharmaceutiques du monde occidental. D'importants éléments n'ont jamais été expliqués clairement : le contenu exact du fameux adjuvant et ses effets secondaires. Je ne comprends pas la panique médiatique qui s'est emprise de certains pays occidentaux quand à chaque jour, des gens décèdent de la grippe dite "normale." Les résultats doivent être rendus publics, mais n'est-il pas intéressant d'apprendre que la Communauté européenne a décidé de poursuivre une entreprise pharmaceutique (fabricant) pour ce qu'elle considère comme étant l'un des plus grands scandales de l'industrie? Où est parti tout l'argent empoché et au détriment de quoi... ou de qui?