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Visite à l'assemblée nationale du Québec

Le 27 octobre dernier, j'ai eu la chance de participer à une journée fort spéciale avec le professeur Rémy Trudel et une quarantaine d'étudiants de l'ENAP. Effectivement, le 27 octobre, nous sommes allés passer la journée à l'assemblée nationale du Québec. La journée à commencer aux aurores. Monsieur Trudel nous avait donné rendez-vous à 6h00 devant les locaux de l'ENAP à Montréal. J'ai eu le privilège d'arriver au moment même où monsieur Trudel commençait à débarquer les provisions de sa voiture. Pour vous donner une idée, ça m'a pris une quinzaine de minutes pour transférer la nourriture qu'il avait apportée entre sa voiture et l'autobus voyageur. Il y avait assez de nourriture pour faire dix voyages comme celui que nous nous apprêtions à faire!

Vers 7h00, après avoir déjeuné et bu quelques cafés, c'est le départ vers Québec. Monsieur Trudel s'est chargé de l'animation pendant le trajet d'environ trois heures. En fait, monsieur Trudel a profité du temps de déplacement entre Montréal et Québec pour nous présenter un exposé sur la réalité des autochtones dans le contexte politico-légal Québécois. Fort de son expérience comme ministre québécois responsable des affaires autochtones, monsieur Trudel a su nous présenter la réalité vécue par les autochtones sur les réserves québécoises. Cette présentation permet de faire tomber les préjugés sont souvent véhiculés en lien avec les autochtones. Très intéressant de comprendre le contexte juridique particulier qui encadre les affaires autochtones. Je pense que l'aspect le plus enrichissant de la présentation de monsieur Trudel est qu'il nous fait part de ses histoires et anecdotes qu'il a vécu comme ministre des affaires autochtones. Ça nous permet de comprendre l'envers de la médaille et de réaliser comment les relations entre les représentants autochtones et les élus québécois s'opèrent dans la vraie vie.

Après ce trajet fort instructif, nous arrivons à l'assemblée nationale vers 10h00. Nous arrivons, en fait, en pleine période des questions. Nous nous installons donc dans l'espace réservé au public du salon bleu pour assister à cette période des questions. Ça nous a permis d'observer les échanges entre les élus des différents partis. C'est assez surprenant de réaliser à quel point ça semble être un jeu pour plusieurs députés. Les élus ne s'écoutent pas vraiment. Plusieurs députés sont entrain de faire autre chose pendant que leurs collègues sont entrain de parler. On constate aussi que le ton utilisé est loin de favoriser des échanges constructifs. Ça donne l'impression que le seul objectif, des interventions, est de faire perdre la face à son adversaire.

Après avoir observé pendant quelques minutes la période des questions, nous nous dirigeons vers le restaurant de l'assemblée nationale pour manger en compagnie de certains députés. Le député ma circonscription n'ayant pas répondu à mon invitation, j'ai pu parler avec plusieurs élus qui sont venus nous rencontrer. La discussion qui m'a le plus marqué est celle que j'ai eue avec Sylvain Gaudreault, ancien ministre des affaires municipales dans le gouvernement Marois. Nous avons eu une discussion fort intéressante sur la gestion des municipalités au Québec.

En après-midi, nous avons eu la chance de rencontrer François Gendron qui est député à l'assemblée nationale depuis 40 ans. J'ai vraiment trouvé son discours inspirant. Je suis sorti de cette rencontre en me disant que monsieur Gendron était député pour les bonnes raisons. En l'écoutant, on réalise qu'il tient réellement à faire une différence pour les électeurs de son compté d'Abitibi-ouest.

Après cette rencontre avec monsieur Gendron, lors de laquelle nous lui avons remis une plaque pour souligner ses quarante années à servir les citoyens québécois, nous sommes allés assister à la présentation de Fatima Houda-Pepin devant la commission parlementaire qui est chargée d'étudier le projet de loi 62 portant sur la neutralité religieuse de l'État. Ce fût fort intéressant d'entendre madame Houde-Pepin se prononcer sur l'importance d'encadrer le port de signes religieux dans l'administration publique. Je suis convaincu que le débat sur la neutralité religieuse de l'État est loin d'être terminé. Ce sujet sensible va continuer de faire couler beaucoup d'encre au court des prochains mois.

Nous avons par la suite pris le chemin du retour vers Montréal après une journée bien remplie! Évidement, monsieur Trudel s'est entretenu avec nous pendant une bonne partie du trajet. Nous avons aussi continué à approfondir notre compréhsension de la réalité des autochtones en visionnant un documentaire portant sur le sujet.

Merci monsieur Trudel d'avoir partagé votre passion pour cette institution avec nous!


Commentaires

  • Une réflexion qui s'impose avec de telles situations. Le publier sur un blog enclenche une réflexion
    nécessaire. Proftrudel
    Me faire connaitre votre nom à proftrudel@hotmail.com avec le titre de votre blog SVP

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