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AFFIRMATION 2: Dans les économies modernes moins d'État (moins de lois et règlements) est beaucoup mieux que trop d'État (État providence). Trop de droits rend l'État obèse et paralyse!

Dans un monde globalisé, désormais, les États échangent entre eux comme cela n'a jamais été auparavant, et cela dans tous les domaines. Ceci fait que de nos jours, la planète terre est devenu comme un gros village avec moins de barrières (lois et règlements) en termes économiques, douanières, politiques et voir financières. La création des différentes zones d'échanges régionales (ALENA, CEMAC, UE, MERCOSUR ETC..) est l'expression suprême de ce désir de diminuer le protectionnisme et ainsi encourager une nouvelle dynamique d'échange mondial.

Il est malheureusement connu de tous que la lourdeur bureaucratique dans la gestion des deniers publics rend le fonctionnement de l'Administration Publique obèse. Certes, cette lourdeur bureaucratique est dans le souci d'une meilleure gestion, cependant elle crée beaucoup d'inconvénient quand vient le moment de prise de décision rapide, efficace et efficiente. Du coup cette lourdeur bureaucratique devient ainsi un frein dans une bonne dynamique dans le traitement de l'information.

En effet, le fait qu'en Administration Publique, la lourdeur bureaucratique fasse que tout soit approuvé par un ensemble de règles et règlements en vigueur, cela constitue un obstacle dans la rapidité de traitement de l'information. Par conséquent, ceci ralenti le processus de prise de décision, ça engendre des retards de livraisons, ce qui pourrait nuire à l'avancement de dossier et aussi sur la qualité du service offert au citoyens-clients.

Aussi, la structure fonctionnelle de l'État en soi, est un obstacle au vu des niveaux hiérarchiques que constitue sont organigramme. En effet, les différents paliers par lesquels transite l'information ont chacun des aléas qui pourraient affecter le bon traitement de l'information. Tout ceci pour dire qu'en ayant moins de paliers par lesquels passe ladite l'information, il y aurait moins d'aléas et le temps de traitement serait aussi moins. Du coup, moins de lois et règlements accélèrent le traitement d'information et par conséquent favorise une rapidité d'échange commerciaux, de communication et d'entraide. Ce faisant, en ayant trop d'État, c'est-à-dire trop de lois et règlements dans les économies modernes, lorsqu'un différent survient, cela pourrait prendre des semaines voir des mois pour trouver une solution appropriée alors que parfois la solution appropriée tarde parce qu'il y a trop de lois et règlements.

La lourdeur bureaucratique, qui est engendrée par trop de lois et règlements est un frein majeur à l'initiative privée, à la création d'emploi et aux prises de décision rapide et efficace. Trop de lois et règlements décourage l'installation d'entreprise dans certaines régions, ces lois et règlements mettent trop de pression sur les entreprises et ces dernières sont parfois contraintes d'aller où les conditions sont moins contraignantes. Tout cela entraîne des pertes d'emplois et participe à l'augmentation du taux de chômage dans certaines contrées.

Pour terminer, trop de lois et règlements dans un État crée la méfiance des entrepreneurs qui voudraient s'installer pour ainsi participer à l'essor économique d'un pays. Il faut simplifier la vie des créateurs d'emploi qui sont les entreprises, en mettant moins de lois et règlements, car d'elles dépend le bien être de beaucoup de citoyen.

Au regard de tous ces méfaits de l’excès des lois et règlements communément appelé bureaucratie,
La modernisation de l’administration publique est un impératif catégorique dans un contexte de nouvelle gestion publique. Ainsi, une administration moderne et performante suppose d’abord la remise en cause de la taille de l’État comme le recommande Charbonneau (2011), par la rationalisation des dépenses publiques, la réduction des effectifs et l’élimination des déficits et faire face à l’endettement sans cesse croissant, au Québec 8% du budget est réserve au service de la dette soit le quatre poste le plus important. Les modalités telles que la privatisation ou les partenariats publics privés sont d’inspiration de la nouvelle gestion publique pour l’amaigrissement de l’État : « moins d’État, mieux d’État », telle est la vision néolibérale à l’approche keynésienne. Pour la nouvelle gestion publique l’amélioration de la qualité des services publics passent par la compétitivité entre les divers services. Ensuite, les employés publics doivent désormais être recrutés sur la base des contrats et leur rémunération doit être fonction de leur rendement comme au privé. Et enfin, la recherche de la satisfaction du citoyen-consommateur avec un slogan cher aux entreprises privées « le client est roi » devient le baromètre de l’action de l’administration publique et son credo l’efficacité c’est l’atteinte des résultats, l’efficience autrement dit faire mieux avec peu et la satisfaction du client qui doit recevoir un service de qualité. Pour faciliter ces réformes motivées par le courant de la nouvelle gestion publique le Canada s’est doté de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique en 2003, et le Québec la Loi sur l’administration publique et la Loi sur la fonction publique en 2000.

COMME EXIGENCE PARTIELLE DU COURS
ENP 7505 – PRINCIPES ET ENJEUX DE L'ADMINISTRATION PUBLIQUE

Travail présenté par : Abdou Rahmane MBAYE

MONSIEUR Rémy TRUDEL, Ph. D

AUTOMNE 2015

Commentaires

  • Bonne matière à réflexion ...!

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