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Les yeux grand fermés !

Séminaire sur l’administration municipale (Visite ville de Montréal, 26 octobre 2015) :

Titre du blog : Les yeux grand fermés !
Par Francois-Steve Sauve
Gestion participative et défense des droits
ENP-8007 , A-2015

Dans le cadre des activités parascolaires offertes au sein du cour « Gestion participative et défense des droits  », je me suis rendu (pour une 2e année de suite) à l’hôtel de ville de Montréal.

Cette visite est malheureusement partie du mauvais pied, alors que nous apprenions qu’il y avait eu intensification des mesures de sécurité et que cela aurait pour effet de nous empêcher d’assister en direct à la tenu de l’assemblée du conseil. Ma première pensée fut à l’effet que la participation citoyenne venait, une fois de plus, de prendre du recul. Je suis tout à fait sensible à la nécessité de mettre en place un processus pour protéger nos institutions démocratiques, mais je crois qu’il est exagéré de punir le peu de gens qui s’intéresse à la politique municipale et qui apprécieraient d’observer de plus près la démocratie en action. En effet, ne serait-il pas plus utile de gérer les cas d’exceptions? Prenons par exemple la sortie éducative à l’assemblée nationale, ou il y existait une méthode plus adéquate de contrôle, où l’on nous retirait nos cellulaires et autres objets dangereux avant d’assister à la période de question.

Nous sommes en droit de nous poser certaines questions en lien avec cette nouvelle obligation d’assister de manière virtuelle à la séance du conseil. De plus, la complexification du système de sélection des citoyens ayant le droit de poser des questions, ajoute assurément à la désillusion et au cynisme envers nos institutions démocratiques.

Par chance, je suis un des privilégiés à avoir été sélectionné pour poser une question au conseil municipal et j’avais une problématique à soulever aux élus de Montréal. Je m’implique depuis les derniers mois auprès d’une table de concertation qui lutte contre l’itinérance dans l’arrondissement Ville-Marie (avec l’aide d’une des E.M.R.I.I. du secteur). Mon intervention avait pour objectif de souligner l’importance du problème, de suggérer l’implantation d’un nouveau plan d’action axée sur les principes de la gestion participative et de demander un plus grand support financier de la part de la ville.

La réponse est venu de Mme Monique Vallée, la responsable du développement social et communautaire ainsi que de l’itinérance. Cette dernière, a avouée qu’il existe beaucoup d’organismes sur le terrain et que ces hommes et ces femmes qui en font parti étaient très impliqués. Elle a aussi mentionné que grâce à eux la ville possède un tableau précis de la situation, via ce que ce milieu appelle le ‘’dénombrement’’.

Mon inquiétude vient de la 2e partie de sa réponse ou elle mentionnait que la ville « allait ESSAYER de trouver de nouvelle piste de solution …» et ce sans préciser d’engagement en lien avec le nouveau plan d’action. Le sentiment sur le terrain est que les différents acteurs impliqués travail trop en silo, le nouveau plan d’action doit favoriser la mobilisation et assurer la mise en place d’actions plus concrètes.

La 2e partie de ma question (la complémentaire) concernait la possibilité d’obtenir d’avantage de financement et sa réponse était encore plus intrigante car elle a mentionné ceci :

« Le Gouvernement du Québec ayant augmenté le montant investi en santé mentale, je PENSE que cela POURRAIT se transformer dans la rue, ça PEUX faire une différence … »

« Le fédéral investi aussi dans les problématiques d’habitation et ces programmes POURRAIENT être remis en circulation, du moins on L’ESPÈRE …»

On peut dire que nous sommes loin d’un engagement clair. Je suis bien conscient qu’une seule intervention au conseil de ville concernant l’itinérance ne va pas tout changer, mais des réponses utilisant quelques verbes d’action tel que NOUS ALLONS, JE M’ENGAGE A FAIRE ou NOUS EFFECTUERONS UN SUIVI aurait eu pour effet de nous donner d’avantage confiance. Le tout m’a semblé d’avantage une réponse rapide auquel il n’y aura malheureusement pas de suite. La preuve est que 3 semaines se sont écoulées et que je n’ai reçu aucun appel de suivie de la part de la ville ou d’un de ses organismes …




En conclusion, grâce au principes enseignés dans ce cour de gestion participative et défense des droits nous serons mieux outillés pour défendre nous même les valeurs qui nous tiennent a cœur. Nous avons aussi mieux compris les différents leviers à notre disposition (Ex: Blog, les principes du financement-social via le site internet ‘’Haricot’’, la tenu de séminaire etc.…) pour oser croire à un type de société basée sur la participation citoyenne et l’égalité d’accès aux soins de base.

MERCI M. Trudel et a tout mes collègues de classe !





Francois-Steve Sauve
Gestion participative et défense des droits
ENP-8007 , A-2015

Commentaires

  • Pour mieux se défendre en affet ...!

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