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Quebec, societé démocratique ou de droit

Le Québec, une société démocratique ou de droit?

 

La turbulence qui règne depuis un certain temps sur la scène politique québécoise, turbulence provoquée entre autre par le refus du premier ministre et de ses collaborateurs de décider de la mise en place d’une commission d’enquête pour statuer sur les allégations de fraudes généralisées dans le domaine de la construction,  nous pousse actuellement à nous  interroger sur la quintessence de la démocratie et son effectivité.

La démocratie est définie comme étant le pouvoir du peuple par le peuple. Elle peut prendre plusieurs formes tantôt celle de la démocratie participative et aussi de la démocratie directe.

Dans plusieurs États modernes, la forme retenue est celle de la démocratie participative, c'est-à-dire la représentation du peuple par les députés au sein du parlement. Tel est le cas  pour notre belle Province.

Les représentants n`ont-ils pas pour mission de défendre l’intérêt de la population ou, encore, ne sont-ils pas au pouvoir pour garantir la bonne marche des institutions?

L’on observe de plus en plus dans certains États dit de droit, la confiscation du pouvoir du  peuple  par le parti politique majoritaire au parlement. Il n’est pas rare non plus de voir  les personnes élues sur la base d’un programme qu’ils ont présenté à la population lors de la campagne électorale de changer drastiquement, en toute quiétude, leur gilet. Cette situation entraine un sentiment de  méfiance du peuple qui se sent de plus en plus désabusé, voire trahi par les personnes qu’ils ont conduit au pouvoir. La question de la réclamation d’une commission d’enquête en est une belle illustration.

Il convient ici de s interroger sil s agit pour cette forme d’exercice du pouvoir  de la démocratie ou de la « parlementocratie »

Que dire alors de la pétition réclamant la démission du premier ministre et de la motion de défiance?

Cette situation n’est pas unique au Québec. Des exemples  peuvent se multiplier à traves les pays dits démocratiques tel que la France.

Nous constatons ainsi que c’est le discours juridiques qui régule les différents rapports dans notre société. Et ce par le biais du Parlement dont le discours sert non seulement à ordonner les rapports entre les citoyens, mais également les liens que ceux-ci doivent tisser avec les institutions républicaines.

C’est un fait assez remarquable qu’en dehors des périodes électorales, les initiatives populaires, la pétition et le référendum, restent les outils privilégiés de la démocratie. Il est à déplorer que dans les États euro-occidentaux, ces instruments de l’expression démocratique soient réduits à de simples exutoires des frustrations populaires. Il n’en serait autrement qu’en Suisse et en Californie où ses voies de recours du peuple souverain sont véritablement prises en considération.

En faisant ses observations, nous ne faisons que poser la question de la recherche d’une alternative à la situation où des gouvernements, élus démocratiquement dans des pays occidentaux, ne sont plus à l’écoute de la population leur commettant.

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