Victimes de pirates ??...On continue !
Pour tous les ENP-7505 du lundi soir, du jeudi matin à Montréal et les mardi PM à Trois-Rivières, notre site a été victime de piratage.
Quelqu'un qui possède notre identifiant a par mégarde ou intentionnellement SUPPRIMÉ tous nos blogs depuis trois ans. Qu'à celaà ne tienne
nous poursuivons le blog proftrudel2.
Pour les commentaires j'accepterais TOUT commentaire à partir de l'actualité qui permettra de faire ressortir des principes de l'administration publique vu en cours..
Vous pourrrez publier vos commentaires à partir du simili blog ci-contre.
Continuez de publier vos blogs ici avec copie papier au prof en classe.
Bonne suite et au plaisir de vous revoir au prochain cours
Proftrudel
Commentaires
Commentaire sur le blogue d’Hélène Manseau : L’imposition du baîllon par le Premier Ministre.
Par Nancy Gilbert, groupe du mardi, ENP 7505
Il est effectivement extrêmement inquiétant de constater l’ampleur de la dette québécoise. D’autant plus inquiétant que le gouvernement se vote le droit de faire un déficit budgétaire, qui aggravera encore plus notre situation financière.
En même temps, cette situation confirme le principe de l’accroissement continuel des dépenses publiques tel que décrit par Wagner.
Mais jusqu’où pourrons-nous continuer dans cette voie?
Nous ne pouvons pas, comme citoyens responsables, penser que l’assainissement de nos finances n’est que la responsabilité du gouvernement. Il faudra faire des choix douloureux et des sacrifices pour y arriver.
Nous ne pouvons pas continuer à toujours vouloir plus des services et penser qu’il n’en va pas nécessairement d’un accroissement des dépenses.
L’administration publique a la responsabilité de donner accès aux droits que notre société s’est donné, mais avons-nous toujours les moyens rattachés à l’exercice de ces droits?
Nous serons bientôt à l’heure des choix difficiles si nous voulons à la fois conserver nos services mais également adresser des solutions à la dette publique dans le respect des générations qui nous suivent et qui revendiquent eux aussi, le droit à l’accès aux services sans porter tout le poids de la dette accumulée par les générations antérieures.
Commentaire sur le blogue Justine Veillette : L’équilibre entre la science et l’art : quand deux droits s’affrontent.
Par Nancy Gilbert, groupe du mardi, ENP 7505
Ce blogue porte sur l’adoption en juin dernier de la loi 49 portant sur la représentation des RTF et certaines RI et sur le régime de négociation d’une entente collective.
Auparavant, les lois 7 et 8 empêchaient la reconnaissance du statut de salarié, notamment pour les responsables des RI et des RTF. Toutefois, un jugement de la Cour supérieure a invalidé ces deux lois.
La loi 49 vise donc à instaurer un régime de représentation pour les RTF et certaines RI visées par la loi, ainsi qu’un régime de négociation d’une entente collective les concernant.
Cette nouvelle loi pourra donc permettre l’accès à certains avantages, tel un régime de retraite, de congés, etc.
Cette situation met en lumière jusqu’où l’état doit s’impliquer et étendre son rôle.
Ces types de ressources ont été crées afin d’offrir des milieux d’hébergement non institutionnels à des clientèles diverses, afin de donner des services avec un caractère plus familial qui faisait défaut aux milieux institutionnels de nos établissements.
Le lien qui unissait ces ressources avec les établissements était fait sous une forme contractuelle, spécifiant les rôles et responsabilités respectives de chacun. Elle permettait à un établissement de confier le gîte, le couvert et les soins d’assistance à une ressource, tout en conservant la responsabilité du suivi professionnel.
Depuis le début des années 2000, les associations de ressources ont négocié au fil du temps avec le gouvernement leurs conditions d’exercice. Ces négociations ont clarifié et uniformisé les éléments de leur condition d’exercice entre les établissements du réseau.
Cela a de beaucoup complexifié la gestion de ces ressources.
Cette nouvelle loi quant à moi va trop loin dans l’implication de l’état; elle ajoutera des dépenses supplémentaires (participation au fond de retraite, octroi de congés, etc) sans qu’il n’y ait d’impact au niveau des services rendus à la clientèle hébergée dans ces ressources.
A vouloir trop d’avantages monétaires, et en augmentant les coûts reliés, cela découragera sans doute les établissements à aller de l’avant dans le développement de ces ressources, et pourra faire en sorte d’aller plutôt sous forme de partenariat public-privé avec des ressources privées avec qui il deviendra beaucoup plus simple de faire affaire, sans que cela ne lie les établissements de façon rigide. D’ailleurs, le rôle que se réserve les agences avec l’article 55 de la loi, avec un pouvoir accru de surveillance fera en sorte de limiter le pouvoir des établissements quant à ses possibilités de modifier l’entente spécifique, y mettre fin avant l’arrivée du terme ou empêcher son renouvellement sans avoir obtenu l’autorisation de l’agence. Il y a donc pour moi une zone d’inconfort dans les rôles et responsabilités respectives de l’agence et des établissements.
Je pense qu’à trop vouloir d’avantages, le réseau des ressources courre peut-être à sa perte.
Commentaires sur
L’équilibre entre la science et l’art : quand 2 droits s’affrontent
Dans son article sur l’adoption de la loi 49, Mme Justine Veillette aborde ses craintes face au contenu de l’entente collective qui sera négociée entre les propriétaires de ressources intermédiaires ou de type familiale et le gouvernement. Elle s’inquiète principalement de l’impact de cette négociation sur les enfants qui y vivent. Ces enfants qui sont déjà traumatisé parce que nous avons dû les retirer d’un milieu non approprié.
Je comprends très bien son inquiétude. Je pense cependant que le droit des enfants sera priorisé par notre gouvernement parce que l’existence même des ressources vise à procurer aux enfants un milieu où ils seront en sécurité et qui répondra à leurs besoins. Il s’agit de sa mission fondamentale. Tout comme les conditions de travail des employés du réseau de la santé ne vient pas à l’encontre des droits des clients qu’il reçoit, cette nouvelle entente sera à mon avis négocié dans le respect de sa mission première soit d’offrir un milieu approprié aux personnes qui y habitent. Les droits des clients que nous desservons doivent et devront toujours être respectés. Ces droits sont garantis par la charte des droits et libertés de la personne. Nous ne pourrons accepter un droit à un employé s’il vient brimer le droit de notre client. Cependant nous seront conviés à un nouveau défi. Ce sera à nous de l’administration publique de trouver comment nous pourrons arrimer ces deux droits.
Diane Marcotte
Groupe du mardi pm ENP 7505
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Encore de nouvelles entités publiques?
Dans son article sur la création de nouvelles entités publiques, M Yvon Douville nous exprime son opinion tant qu’à la pertinence de trois nouvelles entités nouvellement crées. Le choix du gouvernement lui apparaît justifiable et dans l’intérêt de la population. Il relate cependant que la création de ces entités doit faire l’objet d’une étude approfondie et répondre à des besoins. Je n’ai pas l’expertise pour déterminer jusqu’à quel point ces entités sont pertinentes, je me demande cependant si nous avons les moyens de nos ambitions, des droits que nous nous sommes mutuellement accordés? À mon avis dans très peu de temps, le peuple aura des choix à faire. Avons-nous toujours les moyens de ces droits? Non, si nous voulons léguer à nos descendances futures des finances saines.
Diane Marcotte
Groupe du mardi pm ENP 7505
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« Rétention des infirmières et infirmières auxiliaires : Dépense ou investissements dans la pénurie »,
Mme Joyce Lavoie, dans son article, nous entretient sur les mesures mises en place par le ministère pour valoriser les infirmières. Ces mesures sont principalement monétaires et s’appliquent aux infirmières et infirmières auxiliaires de plus de 35 ans de services ou encore aux nouvelles pendant les trois premières années. Elle s’interroge sur nos moyens de rétention pour les infirmières et infirmières auxiliaires de 4 à 35 ans de service.
La pénurie de personnel est grandement préoccupante pour l’ensemble des titres d’emploi. Il est vrai que la profession d’infirmière est durement touchée et que le réseau de la santé dans notre contexte actuel est loin d’être attirant.
Je ne crois pas qu’il y a qu’une solution au problème de pénurie. Nous devrons agir sur plusieurs niveaux si nous voulons tirer notre épingle du jeu. Réorganisation du travail, modification des horaires de travail, conciliation travail famille, valorisation du travail, valorisation du réseau…..Si l’aspect monétaire peut-être un incitatif, je crois qu’isoler il peut avoir l’effet contraire. Nous devrons être très inventifs pour faire face à la pénurie. Tant qu’à notre personnel à l’aube de la retraite il est inexact de penser qu’il n’est pas réceptif au changement. Je connais des personnes qui sont encore aussi passionnées qu’à leurs débuts et que quand nous pouvons leurs traduire le sens du changement, elles sont de bons moteurs à ce changement.
Diane Marcotte
Groupe du mardi pm ENP 7505
Ce commentaire se veut une réflexion à la suite du forum paru dans le journal La Presse du 24 octobre 2009 « Pour qui voter? Le moins sale? »
Vous êtes à la fin d’un parcours scolaire et vous décidez d’entreprendre des études supérieures. Fier d’accéder à la Grande École d’Administration Publique (ÉNAP), vous marchez la tête haute, votre entourage vous félicite de ce bel événement.
Avec toute la médiatisation qui paraît actuellement concernant, entre autres, les élections municipales, les dirigeants de l’administration publique n’ont pas la cote. Étudiante à l’ÉNAP actuellement, je n’ai pas très envie de dire haut et fort que j’étudie en administration publique et dans quelle galère je m’embarque.
Pour nos proches, une once d’espoir naît à l’horizon croyant que si nous accédons à des postes de décideurs nous saurons faire mieux. Il en va aussi pour les actuels dirigeants. Ils sont le frère, la sœur, l’ami en qui les proches ont fondé l’espoir d’une administration publique saine. Au bout du compte, faire les choses « au meilleur de notre connaissance » et ne pas succomber à la tentation est l’œuvre de tous bons leaders responsables de la gestion publique.
Sous les projecteurs, le moindre faux bond y sera analysé par toute une population qui, à répétition, aura été soumise à plusieurs administrations trempées dans des situations inacceptables laissant un goût amer envers le système actuel. Tout dirigeant en administration publique devra vivre avec l’idée que plusieurs risquent de le rendre responsable d’une mauvaise gouvernance publique, avec ou sans fondement.
La tâche qui nous attend, futurs gestionnaires publics, n’est pas simple. Redorer l’administration publique est un défi constant. À preuve, une mauvaise, presse et tout est à recommencer. La confiance des gens n’est jamais acquise. Elle se gagne durement et est si vite détruite. Prenons note de ce qui se passe actuellement dans la cour des GRANDS afin d’en tirer une leçon. Ajoutons-les à nos connaissances afin d’éviter tout guêpier pour ainsi vivre avec la conscience tranquille d’avoir pris des décisions éclairées et réfléchies dans l’intérêt public.
Brigitte Gauthier Perron
Groupe du jeudi am ENP 7505