Sortir de sa zone de confort, c’est aussi une opportunité de se développer!
À l’hiver 2012, la directrice des soins infirmiers de mon établissement, Mme Louise Châteauvert, a fait germer en moi l’idée de faire une maitrise en administration publique. Nous avons souvent besoin du petit « coup de pouce » de quelqu’un qui croit en nous pour nous encourager à sortir un peu de notre zone de confort. Pour moi, il est venu de la part de cette inspirante personne et croyez-moi, je lui en suis très reconnaissant.
C’est donc à l’automne 2012 que j’ai franchi pour la première fois les portes de l’École nationale de l’administration publique du Québec (ENAP). C’est en plein cœur du Plateau Mont-Royal que j’ai donc poursuivi des études de 2e cycle universitaire au cours des 5 dernières années.
Il s’agit en effet de cinq années d’un engagement imposant, puisqu’en travaillant à temps complet comme gestionnaire dans le réseau de la santé et des services sociaux, j’ai choisi de progresser à raison d’un cours par session. Et encore, j’ai laissé passer deux sessions sans inscription lors de la grande réorganisation du réseau de 2015.
Actuellement, je suis à faire mon séminaire d’intégration des connaissances puis un dernier cours l’hiver prochain marquera la conclusion de cet engagement. Il aura s’agit d’un projet qui m’a permis de me développer significativement, permettant le développement de mes différentes habiletés de gestion. Et par le fait même, ce projet m’a permis d’accroitre mon employabilité.
En effet, j’estime que l’obtention de mon diplôme de 2e cycle universitaire viendra également bonifier mon potentiel d’employabilité. Quand je pense à un projet de développement de carrière, je souhaite surtout me permettre de ne pas stagner dans un plateau tout en continuant de contribuer pour le bien collectif.
Sur ma route académique à l’ÉNAP, j’ai eu l’opportunité de croiser de nombreuses personnes qui ont marqué mes apprentissages. On pense spontanément aux professeurs, mais il y a également une richesse et une diversité inspirante chez les collègues étudiantes et étudiants. L’ensemble de ces personnes ont contribué au développement de mes connaissances.
Vous en conviendrez, parfois il arrive qu’on peine à trouver du sens dans nos actions quotidiennes ou qu’on frappe un « mur » professionnellement parlant. Les enseignements de Dominique Morneau m’ont permis de prendre conscience que ce que l’on nourrit en soi est un élément essentiel pour favoriser notre développement personnel et déterminer l’orientation de nos actions. Ce que l’on nourrit, c’est ce qui croît… J’alimente le meilleur ou le pire? Il est essentiel de se poser régulièrement la question, qu’est-ce que je nourris? J’alimente ce que je souhaite ou l’inverse? Sachant que ce qui va croitre, c’est ce que j’alimente. D’où la nécessité de s’ancrer dans des projets constructifs et de s’activer à construire ensemble.
Cette maitrise m’a conduit à faire la paix avec l’aspect de la reddition de compte. En effet, j’ai intégré que la gestion financière demeure un élément fondamental de l’exercice de l’administration publique, on ne peut s’en soustraire. Par son rôle, l’administration publique est fiduciaire de l’argent des contribuables québécois et ceci vient avec une importante responsabilité.
À l’ENAP, on m’a enseigné que la mobilisation des employés est un facteur important qui contribue à l’amélioration du climat de travail. Les réalités contemporaines de gestions sont maintenant à créer des espaces de collaboration et la participation de toutes les parties prenantes.
J’ai aussi appris que l’embauche d’un employé est un moment crucial pour l’établissement de la collaboration éventuel de ce dernier et de la prestation de travail attendu, mais le développement des compétences en cours d’emploi est un outil extrêmement puissant pour permettre à l’employé de contribuer pleinement à l’atteinte des objectifs de l’organisation.
De plus, favoriser le développement des compétences, des connaissances et des habiletés des employés dans une organisation est une excellente façon de motiver et de mobiliser les ressources.
J’ai envie d’ajouter que j’ai été marqué par une phrase énoncée par un de mes professeurs, Jean-Claude Laurin. Il s’agit d’une phrase si simple, mais fort signifiante… « Le plus important n’est pas tant ce qui nous arrive, mais ce que l’on fait avec ce qui nous arrive »! J’ajouterais qu’il est souhaitable d’avoir du plaisir et de la satisfaction tout au long du parcours plutôt que d’espérer celui qui viendra à l’atteinte de l’objectif.
J’aurais beaucoup encore à dire, mais je vais terminer en énonçant que bientôt je vais conclure cet engagement académique qui va m’octroyer une maitrise en administration publique et que malgré les renoncements inhérents à la démarche au cours des 5 dernières années, il ne me viendrait pas à l’idée de regretter le chemin parcouru.
Dring… Dring… Dring… Pardonnez-moi, le téléphone sonne… On m’offre une promotion… Un nouveau défi professionnel s’offre à moi et fort des connaissances acquises et des habiletés développées, je me sens prêt à sortir encore une fois de ma zone de confort!
Steeve Gauthier - 7 novembre 2017
Commentaires
Un parcours qui tire toute sa richesse de la volonté et la détermination de celui qui choisit d'investir dans la connaissance.. Bonne suite Steeve...cadre !