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  • Bilan de ma formation à l’ENAP

    Lorsque j’ai débuté ma carrière de policier il y a 25 ans, j’étais loin de me douter que je deviendrais un jour gestionnaire. Pour moi, devenir gestionnaire faisait en sorte que je n’étais plus policier.

    Rapidement, j’ai découvert un intérêt pour diriger les gens, prendre le contrôle d’une situation compliquée et coordonner les ressources. Alors que je profitais d’une opportunité d’agir comme superviseur par intérim, je me suis inscrit à un certificat en gestion des organisations policières à l’UQTR. Dès le premier cours, j’ai découvert un intérêt pour la gestion et l’apprentissage en général.

    Une fois le certificat complété, j’occupais déjà un poste de superviseur. J’ai par la suite effectué quelques cours en tant qu’étudiant libre jusqu’à ce que mon mentor de l’époque m’encourage et me convainc de m’inscrire à la maîtrise en administration publique à l’ENAP. Encore une fois, j’avais l’impression de m’éloigner davantage du travail de policier mais mon engouement pour la gestion et le désir d’en apprendre davantage mon incité à m’inscrire au programme de maîtrise. De plus, j’avais l’impression que la marche était d’autant plus élevée puisque je possédais qu’un certificat. Je fus alors admis en fonction de mon expérience de travail et mes responsabilités de jeune gestionnaire.

    Tout au long de mon parcours, pendant que je suivais mon cours de la session en cours, je faisais des liens entre le cours et le travail. Plus j’avançais dans mon cheminement et plus je vivais des situations qui me permettaient de faire des liens avec les cours suivis.

    Aujourd’hui, en faisant le bilan de mes apprentissages, je réalise que tous les cours suivis dans le programme ont un sens. Il arrive parfois que pendant la poursuite d’un cours, on se questionne sur la cohérence avec la réalité de l’administration publique et/ou le programme. Cependant, au final, je réalise qu’il y a un lien entre chacun des cours et que c’est cours forment un tout. Ils s’imbriquent tous un dans l’autre.

    Au moment de suivre le cours sur les technologies par exemple, il me semblait isolé des autres cours du programme. Cependant, j’ai rapidement fait le lien avec la planification stratégique, la gestion du changement, et la gestion par résultat notamment.

    Nonobstant les cours offerts au programme, un des points forts est la qualité des professeurs. La majorité des professeurs ont un bagage riche en expérience et fort intéressant qui vient ajouter au contenu du cours et ce, sans compter la qualité des divers conférenciers invités. Dans certains cas, il y a plus d’apprentissage à acquérir par le bagage d’expérience du professeur que le contenu du cours. Ce bagage d’expérience vient faciliter l’assimilation des apprentissages avec la réalité organisationnelle.

    Un autre élément important qui s’ajoute à la formation et la qualité des enseignants est le partage et les échanges avec les autres étudiants. L’ENAP nous permet de fréquenter des professionnels de la fonction publique des trois paliers gouvernementaux. Les échanges entre les étudiants sont également très enrichissants et formateurs et viennent complémenter les apprentissages. Que l’on soit du fédéral, provincial ou municipal, nous avons des réalités qui se ressemblent et il est très intéressant et enrichissant d’échanger sur des problématiques vécues mais également sur les meilleurs pratiques.

    Finalement, je ne peux dresser qu’un bilan positif de mon parcours à l’ENAP. Malgré mon hésitation du départ, je ne regrette pas la décision d’avoir suivi le programme de maîtrise. Après ces années d’efforts et de sacrifices, j’en sors grandi. L’ENAP m’a permis de développer un réseau professionnel incroyable. Je suis aujourd’hui convaincu d’être un meilleur gestionnaire possédant un plus grand éventail d’outils me permettant de mieux accomplir mon rôle.

    Un seul bémol. Mes obligations professionnelles m’ont obligé à un certain moment donné de mettre sur pause la poursuite du programme. Après du recul, il m’aurait été plus profitable de compléter le programme sans cette interruption.

    Sylvain Chevalier