Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

PAS TOUJOURS FACILE...

Pas toujours facile d’être responsable des communications et des relations médias au Service de police de la Ville de Montréal
Montréal, le 7 mars 2016

Le commandant Ian Lafrenière a d’abord été agent relationniste de 1996 à 2005, puis sergent responsable des relations médias entre 2005 et 2012. Depuis 2012, il est le patron de la section des communications et relations médias. Nous l’avons rencontré dans le cadre du cours : Communications publiques, interactions médias et prise de décisions à l’ÉNAP le 19 février dernier. Il nous a informés qu’il avait eu une semaine plutôt mouvementée suite aux bonis versés aux cadres de la SPVM. Il est important de ramener les faits dans le contexte et de réagir rapidement. Il est interpellé par une multitude d’appels et de demandes d’entrevue tous les jours. Parfois, il ne sait pas toute l’histoire, mais il se doit de réagir rapidement sinon la nouvelle se propage et elle prend des proportions démesurées. Les gens se disent que si la nouvelle a passé à la télévision, c’est parce que c’est vrai, mais il y a toujours deux côtés à une histoire.

Le journaliste Pierre-André Normandin a écrit un article dans la presse le 15 février sur la SPVM et le malaise des bonis reliés aux quotas. : Le SPVM a introduit un nouveau programme de bonis pour ses cadres. Ceux-ci sont attribués en fonction de l’atteinte des objectifs stratégiques fixés par la direction du corps policier. L’un d’eux touche le nombre de constats et l’ « établissement d’un minimum par agent ».

Vous comprendrez que cet article a fait réagir fortement le président de la fraternité des policiers de Montréal, monsieur Yves Francoeur. Pour eux, il n’est pas question que les cadres obtiennent des bonis sur la performance des policiers. D'ailleurs, un grief a été déposé contre le directeur Philippe Pichet, responsable de l’ensemble des policiers de la ville de Montréal. Cette histoire a eu des échos jusqu’à l’Assemblée nationale. Monsieur Lafrenière a avoué que la semaine a été difficile. Il a dû répondre à de nombreuses questions des journalistes. Il est un expert dans son domaine et il s’est très bien comment retourner la crêpe à son avantage. Dans ce cas-ci, le malaise n’est pas terminé, mais il y aura toujours quelque chose d’autre dans l’actualité pour alimenter les réseaux sociaux. Les temps ont changé et il faut s’adapter à la nouvelle réalité.
Pour en savoir plus Nathalie Lavoile
514-742-6666

Commentaires

  • Voilà bien un communiqué #2 pour... Communications publiques, interactions médias et prise de décision Hiver 2016 Madame Vallières !

Les commentaires sont fermés.