La ville intelligente et numérique
La ville intelligente et numérique
Un projet qui vise à changer la qualité et la prospérité économique des citoyens et citoyennes de la ville de Montréal. Est-ce possible, réalisable et comment? C'est une question que beaucoup de Montréalais se posent.
En octobre 2013, Montréal a été nommé parmi 400 candidats, le 21ème métropole intelligente par l'Intelligent Community Forum (IFC). Le maire élu, Denis Coderre, en novembre 2013 s'est donné comme mandat de positionner Montréal parmi l'une des cités les plus branchées de la planète terre comme Amesterdam, Lyon, New York, Barcelone etc.
Afin de réaliser le projet de la ville intelligente et numérique, la Ville de Montréal a définit sa stratégie en 2014 et a fait une présentation le 29 janvier 2015. Voici quelques données importantes.
Quel but se trouve derrière ce projet? En effectuant ce méga plan, la Ville de Montréal vise de rallier les piliers sociaux, culturels et environnementaux via une méthode systémique qui mettra en relation la gouvernance participative et la gestion des ressources naturelles. Cette liaison tentera de satisfaire les besoins des institutions, des entreprises et de la population. Selon le rapport de tecdev cité par ERDF, dans le projet il existe des caractéristiques spécifiques qui vont occasionner la création de la ville intelligente. Alors, une ville intelligente doit posséder une économie, une mobilité, un environnement, des habitants, un mode de vie et une administration intelligente. Autrement dit si un de ces dernières zones ne respecte pas le critère de l'intelligence, le projet de la ville ne tiendra pas le coup.
Donc pour être à la veille de cette ébauche, Harout Chitilian, vice-président du conseil exécutif et responsable du dossier de la ville intelligente a crée en mai dernier, le Bureau de la ville intelligente et numérique (BVIN). Le budget accordé au bureau est de 10 millions pour un mandat de 3 ans. Au total, la ville investira 23 millions pour les 3 prochaines années afin d'assurer la réalisation de son esquisse.
En 2017, la ville de Montréal deviendra un modèle mondial de la ville intelligente et pour le faire couronner, le Bureau de la ville intelligente et numérique (BVIN) a comme objectif de développer des projets de transformation qui atteindront l'ensemble des aspects de la vie citoyenne qu'il soit de la gouvernance, de services publics, d'infrastructures ou d'enjeux sociaux.
Un des premiers gestes de BVIN sera d'agrandir le réseau sans fil sur l'Île de Montréal. Celui-ci permettra à tous les citoyens d'avoir accès à des services égaux et de qualités. Pour aboutir à cette transformation, il est donc nécessaire d'avoir une bonne connaissance des besoins réels des Montréalais. Et pour le faire le BVIN a envisagé divers moyens pour saisir des données comme faire l'analyse de plus de 10 000 d'appels, envoyer 40 000 courriels au 311, effectuer 4 sondages auprès de la clientèle, consulter les 400 participants durant différentes activités sociales, culturelles etc.
Pour mettre en action son plan de travail, le Bureau de la ville intelligente et numérique a préparé sa stratégie en se basant sur quatre axes qui sont: collecter, communiquer, coordonner et collaborer.
Collecter, vise la transparence dans la gestion. Les informations vont être libérées de façon abondante afin d'accroître des outils de visualisation pour valoriser ces données. Donc ces renseignements télémétriques vont être accumulés et analysés dans le but d'améliorer le contrôle et la maximalisation de l'emploi des ressources publiques.
Communiquer, signifie le moyen d'accès et de la diffusion d'information. Premier système vise le déploiement d'une plate forme web et applications mobile afin de répartir les renseignements en temps réel aux gens. Le deuxième consiste à développer les services sans fil (WIFI) de façon élargie. Et le dernier opte à la création des centres qui permettront l'acquisition et la création des nouvelles technologies.
Coordonner, consiste à créer des techniques intelligentes au niveau de la gestion du transport, des infrastructures, de la sécurité, de l'énergie, de l'eau et de l'environnement. Il y aura également une numérisation au sein des services publics sans la transformation des anciens moyens. (311, émission de permis...)
Collaborer, présente la fusion des secteurs privés et institutionnels pour développer un réseau de couvreurs au niveau des entreprises en technologie. Cette collaboration désigne davantage l'utilisation du domaine public afin d'expérimenter les solutions novatrices à l'égard des enjeux municipaux.
En faisant le tour de la question, il est plus claire que le projet de la ville intelligente est faisable et sera très profitable pour les Montréalais. Actuellement, avec le domaine de la technologie, les citoyens et citoyennes profitent de diverses opportunités de mettre en commun leurs habiletés. En ayant cet outil, les gens peuvent manifester leur besoins et amèner des changements marquants au niveau des décisions qui leur concernent. Des solutions plus opérantes pourront être suggérées par des individus créatifs et innovateurs. Donc, les Montréalais seront en relation constante entre eux et leur aide mutuelle affinera la qualité de vie de toute la population de la ville de Montréal.
Roshana Fazel
Commentaires
Bon sujet et belle performance au Conseil Rosahana.
Voilà une belle manière pour l'administration publique d'être en situation de "dialogue" avec les citoyens. Cela pourra favoriser une meilleure identification des besoins.
Merci!