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  • Bilan des activités de gestion participative

     

    La semaine de la reconnaissance est instaurée depuis plusieurs années au CJM-IU et celle-ci est une occasion privilégiée de reconnaître le travail et la contribution de chacun des membres du personnel et de les en remercier. Nous avons donc décidé de prendre en charge cette activité et avons offert à notre directeur de modifier la façon de faire habituelle et d’opter pour une formule « 3 à 5 » de type gala. Orientée vers un mode de gestion participative, la direction des services milieux à l’enfance (DSME), direction dont je fais partie, permet à ses employés d’être créatifs, engagés et de mettre de l’avant les initiatives personnelles des employés.

    C’est dans un mode de gestion participative que s’est inscrite notre activité, laquelle a été organisée par cinq étudiants, dont trois travaillant au sein de l’organisation. Pour l’organisation du Cocktail de la reconnaissance, nous avons mis en œuvre les sept niveaux de délégation. Dans un premier temps, mes deux collègues travaillant au CJM-IU et moi-même avons rencontré et remis à notre directeur un plan détaillé de l’échéancier qui nous permettrait d’actualiser notre activité dans les temps ainsi que le résumé de l’animation. Lors de cette même rencontre, nous lui avons donné une soumission pour la nourriture, la boisson et la décoration (information et persuasion). Selon ses commentaires, nous nous sommes ajustés et avons modifié certaines décisions eu égard à l’animation et aux achats et avons invité le reste de l’équipe à donner leur avis (consultation). Nous avons ensuite cherché des solutions afin de faire balancer notre budget et modifié la décoration de la salle, laquelle ne faisait pas l’unanimité (consultation/participation). Suite aux solutions apportées par le reste de l’équipe, nous avons pris les décisions de diminuer le budget octroyé pour la décoration, d’envisager d’autres possibilités de traiteur offrant des prix moins dispendieux et entrevu la possibilité de faire appel à un orchestre (gestion participative). Nous avons ensuite défini les paramètres, les possibilités, demandé au reste de l’équipe de décider (cogestion) et avons alors arrêté notre choix sur le traiteur, la décoration et l’orchestre. Par la suite, nous avons procédé à une répartition des tâches afin que le 19 novembre, date à laquelle se tiendra l’activité, que tout un chacun sache ce qu’ils ont à faire dans la mise en place de l’activité (commander la nourriture, aller chercher la nourriture et la boisson, préparer l’organisation de la salle, l’animation etc..). Bien que l’organisation de l’activité s’est déroulée positivement et que l’harmonie était présente au sein du groupe, il n’en demeure pas moins qu’il fut difficile d’arrimer les horaires de tout un chacun afin de pouvoir orchestrer nos horaires. Mis à part cette limite, je peux affirmer que la gestion participative s’est déroulée sans difficulté. 

    La gestion participative du brunch était un peu plus limitée que celle de l’organisation de la journée de la reconnaissance du CJM-IU. Dans un souci de maximiser les ressources, notre groupe d’étudiants composé de cinq personnes a décidé de prendre en charge les fruits et les fromages en quantité suffisante pour tous les invités. Le jour de l’activité, j’ai pris soin d’arriver à l’avance afin de pouvoir aider mes collègues organisateurs à préparer la salle, mettre les ustensiles sur les tables, participer à la présentation visuelle des plats et être prête à servir un cocktail d’accueil lors de l’arrivée de nos invités. Je peux cependant dire que compte tenu du fait que nous étions plusieurs à prendre part à la gestion participative de cette activité, que mon apport a été moins grand et que je me suis sentie inutile à certains moments du brunch.

     

    En bref,  ces deux expériences de gestion participative m’ont permis de constater qu’il est beaucoup plus profitable et avantageux d’être intelligent en groupe et que le partage des décisions permet à chacun de mettre à profit ses expériences personnelles. C’est dans la mise en commun des idées novatrices que l’on arrive à des résultats étonnants et les deux expériences de gestion participative précitées en sont un bon exemple. 

    Par Véronique Belisle, Gestion participative et défense des droits-automne 2014