Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Bilan de deux activités de gestion participative

    Introduction

    Dans le cadre du présent cours, j'ai eu l'occasion de participer à plusieurs activités de gestion participative[1]. Il va sans dire que le facteur humain est au cœur de ce modèle de travail. La consultation n'est donc pas suffisante et la participation de tous est importante dans le processus décisionnel. Le fait que mon professeur prêche pas l'exemple facilite ainsi la compréhension de ce concept. C'est dans cet esprit participatif que je me suis impliquée dans des activités autant intéressantes que diversifiées tout au long de la présente session.

     

    Première activité de gestion participative: Activité reconnaissance au CJM-IU

    Lorsque nous avions à décider d'un projet pour la réalisation de notre activité participative, le choix m'était évident d'en faire une au sein de mon employeur (Centre jeunesse de Montréal-Institut universitaire). Avec la réorganisation qui est actuellement en cours dans l'organisation, nous avons décidé de mettre en place une activité reconnaissance pour le personnel de ma direction lors de la semaine des centres jeunesse. Mon directeur nous a accordé une grande autonomie dans la réalisation de notre projet tout en s'assurant que nous lui faisons des rétroactions au fur et à mesure que le projet avance. Lorsqu'il nous a donné son aval pour que nous prenions en charge l'activité, il ne nous a pas donné un rôle consultatif, mais il nous a plutôt considérés comme les acteurs clés de la démarche. Sa reconnaissance de mes capacités et de l'apport que je peux amener permet une meilleure adhésion à mon organisation. Quoique minime, j'ai fait face à une difficulté particulière lors de la mise en œuvre du projet. Avec les agendas chargés des uns et des autres, la mise en place d'un horaire convenable à tous fut toute une gymnastique. Hormis cette anicroche, il va sans dire que la complémentarité de nos personnalités, de nos idées ainsi que de nos expériences antérieures a permis une efficacité hors pair dans notre planification.

     

    Deuxième expérience de gestion participative: Brunch participatif à l'ÉNAP

    Le brunch participatif du 19 octobre dernier a été un franc succès tant par le management du comité organisateur que la collaboration active des étudiants. La définition même de la gestion participative implique l'utilisation du potentiel créatif des différentes personnes dans les différentes étapes du processus décisionnel. La responsabilisation étant un facteur de motivation, le fait d'avoir fait partie d'une cellule étudiante mandatée d'acheter des provisions m'a donné un sentiment d'appartenance même si je n'étais pas responsable de l'activité proprement dite. Je trouve que l'implication est tout à fait autre lorsque nous faisons partie, même si notre rôle est mineur, de la mise en œuvre d'une activité. L'impact que cela a eu est l'augmentation de mon sens des responsabilités. C'est donc avec fierté et appartenance que j'ai fait découvrir mon univers de l'ÉNAP à mes invités.

     

    Constats généraux et conclusion

    J'ai eu l'occasion de faire partie d'un groupe de personnes non seulement intéressantes, mais qui souhaitées aussi participer activement à la conception et la mise en place d'un même projet, pour le bien d'un collectif. Ici, l'important n'est pas d'avoir des opinions communes, mais plutôt d'être en mesure d'arriver à réaliser un objectif commun. Certes, les idées de tous et de chacun ne font pas toujours l'unanimité, mais c'est dans cela que je trouve la beauté de la gestion participative: l'échange, la collaboration et l'implication sont ainsi tous des facteurs importants à la bonne compréhension et la cohésion d'un ensemble de personnes qui travaillent pour un même objectif. La prise de décision partagée peut prendre plus de temps à concrétiser, mais elle permet une réflexion riche en sens et en occasions. Avec du recul, je réalise que lorsque je suis mobilisée dans des décisions à prendre, j'ai non seulement un sentiment d'appartenance, mais aussi un sentiment de réalisation de soi, caractéristique, selon moi, nécessaire pour une administration publique en santé.

     

    Nathalie Pilibossian

    [1] Les concepts concernant la gestion participative sont tirés du texte 5 des notes de cours de monsieur Rémy Trudel du cours ENP8007 Gestion participative et défense des droits.

     

  • GESTION PARTICIPATIVE DANS LE MONDE FÉLIN DU QUÉBEC : ANIMA-QUÉBEC ET LE PROGRAMME DE CERTIFICATION DES MILIEUX D’ÉLEVAGE

    par : Caroline Gamache

    Le chat, cet animal méconnu

    Bien que faisant partie de nos vies depuis le début de la civilisation, le chat est encore un animal méconnu. Contrastant avec le chien dont certaines races ont été développées et produites depuis l’Antiquité, l’élevage systématique des races de chats débute réellement à la fin du XIXe siècle

    De ce fait, il existe beaucoup moins de races de chats que de races de chiens.  Il y a aussi beaucoup moins de recherches qui ont été faites sur cette espèce animale, sur tous leurs aspects : comportements, études sur les problématiques de santé, réponse à la captivité, comportement du consommateur avant/après acquisition, politiques publiques spécifiques à l’élevage, gestions publiques des colonies, etc.

    Cette méconnaissance porte les administrateurs publics à gérer les problématiques félines de la même façon que les problématiques canines ou tout simplement les amalgamer dans une politique unique modelée sur une politique canine.  La résultante est habituellement un échec du côté félin et des mesures plus sévères de répression tentent d’être appliquées sans plus de succès.

    Anima-Québec

    C’est en 2011, que le scandale du Berger Blanc (http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2011/04/20/008-enquete-fourriere-animaux.shtml) a véritablement mis en lumière l’ampleur des lacunes du gouvernement provincial et du manque d’expertise, de ressources et de prise des municipalités quant à ces enjeux.

    Anima-Québec, le mandataire du MAPAQ pour l’application de la Loi sur la protection sanitaire des animaux (P-42), particulièrement a dû faire de douloureux constats.  Ses activités d’inspections étant grandement insuffisantes compte tenu des ressources très limitées ont été critiquées de toutes parts.  L’organisation s’est remise en question et il a été décidé d’abandonner les activités d’inspection.  L’organisation a plutôt saisit l’occasion s’orienter vers la mise sur pied de programmes québécois de certification pour les lieux de garde.  Fort du support du milieu vétérinaire et d’une subvention du MAPAQ, Anima-Québec a annoncé la réorientation de ses activités en commençant par les élevages de chiens et de chats (http://www.animaquebec.com/anima-quebec-reoriente-ses-activites-vers-leducation-et-linformation).

    Le Regroupement des chiens champions du Québec (RECCQ) et Chats Canada Cats(CCC) se sont alors impliqués pour l’inclusion des éleveurs, non seulement lors de la création des programmes de certification, mais dans l’organisme lui-même.  Mon expérience de gestion participative, je suis la représentante du Chats Canada Cats au sein d’Anima-Québec.

    Par la suite, 2 comités ont été mis sur pied pour travailler sur les certifications, l’un pour les chiens et l’un pour les chats.  Les éleveurs de chats ont été nommés au comité par le Chats Canada Cats, après un appel de candidature, en fonction de leurs compétences spécifiques, de la race qu’ils élèvent, de la région qu’ils habitent, de leur expérience d’élevage et de leur dossier irréprochable d’éleveur.  Le comité s’est réunit une dizaine de fois et à plusieurs reprises, les membres de comité ont envoyé des sondages aux membres du Québec du CCC pour connaitre leurs pratiques actuelles sur tel ou tel aspect et ainsi s’assurer de prendre les meilleurs décisions possibles.  La représentante du CCC au CA est membre du Comité de la certification féline. 

    La difficulté dans le programme de certification des milieux de garde félin, c’est qu’Anima-Québec est en train de faire quelque chose qui est présentement unique au monde.  Il existe plusieurs guides de toutes sortes dans le monde canin, mais aucun dans le monde félin et le seul « code de pratique d’élevage félin » existant a été écrit par des vétérinaires qui n’ont jamais pratiqué l’élevage de chats.  Il n’y a donc pas de « bases » sur lesquelles se fier.

    Le programme de certification félin est très avancé et le lancement est prévu pour la première moitié de 2015.  Des opérations de communication auprès du public et des éleveurs ont commencés lors des « Salon national des animaux de compagnie » (SNAC) des mois d’octobre et décembre 2014, ainsi que sur Twitter et de site Web d’Anima-Québec. 

    Les gens qui veulent se procurer un animal de compagnie auront alors une référence sérieuse pour connaitre les bons éleveurs du Québec.

    Suivez-nous à www.animaquebec.com ou @ANIMAquebec