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Devrait-on restructurer les commissions scolaires du Québec?

L’éducation est essentielle au développement d’une personne. L’humain est un apprenti et a besoin de développer ses facultés intellectuelles, psychiques, voire même physiques, afin de s’épanouir et de se réaliser en tant que personne. 

Chacun de nous a le droit à l’éducation et c’est par le système de l’éducation de notre État que nous y avons accès.  Chaque pays à son propre système d’éducation, mais le nôtre, est-il si efficace? Est-ce que nos commissions scolaires répondent aux vrais besoins de nos enfants? Sont-elles utiles et profitables pour notre système?

Le journal La presse publie un article le 1er octobre 2013 disant que le gouvernement Marois met sur table pour la première fois l'idée d’abolir les commissions scolaires, l'un des engagements électoraux de la CAQ. Je ne crois pas que d’abolir celles-ci règleraient tous les problèmes, mais il y aurait lieu de se questionner sur la restructuration.

Lorsque nous faisons référence au site de la Fédération des commissions scolaires du Québec et que nous regardons leur mission, nous pouvons sérieusement nous questionner. Celle-ci engendre deux principaux objectifs : défendre avec détermination les intérêts des commissions scolaires et promouvoir le système public d’éducation.

Ma grande question est : Pourquoi vouloir défendre les commissions scolaires à tous prix plutôt que de se pencher sur comment pourrait-on les restructurer afin qu’elles soient plus efficaces, centrées sur les besoins populationnels et qu’elles ne soient pas abolies?

Étant le conjoint d’une enseignante, je constate que le système de l’éducation est fonctionnel pour un enfant de rendement moyen fort et d’un comportement plutôt standard. Par contre, lorsque nous sortons de cette zone, l’accessibilité à l’éducation devient plus contraignante.

La priorité des commissions scolaires devrait être axée sur l’enfant, à son accessibilité à l’éducation et aux services dont il a besoin, à son bien-être ainsi que de veiller à son cheminement, son parcours académique. Par contre, je n’ai pas l’impression que cette priorité expliquée par la FCSQ soit respectée au plus haut point.

On dit qu’une commission scolaire est une organisation importante pour l’État, mais nous pourrions nous pencher sur le fait qu’il y a un grand nombre de personnels pour gérer cette organisation. Les commissions scolaires devront couper 50 millions en 2014-2015 et 2015-2016, c’est tout un défi. Déjà qu’on restreint les budgets des écoles, il faudrait qu’elles en fassent autant au niveau de leur organisation. Des priorités devront être établies et les coupures faites aux bons endroits. La ministre Malavoy ne veut pas que les contribuables se retrouvent avec ce fardeau par une hausse de taxes scolaires. C’est pour cette raison qu’elle avait mentionné qu’elle voulait mettre un groupe d’experts sur pied pour étudier la gestion et le financement des commissions scolaires, d’après un reportage de Radio-Canada sur le web.

Pourquoi fermer des écoles, des classes ou tout simplement former des classes multiprogrammes quand tout ça brime les familles, les enfants et les enseignants?  Pourquoi intégrer des élèves différents ou handicapés quand nous ne pouvons même pas leur offrir les services requis dont ils ont besoin? Plusieurs questions doivent être mises sur table.

La technologie s’installe de plus en plus dans nos écoles, mais le matériel n’est pas toujours adéquat et les enseignants ne sont pas bien outillés pour les utiliser.   Nous vivons dans une société qui ne cesse de progresser au niveau de la technologie, nos enfants ont des iPod, iPad … nous nous devons de les faire croître dans cet environnement! Nous devons prendre plusieurs aspects en considération avant de couper dans ce service offert par l’État à nos enfants.

Soixante-douze commissions scolaires doivent répartir efficacement et équitablement les ressources financières, humaines et matérielles entre 2500 établissements scolaires tout en tenant compte des particularités de chacun affirment la FCSQ. Les commissions scolaires ont un budget à respecter donc, du côté administratif, son utilité est là sans aucun doute. Mais, peut-être y a-t-il trop de monde dans cette « boîte ».  La fonction de tous ses travailleurs n’est peut-être pas tout à fait justifiée. Les écoles se plaignent de manquer de budget pour le matériel et les services contribuant à la réussite des élèves, une parution fort intéressante, publiée en octobre dernier, dans le journal La Presse.ca, nous fait valoir les commentaires des enseignants face à cette grande organisation.

Sincèrement, la réorganisation des commissions scolaires se devrait d’être grandement analysée, car n’oublions pas que notre but ultime et notre satisfaction est de réussir à faire progresser, cheminer et de donner tous les outils et moyens nécessaires à un enfant afin qu’il s’épanouisse et qu’à l`âge adulte, puisse à son  tour contribuer, travailler dans cette société dans laquelle nous vivons et défendons!

Daniel Girard

 

 

 

Commentaires

  • Bravo Daniel pour avoir foncé...!
    Une chaude question de l'heure ...
    ton analyse s'ajoutera pour la réflexion.
    On va y revenir
    Prof

Les commentaires sont fermés.