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Blog 2 : Zahira HARAKAT Relations commerciales et bilatérales entre le canada et le Brésil

Lors de la visite officiel du premier ministre Stephen Harper au Brésil en aout 2011,  en compagnie des quatre ministres qui l’accompagnait ils ont rencontré, la présidente  Dilma Rousseff. Et ont eu l’occasion lors des réunions à renforcer les relations entre leurs états respectifs et ont par la même signé des accords sur des programmes ambitieux.

Cette relation privilégiée avec le Canada met le Brésil au centre de sa stratégie commerciale mondiale. De même, les discussions se sont focalisées sur l’aspect sécuritaire et le renforcement de la bonne gouvernance. Finalement, cette relation a été consolidée par une coopération pangouvernementale dans des diverses domaines, tels la santé  et  l'agriculture. L’objet de mon blog  portera spécifiquement sur les relations commerciales entre le Canada et le Brésil. Le Brésil est un pays qui regorge d’énormes ressources surtout dans le domaine minier et agricole. Le dynamisme de son industrie et le rayonnement de sa technologie attirent de plus en plus d’autres partenaires qui tentent bien que mal à explorer ce pays afin de nouer des relations de travail. Le canada n’a pas échappé à cette démarche, en effet,  depuis quelques années, le Canada a priorisé ses rapports avec le Brésil lequel « offre donc aux Canadiens un environnement d’investissement attrayant  avec du potentiel de croissance considérable ». La stabilité de son économie associée au dynamisme de sa main d’œuvre constitue des exemples de réussite dans un continent en proie à l’instabilité comme celui de l’Amérique Latine. Son poids économique ne se limite pas uniquement au plan local, mais s’étend au delà de ses frontières. C’est ainsi que « le commerce de marchandises et les investissements bilatéraux entre le Canada et le Brésil ont augmenté considérablement au cours des dernières années, la valeur des échanges bilatéraux et du stock cumulatif d’investissements ayant atteint presque 29 milliards de dollars en 2010 » au niveau des exportations, le Canada dessert le Brésil en matériel électronique, en engrais chimique. Et à l’inverse, le Canada reçoit du Brésil  les matières premières comme du fer, du sucre des légumes et du café. Dans le domaine des investissements, plusieurs entreprises canadiennes sont implantées au Brésil dans des domaines variés. Par exemple, « exportation et développement Canada (EDC) joue un rôle actif au Brésil depuis 11 ans. Depuis 2000, EDC a facilité dans ce pays des exportations et des investissements du Canada d’une valeur supérieure à 18 milliards de dollars. En 2011, elle a fourni des services à 320 entreprises et affiché un volume d’affaires de 3,2 milliards là-bas ». Le Canada explore d’autres pistes d’investissements qui existent au Brésil. On peut citer en autre le secteur de l’automobile, du tourisme, de l’énergie et de la sécurité.

Relations commerciales. En ce sens « le Brésil est un partenaire clé du Canada pour ce qui concerne les initiatives visant à attirer, garder et faire croître les investissements, la collaboration dans le domaine des sciences et de la technologie et la participation aux chaînes de valeur mondiales ».

Le partenariat privé public a aussi été relancé entre les deux pays. Lors de leur rencontre à Brasilia, les deux homologues ont mis sur pied le Forum des chefs d’entreprises Brésil-Canada. Il s’agit de poser les jalons de l’implication du privé dans le développement des investissements dans les deux pays. Toujours dans le même sillage, des commissions et des consultations ont été instituées en vue relancer le dialogue entre les deux ministres des relations extérieures sur les défis de la mondialisation.  Les engagements ont été pris de part et d’autres dans le but de renforcer la collaboration dans le domaine agricole et environnemental. Dans le domaine du sport, l’expérience du Canada servira au brésil dans l’organisation des jeux olympiques et la coupe du monde de football en 2014. Un protocole a d’ailleurs été signé à cet effet afin « d’intensifier l’investissement bilatéral et la coopération, particulièrement en matière d’infrastructure, de sûreté et de sécurité ». Dans le domaine des transports maritimes, terrestres et aériens, l’accent a été mis sur les mécanismes de facilitation permettant aux ressortissants des deux pays de circuler librement. Pour ce qui concerne le domaine énergétique, « Les dirigeants ont convenu que les deux pays avaient des intérêts convergents dans les questions liées à l’énergie, notamment en ce qui concerne l’exploitation en mer du pétrole et du gaz, les biocombustibles et les énergies renouvelables. Ils ont décidé d’établir un Dialogue en matière d’énergie et d’intensifier leur dialogue bilatéral et leur collaboration pour ce qui est des questions liées à l’énergie ». Les accords dans le domaine de la recherche ont permit aux deux Etats d’intensifier leur coopération afin de faciliter et d’encourager la mobilité des élèves et des étudiants désireux de poursuivre leur étude dans l’un des Etats. Des relations entre les universités d’Etat ou professionnelles ont été établies impliquant de ce fait les partenaires privés. Dans ce sens, « le Premier ministre Harper a pris acte de la récente annonce par la Présidente Rousseff du programme « Ciência Sem Fronteiras » (Science sans frontières), qui offre 100 000 bourses destinées à des étudiants brésiliens pour des études à l’étranger, principalement en génie, en médecine et en technologie, entre autres. Il s’est réjoui d’accueillir au Canada des étudiants étrangers qui souhaitent profiter de la grande qualité des programmes d’études et de l’excellence de la recherche au Canada ». Pour soutenir cet accord, les deux parties ont convenu d’organiser une conférence Brésil-Canada qui regroupera autant les représentants du secteur public que privé. En matière de défense, les deux parties se sont mis d’accord sur l’arsenal juridique devant encadrer les la coopération politico- militaires entre le Brésil et le Canada.  Sur le plan multilatéral les deux pays se  sont engagés à soutenir les pays en développement. Ainsi, ils ont exprimé leur volonté à associer leur intérêt commun dans le développement des centrales hydro électriques. Compte tenu de l’instabilité politique de ce pays, le Canada et le Brésil se sont mobilisé pour l’aider à mettre en place des institutions démocratiques fortes capable d’assurer le bien être et la prospérité. Afin de soutenir les effets causés par l’environnement, ces deux pays soutiennent matériellement et financièrement les organisations internationales qui œuvrent sur le terrain en vue d’endiguer ces fléaux. Le Canada et le Brésil ont décidé de travailler ensemble pour avoir une position commune au sein des organisations internationales. Enfin, « ils ont échangé des idées sur l’économie verte comme instrument de développement durable, comme moyen de combattre la pauvreté et promouvoir croissance et emplois »

Afin de traduire dans les faits les résolutions prises par les deux pays, les comités mis en place travaillent avec le gouvernement pour faciliter la circulation des personnes entre le Brésil et le Canada. Tout cela rentre dans le cadre de ministère des relations étrangères qui est considéré comme un domaine très important.

 

 

 

 

 

 

http://www.canadainternational.gc.ca/brazil-bresil/bilateral_relations_bilaterales/index.aspx?lang=fra&view=d

 

http://www.canadainternational.gc.ca/brazil-bresil/bilateral_relations_bilaterales/index.aspx?lang=fra&view=d

 

http://www.parl.gc.ca/Content/SEN/Committee/411/aefa/rep/rep05may12-f.pdf

http://www.pm.gc.ca/fra/media.asp?category=3&id=4235

 

 

 

Commentaires

  • Nous voilà avec un bon blog de Zahira à lire et triturer.
    Déjà l'effort mérite d'être souligné. En administration publique trop peu de personnes prennent la parole publique sur
    des sujets qui touchent toute la collectivité.
    Un même commentaire ...non moins méritoire Zahira

  • Merci beaucoup pour votre commentaire M. Trudel

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