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Blog 1. Nathalie Lariviere Carré rouge c'est quand on s'arrête!!!

Je lis les journaux depuis la mise en place du nouveau gouvernement et je me demande où on s’en va quant à la question des finances publiques avec toute la question des frais de scolarité. Mme Marois a été élu par la population. C’est démocratique parfait. Par simple décret,   elle  aboli l’augmentation des frais de scolarité. Certaines personnes des fédérations étudiantes sont satisfaites de la tournure des événements. Mais est-ce vraiment une victoire à moyen long terme pour les étudiants et pour la population? J’en doute.

 

Il n’y a pas si longtemps les universitaires se plaignaient que les universités étaient sous-financées. Maintenant à qui la responsabilité de rétablir la situation? Le gouvernement à tenté d’améliorer le sort des institutions financière par un des moyens qui n’est sûrement pas  agréable et peut-être questionnable soit  d’augmenter les frais de scolarité. C’est un gouvernement aussi élu démocratiquement qui décide cela!!! À partir de ce moment les même étudiants qui se plaignait du sous-financement changent de discours et demandent le gel des frais de scolarité et plus récemment  certains vont même jusqu’à militer pour la gratuité scolaire!!!  L’impact financier les fonds publics et sur tout le Québec sera énorme.

 

Le nouveau ministre  des études supérieur Monsieur Pierre Duchesne exprime qu’il y a suffisamment d’argent dans les coffres des universités pour que les étudiant n’aient pas à payer  par l’augmentation des frais de scolarité ni les contribuables. N’est-ce  pas un peu contradictoire avec ce que les universitaires clamaient il y a de cela quelques mois?

 

Que penser de tout cela. Moi qui ne m’intéresse  pas beaucoup la politique, je le devrais par contre,  suis septique face aux directions prise actuellement. Évidemment ayant moi-même passé par les frais d’étude universitaire je suis a même de comprendre que de se retrouver à 24 ans avec une dette de prête de 20000$ ce n’est pas vraiment intéressant. Par contre suis-je vraiment en mesure d’être en accord avec le gel des frais de scolarité ou encore plus loin la gratuité scolaire?

 

Actuellement les jeunes ont des ipod, des ordinateurs portables des voitures etc. Nous sommes  loin de notre époque ou tout cela nous était inaccessible. Ou nous devions travailler pour avoir le minimum. Certaines personnes  vont aller jusqu’à dire que les jeunes ont trop tout cuit dans le bec qu’ils sont paresseux donc qu’ils paient.  Je ne suis pas aussi catégorique par contre je trouve que de geler les frais de scolarité implique que chaque citoyens devra payer davantage. A dans le sens de donner tout cuit aux jeunes. On cède aux bruits de casseroles, comme certains parents cède à leur enfant sur tout pour avoir la paix mais est-ce vraiment le résulta obtenu à long terme?

 

 

Cela implique que les familles les plus démuni qui avaient déjà des difficultés à payer le seront encore plus? Les présidentes des mouvements étudiant  de la FEUQ et de la FECQ parlent du triomphe du mouvement étudiant. Cela me fait peur un peu. Aujourd’hui le message est de militer dans les rues pour  obtenir  ce que nous voulons! On peut y voir du positif et du négatif tout dépend de quel côté on se place. Certain disent que notre nouvelle première ministre adopte une politique de la rue. Hier une manifestation tourne mal et on demande la gratuité scolaire. Jusqu’où cela peut-il nous mener? Toute cette monté des associations étudiante a aussi fait des victimes à même leurs propres membres. Certains étudiants ont vu leur plan d’étude bouleversé ce qui a eu  des lourdes conséquences.

 

J’ai comme employé une jeune qui devait commencer son stage et qui est maintenant grandement retardé. Donc elle aura la chance d’obtenir son baccalauréat beaucoup plus tard. Elle a perdu même la chance de faire son stage en cours d’emploi. C’est énorme les pertes financières. Il y a aussi de gens en difficultés financière qui ont dû faire des emprunts pour gardiennage d’enfant ou autre donc eux l’on payé beaucoup plus cher leur frais de scolarité que certains autres.

 

C’est complexe la politique. Aujourd’hui le ministre de l’enseignement supérieur prend des positions mais est-ce que cela va venir entraver ou venir en contradiction avec ce que pense et propose le ministre des finances?  On parle de modèle d’état, d’émergence des besoins d’évolution culturelle. Est-ce que justement tout cela ne vient pas en contradiction parfois. Les besoins d’un ne réponde pas aux besoins des autres?

Les besoins des étudiants versus les besoins au niveau de l’économie du pays? Est-ce que certaines décisions du nouveau gouvernement ne risquent pas d’amener le pays en décroissance économique?  De grandes questions qui amènent évidement beaucoup de discussion!!!

 

J’aborde la question des frais de scolarité mais un changement de gouvernement amène toutes sortes de changements à plusieurs niveaux plusieurs ministères. Les groupes de pressions semble de plus avoir énormément de pouvoir.

Peut-on parler de réelle démocratie quand les gens votent pour une seule idée et non l’ensemble de l’œuvre. Un article est paru dans l’œil régional « l’effet carré rouge » et c’est effectivement ce que je ressens. « Ou cela va-t-il finir »!!!

 

Quelques références:

 

Journal de montréal du vendredi 21 septembre 2012

Journal de montréal du samedi 22 septembre 2012

Oeil régional du 22 septembre et du 29 septembre 2012

Quelques lectures sur le site de radio-canada

http://www.radio-canada.ca/radio/

 

Nathalie Lariviere

Commentaires

  • C'est quand on s'arrête ? Voilà une excellente question.

    Voici comment je vois les choses. Le gouvernement sortant, en bon père de famille a mis ses culottes et à imposé une nouvelle règle, soit l'augmentation des frais de scolarité. Les étudiants se sont unis pour lui faire comprendre qu'ils n'étaient pas d'accord et qu'il ne gagnerait pas. Les groupes de pression et les syndicats se sont servis du contexte politique pour revendiquer encore une fois le gel des frais de scolarité.

    L'élection a été déclenchée, les Québécois ont élu un nouveau gouvernement qui a immédiatement abrogé le règlement gelant ainsi la hausse des frais de scolarité. Aussitôt fait, la gratuité est maintenant revendiquée par ces mêmes associations étudiantes. Mme Marois n'est pas au bout de ses peines, les Québécois payeurs d'impôts non plus.

    Nombre de politiques, de mesures et de programmes ont été mis en place par les gouvernements québécois qui se sont succédés afin que tous les citoyens puissent avoir l’impression d’être égaux, si bien que notre société vieillissante a aujourd'hui du mal à joindre les deux bouts. Nous avons idéalisé notre modèle de société et voilà que nos lunettes roses sont maintenant embuées.

    Au fait, n'est-ce pas l'image que nous projetons à nos jeunes? N'est-ce pas ce que nous leur enseignons? Nous n'avons pas les moyens, mais nous pouvons payer à crédit.

    J'avoue qu'il peut être effrayant d'envisager une "dette" d'études de 20 000 $. Et pourtant, à long terme l'investissement vaut beaucoup plus qu’une voiture ou tout bien matériel acquis pour combler un besoin éphémère. Je crois que nous devrions aborder la dette d'études de la même manière que l'achat d'une maison ou un REER. Il ne s'agit pas d'une dépense mais bien d'un placement, d'un investissement à long terme.

    Aurons-nous les moyens de vivre encore longtemps au-dessus de nos moyens ? Les Québécois vivent leur rêve américain depuis trop longtemps et le cauchemar sera grand lorsqu'ils se réveilleront. Nous sommes nettement moins nombreux à payer pour des services que nos voisins du sud n'ont même pas. Nos biens coûtent beaucoup plus cher et nos taxes sont beaucoup plus élevées.

    En tant que société nous avons des choix à faire. Tôt ou tard nous devrons réaliser que nous n'avons pas les moyens de vivre comme si nous étions riches. Ne pas payer pour nos études aujourd'hui, c'est se faire le cadeau empoisonné de devoir payer plus tard, à haut taux d'intérêt.

  • Quels choix notre société devrait-elle faire? Comment définit-on la richesse d'une société?

    Voilà d'excellentes questions. Il n'est pas simple d'y répondre.

    Voici une anecdote qui m'a beaucoup fait réfléchir. Au plus fort de la crise étudiante, ma vieille tante de 83 ans, originaire d'un petit village modeste du Nouveau Brunswick m'a posé la question suivante, avec un air indigné:

    Anne, comment se fait-il qu'en 2012, le Québec n'ait pas les fonds nécessaires pour éduquer sa jeunesse?

    Sa question m'a stupéfaite. Je croyais entendre Françoise! En fait, ce qui m'a le plus surprise, c'est que ce soit elle qui me pose cette question si fondamentale? Ma tante a toujours été une fédéraliste libérale.

    Il faut savoir que ma tante est une ancienne religieuse. Elle a travaillé toute sa vie auprès des malades. Cette infirmière a oeuvré dans les deux systèmes. Celui où les religieuses administraient les hôpitaux et plus tard, celui de la fonction publique. Ma tante est la plus contemporaine des femmes de 83 ans que je connaisse. À l'âge de 50 ans, elle a fait une spécialité en gérontologie. À 70 ans, elle faisait les rapports d'impôt de ses amies. Aujourd'hui, elle écrit des courriels, suit l'actualité et se préoccupe de l'avenir des petits enfants de ses neveux et nièces. Elle a vécu toute sa vie d'adulte au Québec. Elle était une infirmière active à l'époque de la Révolution Tranquille. La pauvreté, elle l'a connue, l'éducation aussi et cela bien avant le Rapport Parent.

    Sa question en cache plusieurs autres: Qu'en coute-t-il d'éduquer une société? Ou est passé l'argent? Qui désirons-nous éduquer? Le plus talentueux de la famille ou les plus riches comme au temps de Duplessis? On parle souvent d'assurer un filet social aux membres de la société. Pourquoi ne pas assurer un filet scolaire aux membres de la société? Pour ma vieille tante, éduquer ne devrait pas couter si cher. Un des problème réside dans la définition de l'éducation. Que veut la société québécoise pour sa jeunesse? Le gros "kit" pour tous? Selon ma tante, ce n'est pas réaliste puisque ce ne serait pas accessible à tous. Un bon "kit" de base accessible à tous? Ceux qui veulent et valorisent le gros "kit" pourraient défrayer la différence. Comme le dit Stéphanie, c'est une question de choix et de valeur. Comme le dit Nelson Michaud, les Gouvernements doivent respecter les valeurs des sociétés qu'ils servent. Éduquer c'est choisir...

  • Bravo bravo Nathalie ...un bel exemple pour les autres d'avoir...osée.
    On va se délecter de ça.

  • Que de belles questions. Quel cheminement! Et oui nous recevons d'une part, par nos lectures, les grands principes de l'administration publique au service de citoyens....des payeurs de taxes et d'autre part nous sommes en droit de nous questionner sur la nature de la gestion des deniers publics concernant l'éducation.

    Nous souhaitons, en faisant notre X lors d'élections que cela fasse une différence. Une différence pour nous, pour nos enfants et pour nos proches. Il y en a forcément une.

    L'état obèse, l'état providence, la réingénérie de l'état. Tous ces termes en reviennent a une résultante sociale et disons-le, économique qui en grande partie pourrait être expliquée par un phénomène socio-démographique.

    Oui, le baby boom, ce raz de marée démographique n'explique assurément pas tout mais pourrait contribuer a la compréhention sommaire de l'état de notre dette sociale et de notre dette réelle.

    La génération du baby boom est incontestablement celle qui regroupe le plus d'individus. Les générations qui suivent sont quant a elles de beaucoup moindre importance en nombre.

    Alors que cette génération profitait de la gratuité scolaire et d'autre phénomènes socialement généreux et tout a fait louables
    a l'époque, les dirigeants et actuaires du temps ne pouvaient envisager qu'il y aurait si peu de contribuables, par la suite, pour amortir le coût réel de cette bonté politique des années 60 a 80 (approximativement).

    Les politiques qui voulaient sauver ce naufrage n'ont jamais été très populaires. Je me souviens de la sortie des étudiants sous M. Bourassa a l'annonce du dégel des frais de scolarité au début des années 90. Les frais de scolarité ont pourtant été sensiblement dégelé.

    Quoi qu'il arrive, nous pouvons compté sur une qualité d'enseignement exceptionnelle. Elle a son prix c'est certain. La formation quant a elle, elle n'a pas de prix car elle assure l'avenir du peuple peu importe de quelle génération il s'agit.

    C'est grâce au choix de société et d'accès a l'éducation pour tous mis sur pied par nos pères et nos mères que nous avons progressé dans ce généreux système et profité de ses largesses.

    Maintenant c'est a nous de choisir comment nous paierons la facture. Comment nous nous répartirons cette dette économique en contrepartie du riche investissement social qui a été fait en nous.

    Il est certain qu'il y aura des choix difficiles a faire. Mais lesquels? Investissements du privé dans nos universités? Augmentation des frais de scolarité? Diminution de la qualité de l'enseignement? Aménagement d'une taxe spéciale dans les entrepises? Un heureureux mélange de tout ça?

    Voila d'autres questions qui trouverons peut-être une réponse. Je le souhaite. Mais j'y crois.

  • Puisque la gestion de l'administration publique aime bien s'inspirer du modèle du privé pour améliorer la performance et les résultats. Je crois que le nouveau gouvernement en place respecte le dicton:On s'occupe plus rapidement de la roue qui grince le plus fort. Ainsi on a l'impression d'avoir régler une situation et on élimine une source de stress! Mais cette roue n'était pas nécessairement la priorité!

    Mais j'aime vraiment ta comparaison avec l'éducation des enfants à qui l'on donne sans réfléchir afin d'avoir la paix, les enfants rois, sont-ils dans les rues?

    Yolande

  • Mon questionnement par rapport à tout cela est: Est-ce qu'à chaque fois que les décisions de l'état ne feront par le bonheur de quelque groupe que ce soit, y surviendra des manifestions. Les groupes de pressions semblent effectivement avoir plus de pouvoir. Qu'est-ce qu'on enseigne comme valeurs à la population, ce sont mes enfants à moi qui en paieront la note car tot ou tard rendons nous à l'évidence, les frais augmenteront. Nous sommes une des provinces canadiennes qui paie le moins en frais scolaires et les protestations se pursuivent.

    Est-ce que certaines décisions du nouveau gouvernement ne risquent pas d’amener le pays en décroissance économique? A cet effet, je répondrai oui et j'aimerais bien savoir en tant que citoyenne combien toute cette manifestation a couté à l'état par rapport aux dommages causés aux commerces, aux véhicules, les pertes financieres des commerçants, du tourisme, dans surtout oublier le coût des forces policieres, etc.. En plus de réduire les frais, il y a des pertes économiques gigantesques. Ou l'état va t'il retrouver l'argent pour payer tout cela. Je ne vois pas d'avantages à ces décisions à court et moyen terme.

    Plusieurs personnes ont eu l'impression que madame Marois allait chercher plus de votes en se raliant aux étudiants. Sur le moment, je n'étais pas du même avis mais au fil du temps et avec ce qui se passe acutellement au niveau économique, je me questionne sérieusement. Bien évidemment, je regarde le tout avec mes yeux de simple citoyenne, influencée par les médias et avec peu d'expérience en politique. Il est bien tôt pour porter un jugement mais il y a des stratégies administratives ou politiques que j'ai du mal à comprendre et surtout lorsqu'il s'agit d'administration des finances publiques.

    Anne-Marie Vézina

  • Mme Larivière,
    Le Québec, étant de souche bipartisme, et maintenant multipartisme, le Parti Québécois et le Parti Libéral du Québec ont toujours et seront toujours diamétralement opposé sur différente question, dont les frais de scolarité. Le PQ a affirmé avant et lors des élections du 4 septembre dernier qu’il ramènera les étudiants au statu quo en ce qui concerne les frais de scolarité, comme un parent donne sa suce a un bébé pour ne plus l’entendre pleurer et par le fait même s’acheter du capital politique.
    Est-ce normal que les frais de scolarité soient gelés depuis plus de 20 ans? Est-ce normal que les frais de scolarité n’aient jamais été indexés? À ces questions, je réponds non. Il est temps qu’un gouvernement rationnel et non émotif étudie la question des frais de scolarité et y mette un point.
    Je suis de ceux qui croient que l’avenir d’une nation débute par l’éducation. Ceci étant dit, je crois que l’État québécois se doit de participer aux frais de scolarité et non d’en payer la totalité.

  • Plusieurs ont tenté de discréditer le mouvement étudiant en le caractérisant d’égocentrique et de radical, tandis que d’autres l’ont accompagné et lui ont donné une légitimité. À mon avis, il est important de prendre du recul et d’analyser cette situation historique en portant attention aux détails et surtout en évitant de tomber dans le piège des généralisations. Le déphasage qu’il y a eu ce printemps entre les institutions politiques et la population découle peut-être davantage d’une vision différente de la politique que d’un conflit intergénérationnel. Comment tirer alors des leçons de cette crise qui a été émotive et qui a autant divisé la population?

    Le Sommet sur l’éducation promis par Mme Marois s’annonce être une période charnière pour y arriver. Nous sentons déjà un changement de ton et une ouverture au dialogue entre la société civile et ce nouveau gouvernement. Toutefois, la pression sera forte pour le gouvernement péquiste ainsi que pour son ministre de l'Enseignement supérieur, M. Pierre Duchesne. Ils devront reprendre là où les libéraux ont failli. Que pouvons-nous alors attendre de ce Sommet? Depuis les années 60, la question du financement des universités a été analysée à plusieurs reprises et de façon variée : commissions parlementaires, groupes de travail, forums, sommets, etc. Il serait donc intéressant que M. Duchesne prépare un résumé des études et des consultations menées dans le passé comme point de départ afin de s'en inspirer au lieu de réinventer la roue. Selon moi, les thèmes prioritaires devraient être les suivants : la vision de l’éducation, l’accès aux études, la gestion et le financement des universités. Les universités ont sans aucun doute besoin de plus de rigueur en matière de reddition de compte et de transparence afin que leurs principes de base de la gestion soient conformes à la bonne gouvernance. Le thème de la gratuité scolaire serait aussi très pertinent à analyser, d’autant plus que ce système existe et fonctionne au sein d’autres pays occidentaux, notamment en France. Est-ce que le ministre aura le courage d’en parler ? Cela reste à voir… Des représentants de l’ensemble des régions du Québec et issus des milieux communautaire, syndical, collégial, universitaire, gouvernemental et privé devraient être présents dans une proportion égale au Sommet. Les recteurs des universités qui ont brillé par leur absence pendant le conflit auraient tout avantage à participer au débat. Le Sommet pourrait prendre la forme d’ateliers sur différents thèmes qui auraient lieu simultanément et ils pourraient être suivis d’une plénière, où des délégués de chaque atelier formuleraient des motions à voter et à adopter.

    Ce débat public ne doit pas servir seulement d’exercice politique de routine ni à valider, l’indexation des frais de scolarité qui a déjà été proposée à quelques reprises par le gouvernement Marois. Il doit approfondir le sujet et viser l’atteinte de solutions consensuelles pour passer de la prise de décision à l’action. La question n’est donc pas de savoir quand les manifestations étudiantes et les discussions sur l’éducation vont finir, mais bien de permettre à la société de repenser le système actuel et de faire des choix qui répondent à ses valeurs, dans le respect des générations d’aujourd’hui et de demain.

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