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# 2 - Leila Bakour - Enjeux du réchauffement climatique (blog 2)"Leila Bakour"

« Les temps changent, ils se réchauffent, et la riposte doit désormais être prise très au sérieux. » C'est en tout cas ce que croit le secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), Ban Ki-Moon, qui a défendu devant le Conseil de sécurité la création d'une nouvelle force internationale de maintien de la paix: les «Casques verts» seraient chargés d'intervenir là où les changements climatiques pourraient, dans un futur trouble, entraîner des tensions sociales, des crises humanitaires ou écologiques ou, pire, des conflits armés.

Le principe de l'effet de serre est essentiel à la vie sur terre.Certains gaz contribuant à l’effet de serre sont d'origine naturelle, mais il est plus accentué suite aux émissions de gaz provoqué par les activités humaines, engendrant ainsi le réchauffement climatique. D’après les recherches scientifiques les changements climatiques ont  des conséquences très préoccupantes sur l’homme et l’environnement à savoir : fond des glaciers ; élévation du niveau de la mère provoquant des inondations des zones côtières ; extinction d’espèces ;vagues de chaleur plus intenses ; recrudescence des maladies ; voir même une récession économique et plus.[i]

En outre une nouvelle preuve de la menace que posent les changements climatiques. Une étude publiée dans la prestigieuse revue Nature vient en effet de confirmer que la fonte des glaces dans l'Arctique libère dans l'atmosphère des pesticides et d'autres polluants organiques persistants (POP) qui y sont emprisonnés depuis des années. Un lourd héritage toxique qui risque de revenir hanter l'ensemble du globe.[ii]

De toute manière, il n’y a pas de doute que les conséquences des changements climatiques seront funestes. Les effets sont déjà là on a plus le temps de prévenir il faut plutôt agir.

Face à cette vérité, le canada, qui à ratifié le protocole de Kyoto Conclu en décembre 1997 et entré en vigueur en février 2005, veut se retirer de l’accord pour imiter son premier partenaire économique les États-Unis.  Ce Protocol  impose aux pays industrialisés, à l'exception des États-Unis qui ne l'ont pas ratifié, de réduire leurs émissions de six substances responsables du réchauffement, dont, au premier rang, le CO2.

 L'empressement du Canada à mettre fin à ses engagements légaux envers le traité, le libérerait certes de l'obligation de s'engager dans une deuxième phase de réductions de gaz à effet de serre (GES). Mais beaucoup de choses pourraient arriver si, conformément aux règles du protocole, un ou des pays portaient plainte contre le Canada pour défaut d'appliquer les exigences de la première phase de ce traité contraignant.[iii]

 Le Canada s'est engagé par loi à ramener ses émissions à 6 % sous le niveau de 1990 pour l'ensemble des cinq années couvertes par le protocole, soit entre 2008 et 2012. Le protocole limite donc le niveau des émissions canadiennes de 2008 à 2012 à une moyenne annuelle de 554,6 millions de tonnes (Mt), soit un total en cinq ans de 2773 Mt. Or le Canada a rejeté en 2008 non pas 554,6 Mt, mais 732 Mt, et 690 Mt en 2009 durant la crise économique. Il dépasserait ainsi de 719 Mt la cible de Kyoto en cinq ans, soit l'équivalent d'une année d'émissions en trop! Comme rien ne laisse prévoir une baisse radicale de ses émissions, techniquement le Canada devrait acheter des crédits pour couvrir son excédent d'émissions avant le 31 décembre 2012. La dette climatique du Canada, qui va rater royalement ses engagements en vertu du protocole de Kyoto, pourrait atteindre entre 14 et 19 milliards de dollars, ce qui pourrait constituer une raison pour le gouvernement Harper de tenter de mettre derrière lui ce traité ratifié formellement et exécutoire en droit international.[iv] Cette lourde charge pourrait avoir des répercussions sur les impôts des citoyens.

C’est indécent de la part des  pays comme le Canada, les États-Unis, le Japon et la Russie, qui prétendent lutter pour le bien être de l’humanité, de rejeter l’accord de Kyoto pour s’enrichir en empoisonnant le monde. Pour le ministre de l’environnement, Peter Ken, « la solution ne réside pas dans l'accord de Kyoto ». Décidément où réside t- elle ? Aucune initiative n’est prise pour remédier à cet enjeu, malgré l’ampleur du danger. Au contraire le Canada ne prévoit aucun plan d’action pour réduire le gaz à effet de serre.

À l’encontre de la position du gouvernement du Canada, lors de la conférence de Durban en Afrique du sud sur les changements climatique, des manifestations ont eu lieu à Montréal où les groupes écologistes dénoncent la mauvaise fois du gouvernement.

« Ce gouvernement ne respecte ni la loi, ni la science, ni ses obligations environnementales, ni même ses propres paroles ou le pragmatisme le plus élémentaire. On est rendu dans le domaine de la plus pure mauvaise foi. C'est la démocratie même qui est en jeu » a déclaré André Belisle, président de l'Association québécoise de lutte à la pollution atmosphérique (AQLPA).[v] Un ancien premier ministre britannique a aussi critiqué l’attitude du Canada.

De toute façon, nul n’est à l’abrie. Tous les pays seront affectés y compris ceux en développement même si leur responsabilité dans le réchauffement planétaire demeure marginale. Tandis que les pays riche qui se pensent ingénieux payeront chère les pots cassés causés  par les catastrophes naturelles.

La prolongation du protocole Kyoto rentrera en vigueur en 2020. Pour quoi pas 2050 ?! À quoi ils jouent ces responsables irresponsables ?! Où est l’ONU dans tout ça? Elle a pensée à la création des « casques verts » au cas de désastre, à mon avis ce ci devrait être le dernier recours. Pour quoi ne pas anticiper les évènements et imposer dans l’immédiat une loi internationale, obligeant les pays les plus industrialisés à réduire leur taux d’émission de gaz à effet de serre conformément à un seuil bien déterminé.  Et pourtant elle est bien consciente de la dangerosité du phénomène, d’ailleurs son ancien président Kofi Annan avait déclaré en 2009 dans un rapport du forum  humanitaire mondial, que le réchauffement climatique tue 300 000 personnes par an, les pays pauvres sont les plus touchés.

 Les conséquences du réchauffement climatique sont excessivement alarmantes. Les générations futures courent un grand danger, Dieu seul sais comment ça va être, c'est donc aujourd'hui qu'il faut agir.

D’un sommet à un autre et d’une conférence à une autre, le monde ne voie pas de résultats concrets pour faire face à cet enjeu climatique. Il est évident que ce ne sont pas les moyens qui manquent pour régler les problèmes environnementaux mais c’est la volonté politique qui est absente.



[i] http://www.vedura.fr

[ii]  Journal Le Devoir samedi 10 décembre 2011

[iii] Journal Le Devoir samedi 10 décembre 2011

[v]www.RadioCanada.ca  télé journal.

 

Commentaires

  • Voilà un deuxième blogue à lire et analyser avec attention. Brovo pour avoir osée à nouveau. Bonne suite professionnelle Leila

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